Emploi, chômage, revenus du travail Édition 2025

L’Insee et la Dares présentent dans cet ouvrage un ensemble d’analyses et d’indicateurs portant sur le marché du travail.

Insee Références
Paru le :Paru le26/06/2025
Emploi, chômage, revenus du travail- Juin 2025
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Évolutions conjoncturelles du coût du travail et des salaires

Insee Références

Paru le :26/06/2025

Avertissement

La hausse des prix prise en compte dans le calcul des salaires réels est mesurée ici par l’indice des prix à la consommation (IPC), indicateur de référence de mesure de l’inflation.

L’indice du permet d’apprécier les variations, en euros courants, des dépenses encourues par les employeurs pour une heure de travail. Il porte sur le secteur marchand non agricole (SMNA), hors services aux ménages. En 2024, le coût du travail a ralenti, progressant de 3,3 % en moyenne sur l’année, après une hausse de 4,0 % en 2023 (figure 1).

Figure 1 – Évolution du coût horaire du travail selon le secteur d'activité, en euros courants

glissement annuel, en %
Figure 1 – Évolution du coût horaire du travail selon le secteur d'activité, en euros courants (glissement annuel, en %) - Lecture : Dans le SMNA hors services aux ménages, le coût horaire du travail a augmenté de 2,9 % entre le quatrième trimestre 2023 et le quatrième trimestre 2024.
Année Trimestre Ensemble Industrie Tertiaire Construction
2012 T1 1,9 2,9 1,7 1,3
T2 2,4 2,5 2,4 1,6
T3 2,5 2,7 2,4 2,1
T4 2,3 2,2 2,3 2,0
2013 T1 0,2 -0,2 0,4 -0,6
T2 0,4 0,4 0,3 0,3
T3 0,5 0,7 0,4 0,5
T4 0,3 0,3 0,3 0,1
2014 T1 1,4 1,3 1,4 1,9
T2 0,8 0,8 0,9 0,7
T3 0,6 0,6 0,5 0,2
T4 0,3 0,8 0,0 0,5
2015 T1 0,8 1,2 0,7 0,8
T2 0,9 1,0 0,7 1,1
T3 0,7 1,0 0,6 0,6
T4 1,0 1,2 0,8 1,5
2016 T1 2,0 1,9 1,9 3,6
T2 1,1 1,3 0,9 2,6
T3 1,1 1,0 0,8 3,4
T4 0,7 0,8 0,6 2,5
2017 T1 0,1 0,9 -0,3 2,2
T2 0,8 1,8 0,3 2,9
T3 0,8 1,9 0,5 1,9
T4 1,5 1,8 1,2 4,1
2018 T1 2,1 2,7 2,0 1,7
T2 2,7 2,3 2,9 2,6
T3 2,7 2,4 2,9 3,0
T4 3,1 2,6 3,7 0,8
2019 T1 2,2 2,3 2,1 3,3
T2 1,3 1,6 1,4 1,1
T3 1,7 1,5 1,8 1,6
T4 0,7 1,0 0,5 1,5
2020 T1 1,6 0,9 1,9 0,0
T2 7,3 4,7 8,3 4,1
T3 0,8 0,4 1,4 -0,8
T4 2,6 1,6 3,2 0,5
2021 T1 1,0 -0,3 2,1 -2,2
T2 -4,5 -3,6 -4,5 -4,2
T3 0,3 0,9 0,2 0,0
T4 -0,6 0,3 -0,9 0,7
2022 T1 1,5 2,8 0,9 3,2
T2 1,6 2,0 1,3 2,9
T3 3,6 3,0 3,7 3,8
T4 4,6 4,2 4,8 3,8
2023 T1 3,9 3,3 4,0 4,1
T2 4,7 4,8 4,6 4,4
T3 4,1 4,1 4,1 3,7
T4 3,5 3,7 3,5 3,0
2024 T1 3,5 3,8 3,5 2,6
T2 3,5 3,8 3,4 2,6
T3 3,3 3,5 3,2 3,3
T4 2,9 3,1 2,8 3,1
  • Lecture : Dans le SMNA hors services aux ménages, le coût horaire du travail a augmenté de 2,9 % entre le quatrième trimestre 2023 et le quatrième trimestre 2024.
  • Champ : France hors Mayotte, secteurs marchands non agricoles (SMNA) hors services aux ménages.
  • Source : Insee, indice du coût du travail (ICT ; extraction en juin 2025).

