En 2021, la France compte 159 000 petites et moyennes entreprises (PME ; hors microentreprises) marchandes non agricoles et non financières (incluant toutefois les exploitations forestières, les auxiliaires de services financiers et d’assurance et les holdings). Ces PME emploient 4,3 millions de salariés (en équivalent temps plein - ETP) et réalisent 23 % de la valeur ajoutée de l’ensemble des entreprises (figure 1). Elles n’incluent pas les microentreprises qui sont beaucoup plus nombreuses (4,3 millions d’entreprises qui emploient 2,6 millions de salariés en ETP).

Les PME des secteurs principalement marchands non agricoles et non financiers ont des activités plus diversifiées que les autres catégories d’entreprises : pour un tiers d’entre elles, leur activité principale est tournée vers les services, tandis que 27 % exercent dans le commerce, 17 % dans l’industrie et 17 % dans la construction. Leur activité principale relève donc moins fréquemment des services que pour les microentreprises (33 % contre 54 %) et elle relève moins souvent du secteur industriel que les entreprises de taille intermédiaires (ETI) et les grandes entreprises (GE) (17 %, contre respectivement 30 % et 35 %) (figure 2). 42 % du chiffre d’affaires des PME est réalisé dans le secteur du commerce et 22 % dans les services. Quant aux PME industrielles, elles génèrent 19 % du chiffre d’affaires total des PME.

Les PME des secteurs principalement marchands non agricoles et non financiers comptent chacune en moyenne 27 salariés (en ETP). 61 % d’entre elles ont moins de 20 salariés et seules 12 % emploient au moins 50 salariés. La répartition des salariés des PME par secteur d’activité est globalement comparable à celle de l’ensemble des entreprises : un peu plus de salariés dans la construction (15 % contre 11 %), dans les activités scientifiques et techniques (10 % contre 7 %), notamment les activités juridiques et comptables, d’architecture et d’ingénierie, et dans les industries traditionnelles (textile, cuir, bois, imprimerie, fabrication de produits métalliques) (6 % contre 3 %). À l’inverse, la proportion des salariés des PME est légèrement inférieure à celle de l’ensemble des entreprises dans le secteur des transports et de l’entreposage (7 % contre 9 %) et des activités de services administratifs et de soutien (10 % contre 12 %), et dans une moindre mesure, dans le secteur industriel.

La moitié des PME des secteurs principalement marchands non agricoles et non financiers génèrent une valeur ajoutée supérieure à 1,1 million d’euros. C’est un peu plus élevé pour l’industrie, secteur dans lequel la moitié des PME ont une valeur ajoutée supérieure à 1,2 million d’euros (figure 3).

Les PME industrielles ont davantage d’immobilisations corporelles par salarié que les autres PME (hors entreprises de l’immobilier, atypiques par la nature de leurs actifs). Leur taux de marge est parmi les plus élevés au sein des PME, juste après celles du commerce (figure 4). Le taux d’exportation des PME industrielles est deux fois moins élevé que celui des ETI industrielles. Si les grandes entreprises et les ETI de l’industrie manufacturière sont presque toutes exportatrices, seules 49 % des PME de l’industrie manufacturière le sont.

Enfin, tandis qu’au sein des PME, la valeur ajoutée par salarié est la plus élevée dans le secteur du commerce (75 000 euros, contre 68 000 euros pour l’ensemble des PME), le salaire annuel moyen est le plus important dans les services marchands (42 000 euros, contre 39 000 euros pour l’ensemble des PME).