Tableaux de l'économie française Édition 2020

Les Tableaux de l'économie française s'adressent à tous ceux qui souhaitent disposer d'un aperçu rapide et actuel sur la situation économique, démographique et sociale de la France.

Insee Références
Paru le :Paru le27/02/2020
Tableaux de l'Économie Française- Février 2020

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Sommaire

Échanges bilatéraux

Insee Références

Paru le :27/02/2020

Présentation

En 2018, les en valeur de la France restent dynamiques bien qu’elles ralentissent (+ 3,9 %, après + 4,5 % en 2017). La hausse est essentiellement portée par les véhicules automobiles (+ 8,1 %) à destination principalement des marchés allemand et espagnol, et par le textile – habillement – cuir dont les exportations accélèrent (+ 8,2 %, après + 4,9 %). Les livraisons d’équipements automobile sont en baisse, après une année 2017 exceptionnelle. Les livraisons aéronautiques et spatiales progressent mais restent légèrement en deçà des niveaux records de l’année 2016. Contrairement à 2017, la croissance des exportations se concentre en 2018 sur l’Union européenne (UE) vers laquelle les ventes accélèrent légèrement (+ 4,3 %, après + 3,4 %). Elles restent dynamiques vers l’Espagne et rebondissent vers l’Allemagne et le Royaume-Uni. Les exportations augmentent fortement vers l’Amérique (+ 11,4 %), essentiellement vers les États-Unis du fait de la vente de bateaux et, dans une moindre mesure, de la bonne tenue des ventes de boissons. Vers l’Asie, elles ralentissent mais restent dynamiques (+ 4,0 %), soutenues par les exportations vers la Chine et vers Singapour. Elles se replient vers l’Afrique (– 2,6 %), l’Europe hors UE (– 1,3 %) et le Proche et Moyen-Orient (– 5,3 %), notamment du fait de moindres livraisons aéronautiques.

La croissance des se poursuit en 2018 (+ 4,4 %) après une année 2017 très dynamique (+ 6,8 %). Elle est portée par la hausse des achats de véhicules et d’équipements automobiles ainsi que de machines industrielles et agricoles dans un contexte où les investissements des entreprises restent dynamiques. En revanche, les importations aéronautiques et spatiales, en recul de 6,4 %, contribuent négativement à la hausse des importations. Par ailleurs, une partie de cette croissance est portée par les prix : les montants des approvisionnements en hydrocarbures naturels et pétrole raffiné continuent d’augmenter fortement, tandis que les volumes progressent faiblement. Le cours du Brent augmente depuis 2017, après quatre années de baisse ininterrompue. Il passe de 48,6 euros par baril en 2017 à 60,2 euros en 2018. Les flux en provenance de l’UE ralentissent (+ 2,3 %, après + 6,0 %). Les importations depuis l’Espagne et l’Italie croissent moins fortement et elles se contractent depuis le Royaume-Uni en raison de la baisse des livraisons aéronautiques. Les importations depuis l’Asie progressent de nouveau (+ 5,2 %, après + 7,0 %). Avec les zones fournisseuses de pétrole, la hausse des achats d’hydrocarbures en valeur est responsable de l’augmentation des importations. La Russie est le principal contributeur à la croissance depuis l’Europe hors UE. Enfin, depuis l’Amérique, les importations accélèrent (+ 3,2 %, après + 0,2 %).

