Bilan économique 2018 - Grand Est
L’amélioration économique dans la région Grand Est se poursuit en 2018, mais de manière plus contrastée et globalement moins soutenue qu’en 2017. La dynamique est également moins favorable que dans l’ensemble du territoire métropolitain et de manière nette, dans les pays voisins, particulièrement au Luxembourg et en Suisse.
Pour la quatrième année consécutive, mais de façon moins marquée qu’en 2017, le taux de chômage diminue : à la fin du dernier trimestre 2018 , il s’établit à 8,4 %. Les effectifs salariés n’augmentent plus et reculent même par rapport à 2017 (- 2 200). Au niveau national, l’évolution de l’emploi salarié reste positive.
Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2018 publiés par
l'Insee.
Retrouvez les bilans des autres régions ici.
Emploi salarié - Coup d’arrêt pour l’emploi salarié Bilan économique 2018
Vincent Nieto, Insee
En 2018, l’emploi salarié total régresse légèrement (- 0,1 %, soit une perte de 2 200 emplois). Le Grand Est fait partie des quatre régions métropolitaines où les effectifs salariés reculent. Seuls trois départements enregistrent des créations nettes d’emplois : le Bas-Rhin, l’Aube et le Haut-Rhin. La construction confirme sa bonne orientation amorcée l’année précédente. À l’inverse, la chute du recours au travail intérimaire se traduit par la baisse de l’emploi du secteur tertiaire marchand. Cependant, hors intérim, les effectifs de ce secteur continuent à croître, tandis que l’emploi stagne dans le secteur non marchand. L’emploi industriel reste orienté à la baisse dans la région, alors que ce n’est plus le cas au niveau national, mais les pertes se réduisent d’année en année.
Insee Conjoncture Grand Est
No 18
Paru le :06/06/2019
- L’Aube et le territoire alsacien résistent
- Tassement dans la construction
- Hors intérim, le tertiaire marchand toujours bien orienté
- Dynamisme de l’emploi dans le commerce à l’est de la région
- L’information-communication et les services aux entreprises poursuivent leur croissance
- Retournement de tendance dans l’intérim
- Stagnation du tertiaire non marchand
- Les suppressions d’emplois industriels s’atténuent
En 2018, l’emploi salarié total marque le pas après deux années de progression (- 0,1 % après + 0,9 % en 2017 et + 0,3 % en 2016). Ainsi, avec une perte de 2 200 salariés en un an, le Grand Est en compte 1 937 200 au total. En France, l’évolution reste positive (+ 0,6 %). Le Grand Est fait partie des quatre régions métropolitaines où le nombre de salariés recule, avec notamment la Bourgogne-Franche-Comté et les Hauts-de-France, ses deux régions voisines (- 0,7 % et - 0,1 %). Le secteur privé, qui rassemble près des trois quarts des emplois, et le secteur public sont en diminution (- 0,1 % et - 0,3 %). Au niveau national, le privé est au contraire créateur d’emplois, alors que le public suit une tendance similaire (+ 0,8 % et - 0,2 %).
L’Aube et le territoire alsacien résistent
Alors qu’en 2017 l’emploi progressait dans l’ensemble des départements, c’est le cas dans seulement trois d’entre eux cette année : le Bas-Rhin, l’Aube et le Haut-Rhin (+ 0,8 %, + 0,4 % et + 0,1 %). Il s’agissait déjà des départements les plus dynamiques en 2017. Partout ailleurs, la situation s’aggrave. Les baisses se situent ainsi entre 0,1 % en Meurthe-et-Moselle et dans la Marne et 1,1 % en Haute-Marne et dans les Ardennes.
Tassement dans la construction
Encore en forte contraction il y a deux ans, l’emploi dans le secteur de la construction confirme sa bonne tenue, malgré un léger tassement (+ 1,0 % après + 1,9 %) et regroupe 107 000 salariés, soit 5,5 % de l’emploi total. Le rythme des créations reste néanmoins inférieur à celui sur l’ensemble du territoire national (+ 1,9 %). À l’échelon départemental, le ralentissement se confirme partout, excepté dans les Vosges (+ 0,7 % après - 0, 5 %). L’évolution de l’emploi est toutefois positive dans cinq autres départements, dont notamment le Haut-Rhin et le Bas-Rhin (+ 2,3 % et + 1,9 %). Comme en 2017, le repli de l’emploi s’accentue dans les Ardennes et dans l’Aube (- 1,4 % et - 0,6 %). La Haute-Marne connaît la plus forte dégradation (- 2,4 %).
