Au 31 décembre 2012, 2 660 structures hospitalières disposent en France de capacités d'accueil en hospitalisation à temps complet (mesurées en lits) ou à temps partiel (mesurées en places) (- 1,3 % en un an). Leur nombre se réduit depuis plusieurs années, essentiellement en raison de la disparition d'établissements de santé de statut privé, sous l'effet des réorganisations et restructurations. Certains établissements autorisés dispensent des soins (comptés en séances) sans avoir de capacité d'accueil : il s'agit essentiellement des centres de dialyse (environ 700 antennes) et de radiothérapie.

La capacité d'accueil en hospitalisation à temps complet est stable en 2012 avec 414 000 lits, tandis que celle relative à l'hospitalisation à temps partiel progresse de 4,4 % par rapport à 2011. Cette hausse, observée depuis la seconde moitié des années 80, est le résultat de la transformation des modes de prise en charge, suite aux innovations en matière de technologies médicales et médicamenteuses (notamment en anesthésie). Les traitements et cures ambulatoires concernent notamment les préparations de chimiothérapie (4,6 millions en 2012), les séances de dialyse (6,0 millions) et de radiothérapie (3,9 millions). Les dix-huit centres de lutte contre le cancer (CLCC) prennent en charge une partie importante de l'activité de radiothérapie et de chimiothérapie (respectivement 15 % et 22 %).

En 2012, 2 940 salles de radiologie numérisée sont disponibles dans les établissements de santé publics et privés à but non lucratif en France. En matière d'imagerie, on recense 651 scanners, 410 appareils d'imagerie à résonance magnétique (IRM) et 288 caméras à scintillation.

Au 1^er janvier 2014, 219 800 médecins (omnipraticiens et spécialistes) sont en activité, en hausse de 0,7 % en un an. Sur la même période, leur densité s'accroît de 0,3 %, pour atteindre 334 médecins pour 100 000 habitants. La part des femmes continue d'augmenter : certaines spécialités sont très féminisées comme la pédiatrie (66 % de femmes au 1^er janvier 2014), l'endocrinologie (74 %) ou encore la médecine du travail (70 %). La part des médecins libéraux et mixtes diminue par rapport au 1^er janvier 2013.

La profession d'infirmier reste la première profession de santé en France avant les médecins et les masseurs-kinésithérapeutes. Entre 2013 et 2014, on dénombre 29 infirmiers supplémentaires pour 100 000 personnes. Les femmes y sont fortement représentées, avec un effectif de 536 000 infirmières, soit 87 % de la profession.

En 2013, les professionnels de la rééducation en activité sont près de 140 000 en France. Leur nombre est en forte augmentation depuis la fin des années 1990. Ces professions, en majorité jeunes et féminisées, présentent des modes d'exercice variés. La pratique libérale est très majoritaire pour les masseurs-kinésithérapeutes, pédicures-podologues, orthophonistes et orthoptistes.