Tableaux et graphiques

Figure 1Exportations et importations de biens de la France dans le monde en 2018

en milliards d'euros
Exportations et importations de biens de la France dans le monde en 2018 (en milliards d'euros)
Exportations1 Importations2 Solde
Allemagne 69,8 85,5 -15,7
Autriche 4,0 6,0 -1,9
Belgique 34,3 39,4 -5,1
Bulgarie 0,9 1,1 -0,3
Chypre 0,2 0,0 0,2
Croatie 0,5 0,3 0,3
Danemark 3,0 2,9 0,1
Espagne 37,7 36,5 1,2
Estonie 0,3 0,4 0,0
Finlande 1,8 2,6 -0,8
Grèce 2,2 1,0 1,2
Hongrie 3,5 4,3 -0,8
Irlande 3,2 6,6 -3,4
Italie 36,3 43,0 -6,7
Lettonie 0,3 0,2 0,1
Lituanie 0,7 0,8 -0,1
Luxembourg 2,7 1,6 1,2
Malte 0,4 0,3 0,0
Pays-Bas 17,7 25,3 -7,6
Pologne 9,9 11,0 -1,0
Portugal 5,3 6,8 -1,4
Rép. tchèque 4,8 7,6 -2,8
Roumanie 4,2 4,3 -0,1
Royaume-Uni 32,7 20,6 12,1
Slovaquie 2,9 4,8 -1,8
Slovénie 1,0 1,6 -0,6
Suède 5,1 6,5 -1,4
UE 285,7 320,8 -35,1
Norvège 1,9 3,7 -1,9
Russie 5,4 10,1 -4,7
Suisse 16,1 15,1 1,0
Turquie 6,0 8,1 -2,1
Autres pays d'Europe 3,2 5,5 -2,3
Europe 318,3 363,3 -45,1
Afrique 24,8 26,5 -1,6
    dont : Afrique du Sud 1,6 1,4 0,2
             Algérie 5,3 4,1 1,1
             Égypte 1,7 0,8 0,9
             Maroc 4,4 5,3 -0,9
             Tunisie 3,3 4,5 -1,2
Amérique 54,8 50,0 4,9
    dont : Argentine 0,8 0,4 0,4
             Brésil 4,6 3,1 1,5
             Canada 3,4 3,0 0,3
             États-Unis 38,8 37,3 1,6
             Mexique 3,3 2,4 0,8
Proche et Moyen-Orient 14,6 12,4 2,2
    dont : Arabie saoudite 3,5 6,5 -3,1
             Émirats arabes unis 1,9 3,2 1,3
             Israël 1,4 1,3 0,2
             Qatar 3,0 0,5 2,5
Asie 64,0 97,6 -33,6
    dont : Chine3 21,0 51,7 -30,7
             Corée du Sud 4,3 3,9 0,5
             Hong Kong 6,2 0,8 5,5
             Inde 5,5 6,1 -0,6
             Japon 6,6 10,2 -3,6
             Singapour 8,3 2,4 5,9
             Viet Nam 1,2 5,5 -4,3
Reste du monde 5,8 14,4 -8,5
    dont Australie 2,6 1,1 1,5
Total monde Caf-Fab 482,3 564,1 -81,8
Total monde Fab-Fab4 491,9 555,0 -63,1
  • 1. .
  • 2. Biens . Hors commerce intracommunautaire inférieur à 460 000 euros (« données sous le seuil »), hors matériel militaire, y c. estimation des données « tardives » (retards).
  • 3. Non compris Hong Kong.
  • 4. Données Fab pour les deux flux d'échanges, y c. matériel militaire, données sous le seuil et estimation des données « tardives » (retards).
  • Source : DGDDI, diffusion des résultats de novembre 2019.

Figure 2Principales origines des importations françaises en 2018

en milliards d'euros
Principales origines des importations françaises en 2018 (en milliards d'euros)
Pays Importations
Allemagne 85,5
Chine1 51,7
Italie 43,0
Belgique 39,4
États-Unis 37,3
Espagne 36,5
Pays-Bas 25,3
Royaume-Uni 20,6
Suisse 15,1
Pologne 11,0
  • 1. Non compris Hong Kong.
  • Champ : échanges de biens, hors commerce intracommunautaire inférieur à 460 000 euros et hors matériel militaire, y c. estimation des données « tardives » (retards).
  • Source : DGDDI, diffusion des résultats de novembre 2019.

Figure 2Principales origines des importations françaises en 2018

  • 1. Non compris Hong Kong.
  • Champ : échanges de biens, hors commerce intracommunautaire inférieur à 460 000 euros et hors matériel militaire, y c. estimation des données « tardives » (retards).
  • Source : DGDDI, diffusion des résultats de novembre 2019.

Figure 3Principales destinations des exportations françaises en 2018

en milliards d'euros
Principales destinations des exportations françaises en 2018 (en milliards d'euros)
Pays Exportations
Allemagne 69,8
États-Unis 38,8
Espagne 37,7
Italie 36,3
Belgique 34,3
Royaume-Uni 32,7
Chine1 21,0
Pays-Bas 17,7
Suisse 16,1
Pologne 9,9
  • 1. Non compris Hong Kong.
  • Champ : échanges de biens, hors commerce intracommunautaire inférieur à 460 000 euros et hors matériel militaire, y c. estimation des données « tardives » (retards).
  • Source : DGDDI, diffusion des résultats de novembre 2019.

Figure 3Principales destinations des exportations françaises en 2018

  • 1. Non compris Hong Kong.
  • Champ : échanges de biens, hors commerce intracommunautaire inférieur à 460 000 euros et hors matériel militaire, y c. estimation des données « tardives » (retards).
  • Source : DGDDI, diffusion des résultats de novembre 2019.

