Activité touristique : impact de la crise sanitaire Covid19
La consommation touristique en France chute d’un tiers entre 2019 et 2020
Mélanie Chassard, Alice Mainguené (Insee)
En 2020, la consommation touristique en France s’élève à 114,5 milliards d’euros, soit près de 60 milliards d’euros de moins en un an. Rapportée au PIB, son poids diminue de 2,2 points. Touristes résidents et touristes non résidents contribuent pour 30 milliards chacun à ce repli, soit – 26 % de consommation touristique des résidents et – 48 % des non-résidents. Les dépenses des touristes baissent fortement dans tous les secteurs marchands. En niveau, les diminutions les plus fortes concernent l’hébergement marchand et les transports. La baisse de fréquentation des touristes non résidents a particulièrement pénalisé l’hôtellerie et les transports aériens. Le recul des dépenses de la clientèle résidente est également très marqué dans les transports aériens, mais aussi dans les agences de voyage.
- En 2020, la crise sanitaire a amputé d’un tiers les dépenses des touristes en France
- Entre 2019 et 2020, le poids de la consommation touristique intérieure dans le PIB perd 2,2 points
- La raréfaction des touristes non résidents affecte particulièrement l’hôtellerie et les voyages en avion
- Les dépenses des résidents en transports aériens et en agences de voyage diminuent fortement
En 2020, la crise sanitaire a amputé d’un tiers les dépenses des touristes en France
La consommation touristique en France, également appelée consommation touristique intérieure, atteint 114,5 milliards d’euros en 2020 (figure 1). Du fait de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid– 19, elle diminue de 34 % par rapport à 2019, soit de 59,7 milliards d’euros. La baisse est presque deux fois plus marquée pour les non-résidents que pour les résidents, – 48 % contre – 26 %. En euros, les touristes résidents (– 28,9 milliards d’euros) et les touristes non résidents (– 30,8 milliards d’euros) contribuent à parts égales à la baisse de la consommation touristique intérieure.
tableauFigure 1a – Consommation touristique en 2020 et évolution sur un an
Consommation touristique 2020 | Évolution entre 2019 et 2020 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
Résidents | Non-résidents | Ensemble | Résidents | Non-résidents | Ensemble | |
Hébergements touristiques marchands | 12,1 | 10,5 | 22,6 | – 4,3 | – 11,8 | – 16,1 |
Restaurants et cafés | 7,1 | 3,7 | 10,8 | – 3,5 | – 4,0 | – 7,5 |
Services de transports non urbains | 12,7 | 6,2 | 18,9 | – 9,7 | – 6,3 | – 16,0 |
Services culturels, sportifs, de loisirs et agences de voyage | 6,5 | 2,5 | 9,0 | – 6,5 | – 2,2 | – 8,7 |
Carburants et péages | 9,2 | 2,9 | 12,1 | – 3,5 | – 1,7 | – 5,2 |
Autres dépenses de biens et services | 14,5 | 5,2 | 19,7 | – 1,8 | – 4,8 | – 6,6 |
Hébergements touristiques non marchands | 19,3 | 2,1 | 21,4 | 0,4 | 0,0 | 0,4 |
Ensemble | 81,4 | 33,1 | 114,5 | – 28,9 | – 30,8 | – 59,7 |
- Lecture : en 2020, la consommation des touristes résidents en hébergements touristiques marchands s’élève à 12,1 milliards d’euros, soit 4,3 milliards de moins qu’en 2019.
- Champ : France.
- Source : Insee, compte satellite du tourisme, base 2014.
Les dépenses se contractent d’au moins 40 % en euros courants dans le secteur de l’hébergement marchand (– 16,1 milliards d’euros) – et particulièrement dans l’hôtellerie (– 9,8 milliards d’euros) – dans les transports non urbains (– 16,0 milliards d’euros) – pour une grande part aériens (– 12,4 milliards d’euros) – mais aussi dans la restauration (– 7,5 milliards d’euros). Les dépenses des touristes dans les services culturels, sportifs, de loisirs et agences de voyage sont divisées par deux, tombant à 9,0 milliards d’euros en 2020.
