Données sur les quartiers 2015 de la politique de la ville QPV 2015

Ce produit propose un ensemble de données sur les quartiers prioritaires de la politique de la ville définis par le Ouvrir dans un nouvel ongletdécret n° 2015-1138 du 14 septembre 2015.

Chiffres détaillés
Paru le :Paru le25/10/2024
- Octobre 2024

Avertissement : la liste des quartiers prioritaires de la politique de la ville en Métropole a été modifiée par le Ouvrir dans un nouvel ongletdécret n° 2024-806 du 13 juillet 2024. Les populations et les indicateurs statistiques correspondants sont accessibles depuis la page dédiée aux quartiers 2024 de la politique de la ville. Ils seront progressivement mis en ligne selon le calendrier prévisionnel de mise à disposition des données par source.

Les populations des quartiers prioritaires 2015 de la politique de la ville ainsi que les populations communales vivant dans ces quartiers sont téléchargeables sous forme de bases de données (Population).
Les autres données sont également téléchargeables sous forme de bases de données :
- issues de différentes sources de données (Données par source) ;
- contenant une sélection des principaux indicateurs regroupés par thématique (Données par thématique).
Ces éléments sont également proposés sous forme de fiches thématiques par quartier (Fiches thématiques).

Par ailleurs, vous pouvez retrouver les indicateurs par thématique dans un rapport synthétique pour tous les quartiers prioritaires de la politique de la ville sur le site Ouvrir dans un nouvel ongletStatistiques locales.

Sommaire

Répertoire du parc locatif social (RPLS) au 1er janvier 2020 Quartiers de la politique de la ville 2015

Chiffres détaillés

Paru le :12/04/2022

Cette base fournit des indicateurs sur le parc des logements locatifs des bailleurs sociaux dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Les mêmes indicateurs sont fournis pour :
- les Iris des communes de plus de 10 000 habitants ;
- les communes de plus de 10 000 habitants et /ou contenant au moins un QPV ;
- les EPCI contenant au moins une commune de plus de 10 000 habitants ou un QPV.

Avertissement : deux millésimes consécutifs ne doivent pas être utilisés pour mesurer des évolutions aux niveaux infra-communaux.

RPLS au 1er janvier 2020
(xlsx, 2 Mo)
(csv, 784 Ko)

Pour comprendre

Documentation

Le répertoire des logements locatifs des bailleurs sociaux (RPLS) a pour objectif de dresser l’état global du parc de logements locatifs de ces bailleurs sociaux au 1er janvier d’une année. Il contient pour chaque logement ordinaire des données essentielles, structurelles et conjoncturelles.

Une documentation détaillée est disponible dans le fichier en téléchargement.

    • Liste des variables

      • nbLsPls : Nombre de logements du Parc Locatif Social
      • nbLsMes : Nombre de logements sociaux mis en service dans l’année
      • txVac : Taux de vacance des logements sociaux
      • txVac3m : Taux de vacance de plus de 3 mois des logements sociaux
      • txRot : Taux de rotation des logements sociaux
      • txLsCol : Part des logements sociaux collectifs
      • txLsInd : Part des logements sociaux individuels
      • txLs1p : Part des logements sociaux d’une pièce
      • txLs2p : Part des logements sociaux de deux pièces
      • txLs3p : Part des logements sociaux de trois pièces
      • txLs4p : Part des logements sociaux de quatre pièces
      • txLs5pp : Part des logements sociaux de 5 pièces ou plus
      • txLsm30 : Part des logements sociaux de moins de 30 m²
      • txLs30a40 : Part des logements sociaux de 30 m² à moins de 40 m²
      • txLs40a60 : Part des logements sociaux de 40 m² à moins de 60 m²
      • txLs60a80 : Part des logements sociaux de 60 m² à moins de 80 m²
      • txLs80a100 : Part des logements sociaux de 80 m² à moins de 100 m²
      • txLs100a120 : Part des logements sociaux de 100 m² à moins de 120 m²
      • txLs120p : Part des logements sociaux de plus de 120 m²
      • txLsAv49 : Part des logements sociaux construits avant 1949
      • txLs49a75 : Part des logements sociaux construits entre 1949 et 1975
      • txLs76a88 : Part des logements sociaux construits entre 1976 et 1988
      • txLs89a00 : Part des logements sociaux construits entre 1989 et 2000
      • txLs01a13 : Part des logements sociaux construits entre 2001 et 2013
      • txLsAp13 : Part des logements sociaux construits après 2013
      • txLsPlai : Part des logements sociaux financés en PLAI
      • txLsPlusAv77 : Part des logements sociaux financés en PLUS (avant 1977)
      • txLsPlusAp77 : Part des logements sociaux financés en PLUS (après 1977)
      • txLsPls : Part des logements sociaux financés en PLS
      • txLsPli : Part des logements sociaux financés en PLI
      • txLsAut : Part des logements sociaux autres modes de financement
      • moyLoy : Loyer par m² des logements sociaux - Moyenne
      • q1Loy : Loyer par m² des logements sociaux - 1er quartile
      • medLoy : Loyer par m² des logements sociaux - Médiane
      • q3Loy : Loyer par m² des logements sociaux - 3ème quartile

