Après un coup d'arrêt en 2017, les immatriculations de véhicules neufs en Bourgogne-Franche-Comté se portent à 103 600 en 2018, une hausse de 3,2 %, comparable au niveau national (figure 1).

Les ventes de véhicules particuliers, qui représentent plus de 80 % des nouvelles immatriculations, progressent de 2 % (figure 2). Les véhicules diesel connaissent une désaffection croissante, leurs ventes sont en baisse de 14 % au bénéfice surtout de la motorisation essence, en hausse de 17 %. Ainsi, une recomposition du parc de véhicules en circulation s’effectue au profit des moteurs à essence et dans une moindre mesure des moteurs hybrides et électriques.

Dans le Doubs, où sont réalisées un quart des ventes de véhicules particuliers de la région, celles-ci reculent de 4 %. Les ventes progressent dans les sept autres départements et jusqu’à plus de 6 % en Haute-Saône et dans le Territoire de Belfort.

Les immatriculations de véhicules utilitaires légers se portent à 17 100. Elles augmentent de 6,6 %, davantage qu’au plan national.

Les immatriculations de véhicules industriels à moteur atteignent un volume plus modeste de 2 500 mais sont en croissance de près de 20 % contre 7 % en 2017. Cette progression est la plus forte des régions métropolitaines.

Après une forte progression de près de 8 % en 2017, le transport routier régional de marchandises ralentit sa croissance en 2018. Il n’augmente que de 1 % pour atteindre 14,6 milliards de tonnes-kilomètres, une progression inférieure au niveau national.

Les échanges extra-régionaux sont en hausse : le fret entrant dans la région augmente de 2,7 % et celui en sortie de 2,3 %. Les flux entrants et sortants atteignent chacun 5,3 milliards de tonnes-kilomètres et s’équilibrent.

En Bourgogne-Franche-Comté, le transport intra-régional diminue de 3 % après une forte hausse de 31 % en 2017, année où la conjoncture économique a été particulièrement favorable (figure 3 et 4).

En 2018, près de 110 300 passagers ont pris l'avion depuis ou à destination de la Bourgogne-Franche-Comté, un flux comparable à 2017. Au niveau national, le nombre de passagers augmente de 4,8 % (figure 5).

Comme les années précédentes, ce sont les lignes low cost qui représentent la grosse majorité du trafic dans la région, 89 %. La fréquentation sur ces lignes baisse néanmoins de 1 500 passagers (figure 6).

Si le trafic international augmente très légèrement, celui des lignes nationales perd 7 % de passagers.

L'aéroport de Dole concentre la quasi-totalité du trafic en 2018, soit près de 107 500 passagers. Sa fréquentation progresse de 0,4 % par rapport à 2017.

L'aéroport de Dijon-Bourgogne a désormais une activité orientée essentiellement vers l'aviation d'affaires, le transport sanitaire et les travaux aériens (lutte contre les incendies, épandage agricole, photographies aériennes et relevés topographiques).