La baisse est un peu plus contenue – inférieure à 30 % – pour les postes carburants et péages (– 5,2 milliards d’euros) et les autres dépenses de biens et services (– 6,6 milliards). Au total, le seul poste épargné est celui de l’hébergement touristique non marchand, dont les dépenses progressent de 400 millions, soit 1,9 % en euros courants de plus qu’en 2019.
Les prix des biens et services touristiques étant stables (– 0,4 % entre 2020 et 2019), la baisse des dépenses touristiques est principalement liée à une baisse des volumes. En effet, les volumes des biens et services touristiques diminuent de 34 % en moyenne.
Entre 2019 et 2020, le poids de la consommation touristique intérieure dans le PIB perd 2,2 points
En 2020, le secteur du tourisme a été plus touché par la crise sanitaire que l’ensemble des secteurs économiques. La consommation touristique intérieure, regroupant l’ensemble des dépenses touristiques (y compris achats de biens durables, résidences secondaires et dépenses professionnelles) ne représente plus que 5,3 % du PIB, contre 7,5 % en 2019.
La raréfaction des touristes non résidents affecte particulièrement l’hôtellerie et les voyages en avion
Les dépenses touristiques des non-résidents représentent 33,1 milliards d’euros en 2020, soit presque moitié moins qu’en 2019 (63,9 milliards d’euros) et tous les postes de dépense touristique des non-résidents ont baissé.
Premier poste de dépense touristique des non-résidents, l’hébergement marchand contribue très largement à la baisse de la consommation touristique les concernant entre 2019 et 2020, avec – 11,8 milliards d’euros, dont – 7,5 milliards d’euros dans l’hôtellerie.
Les dépenses dans les transports, autre poste important pour les non-résidents avec 6,2 milliards d’euros en 2020, se contractent de moitié en une année. Cette baisse est imputable en grande partie aux voyages en avion (– 4,3 milliards d’euros).
Au sein des autres dépenses de biens et services, qui représentent 15 % des dépenses touristiques des non-résidents (figure 2), les aliments et boissons représentent 3,3 milliards d’euros de dépenses, soit 3,1 milliards de moins qu’en 2019. Dans les restaurants et cafés, la baisse est de 4,0 milliards d’euros par rapport à 2019, et le total de leurs montants s’élève à 3,7 milliards en 2020.
Les dépenses des non-résidents ne représentent plus que 29 % de la consommation touristique intérieure, contre 37 % en 2019 (figure 3).
tableauFigure 2 – Répartition de la consommation touristique par grand poste de dépenses en 2020
Résidents | Non-résidents | Ensemble | |
---|---|---|---|
Hébergements touristiques marchands | 15 | 32 | 20 |
Restaurants et cafés | 9 | 11 | 9 |
Services de transports non urbains | 15 | 19 | 16 |
Services culturels, sportifs, de loisirs et agences de voyage | 8 | 8 | 8 |
Carburants et péages | 11 | 9 | 11 |
Autres dépenses de biens et services | 18 | 15 | 17 |
Hébergements touristiques non marchands | 24 | 6 | 19 |
Ensemble | 100 | 100 | 100 |
- Lecture : en 2020, 9 % de la consommation touristique des résidents est réalisée dans les restaurants et cafés. Cette part est de 11 % pour les non-résidents.
- Champ : France.
- Source : Insee, compte satellite du tourisme, base 2014.
graphiqueFigure 2 – Répartition de la consommation touristique par grand poste de dépenses en 2020
tableauFigure 3 – Part de la consommation des non-résidents dans la consommation touristique
2019 | 2020 | |
---|---|---|
Hébergements touristiques marchands | 58 | 46 |
Restaurants et cafés | 42 | 34 |
Services de transports non urbains | 36 | 33 |
Services culturels, sportifs, de loisirs et agences de voyage | 26 | 28 |
Carburants et péages | 27 | 24 |
Autres dépenses de biens et services | 38 | 26 |
Hébergements touristiques non marchands | 10 | 10 |
Ensemble | 37 | 29 |
- Lecture : en 2020, la consommation touristique des non-résidents représente 29 % de l’ensemble de la consommation touristique ; ce chiffre était de 37 % en 2019.