Hors intérim, le tertiaire marchand toujours bien orienté
Le tertiaire marchand, composé du commerce, des services et de l’intérim, regroupe 821 600 salariés fin 2018, soit 42 % de l’emploi salarié total de la région. Après trois années de croissance, l’emploi de ce secteur régresse légèrement (- 0,1 % après + 2,3 % en 2017), alors qu’il continue son développement au niveau national (+ 0,9 %). Cette baisse est essentiellement due à l’intérim. Hors intérim, l’emploi du tertiaire marchand poursuit son expansion (+ 0,7 % après + 0,7 %, soit un solde de 5 500 emplois), proche de la tendance nationale (+ 0,9 %).
Hors intérim, l’emploi dans le tertiaire marchand évolue de manière contrastée au sein des départements. Il est en recul dans la moitié d’entre eux, dont notamment la Haute-Marne et les Vosges (- 1,5 % et - 0,4 %). À l’inverse, le nombre d’emplois augmente dans cinq départements, le rythme accélérant même dans quatre d’entre eux : Moselle, Haut-Rhin, Aube et Bas-Rhin (entre + 0,7 % et + 1,7 %).
Dynamisme de l’emploi dans le commerce à l’est de la région
L’emploi augmente modérément pour la troisième année consécutive dans le commerce, qui regroupe près d’un tiers des effectifs du tertiaire marchand hors intérim (+ 0,4 % après + 0,4 % en 2017 et + 0,2 % en 2016). Le secteur gagne ainsi 1 100 nouveaux postes pour atteindre 247 100 emplois salariés. L’évolution reste inférieure à celle du niveau national (+ 0,6 %). Le solde d’emplois est toutefois déficitaire dans une majorité de départements, la croissance n’étant portée que par les trois départements les plus peuplés, à l’est de la région : le Bas-Rhin, la Moselle et le Haut-Rhin (+ 1,3 %, + 1,0 % et + 0,9 %). Le reste du territoire est marqué par un repli allant de 0,1 % dans la Marne à 1,8 % dans la Meuse.
L’information-communication et les services aux entreprises poursuivent leur croissance
Dans les services, l’emploi du secteur de l’information et de la communication progresse vigoureusement pour la quatrième année consécutive avec un solde de 700 créations d’emplois (+ 2,7 % après + 1,5 %), même si l’augmentation est moins rapide qu’à l’échelle nationale (+ 4,3 %). De même, la croissance de l’emploi se poursuit dans les services aux entreprises, également de manière moins marquée qu’en France (+ 1,9 % contre + 2,4 %). En parallèle, l’emploi du secteur de l’hébergement et de la restauration contribue cette année encore aux créations avec un solde de 1 300 nouveaux emplois, mais ralentit par rapport à 2017 (+ 1,8 % après + 3,3 %), comme en France. Enfin, l’emploi du secteur des transports se redresse après une année 2017 déficitaire (+ 1,3 % après - 0,7 %).
À l’opposé, à l’instar des autres régions, la contraction de l’emploi se prolonge dans les services immobiliers et les services aux ménages (- 1,9 % et - 1,2 %). Comme en 2017, l’emploi dans les services financiers évolue à contre-courant du niveau national, induisant une perte de 500 salariés (- 0,9 % contre + 0,4 %).
Retournement de tendance dans l’intérim
Alors qu’un accroissement record en 2017 faisait suite à quatre années dynamiques, l’intérim subit un lourd retournement de situation en 2018 avec une suppression de 6 100 emplois (- 8,2 % après + 21,6 %). Ce revirement intervient dès le premier trimestre, mais s’accentue encore davantage au courant de l’année. Il concerne l’ensemble du territoire français (- 3,3 %), mais est nettement plus marqué dans le Grand Est, qui fait partie des trois régions les plus touchées, avec le Centre - Val de Loire et la Bourgogne-Franche-Comté. Fin 2018, 67 500 intérimaires sont dénombrés dans la région.
L’Aube est le seul département où le nombre d’emplois intérimaires est en hausse (+ 2,9 %). Cette forme d’emploi recule dans tous les autres départements. Les effectifs diminuent le plus fortement dans les Ardennes et la Moselle, départements où la progression était la plus forte en 2017, avec les Vosges (entre - 12,7 % et - 14,3 %). Les autres diminutions sont comprises entre - 3,4 % dans la Meuse et - 10,5 % en Haute-Marne.
