Au 1^er janvier 2018, 5 052 832 personnes habitent en Provence‑Alpes‑Côte d’Azur (figure 1). Entre 2013 et 2018, la population augmente de 0,4 % en moyenne chaque année, au même rythme qu’en France. Le solde naturel et le solde migratoire contribuent chacun pour moitié à l’évolution de la population. Le Var, qui attire de nombreux nouveaux habitants, est le département le plus dynamique (figure 2). En revanche, la population est quasi stable dans les Alpes‑Maritimes.

Le taux de fécondité en Provence‑Alpes‑Côte d’Azur est le plus élevé de France métropolitaine. Le vieillissement de la population y est toutefois très prononcé. Les personnes de 65 ans ou plus sont aussi nombreuses que les jeunes de moins de 20 ans.

En 2018, le produit intérieur brut (PIB) de Provence‑Alpes‑Côte d’Azur s’établit à 166 milliards d’euros, soit 7 % du PIB national (figure 4). Le PIB par emploi (productivité apparente du travail) et le PIB par habitant dépassent nettement ceux de toutes les régions métropolitaines, excepté l’Île‑de‑France et Auvergne‑Rhône‑Alpes.

Le niveau de vie médian des habitants de la région s’élève à 21 350 euros annuels en 2018. Il est proche du niveau de vie médian en France. Il varie de 22 140 euros dans les Alpes‑Maritimes à 19 880 euros en Vaucluse.

La pauvreté est très présente en Provence‑Alpes‑Côte d’Azur : avec un taux de pauvreté de 17,3 % en 2018, elle est la troisième région de métropole la plus défavorisée, après la Corse et les Hauts‑de‑France. Dans tous les départements de la région, à l’exception des Hautes‑Alpes, le taux de pauvreté est supérieur à la moyenne nationale, particulièrement en Vaucluse et dans les Bouches‑du‑Rhône.

En Provence‑Alpes‑Côte d’Azur, 35 % des personnes de 15 à 64 ans non scolarisées possèdent un diplôme de l’enseignement supérieur en 2017, soit une part plutôt élevée parmi les régions hors Île‑de‑France. Il existe toutefois des disparités entre les départements de la région : dans les Bouches‑du‑Rhône et les Alpes‑Maritimes, la proportion de diplômés de l’enseignement supérieur est plus élevée. Dans les Hautes‑Alpes, la part des peu ou pas diplômés est la plus faible (figure 5).

En moyenne, en 2019, 9,7 % de la population active en Provence‑Alpes‑Côte d’Azur est au chômage, contre 8,4 % en France. Le taux de chômage est particulièrement élevé en Vaucluse, dans les Alpes‑de‑Haute‑Provence et dans les Bouches‑du‑Rhône. À l’opposé, dans les Hautes‑Alpes, le taux est inférieur à la moyenne nationale.

En 2019, l’emploi progresse de 1,7 % en Provence‑Alpes‑Côte d’Azur et atteint 2 145 100 emplois salariés et non salariés en fin d’année. La région est une des plus dynamiques de France métropolitaine, elle est seulement devancée par l’Occitanie et l’Île‑de‑France.

En Provence‑Alpes‑Côte d’Azur, la part des emplois industriels est plus faible qu’au niveau national, tandis que les secteurs tertiaires marchand et non marchand sont davantage présents (figure 3).

Le tertiaire marchand concentre plus de la moitié des emplois dans les Alpes‑Maritimes et les Bouches‑du‑Rhône. Dans le Var et les Hautes‑Alpes, la proportion d’emplois tertiaires non marchands est plus forte. Dans les Alpes‑de‑Haute‑Provence, en Vaucluse et dans les Bouches‑du‑Rhône, la part de l’industrie dépasse la moyenne régionale.