Figure 1 – Évolution du coût horaire du travail selon le secteur d'activité, en euros courants

  • Lecture : Dans le SMNA hors services aux ménages, le coût horaire du travail a augmenté de 2,9 % entre le quatrième trimestre 2023 et le quatrième trimestre 2024.
  • Champ : France hors Mayotte, secteurs marchands non agricoles (SMNA) hors services aux ménages.
  • Source : Insee, indice du coût du travail (ICT ; extraction en juin 2025).

Le profil du coût du travail résulte principalement de celui des salaires. En 2022 et 2023, ceux-ci ont nettement accéléré, dans un contexte de net regain d’inflation qui a favorisé les renégociations salariales et entraîné cinq revalorisations automatiques du Smic. En 2024, la progression des salaires a décru, en phase avec le tassement de l’inflation (+2,0 %, après +4,9 % en 2023) qui a, par ailleurs, contribué au net ralentissement du Smic (celui-ci a progressé de 2,2 % en moyenne en 2024, après +5,4 % en 2023). Par ailleurs, les versements de ont baissé en 2024, sous l’effet notamment de la fiscalisation du dispositif pour une partie des bénéficiaires : 3,3 milliards d’euros de prime ont ainsi été versés en 2024, après plus de 5,2 milliards en 2023 et 2022, contribuant pour 0,3 point au ralentissement des salaires. En 2024, le recul des exonérations de cotisations sociales a de son côté contribué à rehausser le coût du travail : la baisse du montant des primes à l’embauche d’un alternant (anciennement plan « 1 jeune 1 solution ») a ainsi contribué pour +0,1 point à la hausse du coût du travail et le recul des exonérations liées aux allégements généraux sur les bas salaires pour +0,2 point.

Les salaires bruts versés par les employeurs représentent en moyenne environ 70 % du coût du travail. En 2024, le dans le SMNA, mesuré en euros courants, a augmenté de 2,6 % en moyenne, soit un net ralentissement par rapport à 2023 (+4,1 %) et 2022 (+5,7 % ; figure 2) où l’inflation avait atteint un niveau inédit depuis le début des années 1980. Le ralentissement du SMPT en 2024 est cependant moins marqué que celui des prix, si bien qu’en termes réels, c’est‑à‑dire une fois ôtée la hausse des prix, le SMPT a progressé de 0,6 % en 2024, après -0,7 % en 2023. Ce redressement est cependant insuffisant pour compenser les pertes subies au cours de l’épisode inflationniste : en moyenne, en 2024, le pouvoir d’achat des salaires est inférieur de 1,7 % à son niveau de 2019 (figure 3).

Figure 2 – Évolution nominale et réelle du salaire moyen par tête (SMPT) depuis 1981