Alors que l’ensemble des secteurs bénéficiaient de la dynamique de l’intérim en 2017, les principaux secteurs employeurs subissent tous la baisse du recours à l’intérim cette année. Ainsi le nombre d’intérimaires dans l’industrie, qui compte près de la moitié des contrats, recule de 12 %, suivi par la construction (- 8 %). Le tertiaire marchand concentre un tiers des contrats et se contracte également, mais plus modérément (- 3 %). La diminution provient exclusivement des services, le recours à l’intérim augmentant légèrement dans le commerce (- 4 % contre + 1 %). Le tertiaire non marchand est le seul secteur où l’emploi intérimaire progresse, mais il ne regroupe que 2 % des contrats (+ 11 %).
Stagnation du tertiaire non marchand
Le tertiaire non marchand compte 667 300 emplois, soit 34 % de l’emploi salarié. En 2018, l’emploi de ce secteur régresse aussi légèrement, comme l’année précédente (- 0,1 % chacun). La situation est similaire au niveau national. L’emploi est toutefois bien orienté dans trois départements : le Bas-Rhin, la Meurthe-et-Moselle et la Haute-Marne (+ 0,5 %, + 0,2 % et + 0,1 %). Il se maintient dans la Marne et l’Aube mais diminue partout ailleurs, jusqu’à - 0,9 % dans la Meuse.
Les suppressions d’emplois industriels s’atténuent
Le Grand Est regroupe 313 100 emplois industriels, soit 16 % de l’emploi salarié total. Le poids de ce secteur est plus important dans la région que sur l’ensemble du territoire national (12 %). Depuis une vingtaine d’année, l’industrie a perdu environ un tiers de ses salariés. Le rythme des destructions d’emplois ralentit cependant régulièrement depuis 2015 avec notamment - 0,6 % en 2018 après - 0,9 % en 2017. Le dernier trimestre 2018 est même marqué par une stabilisation. En France, le secteur industriel est à nouveau créateur d’emplois en 2018, pour la première fois depuis le début des années 2000 (+ 0,3 %). Le Grand Est reste l’une des régions les plus éprouvées avec celle des Hauts-de-France (- 0,8 %).
Parmi les secteurs industriels, seul l’agroalimentaire a réussi à inverser la tendance en créant 350 emplois. La hausse est légèrement plus importante qu’en France, bien que le secteur y soit orienté positivement depuis plusieurs années (+ 0,6 % contre + 0,4 %). À l’inverse, le nombre d’emplois décroît toujours nettement dans la fabrication de matériels de transport, alors qu’il augmente à l’échelon national (- 3,9 % contre + 0,1 %). La situation de l’emploi continue également de se dégrader dans le secteur de l’énergie, de l’eau et de la gestion des déchets, celui des biens d’équipement, ainsi que dans les autres branches de l’industrie (entre - 0,1 % et - 0,6 %). L’emploi de tous ces secteurs progresse sur le territoire français.
Les difficultés concernent la plupart des départements, dont l’Aube, les Ardennes et la Meurthe-et-Moselle (- 2,5 %, - 1,8 % et - 1,3 %). Deux départements résistent néanmoins : le Bas-Rhin, où l’emploi se redresse (+ 0,4 %), et la Meuse qui poursuit sa croissance amorcée en 2016 grâce au bon développement du secteur de la fabrication de matériels de transport (+ 0,7 %).
À partir des résultats du premier trimestre 2018, le champ des estimations trimestrielles d'emploi (ETE) localisées, réalisées en partenariat avec l'Acoss et les Urssaf (champ hors intérim) ainsi que la Dares (sur l'intérim), s’est étendu. En 2017, les ETE publiées au niveau localisé (région et département) portaient seulement sur les salariés du secteur marchand - hors agriculture et activité des particuliers employeurs - en France métropolitaine. Depuis 2018, le champ des ETE localisées comprend les départements d’outre-mer (hors Mayotte) et l’ensemble de l’emploi salarié, donc y compris les salariés de la fonction publique, de l’agriculture et de l’ensemble des particuliers employeurs.
