Au premier trimestre 2025, le revenu disponible brut (RDB) des ménages a accéléré (+0,7 % corrigé de l’effet des services d’intermédiation financière indirectement mesurés, SIFIM, après +0,3 % au quatrième trimestre 2024). Les prestations sociales ont conservé un rythme allant (+1,0 %) en raison de l’indexation des retraites de base sur l’inflation passée. Les revenus d’activité ont crû modérément (+0,4 %, comme au trimestre précédent) : les revenus des entrepreneurs individuels ont grimpé du fait de la hausse des tarifs de consultations des médecins et les salariés ont bénéficié de l’accélération du salaire moyen par tête dans le secteur privé, mais l’emploi s’est de nouveau contracté. Les revenus du patrimoine (corrigés des SIFIM) ont, quant à eux, rebondi après une fin d’année 2024 marquée par le relèvement de la taxe foncière. Toutefois, les seuls revenus de la propriété financière se sont repliés (-2,1 % hors effet des SIFIM, après +0,4 %) : les intérêts reçus par les ménages ont baissé, en raison de la baisse du rendement du livret A, tandis que ceux payés par les ménages ont continué d’augmenter, les nouveaux crédits immobiliers étant souscrits à des taux plus élevés que ceux arrivant à échéance. Enfin, les prélèvements sociaux et fiscaux ont repris de la vigueur (+1,7 % après -0,1 %) du fait du redressement du rendement de l’impôt sur le revenu (IR), qui avait été entravé au second semestre 2024 par les régularisations liées à l’indexation du barème sur les prix. Enfin, le prix de la consommation a un peu accéléré en début d’année (+0,4 % après +0,2 % hors effet des SIFIM), si bien qu’au total, le pouvoir d’achat du RDB a augmenté de 0,3 % au premier trimestre 2025, comme en fin d’année 2024...