Pour comprendre

FICHIERS DISPONIBLES

  • Données par source

Cette section propose des chiffres détaillés issus de différentes sources de données : Recensement de la population, Ouvrir dans un nouvel ongletCaisse nationale des allocations familiales, Ouvrir dans un nouvel ongletPôle emploi, Ouvrir dans un nouvel ongletCaisse nationale d’assurance maladie, Dispositif sur les revenus localisés sociaux et fiscaux.

Les indicateurs sont donnés au niveau des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) et à des fins de comparaison, pour la plupart des sources, aux niveaux suivants :
- iris des communes de plus de 10 000 habitants ;
- communes de plus de 10 000 habitants et/ou contenant au moins un QPV ;
- EPCI contenant au moins un QPV ou une commune de plus de 10 000 habitants.

  • Données par thématique

Cette section propose des bases de données reprenant différents indicateurs statistiques sélectionnés dans le cadre du suivi des contrats de ville 2015-2021, par un groupe de travail national piloté par l'Ouvrir dans un nouvel ongletAgence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), associant des acteurs locaux et nationaux de la politique de la ville.

Les indicateurs fournis sont regroupés par thématique. Ils sont issus des sources proposées dans la section Données par source, complétés par d’autres : Système d'identification du répertoire des entreprises (Sirene), Ouvrir dans un nouvel onglet Direction de l'Évaluation, de la Prospective et de la Performance (Depp) du ministère de l'Éducation nationale, Ouvrir dans un nouvel ongletDirection de l’Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques (Dares) du ministère du Travail.

Les indicateurs sont donnés au niveau des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) et, à des fins de comparaison, aux niveaux suivants :
- communes contenant au moins un QPV ;
- EPCI contenant au moins un QPV.

Ces éléments sont également accessibles :
- sous forme de rapports par thématique sur le site Ouvrir dans un nouvel ongletStatistiques locales, pour l’ensemble des données des QPV ;
- sous forme de fiches par quartier dans la rubrique « Fiches thématiques » du sommaire de ce produit pour l’ensemble des données des QPV et de leurs zones englobantes.

   

LA GÉOGRAPHIE PRIORITAIRE DE LA POLITIQUE DE LA VILLE

La politique de la ville est une politique de cohésion urbaine et de solidarité envers les quartiers défavorisés et leurs habitants. Le contrat de ville est l'outil de gouvernance et de stratégie territoriale. Il repose sur trois piliers : le développement de l'activité économique et de l'emploi, la cohésion sociale, et l'amélioration du cadre de vie des habitants des quartiers. Il coordonne au niveau de chaque ville les orientations et les engagements des partenaires institutionnels, économiques et associatifs.

Les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) sont des territoires d'intervention du ministère de la Ville, définis par la Ouvrir dans un nouvel ongletloi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21 février 2014. Ces quartiers sont officiels depuis le 1ᵉʳ janvier 2015 : 1 296 quartiers sont situés en France métropolitaine, 140 dans les départements d'outre-mer et 78 en Polynésie française et à Saint-Martin.

