Jusqu'au début des années 2000, un enfant sur trois âgé de 2 ans était scolarisé. À la rentrée 2012, le taux de scolarisation des enfants de 2 ans s'établit à 11,0 %, en recul pour la onzième année consécutive. La scolarisation des enfants dans le premier degré est stable. Depuis 2000, le second degré comprend des élèves en moyenne plus jeunes, en lien avec la baisse générale des redoublements dans le primaire et au collège. Dans l'enseignement supérieur, la scolarisation est en hausse chez les jeunes de 17 à 25 ans et plus particulièrement chez ceux de 18 ans. À la rentrée 2012, les effectifs d'apprentis dans l'enseignement supérieur progressent très légèrement, notamment chez les jeunes de 21 et 25 ans ; en dehors de cette tranche d'âge, ils stagnent ou même reculent pour les jeunes de 16 ans et de 19 ans.

L'espérance de scolarisation est stable par rapport aux deux années précédentes. Les taux de scolarisation par âge constatés pendant l'année 2012-2013 permettent d'espérer, pour un jeune âgé de 15 ans, une formation initiale de 6,2 années dont 2,7 années dans l'enseignement supérieur. Un des objectifs de la stratégie européenne de Lisbonne est de réduire la part des sorties précoces du système éducatif à 10 %. En 2013, 9,7 % des français âgés de 18 à 24 ans ont quitté leurs études initiales sans diplôme ou avec seulement le brevet et ne sont pas en situation de formation.

À la session 2013, la proportion de bacheliers dans une génération culmine à 73,7 % tandis qu'elle s'établissait à 25,9 % à la session 1980. Cette forte progression résulte essentiellement de la croissance du nombre de bacheliers généraux et de l'important essor du baccalauréat professionnel depuis sa création au milieu des années 80.

En vingt ans, le nombre total d'apprentis a presque doublé pour atteindre 438 100 en 2012-2013, soit une progression de 0,4 % (en tenant compte de l'intégration de Mayotte). Suite à la rénovation de la voie professionnelle dans les lycées déployée en 2008, les effectifs du baccalauréat professionnel bénéficient du report des effectifs du brevet d'études professionnelles (BEP) (le circuit de formation BEP est désormais supprimé) et passent ainsi de 190 000 élèves en 2005 à 540 000 en 2013. Le niveau de formation V accueille désormais 185 900 apprentis, en recul de 1,9 %. Aujourd'hui le certificat d'aptitude professionnelle (CAP) domine encore, mais il regroupe 40 % de l'ensemble des apprentis, contre 50 % en 2000. Le niveau IV accueille, quant à lui, 27 % de l'ensemble des apprentis. L'apprentissage dans l'enseignement supérieur progresse, pour sa part, de 10 % en un an. Le brevet de technicien supérieur (BTS) occupe toujours une place prépondérante. Cependant, les autres formations du supérieur attirent également près de 17 % des apprentis, contre 4 % il y a quinze ans.