De plus, une distinction des emplois « privé » et « public », établie à partir de la catégorie juridique des employeurs, est disponible au niveau régional. Les niveaux de l’emploi « privé » publiés par les Urssaf et par l’Insee diffèrent du fait d’écarts de champ et de concept, et de légères différences peuvent exister sur les taux d’évolution.
Parallèlement, l'introduction de la déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut entraîner des révisions accrues sur les données, en particulier durant la phase de montée en charge de la DSN.
tableauFigure 1 – Emploi salarié total par secteurs d'activité en Grand Est
Secteur d'activité - NAF rév. 2, 2008 | 2018 T4 (en milliers) | Glissement annuel | Glissement annuel moyen 2017/2012 ¹ | ||
---|---|---|---|---|---|
Grand Est | Grand Est | France hors Mayotte | Grand Est | France hors Mayotte | |
Agriculture | 28,2 | 0,8 | 1,9 | 0,6 | 1,0 |
Industrie | 313,1 | -0,6 | 0,3 | -1,7 | -0,8 |
Industrie agro-alimentaire | 54,4 | 0,6 | 0,4 | -0,7 | 0,4 |
Energie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage | 32,0 | -0,1 | 0,9 | -0,9 | -0,6 |
Biens d'équipement | 47,7 | -0,6 | 0,1 | -1,9 | -1,4 |
Matériels de transport | 26,9 | -3,9 | 0,1 | -3,3 | -1,2 |
Autres branches industrielles | 152,2 | -0,5 | 0,2 | -1,8 | -1,1 |
Construction | 107,0 | 1,0 | 1,9 | -2,1 | -1,4 |
Tertiaire marchand | 821,6 | -0,1 | 0,9 | 0,8 | 1,3 |
Commerce | 247,1 | 0,4 | 0,6 | -0,4 | 0,4 |
Transports | 100,0 | 1,3 | 1,2 | -1,0 | 0,2 |
Hébergement - restauration | 75,4 | 1,8 | 1,8 | 1,6 | 1,7 |
Information - communication | 26,3 | 2,7 | 4,3 | 0,9 | 1,3 |
Services financiers | 49,9 | -0,9 | 0,4 | -0,0 | 0,5 |
Services immobiliers | 13,6 | -1,9 | -0,7 | -0,7 | 0,4 |
Services aux entreprises hors intérim | 156,0 | 1,9 | 2,4 | 1,2 | 1,9 |
Intérim | 67,5 | -8,2 | -3,3 | 9,6 | 8,9 |
Services aux ménages | 85,8 | -1,2 | -1,0 | -0,2 | -0,2 |
Tertiaire non marchand | 667,3 | -0,1 | -0,1 | 0,2 | 0,6 |
Total | 1 937,2 | -0,1 | 0,6 | -0,0 | 0,6 |
- Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires. Pour l'agriculture, les données de la MSA ne sont plus disponibles depuis le 3ᵉ trimestre 2017 ; l'Insee réalise une estimation sur les trimestres suivants, en prolongeant les tendances récentes.
- ¹ : glissement annuel qu'aurait connu l'emploi salarié total du secteur, si l'évolution avait été la même pour chaque année de la période considérée.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
tableauFigure 2 – Emploi salarié total par départements et par grands secteurs d'activité en Grand Est
2018T4 (en milliers) | Glissement annuel | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Agriculture | Industrie | Construction | Tertiaire marchand | dont Intérim | Tertiaire non marchand | Total | ||
Ardennes | 82,5 | ns | -1,8 | -1,4 | -1,8 | -12,7 | -0,2 | -1,1 |
Aube | 102,5 | ns | -2,5 | -0,6 | 1,7 | 2,9 | -0,0 | 0,4 |
Marne | 219,7 | ns | -0,2 | 1,4 | -0,3 | -6,8 | 0,0 | -0,1 |
Haute-Marne | 63,7 | ns | -0,8 | -2,4 | -2,4 | -10,5 | 0,1 | -1,1 |
Meurthe-et-Moselle | 240,7 | ns | -1,3 | 1,6 | -0,3 | -2,6 | 0,2 | -0,1 |
Meuse | 55,3 | ns | 0,7 | -0,3 | -1,0 | -3,4 | -0,9 | -0,5 |
Moselle | 334,5 | ns | -0,9 | -0,3 | -0,8 | -14,3 | -0,8 | -0,8 |
Bas-Rhin | 455,6 | ns | 0,4 | 1,9 | 1,0 | -5,8 | 0,5 | 0,8 |
Haut-Rhin | 263,2 | ns | -0,6 | 2,3 | 0,4 | -8,2 | -0,5 | 0,1 |
Vosges | 119,5 | ns | -1,0 | 0,7 | -2,0 | -14,3 | -0,5 | -1,0 |
Grand Est | 1 937,2 | 0,8 | -0,6 | 1,0 | -0,1 | -8,2 | -0,1 | -0,1 |
- Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires. Pour l'agriculture, les données de la MSA ne sont plus disponibles depuis le 3ᵉ trimestre 2017 ; l'Insee réalise une estimation sur les trimestres suivants, en prolongeant les tendances récentes.
