Au premier trimestre 2025, le commerce extérieur a fortement pesé sur la croissance du PIB (-0,8 point). Les importations ont légèrement progressé (+0,5 %), soutenues notamment par l’approvisionnement en produits agricoles dû aux mauvaises récoltes de l’année 2024. Dans le même temps, les exportateurs français n’ont pas bénéficié de la ruée commerciale mondiale liée à l’anticipation des hausses de droits de douane américains et ont subi des pertes de parts de marché significatives en début d’année : les ventes à l’étranger ont en effet fléchi (-1,8 %), en particulier celles de biens manufacturés (-2,6 %), alors même que la demande mondiale adressée à la France était très dynamique (+1,9 %). En particulier, les livraisons aéronautiques ont été en retrait après une bonne fin d’année 2024. Cette contribution négative du commerce extérieur trouve sa contrepartie dans celle, positive, des variations de stocks (+1,0 point) : après deux années de contribution négative, les entreprises ont massivement reconstitué leurs inventaires...