moyenne annuelle, en %
Figure 2 – Évolution nominale et réelle du salaire moyen par tête (SMPT) depuis 1981 (moyenne annuelle, en %) - Lecture : Dans le SMNA, le SMPT nominal a augmenté de 2,6 % en moyenne en 2024. En termes réels, c’est-à-dire une fois ôtée la hausse des prix, le SMPT a augmenté de 0,6 % sur la même période.
Année Moyenne annuelle
Salaire moyen par tête nominal SMNA
Moyenne annuelle
Salaire moyen par tête nominal APU
Moyenne annuelle
Salaire moyen par tête réel SMNA
Moyenne annuelle
Salaire moyen par tête réel APU
1981 13,9 12,6 0,5 -0,6
1982 12,9 12,8 0,8 0,7
1983 8,6 9,0 -0,8 -0,4
1984 7,6 6,6 0,0 -1,0
1985 6,1 3,3 0,2 -2,4
1986 4,6 4,6 2,0 2,0
1987 3,5 1,3 0,2 -2,0
1988 4,3 3,3 1,5 0,5
1989 4,2 4,3 0,7 0,8
1990 5,5 5,2 2,2 1,9
1991 4,4 3,8 1,1 0,6
1992 3,3 4,0 0,9 1,6
1993 2,1 3,9 0,0 1,8
1994 0,8 2,2 -0,9 0,5
1995 2,2 4,3 0,3 2,4
1996 1,7 2,6 -0,3 0,7
1997 1,5 2,9 0,3 1,7
1998 1,8 2,8 1,1 2,2
1999 1,7 2,7 1,1 2,1
2000 3,4 3,6 1,6 1,9
2001 2,8 2,0 1,1 0,3
2002 3,3 3,5 1,5 1,7
2003 2,9 1,4 0,8 -0,6
2004 3,8 2,0 1,6 -0,2
2005 3,4 3,5 1,6 1,7
2006 3,6 1,9 1,9 0,3
2007 2,8 1,8 1,4 0,3
2008 2,7 2,1 -0,2 -0,8
2009 1,3 2,7 1,2 2,6
2010 3,4 1,2 1,8 -0,4
2011 1,6 3,3 -0,5 1,1
2012 1,8 1,8 -0,2 -0,2
2013 1,8 1,0 0,9 0,2
2014 0,9 0,5 0,4 0,0
2015 1,5 0,0 1,5 0,0
2016 1,5 0,4 1,4 0,2
2017 2,0 2,6 0,9 1,6
2018 1,6 1,4 -0,3 -0,4
2019 2,5 1,5 1,3 0,4
2020 -5,5 2,6 -6,0 2,1
2021 5,9 2,3 4,2 0,6
2022 5,7 4,4 0,5 -0,8
2023 4,1 4,1 -0,7 -0,8
2024 2,6 3,0 0,6 1,0
  • Notes : SMNA : Secteur marchand non agricole ; APU : Administrations publiques ; SMPT : Salaire moyen par tête.
  • Lecture : Dans le SMNA, le SMPT nominal a augmenté de 2,6 % en moyenne en 2024. En termes réels, c’est-à-dire une fois ôtée la hausse des prix, le SMPT a augmenté de 0,6 % sur la même période.
  • Champ : France.
  • Source : Insee, comptes nationaux.

Figure 2 – Évolution nominale et réelle du salaire moyen par tête (SMPT) depuis 1981

  • Notes : SMNA : Secteur marchand non agricole ; APU : Administrations publiques ; SMPT : Salaire moyen par tête.
  • Lecture : Dans le SMNA, le SMPT nominal a augmenté de 2,6 % en moyenne en 2024. En termes réels, c’est-à-dire une fois ôtée la hausse des prix, le SMPT a augmenté de 0,6 % sur la même période.
  • Champ : France.
  • Source : Insee, comptes nationaux.