- ns : non significatif.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
tableauFigure 3 – Évolution de l'emploi salarié
Emploi salarié total - Grand Est | Emploi salarié total - France hors Mayotte | Emploi salarié privé - Grand Est | Emploi salarié privé - France hors Mayotte | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2010 | 100 | 100 | 100 | 100 |
1ᵉʳ trim. 2011 | 100,1 | 100,2 | 100,3 | 100,3 |
2ᵉ trim. 2011 | 99,9 | 100,3 | 100,1 | 100,4 |
3ᵉ trim. 2011 | 99,6 | 100,3 | 100 | 100,4 |
4ᵉ trim. 2011 | 99,7 | 100,3 | 100 | 100,4 |
1ᵉʳ trim. 2012 | 99,4 | 100,3 | 99,7 | 100,4 |
2ᵉ trim. 2012 | 99,1 | 100,3 | 99,3 | 100,3 |
3ᵉ trim. 2012 | 98,9 | 100,2 | 99 | 100,1 |
4ᵉ trim. 2012 | 98,5 | 100 | 98,5 | 99,9 |
1ᵉʳ trim. 2013 | 98,2 | 100 | 98,1 | 99,8 |
2ᵉ trim. 2013 | 98,1 | 99,9 | 97,9 | 99,6 |
3ᵉ trim. 2013 | 98 | 100 | 97,7 | 99,7 |
4ᵉ trim. 2013 | 98,1 | 100,3 | 97,5 | 99,9 |
1ᵉʳ trim. 2014 | 98,1 | 100,4 | 97,4 | 99,9 |
2ᵉ trim. 2014 | 98 | 100,4 | 97,3 | 99,9 |
3ᵉ trim. 2014 | 97,7 | 100,3 | 96,9 | 99,7 |
4ᵉ trim. 2014 | 97,6 | 100,4 | 96,6 | 99,8 |
1ᵉʳ trim. 2015 | 97,3 | 100,3 | 96,3 | 99,7 |
2ᵉ trim. 2015 | 97,3 | 100,6 | 96,3 | 100 |
3ᵉ trim. 2015 | 97,3 | 100,7 | 96,3 | 100,1 |
4ᵉ trim. 2015 | 97,3 | 100,9 | 96,3 | 100,3 |
1ᵉʳ trim. 2016 | 97,3 | 101,1 | 96,3 | 100,6 |
2ᵉ trim. 2016 | 97,5 | 101,3 | 96,6 | 100,9 |
3ᵉ trim. 2016 | 97,5 | 101,6 | 96,7 | 101,3 |
4ᵉ trim. 2016 | 97,6 | 101,8 | 96,7 | 101,4 |
1ᵉʳ trim. 2017 | 97,8 | 102,2 | 97 | 101,9 |
2ᵉ trim. 2017 | 98,1 | 102,6 | 97,3 | 102,4 |
3ᵉ trim. 2017 | 98,2 | 102,8 | 97,5 | 102,6 |
4ᵉ trim. 2017 | 98,5 | 103,2 | 98 | 103,2 |
1ᵉʳ trim. 2018 | 98,5 | 103,4 | 98 | 103,5 |
2ᵉ trim. 2018 | 98,4 | 103,4 | 98 | 103,6 |
3ᵉ trim. 2018 | 98,3 | 103,5 | 97,9 | 103,8 |
4ᵉ trim. 2018 | 98,4 | 103,8 | 97,9 | 104,1 |
- Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 3 – Évolution de l'emploi salarié
tableauFigure 4 – Évolution trimestrielle de l'emploi salarié total par grands secteurs d'activité en Grand Est
Construction | Industrie | Tertiaire marchand hors intérim | Tertiaire non marchand | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2010 | 100 | 100 | 100 | 100 |
1ᵉʳ trim. 2011 | 100 | 99,7 | 100,2 | 99,9 |
2ᵉ trim. 2011 | 99,5 | 99,7 | 100,4 | 99,6 |
3ᵉ trim. 2011 | 98,8 | 99,3 | 100,2 | 99,3 |
4ᵉ trim. 2011 | 98,5 | 99 | 100,3 | 99,5 |
1ᵉʳ trim. 2012 | 98,9 | 98,5 | 100,2 | 99,4 |
2ᵉ trim. 2012 | 98,6 | 98,3 | 100 | 99,3 |
3ᵉ trim. 2012 | 98 | 98,1 | 100 | 99,5 |
4ᵉ trim. 2012 | 97,1 | 97,7 | 99,7 | 99,2 |
1ᵉʳ trim. 2013 | 96,1 | 96,9 | 99,4 | 99,1 |
