Tableaux de l'économie française Édition 2020

Les Tableaux de l'économie française s'adressent à tous ceux qui souhaitent disposer d'un aperçu rapide et actuel sur la situation économique, démographique et sociale de la France.

Insee Références
Paru le :Paru le27/02/2020
Tableaux de l'Économie Française- Février 2020

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Sommaire

Villes et communes de France

Insee Références

Paru le :27/02/2020

Présentation

Au 1er janvier 2019, la France, y compris Mayotte, compte 34 970 . Au 1er janvier 2017, 66 524 000 habitants vivent en France hors Mayotte. Entre 2007 et 2017, la population a augmenté de 0,5 % par an en moyenne, soit 292 400 personnes supplémentaires chaque année.

Entre 2007 et 2017, la croissance de la population est plus forte dans les communes peu denses, prolongeant la tendance des trois décennies précédentes. De 2007 à 2017, la population de ces communes augmente en moyenne de 0,6 % par an, soit 0,2 point de plus que celle des communes denses ou de densité intermédiaire et 0,5 point de plus que celle des communes très peu denses. Ces communes peu denses, peuplées pour 90 % d’entre elles de 200 à 3 000 habitants, se situent pour plus de la moitié (56 %) dans les périurbaines des principales . La croissance plus rapide de ces communes dans la périphérie des principales témoigne de la poursuite de l’étalement urbain. En 2017, les communes peu denses regroupent 29 % de la population sur 59 % du territoire. Depuis 2007, leur population augmente annuellement de 121 000 habitants. Elles contribuent ainsi à 41 % de la croissance démographique française, contre 30 % pour les communes denses (88 200 habitants supplémentaires) et 27 % pour celles de densité intermédiaire (79 600). Le rythme de croissance des espaces peu denses témoigne ainsi de l’intensification des liens entre les villes et leur périphérie, marquée par la dispersion des lieux d’habitation et le développement des mobilités vers les principaux pôles d’emploi et de services.

Dans les communes denses, la croissance démographique provient essentiellement d’un nombre de naissances très supérieur à celui des décès, le apparent (c’est-à-dire y compris un ajustement pour estimer les évolutions de population à questionnaire du recensement de la population inchangé) étant en moyenne négatif. À l’inverse, le dynamisme des espaces peu denses est majoritairement porté par leur attractivité : les habitants qui s’y installent sont plus nombreux que ceux qui les quittent. Entre 2007 et 2017, cet excédent des arrivées sur les départs génère ainsi une hausse de leur population de 0,5 % par an en moyenne, contre + 0,2 % par an dans les communes très peu denses et + 0,1 % dans celles de densité intermédiaire.

Désormais, en France métropolitaine, ces dix dernières années, la croissance dans les communes peu denses due aux seuls mouvements migratoires est identique quelle que soit leur distance à la commune dense ou de densité intermédiaire la plus proche. Ce n'était pas le cas sur les périodes précédentes où l’attractivité déclinait au fur et à mesure que l’on s’en éloignait. Pour autant, ayant une population plus jeune, les communes peu denses les plus proches des villes bénéficient d’un positif. Cet excédent naturel explique dorénavant la plus forte croissance de ces communes par rapport à celles qui en sont plus éloignées. Ce processus démographique se vérifie également pour les communes très peu denses.