Figure 3 – Salaires nominaux et réels, productivité apparente du travail

indice base 100 au 1er trimestre 2012
Figure 3 – Salaires nominaux et réels, productivité apparente du travail (indice base 100 au 1er trimestre 2012) - Lecture : Au quatrième trimestre 2024, l’indice du SMPT réel dans le SMNA en base 100 au premier trimestre 2012 est de 105,0.
Année Trimestre Salaire moyen par tête réel SMNA Salaire moyen par tête nominal SMNA Productivité apparente du travail SMNA Salaire mensuel de base
2012 T1 100,0 100,0 100,0 100,0
T2 99,9 100,3 99,7 100,5
T3 100,3 100,9 100,3 101,0
T4 100,4 101,3 100,5 101,4
2013 T1 100,5 101,7 100,9 101,9
T2 101,1 102,4 102,0 102,3
T3 101,2 102,8 101,7 102,6
T4 101,2 102,9 102,1 103,0
2014 T1 101,0 102,9 102,0 103,4
T2 101,3 103,2 102,2 103,7
T3 101,5 103,5 103,0 104,1
T4 101,7 103,7 102,7 104,4
2015 T1 102,4 104,2 103,3 104,7
T2 102,6 104,7 103,2 105,0
T3 103,0 105,0 103,3 105,3
T4 103,5 105,6 103,3 105,7
2016 T1 104,3 106,1 103,5 105,9
T2 104,1 106,2 102,9 106,2
T3 104,3 106,6 102,6 106,5
T4 104,5 107,1 102,9 106,9
2017 T1 105,0 108,1 103,3 107,2
T2 105,3 108,4 103,5 107,5
T3 105,4 108,7 103,7 108,0
T4 105,3 109,1 104,1 108,3
2018 T1 104,7 109,2 103,5 108,8
T2 104,8 109,9 103,5 109,2
T3 104,9 110,6 104,1 109,6
T4 105,4 111,4 104,8 110,0
2019 T1 106,7 112,7 105,6 110,6
T2 106,1 112,6 105,8 111,0
T3 106,6 113,5 105,5 111,5
T4 106,0 113,3 104,4 111,9
2020 T1 102,3 109,3 99,3 112,3
T2 90,7 96,5 90,1 112,7
T3 104,5 111,6 100,2 113,2
T4 102,4 109,6 100,0 113,6
2021 T1 101,8 109,5 99,9 114,0
T2 103,1 111,2 100,4 114,3
T3 106,2 115,4 101,9 114,8
T4 105,7 116,2 101,6 115,6
2022 T1 105,1 117,2 100,9 116,5
T2 104,4 118,6 101,2 117,8
T3 104,6 120,2 101,5 119,0
T4 104,7 122,1 101,6 120,1
2023 T1 104,1 123,1 101,5 121,9
T2 103,9 124,1 102,8 123,1
T3 103,7 124,8 103,2 124,0
T4 104,0 125,8 103,8 124,6
2024 T1 104,2 126,7 102,9 126,0
T2 104,5 127,5 103,1 126,7
T3 104,6 128,0 103,7 127,4
T4 105,0 128,7 103,7 128,1
  • Notes : SMNA : Secteur marchand non agricole ; SMPT : Salaire moyen par tête. Séries corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO) par l'Insee.
  • Lecture : Au quatrième trimestre 2024, l’indice du SMPT réel dans le SMNA en base 100 au premier trimestre 2012 est de 105,0.
  • Champ : France, SMNA pour le salaire moyen par tête et la productivité apparente du travail ; France hors Mayotte, entreprises de 10 salariés ou plus du privé pour le salaire mensuel de base.
  • Sources : Dares, enquête sur l'Activité et les conditions d'emploi de la main-d'œuvre (Acemo) ; Insee, comptes nationaux.

Figure 3 – Salaires nominaux et réels, productivité apparente du travail

  • Notes : SMNA : Secteur marchand non agricole ; SMPT : Salaire moyen par tête. Séries corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO) par l'Insee.
  • Lecture : Au quatrième trimestre 2024, l’indice du SMPT réel dans le SMNA en base 100 au premier trimestre 2012 est de 105,0.
  • Champ : France, SMNA pour le salaire moyen par tête et la productivité apparente du travail ; France hors Mayotte, entreprises de 10 salariés ou plus du privé pour le salaire mensuel de base.
  • Sources : Dares, enquête sur l'Activité et les conditions d'emploi de la main-d'œuvre (Acemo) ; Insee, comptes nationaux.