2ᵉ trim. 2013 | 95,7 | 96,2 | 99,2 | 99,3 |
3ᵉ trim. 2013 | 95,6 | 95,6 | 99,1 | 99,4 |
4ᵉ trim. 2013 | 94,9 | 95,3 | 99 | 100 |
1ᵉʳ trim. 2014 | 94,1 | 95 | 98,8 | 100 |
2ᵉ trim. 2014 | 93,2 | 94,6 | 98,7 | 100,2 |
3ᵉ trim. 2014 | 91,6 | 93,9 | 98,6 | 100,2 |
4ᵉ trim. 2014 | 90,7 | 93,6 | 98,5 | 100,3 |
1ᵉʳ trim. 2015 | 89,7 | 93,1 | 98,4 | 100,1 |
2ᵉ trim. 2015 | 88,7 | 92,5 | 98,4 | 100,3 |
3ᵉ trim. 2015 | 88,1 | 92 | 98,5 | 100 |
4ᵉ trim. 2015 | 87,7 | 91,5 | 98,6 | 100 |
1ᵉʳ trim. 2016 | 87,4 | 91,2 | 99 | 100,3 |
2ᵉ trim. 2016 | 86,9 | 91 | 99,2 | 100,3 |
3ᵉ trim. 2016 | 86,4 | 90,8 | 99,3 | 100,2 |
4ᵉ trim. 2016 | 85,7 | 90,4 | 99,6 | 100,2 |
1ᵉʳ trim. 2017 | 86,4 | 90,1 | 99,6 | 100,4 |
2ᵉ trim. 2017 | 86,8 | 89,9 | 100 | 100,4 |
3ᵉ trim. 2017 | 86,9 | 89,7 | 100,1 | 100,2 |
4ᵉ trim. 2017 | 87,3 | 89,6 | 100,4 | 100,1 |
1ᵉʳ trim. 2018 | 87,7 | 89,4 | 100,7 | 100,1 |
2ᵉ trim. 2018 | 87,8 | 89,2 | 100,8 | 99,9 |
3ᵉ trim. 2018 | 87,8 | 89,1 | 100,9 | 99,9 |
4ᵉ trim. 2018 | 88,2 | 89,1 | 101,1 | 99,9 |
- Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 4 – Évolution trimestrielle de l'emploi salarié total par grands secteurs d'activité en Grand Est
tableauFigure 5 – Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire
Grand Est | France hors Mayotte | |
---|---|---|
4ᵉ trim. 2010 | 100 | 100 |
1ᵉʳ trim. 2011 | 104,5 | 101,4 |
2ᵉ trim. 2011 | 102,3 | 100,6 |
3ᵉ trim. 2011 | 100,3 | 100,4 |
4ᵉ trim. 2011 | 99,8 | 99,4 |
1ᵉʳ trim. 2012 | 95 | 95,3 |
2ᵉ trim. 2012 | 90,5 | 92,6 |
3ᵉ trim. 2012 | 84,3 | 88,2 |
4ᵉ trim. 2012 | 80,6 | 85,4 |
1ᵉʳ trim. 2013 | 83,2 | 88,5 |
2ᵉ trim. 2013 | 85,1 | 87,8 |
3ᵉ trim. 2013 | 88,6 | 90 |
4ᵉ trim. 2013 | 87,1 | 90,4 |
1ᵉʳ trim. 2014 | 89,2 | 89,8 |
2ᵉ trim. 2014 | 91,3 | 92 |
3ᵉ trim. 2014 | 88,2 | 89,1 |
4ᵉ trim. 2014 | 89,2 | 90,3 |
1ᵉʳ trim. 2015 | 89,6 | 90,2 |
2ᵉ trim. 2015 | 92 | 94,3 |
3ᵉ trim. 2015 | 94,7 | 97,2 |
4ᵉ trim. 2015 | 99,4 | 99,8 |
1ᵉʳ trim. 2016 | 97,8 | 99,9 |
2ᵉ trim. 2016 | 98,6 | 102 |
3ᵉ trim. 2016 | 99,3 | 105,9 |
4ᵉ trim. 2016 | 105 | 110,9 |
1ᵉʳ trim. 2017 | 109,7 | 116,2 |
2ᵉ trim. 2017 | 115,8 | 121,8 |
3ᵉ trim. 2017 | 119,5 | 124,9 |
4ᵉ trim. 2017 | 127,7 | 130,9 |
1ᵉʳ trim. 2018 | 125,3 | 130,5 |
2ᵉ trim. 2018 | 123,9 | 129,6 |
3ᵉ trim. 2018 | 121 | 128,5 |
4ᵉ trim. 2018 | 117,2 | 126,5 |
- Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi intérimaire en fin de trimestre.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 5 – Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire
Avertissement
Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.