- Champ : France.
- Source : Insee, compte satellite du tourisme, base 2014.
graphiqueFigure 3 – Part de la consommation des non-résidents dans la consommation touristique
Les dépenses des résidents en transports aériens et en agences de voyage diminuent fortement
En 2020, la consommation touristique des résidents s’élève à 81,4 milliards d’euros. Elle baisse ainsi d’un quart par rapport à 2019 (110,3 milliards d’euros). Les dépenses touristiques diminuent dans tous les secteurs, hormis dans l’hébergement non marchand, ayant mieux résisté à la crise. En 2020, les résidents ont privilégié les voyages en hébergement non marchand par rapport aux voyages avec hébergement marchand.
En 2020, du fait des confinements et des restrictions liés à la crise sanitaire, certains services ont été inaccessibles une partie de l’année. Ainsi, les transports par avion et les agences de voyages sont fortement affectés. De fait, les dépenses en transports non urbains, relativement importantes pour les touristes résidents, baissent de 9,7 milliards d’euros, dont 8,1 milliards pour l’avion. Elles représentent 15 % des dépenses touristiques des résidents en 2020, soit 12,7 milliards d’euros. Le secteur des services des voyagistes et des agences de voyage perd quant à lui 4,3 milliards d’euros de dépenses touristiques, pour une dépense de 2,9 milliards d’euros en 2020.
Par ailleurs, l’activité a fortement baissé dans d’autres secteurs, mais de manière plus contenue, grâce à une activité touristique qui a repris partiellement au cours de l’été 2020. Ainsi, dans l’hébergement marchand, les dépenses touristiques des résidents baissent de 4,3 milliards d’euros pour s’établir à 12,1 milliards d’euros. De la même manière, les dépenses diminuent également pour les carburants et péages ainsi que pour les restaurants et cafés (– 3,5 milliards d’euros chacun), mais aussi pour les aliments et boissons (– 1,4 milliard d’euros).
Sources
L’Insee réalise le compte satellite du tourisme (CST) depuis 2020, en se basant sur le cadre de la comptabilité nationale, plus particulièrement les équilibres ressources-emplois des secteurs d’activité concernés par le tourisme. En outre, la consommation des non-résidents a été ajustée à la ligne « voyages » de la balance des paiements, calculée par la Banque de France. Le CST 2019 est calculé de la même façon que le CST 2020. Un document de travail précisant la méthode utilisée par l’Insee est en cours de réalisation et sera diffusé dans le courant de l’année 2022.
Outre les données de la comptabilité nationale, l’enquête Suivi de la demande touristique (SDT) de l’Insee et l’Enquête auprès des visiteurs venant de l’étranger (EVE) de la Banque de France ont été mobilisées. D’autres sources en provenance de services statistiques ministériels, comme le compte satellite du logement, ont également été utilisées.
Définitions
Le tourisme comprend les activités déployées par les personnes au cours de leurs voyages et séjours dans des lieux situés en dehors de leur environnement habituel pour une période consécutive qui ne dépasse pas une année, à des fins de loisirs, pour affaires et autres motifs non liés à l'exercice d’une activité rémunérée dans le lieu visité.
La consommation touristique intérieure est la mesure de la consommation des visiteurs (touristes et excursionnistes à la journée) résidents ou non-résidents, au cours ou en vue des voyages qu’ils ont effectués en France, réalisée auprès des fournisseurs de services et de biens de consommation situés en France.
Les non-résidents sont les personnes, quelle que soit leur nationalité (française ou étrangère), qui ont leur domicile principal à l'étranger.
Les résidents sont les personnes, quelle que soit leur nationalité, qui ont leur domicile principal en France.
Un hébergement marchand est un hébergement payant tel qu’un hôtel, une pension de famille, une résidence de tourisme, une location de vacances (y compris par l’intermédiaire d’une plateforme de réservation internet), etc.
Un hébergement non marchand est un hébergement non payant, en résidence secondaire, en famille, chez des amis ou tout autre type d’hébergement gratuit.