Les travaux de définition ont été menés par le Commissariat général à l'égalité des territoires (CGET), devenu depuis le 1er  janvier 2020 l'Ouvrir dans un nouvel ongletAgence nationale de la cohésion des territoires (ANCT). L'identification des quartiers prioritaires a été réalisée à partir de données carroyées de l'Insee issues de la source Revenus Fiscaux Localisés de 2011.

La cartographie officielle est accessible sur le site du Ouvrir dans un nouvel ongletSystème d'information géographique de la politique de la ville.

En métropole, en Martinique et à La Réunion, les quartiers prioritaires ont été identifiés selon un critère unique, celui du revenu par habitants. Dans les autres départements d'Outre-Mer, l'identification s'est faite à partir des données du Recensement à l'Iris. Une fois l'identification opérée, des échanges ont eu lieu avec les élus locaux afin de s'assurer de la cohérence du périmètre réglementaire du quartier prioritaire et, le cas échéant, l'ajuster.

Les périmètres des QPV sont fixés par le Ouvrir dans un nouvel ongletdécret n° 2015-1138 du 14 septembre 2015. En métropole, la liste des quartiers a été mise à jour par le Ouvrir dans un nouvel ongletdécret n° 2023-1314 du 28 décembre 2023 puis rectifiée par le Ouvrir dans un nouvel ongletdécret n° 2024-806 du 13 juillet 2024.

   

LA GÉOLOCALISATION

Pour produire des statistiques sur les quartiers de la politique de la ville, il est nécessaire de pouvoir localiser géographiquement des unités statistiques (allocataires, demandeurs d’emploi, entreprises...) à partir de leurs adresses postales.

La géolocalisation regroupe deux notions :
- le géocodage : associer à une unité statistique ses coordonnées géographiques XY ;
- le géoréférencement : associer à une unité statistique le code de la zone infra-communale à laquelle elle appartient (Iris, QPV, ...).

La géolocalisation réalisée par l'Insee s’appuie sur un référentiel d’adresses construit à partir :
- du RIL (répertoire d'immeubles localisés), répertoire d'adresses utilisé pour le recensement de la population pour les communes de 10 000 habitants ou plus ;
- des fichiers fiscaux (référentiels d'adresses « cadastraux ») pour les communes de moins de 10 000 habitants.

La géolocalisation s'effectue en plusieurs étapes :
- appariement automatique des adresses d’un fichier source avec celles du référentiel ;
- reprise des rejets pour les adresses non appariées en raison de leur ambiguïté ou absence du référentiel ;
- imputations statistiques pour le reliquat (dans la voie si la voie a été trouvée, dans la commune sinon).

   

PRÉCAUTIONS D'UTILISATION DES DONNÉES GÉOLOCALISÉES

Les coordonnées géographiques associées aux logements ne sont pas nécessairement positionnées exactement sur le logement (positionnement sur la voie au lieu de l’immeuble, positionnement au centre de la parcelle cadastrale). Ce décalage des coordonnées par rapport au logement peut entraîner un mauvais géocodage pour quelques logements situés en limite des quartiers.
De même pour les adresses qu’il n’a pas été possible de géolocaliser de façon certaine et auxquelles une coordonnée géographique a été imputée, il existe un décalage plus ou moins important avec la réalité. Les erreurs de géocodage résiduelles pourraient éventuellement avoir un impact sur les indicateurs des quartiers qui ont le moins d'habitants.
Des contrôles de qualité et de cohérence sont réalisés, permettant d’affecter des notes aux zonages diffusés, informant l’utilisateur du niveau de qualité de la donnée.

De manière générale, deux millésimes consécutifs d’une source ne doivent pas être utilisés pour mesurer des évolutions aux niveaux infra-communaux. En effet, les données sont géolocalisées à partir d'un référentiel d'adresses en évolution constante, des améliorations étant apportées régulièrement sur la localisation des adresses. Les évolutions entre deux millésimes ne reflètent donc pas uniquement l'évolution réelle, mais aussi l'évolution du référentiel. Les évolutions fournies pour certains indicateurs ont été calculées au moyen d’une méthode permettant de s’affranchir de ce biais.