Dans les administrations publiques (APU), le SMPT nominal a également ralenti en 2024 (+3,0 % en moyenne, après +4,1 % en 2023), pénalisé notamment par l’absence de versement de la garantie individuelle de pouvoir d’achat (GIPA) en fin d’année. Il est néanmoins resté dynamique, tiré par diverses mesures (revalorisation des enseignants à partir de septembre 2023, hausse du traitement indiciaire pour l’ensemble des agents publics début 2024, primes versées dans le cadre des Jeux Olympiques et Paralympiques). En termes réels, le SMPT dans les APU a progressé de 1,0 % en moyenne en 2024, après un recul de 0,8 % en 2022 et 0,8 % en 2023, récupérant ainsi près des deux tiers des pertes cumulées en 2022 et en 2023.

Définitions

Le coût du travail comprend l’ensemble des dépenses encourues par les employeurs pour l’emploi de salariés.

Il comprend, en plus des salaires et traitements bruts : les cotisations sociales à la charge de l’employeur (sécurité sociale, chômage, retraite, prévoyance, indemnités de départ) que celles‑ci soient obligatoires, conventionnelles ou facultatives, nettes d’exonérations comme les allègements de cotisations sociales ; les frais de formation professionnelle (taxe d’apprentissage, contributions patronales au financement de la formation professionnelle) ; d’autres dépenses liées à l’emploi de salariés comme les frais de recrutement ; les taxes et les impôts relatifs à l’emploi et aux salariés, déduction faite des subventions perçues par l’employeur et destinées à favoriser l’emploi (CICE notamment).

La prime de partage de la valeur (PPV) remplace depuis juillet 2022 la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat (Pepa), qui permettait aux employeurs de verser jusqu’à 1 000 euros de primes (2 000 euros sous certaines conditions) désocialisées et défiscalisées par salarié ayant une rémunération annuelle inférieure à trois fois le Smic. La PPV étend le dispositif à l’ensemble des salariés (mais la prime est défiscalisée uniquement pour les salariés ayant une rémunération annuelle inférieure à trois fois le Smic) et triple les plafonds de versement (3 000 euros de primes maximum par année civile dans le cas général, 6 000 euros en cas d’accord d’intéressement), sur une période s’étendant jusqu’à décembre 2023. En 2024, le dispositif est reconduit, mais avec un fonctionnement moins avantageux (par exemple la prime n’est plus défiscalisée pour une partie des bénéficiaires).

Le salaire moyen par tête (SMPT) rapporte les masses salariales brutes versées par l’ensemble des employeurs au nombre de salariés en personnes physiques. L’évolution du SMPT reflète l’évolution des qualifications et de la quotité du travail (effets de structure) et celle de la rémunération des heures supplémentaires et des primes (effets saisonniers et liés à la conjoncture).

La productivité apparente du travail rapporte la valeur ajoutée, évaluée en volume, au facteur travail mesuré par le volume d’emploi en personnes physiques ou en équivalent temps plein. Elle est qualifiée d’apparente car elle ne tient compte que du travail comme facteur de production.

Le salaire mensuel de base (SMB) correspond au salaire brut de toute forme de cotisations (sécurité sociale, assurance chômage, retraite complémentaire, prévoyance, CSG, CRDS). Il ne comprend ni les primes (sauf, le cas échéant, la prime liée à la réduction du temps de travail), ni les rémunérations perçues au titre des heures supplémentaires (pour les temps pleins) ou des heures complémentaires (pour les temps partiels). Son montant correspond généralement à celui de la première ligne du bulletin de paye d'un salarié.

Entré en vigueur en janvier 2013, ce crédit d’impôt allège le coût du travail au titre d’une subvention au bénéfice de l’employeur à hauteur de 4 % de l’ensemble de la masse salariale inférieure à 2,5 Smic en 2013, de 6 % à partir de janvier 2014, de 7 % à partir de janvier 2017, et, dans les DOM uniquement, de 7,5 % à partir de janvier 2015 et de 9 % à partir de janvier 2016. En janvier 2018, son taux est ramené à 6 % en France métropolitaine. Enfin, en janvier 2019, le (CICE) est remplacé par une exonération générale de cotisations sociales de 6 points sur les bas salaires, excepté à Mayotte où il reste en vigueur avec un taux de 9 %.