Pour comprendre
Les emplois intérimaires sont comptabilisés en nombre d’intérimaires en fin de trimestre. Il s’agit du nombre de personnes dont l’emploi principal est un emploi intérimaire. Cette mesure du nombre d’intérimaires se fait sur 5 jours ouvrés en fin de trimestre. Ces intérimaires sont ventilés par secteur d’activité utilisateur et par région de l’établissement de travail temporaire. Pour un autre indicateur de l'emploi intérimaire, voir l'article Politique de l'emploi.
Définitions
Emploi salarié / Emploi non salarié
Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.
Estimations d'emploi localisées / ESTEL
A partir de 2009, les estimations d'emploi annuelles sont calculées à partir du dispositif Estel (Estimations d'emploi localisées), qui se fondent sur l'utilisation des sources administratives en niveau.
Pour les salariés, il s'agit des Déclarations Annuelles de Données Sociales (DADS « grand format ») contenant, en plus des DADS stricto sensu, les données du fichier de paye des agents de l'État et celles des particuliers employeurs).
Pour les non salariés agricoles, les sources mobilisées sont les fichiers de la Mutualité Sociale Agricole (MSA) et pour les non salariés non agricoles, les fichiers de l'Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale (ACOSS) qui est la Caisse Nationale des Unions de Recouvrement des Cotisations de Sécurité Sociale et d'Allocations Familiales (URSSAF).
Le concept central d'Estel est une synthèse ascendante des sources administratives utilisées avec prise en compte de la multi-activité. Estel mesure l'emploi selon un concept « BIT répertorié » : l'emploi est mesuré sur la dernière semaine de l'année et tout emploi déclaré est comptabilisé.
Le passage à Estel permet la production des estimations d'emploi annuelles à un niveau géographique et sectoriel plus fin que l'ancien système (celui de la zone d'emploi croisée avec le niveau A38 de la nouvelle nomenclature d'activités au lieu du niveau départemental) ; de plus on disposera chaque année de la double localisation au lieu de résidence et au lieu de travail pour les salariés et d'informations sur le sexe et la tranche d'âge quinquennale des travailleurs salariés et non salariés.
Intérim / Travail intérimaire / Travail temporaire
L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.
L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).
Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.
Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation
La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.
Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.
Nomenclature d'activités française / NAF
La nomenclature des activités économiques en vigueur en France depuis le 1er janvier 2008 est la nomenclature d'activités française (NAF rév. 2). La NAF a la même structure que de la nomenclature d'activités de la Communauté européenne (NACE rév. 2) mais elle comporte un niveau supplémentaire, spécifique à la France, celui des sous-classes.
La NAF rév. 2 comporte cinq niveaux comprenant respectivement : 21, 88, 272, 615 et 732 postes.
La NAF rév. 2 s'est substituée à la NAF rév. 1 datant de 2003 (entrée en vigueur au 1er janvier 2003). La NAF rév. 1 comporte cinq niveaux ayant respectivement 17, 31, 62, 224, et 712 postes .
La NAF rév. 1 avait succédé à la NAF qui était en vigueur depuis le 1er janvier 1993.