Jusqu'au début des années 2000, un enfant sur trois âgé de 2 ans était scolarisé. À la rentrée 2013, le taux de scolarisation des enfants de 2 ans s'établit à 11,9 %. L'augmentation de 0,9 point par rapport à 2012 marque l'arrêt du recul observé depuis onze ans. La scolarisation des enfants dans le premier degré est stable. Depuis 2000, le second degré comprend des élèves en moyenne plus jeunes, en lien avec la baisse générale des redoublements dans le primaire et au collège. Dans l'enseignement supérieur, la scolarisation est en hausse chez les jeunes de 17 à 27 ans et plus particulièrement chez ceux de 18 ans. À la rentrée 2013, le taux de scolarisation en apprentissage est stable chez les jeunes âgés de 15 à 27 ans. Il progresse très légèrement chez ceux de 22 ans et 26 ans et recule, en revanche, chez les 15 à 21 ans.

L'espérance de scolarisation augmente à la rentrée 2013 pour se situer au niveau de la rentrée 2011. Les taux de scolarisation par âge constatés pendant l'année 2013-2014 permettent d'espérer, pour un jeune âgé de 15 ans, une formation initiale de 6,3 années dont 2,8 années dans l'enseignement supérieur. Un des objectifs de la stratégie européenne de Lisbonne est d'abaisser la part des sorties précoces du système éducatif à 10 % en 2020. En 2014, 8,5 % des Français âgés de 18 à 24 ans ont quitté leurs études initiales sans diplôme ou avec seulement le brevet des collèges et ne sont pas en situation de formation.

À la session 2014, la proportion de bacheliers dans une génération culmine à 78,3 % tandis qu'elle s'établissait à 25,9 % à la session 1980. Cette forte progression résulte essentiellement de la croissance du nombre de bacheliers généraux et de l'important essor du baccalauréat professionnel depuis sa création au milieu des années 80.

En 2013-2014, le nombre d'apprentis s'établit à 424 300, soit une baisse de 3,1 %. Suite à la rénovation de la voie professionnelle dans les lycées déployée en 2008, les effectifs du baccalauréat professionnel bénéficient du report des effectifs du brevet d'études professionnelles (BEP) (le circuit de formation BEP est désormais supprimé) et passent ainsi de 190 000 élèves en 2005 à 535 000 en 2014.

Le niveau de formation V accueille désormais 174 700 apprentis, en recul de 6,0 %. Aujourd'hui le certificat d'aptitude professionnelle (CAP) domine encore, mais il ne regroupe plus que 39 % de l'ensemble des apprentis, contre 50 % en 2000. Le niveau IV accueille, quant à lui, 26 % de l'ensemble des apprentis.

L'apprentissage dans l'enseignement supérieur progresse, pour sa part, de 2 % en un an. Le brevet de technicien supérieur (BTS) occupe toujours une place prépondérante. Les autres formations du supérieur attirent 18 % des apprentis, contre 6 % en 2000-2001.