Pour en savoir plus
Chassard M., Vigneau S., « En 2020, des séjours touristiques principalement chez des proches ou en résidence secondaire », Insee Première n° 1893, février 2022.
Dangerfield O., Mainguené A., « Bilan touristique 2020 - Chute de fréquentation en 2020, rebond à l’été notamment dans les campings », Insee Focus n° 235, mai 2021.
Insee, « Durant l’été 2020, les dépenses touristiques en France des résidents ont retrouvé leur niveau de l’an passé », Note de conjoncture, décembre 2020.
Lomonaco J.– C., « Ouvrir dans un nouvel ongletLa croissance de la consommation touristique en France se confirme en 2018 », Le 4 pages de la DGE n° 91, décembre 2019.
Sources
Enquête mensuelle de fréquentation touristique
L’enquête mensuelle de fréquentation touristique conduite par l’Insee auprès des hébergements collectifs de tourisme a été suspendue en mars 2020 compte tenu de la crise sanitaire liée à la Covid-19. Un dispositif d’enquête allégée a été mis en place d’avril à juin 2020 uniquement pour les hôtels, permettant de disposer d’un nombre restreint d’indicateurs et de connaître le type de personnes hébergées (touristes, personnels soignants, personnes confinées, personnes placées par les services sociaux du type Samu social).
Les données du premier trimestre 2020 ont été produites dans le contexte très particulier de la crise sanitaire. À partir du 18 mars, l'enquête de fréquentation touristique a été suspendue. De ce fait, seules les réponses spontanées des hébergements ont été prises en compte, les services d'enquêtes n'étant plus en capacité de relancer les hébergements.
L’enquête mensuelle de fréquentation touristique a été remise en œuvre en juillet 2020.
Chiffre d'affaires
Les résultats sont construits à partir d’une source fiscale, le formulaire « CA3 », que les entreprises remplissent pour le paiement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Ce formulaire comprend le chiffre d’affaires hors TVA, toutes activités confondues, de l’entreprise déclarante, classée selon son activité principale.
Au niveau national l'Insee diffuse mensuellement des indices de chiffres, pour plus d'information consulter : https://www.insee.fr/fr/metadonnees/source/indicateur/p1669/description et https://www.insee.fr/fr/statistiques/4772485
Pour les niveaux régionaux et départementaux, les résultats sont construits à partir des unités légales dites mono-régionales (resp. monodépartementales), c'est-à-dire dont tous les établissements constituant cette unité sont situés dans la même région (resp. dans le même département). Ils sont ventilés selon les activités : 100 % touristiques, autres activités touristiques et non touristiques.
Les séries régionales et départementales concernent les unités légales monorégionales et monodépartementales pérennes de 2017 à 2021, les secteurs d'étude sont :
- L'hôtellerie, comprenant les unités relevant des codes NAF "5510Z - Hôtels et hébergement similaire" et "5520Z - Hébergement touristique et autres services d'hébergement de courte durée" ;
- L’hôtellerie de plein air, comprenant les unités relevant du code NAF "5530Z - Terrains de campings et parcs pour caravances ou véhicules de loisirs" ;
- La restauration, comprenant les unités relevant du code NAF "5610A - Restauration traditionnelle", 5610B - Cafétérias et autres libres-services" et "5610C - restauration de type rapide".
On élimine les unités qui ont changé de secteur sur la période.
Les séries nationales portent également sur ces 3 secteurs d'étude mais sans condition sur la pérennité, la régionalité et le changement de secteur d'activité.
Cartes bancaires
L’évolution des achats opérés peut être appréciée par les données de transactions par carte bancaire. Les données utilisées concernent tout détenteur de Carte Bancaire CB sur le territoire français, ce qui, outre les ménages, peut recouvrir aussi des entreprises. Ces données ne recouvrent pas les transactions réalisées par d’autres moyens de paiement (espèces, chèque, ticket restaurant, etc.). De plus, à l’inverse des données utilisées à l’échelle nationale, notamment dans l’estimation de la perte de consommation des ménages, les données départementales intègrent certaines transactions non assimilables à de la consommation (dons à des associations, achat de timbres fiscaux, etc.). Enfin, les transactions à distance (notamment celles sur internet) ne sont pas prises en compte dans les données départementales (données régionales pour la Corse).