Tableaux et graphiques

Figure 1Taille des communes les plus peuplées

Taille des communes les plus peuplées
Rang Commune  2017
1 Paris 2 187 526
2 Marseille 863 310
3 Lyon 516 092
4 Toulouse 479 553
5 Nice 340 017
6 Nantes 309 346
7 Montpellier 285 121
8 Strasbourg 280 966
9 Bordeaux 254 436
10 Lille 232 787
11 Rennes 216 815
12 Reims 182 460
13 Saint-Étienne 172 565
14 Toulon 171 953
15 Le Havre 170 147
16 Grenoble 158 454
17 Dijon 156 920
18 Angers 152 960
19 Nîmes 150 610
20 Saint-Denis (La Réunion) 147 931
21 Villeurbanne 147 712
22 Clermont-Ferrand 143 886
23 Le Mans 142 946
24 Aix-en-Provence 142 482
25 Brest 140 064
26 Tours 135 787
27 Amiens 134 057
28 Limoges 132 175
29 Annecy 126 924
30 Perpignan 120 158
31 Boulogne-Billancourt 120 071
32 Orléans 116 685
33 Metz 116 429
34 Besançon 115 934
35 Saint-Denis 111 135
36 Argenteuil 110 210
37 Rouen 110 145
38 Montreuil 109 897
39 Mulhouse 109 443
40 Caen 105 354
41 Saint-Paul 104 519
42 Nancy 104 286
43 Tourcoing 97 368
44 Roubaix 96 990
45 Nanterre 95 105
46 Vitry-sur-Seine 93 557
47 Avignon 91 921
48 Créteil 90 605
49 Poitiers 88 291
50 Dunkerque 87 353
51 Aubervilliers 86 375
52 Versailles 85 862
53 Aulnay-sous-Bois 85 740
54 Asnières-sur-Seine 85 191
55 Colombes 85 177
56 Saint-Pierre 84 212
57 Courbevoie 81 719
58 Fort-de-France 80 041
59 Cherbourg-en-Cotentin 79 200
60 Le Tampon 78 629
61 Rueil-Malmaison 78 152
62 Champigny-sur-Marne 77 630
63 Béziers 77 177
64 Pau 77 130
65 La Rochelle 75 735
66 Saint-Maur-des-Fossés 74 859
67 Calais 73 911
68 Cannes 73 868
69 Antibes 72 999
70 Drancy 71 318
71 Ajaccio 70 659
72 Mérignac 70 105
73 Saint-Nazaire 69 993
74 Colmar 69 105
75 Issy-les-Moulineaux 68 451
  • Source : Insee, RP 2017.

Figure 2Principales aires urbaines

Principales aires urbaines
Rang Population municipale 2017 Variation relative annuelle 2012-2017 en % Nombre de communes1
1 Paris 12 628 266 0,5 1 751
2 Lyon 2 323 221 1,0 498
3 Marseille - Aix-en-Provence 1 760 653 0,4 90
4 Toulouse 1 360 829 1,4 452
5 Bordeaux 1 247 977 1,5 251
6 Lille2 1 191 117 0,4 125
7 Nice 1 006 201 0,0 129
8 Nantes 972 828 1,4 108
9 Strasbourg2 790 087 0,5 258
10 Rennes 733 320 1,2 182
11 Grenoble 689 840 0,3 192
12 Rouen 666 035 0,2 274
13 Toulon 629 334 0,6 40
14 Montpellier 616 296 1,6 115
15 Douai - Lens 539 666 0,0 103
16 Avignon 530 267 0,6 97
17 Saint-Étienne 520 640 0,3 117
18 Tours 495 379 0,5 140
19 Clermont-Ferrand 485 315 0,6 182
20 Orléans 439 343 0,7 134
21 Nancy 435 279 0,0 284
22 Angers 422 654 0,7 77
23 Caen 422 152 0,5 222
24 Metz 390 600 0,0 214
25 Dijon 387 382 0,5 292
26 Valenciennes2 369 264 0,1 90
27 Béthune 369 151 0,0 122
28 Le Mans 347 626 0,2 122
29 Genève (SUI) – Annemasse2 325 696 2,2 114
30 Perpignan 323 388 0,9 66
31 Reims 323 022 0,3 229
32 Brest 321 364 0,4 51
33 Pointe-à-Pitre – Les Abymes 307 237 -0,6 16
34 Bayonne2 304 890 1,1 60
35 Amiens 298 519 0,3 254
36 Le Havre 288 973 -0,1 81
37 Mulhouse 285 948 0,1 60
38 Limoges 283 556 0,0 94
39 Nîmes 268 785 0,7 50
40 Poitiers 265 779 0,6 91
41 Dunkerque 254 858 -0,2 55
42 Besançon 251 700 0,4 251
43 Pau 244 753 0,3 167
44 Annecy 238 283 1,4 59
45 Chambéry 226 420 0,9 84
46 Saint-Nazaire 222 139 0,8 29
47 Lorient 219 628 0,4 29
48 La Rochelle 216 995 0,9 63
49 Saint-Denis (La Réunion) 205 275 0,6 3
50 Troyes 196 568 0,6 147
  • 1. Au 1er janvier 2019.
  • 2. Partie française.
  • Source : Insee, RP 2012 et 2017.

Avertissement

Sauf mention contraire, les données nationales se réfèrent à la France métropolitaine et aux cinq départements d’outre-mer (sauf mention contraire Mayotte est inclus dans les données de la France).