Figure 4Principaux déficits bilatéraux de la France en 2018

en milliards d'euros
Principaux déficits bilatéraux de la France en 2018 (en milliards d'euros)
Pays Déficits
Chine1 -30,7
Allemagne -15,7
Pays-Bas -7,6
Italie -6,7
Belgique -5,1
Russie -4,7
Viet Nam -4,3
Japon -3,6
Irlande -3,4
Nigéria -3,1
  • 1. Non compris Hong Kong.
  • Champ : échanges de biens, hors commerce intracommunautaire inférieur à 460 000 euros et hors matériel militaire, y c. estimation des données « tardives » (retards).
  • Source : DGDDI, diffusion des résultats de novembre 2019.

Figure 4Principaux déficits bilatéraux de la France en 2018

  • 1. Non compris Hong Kong.
  • Champ : échanges de biens, hors commerce intracommunautaire inférieur à 460 000 euros et hors matériel militaire, y c. estimation des données « tardives » (retards).
  • Source : DGDDI, diffusion des résultats de novembre 2019.

Figure 5Principaux excédents bilatéraux de la France en 2018

en milliards d'euros
Principaux excédents bilatéraux de la France en 2018 (en milliards d'euros)
Pays Excédents
Royaume-Uni 12,1
Singapour 5,9
Hong Kong 5,5
Qatar 2,5
Émirats arabes unis 1,9
États-Unis 1,6
Australie 1,5
Brésil 1,5
Grèce 1,2
Espagne 1,2
  • Champ : échanges de biens, hors commerce intracommunautaire inférieur à 460 000 euros et hors matériel militaire, y c. estimation des données « tardives » (retards).
  • Source : DGDDI, diffusion des résultats de novembre 2019.

Figure 5Principaux excédents bilatéraux de la France en 2018

  • Champ : échanges de biens, hors commerce intracommunautaire inférieur à 460 000 euros et hors matériel militaire, y c. estimation des données « tardives » (retards).
  • Source : DGDDI, diffusion des résultats de novembre 2019.

Avertissement

Sauf mention contraire, les données nationales se réfèrent à la France métropolitaine et aux cinq départements d’outre-mer (sauf mention contraire Mayotte est inclus dans les données de la France).

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d’une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Les comparaisons internationales s’appuient en général sur les données issues d’organismes internationaux (Eurostat, ONU, etc.) qui peuvent diverger des sources produites par les instituts nationaux de statistiques, notamment pour l’Insee, pour les données françaises. En effet, ces organismes effectuent souvent des ajustements de champ ou de méthode, d’ampleur souvent réduite, afin de produire des données comparables d’un pays à l’autre.

Sauf précision contraire, les indicateurs relatifs à l’Union européenne (UE) figurant dans cet ouvrage portent sur l’UE à 28.

Définitions

Exportations de biens : ensemble des biens fournis par des résidents à des non-résidents, à titre onéreux ou gratuit.

Importations de biens : ensemble des biens fournis par des non-résidents à des résidents, à titre onéreux ou gratuit.

Biens : objets physiques pour lesquels il existe une demande, sur lesquels des droits de propriété peuvent être établis et dont la propriété peut être transférée d’une unité institutionnelle à une autre au moyen de transactions sur des marchés. Ils sont demandés parce qu’ils peuvent être utilisés pour satisfaire les besoins ou les désirs des ménages ou de la collectivité, ou encore pour produire d’autres biens ou services. La production et l’échange des biens sont des activités tout à fait séparées. Certains biens peuvent ne jamais être échangés, tandis que d’autres peuvent être achetés et vendus de nombreuses fois. La séparation de la production d’un bien de sa vente ou revente ultérieure est une caractéristique économiquement significative d’un bien qui n’est pas partagée par un service.

Fab (franco à bord) : prix d’un bien à la frontière du pays exportateur ou prix d’un service fourni à un non-résident. Il comprend la valeur des biens ou des services au prix de base, des services de transport et de distribution jusqu’à la frontière, les impôts moins les subventions.

Caf (coût, assurance, fret) : prix d’un bien à la frontière du pays importateur ou prix d’un service fourni à un résident avant acquittement de tous les impôts et droits sur les importations et paiement de toutes les marges commerciales et de transport dans le pays.

Solde du commerce extérieur : différence entre la valeur des exportations et celle des importations entre deux pays (ou deux zones). Il peut être relatif à un produit ou à l’ensemble des échanges de produits (biens et services). Le rapport entre ces deux valeurs est appelé taux de couverture. Voir aussi dans la rubrique « Définitions » en annexe : Taux de couverture.