Le revenu des opérateurs de communications électroniques sur le marché des clients finals représente 38,1 milliards d'euros en 2013 (- 7,7 % en un an), dont 35 milliards pour les seuls services de communications électroniques (hors revenus des terminaux et équipements, annuaires, etc.). Cette baisse concerne à la fois les revenus des services fixes et les revenus des services mobiles. Le montant des investissements réalisés par les opérateurs, hors achat de fréquences, se maintient pour la troisième année consécutive au niveau record de 7 milliards d'euros. Il atteint 7,2 milliards d'euros pour l'ensemble de l'année 2013. L'activité mobile représente environ le tiers des flux d'investissements des opérateurs, la partie de ces investissements réalisés dans le haut et le très haut débit mobile (3G et 4G) est estimé à environ 1,7 milliard d'euros en 2013.

Le marché mondial des services des télécommunications a retrouvé depuis 2011 le chemin d'une croissance modérée : elle atteint + 2,4 % en 2013. Les revenus des services de télécommunication s'établissent à 1 122 milliards d'euros. En phase de reprise, les marchés des télécommunications des pays avancés redémarrent lentement, alors que les économies en développement profitent toujours dune forte dynamique en volume.

Depuis le 1^er janvier 2011, l'ensemble du marché postal en France est ouvert à la concurrence et accessible aux prestataires de services postaux alternatifs. En 2013, le marché des envois de correspondance représente un revenu de 7,0 milliards d'euros, en baisse de 4,2 % par rapport à 2012. Les volumes correspondants s'élèvent à 13,0 milliards d'objets, en baisse de 5,8 % par rapport à 2012. La baisse des volumes observée en 2013 est plus marquée que celles observées ces dernières années : entre 2010 et 2012, les volumes ont baissé de 4,4 % par an en moyenne. Le marché de la publicité adressée (environ 20 % du marché en valeur et 30 % en volume) connaît une baisse plus significative (8,5 % en valeur et 7,3 % en volume) que celui des autres envois de correspondance (3,2 % en valeur et 5,2 % en volume).

En 2013, le chiffre d'affaires global de l'ensemble de la presse écrite recule pour la sixième année consécutive (- 5,3 %). Après 2012, année électorale a priori favorable aux ventes pour l'ensemble de la presse quotidienne d'information générale et politique, le chiffre d'affaires des ventes diminue de nouveau pour la presse nationale et locale. Les recettes publicitaires sont celles qui enregistrent la dégradation la plus forte en 2013, avec un recul de 8,5 % en un an. Cette baisse affecte tout autant les encarts publicitaires que les annonces. Transférée sur internet, la presse gratuite d'annonces est plus particulièrement touchée, continuant d'accuser un fort recul de ses ressources en 2013 (- 23,6 %).