La nomenclature d’activités utilisée sur les données de carte bancaire CB (nomenclature MCC, Merchant Category Code) ne coïncide pas avec la NAF. En outre, il n’existe pas de définition précise de ce que serait un « secteur tourisme », les activités touristiques étant transverses, ce qui complique leur mesure. Pour les données de transactions bancaires, ce seront vingt-cinq items de la nomenclature MCC qui seront agrégés pour approcher les activités touristiques, recouvrant des activités parfois purement touristiques (échoppes de souvenirs et cartes postales, expositions touristiques, parcs d’attractions…), et des activités qui en dépendent partiellement (restauration et bars notamment).
Activité partielle
Le dispositif de l’activité partielle (dénomination légale du chômage partiel) permet aux établissements confrontés à des difficultés temporaires de diminuer ou de suspendre leur activité tout en assurant aux salariés une indemnisation égale à 70 % du salaire brut (environ 84 % du net) pour compenser leur perte de salaire. Tous les salariés de droit privé sont concernés, y compris dans les entreprises publiques. Les indemnités d’activité partielle sont remboursées intégralement par l'État et l'Unédic, jusqu’à un plafond de 70 % de 4,5 Smic. Les demandes d’indemnisation sont déposées par les entreprises auprès de la Direccte.
Les arrêts de travail pour maladie sont pris en charge par l’Assurance maladie. Au début du confinement, l’Assurance maladie finance également le dispositif exceptionnel des arrêts de travail dérogatoires pour garde d’enfant (ou pour les personnes vulnérables), lorsque le télétravail est impossible. À partir du 1er mai, les salariés en situation de garde d’enfant ou les personnes vulnérables basculent vers le dispositif d’activité partielle, dans la mesure où ils sont toujours dans l’impossibilité d’exercer leur activité professionnelle.
Ces indicateurs sont calculés à partir de la Déclaration Sociale Nominative (DSN). La DSN remplace la majorité des déclarations sociales imposées aux entreprises en automatisant leur transmission à partir des données de paie. La DSN regroupe des informations sur les établissements et les salariés. Elle est renseignée chaque mois par les entreprises et contient des informations relatives aux salariés de droit privé, notamment sur l’activité partielle et les arrêts de travail.
Définitions
Le taux d’occupation est le rapport du nombre de chambres occupées au nombre de chambres effectivement offertes sur une période donnée (c’est-à-dire en excluant les fermetures saisonnières).
La fréquentation en nuitées correspond au nombre total de nuits passées par les clients dans un établissement touristique. Un couple séjournant trois nuits dans un établissement compte pour six nuitées, de même que six personnes ne séjournant qu’une nuit.
Le taux d’ouverture des hôtels est le nombre d’hôtels déclarés ouverts, rapporté au nombre total d’hôtels sur une période donnée.
Les résidents sont les personnes, quelle que soit leur nationalité, qui ont leur domicile principal en France.
Le secteur « hébergement et restauration » : un secteur regroupe des entreprises de fabrication, de commerce ou de service qui ont la même activité principale (au regard de la nomenclature d'activité économique considérée). L'activité d'un secteur n'est donc pas tout à fait homogène et comprend des productions ou services secondaires qui relèveraient d'autres items de la nomenclature que celui du secteur considéré.
Le secteur « hébergement et restauration » appartient au secteur tertiaire principalement marchand.
Pour en savoir plus
Tableaux de bord de la conjoncture régionale
« Les hébergements collectifs touristiques en 2019 - La fréquentation progresse malgré un recul de la clientèle non résidente », Insee Première n° 1799, mai 2020
Chapitres « Tourisme » des bilans économiques régionaux portant sur l'année 2019
Chapitres « Tourisme » des bilans économiques régionaux portant sur l'année 2020
Notes trimestrielles de conjoncture régionale
« Durant l’été 2020, les dépenses touristiques en France des résidents ont retrouvé leur niveau de l’an passé », Note de conjoncture, octobre 2020