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d’une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Les comparaisons internationales s’appuient en général sur les données issues d’organismes internationaux (Eurostat, ONU, etc.) qui peuvent diverger des sources produites par les instituts nationaux de statistiques, notamment pour l’Insee, pour les données françaises. En effet, ces organismes effectuent souvent des ajustements de champ ou de méthode, d’ampleur souvent réduite, afin de produire des données comparables d’un pays à l’autre.

Sauf précision contraire, les indicateurs relatifs à l’Union européenne (UE) figurant dans cet ouvrage portent sur l’UE à 28.

Définitions

Commune : plus petite subdivision administrative française mais c’est aussi la plus ancienne, puisqu’elle a succédé aux villes et paroisses du Moyen Âge. Elle a été instituée en 1789 avant de connaître un début d’autonomie avec la loi du 5 avril 1884, véritable charte communale. Le maire est l’exécutif de la commune qu’il représente et dont il gère le budget. Il est l’employeur du personnel communal et exerce les compétences de proximité (écoles, urbanisme, action sociale, voirie, transports scolaires, ramassage des ordures ménagères, assainissement…). Il est également agent de l'État pour les fonctions d’état civil, d’ordre public, d’organisation des élections et de délivrance de titres réglementaires.

Couronne : voir Aire urbaine.

Agglomération (ou unité urbaine) : ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et qui compte au moins 2 000 habitants. L’unité urbaine est souvent associée à la notion de ville.

Ville : voir Agglomération.

Solde migratoire : différence entre le nombre de personnes qui sont entrées sur le territoire et le nombre de personnes qui en sont sorties au cours d’une période. Ce concept est indépendant de la nationalité.

Solde naturel : différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d’une période. Les mots « excédent » ou « accroissement » sont justifiés par le fait qu’en général le nombre de naissances est supérieur à celui des décès. Mais l’inverse peut se produire, et le solde naturel est alors négatif.

Population municipale : le concept de population municipale est défini par le décret n° 2003-485 publié au Journal officiel du 8 juin 2003, relatif au recensement de la population. La population municipale comprend les personnes ayant leur résidence habituelle (au sens du décret) sur le territoire de la commune, dans un logement ou une communauté, les personnes détenues dans les établissements pénitentiaires de la commune, les personnes sans-abri recensées sur le territoire de la commune et les personnes résidant habituellement dans une habitation mobile recensée sur le territoire de la commune. La population municipale d’un ensemble de communes est égale à la somme des populations municipales des communes qui le composent. Le concept de population municipale correspond désormais à la notion de population utilisée usuellement en statistique. En effet, elle ne comporte pas de doubles comptes : chaque personne vivant en France est comptée une fois et une seule. En 1999, c’était le concept de population sans doubles comptes qui correspondait à la notion de population statistique.

Aire urbaine : ensemble de communes constitué par un pôle urbain (unité urbaine) de plus de 1 500 emplois, et par des communes rurales ou unités urbaines (couronne périurbaine) dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci. On distingue les « grandes aires urbaines » autour de pôles comptant plus de 10 000 emplois et les « moyennes et petites aires » concentrant de 1 500 à 10 000 emplois. Le zonage en aires urbaines a été revu par l’Insee suite à la création des « communes nouvelles » au 1er janvier 2016 (plus de 1 000 communes se sont regroupées en un peu plus de 300 communes). Ce sont surtout des départements de l’Ouest qui sont concernés.

Pôle urbain : voir Aire urbaine.

Population légale : le terme générique de « populations légales » regroupe pour chaque commune sa population municipale, sa population comptée à part et sa population totale qui est la somme des deux précédentes. Les populations légales sont définies par le décret n° 2003-485 publié au Journal officiel du 8 juin 2003, relatif au recensement de la population. Désormais, elles sont actualisées et authentifiées par un décret chaque année. Environ 350 textes législatifs ou réglementaires font référence à ces populations. La population municipale est celle qui est utilisée à des fins statistiques ; la population totale est la plus souvent utilisée pour l'application de dispositions législatives ou réglementaires.

Ville-centre : lorsqu’une unité urbaine est constituée de plusieurs communes, on la désigne sous le terme d’agglomération multicommunale. Les communes qui la composent sont soit ville-centre, soit banlieue. Si une commune représente plus de 50 % de la population de l’agglomération multicommunale, elle est seule ville-centre. Sinon, toutes les communes qui ont une population supérieure à 50 % de celle de la commune la plus peuplée, ainsi que cette dernière, sont villes-centres. Les communes urbaines qui ne sont pas villes-centres constituent la banlieue de l’agglomération multicommunale.