Insee Conjoncture BretagneBilan économique 2016 - Bretagne

En 2016, le redémarrage économique amorcé en 2015 se confirme. L'emploi accentue sa croissance et le nombre de demandeurs d'emploi baisse après plusieurs années de hausse. Les indicateurs conjoncturels sur la démographie d’entreprises et la construction restent bien orientés. Toutefois des difficultés persistent en termes d'emploi dans la construction ainsi que pour une partie du secteur agricole.

Insee Conjoncture Bretagne
No 15
Paru le :Paru le23/05/2017
Luc Goutard, Direccte
Insee Conjoncture Bretagne No 15- Mai 2017
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Chômage et politique d'emploi - Amélioration du marché du travail Bilan économique 2016

Luc Goutard, Direccte

En 2016, la Bretagne connaît une inflexion de la demande d’emploi. Le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A diminue de 4,7 %, après huit années de hausse progressive. La baisse est plus modérée en intégrant l'activité réduite. L’embellie bénéficie plus particulièrement aux jeunes. En recul de 0,3 point, le taux de chômage breton demeure toujours parmi les plus faibles des régions françaises.

Insee Conjoncture Bretagne

No 15

Paru le :23/05/2017

Sensible diminution du taux de chômage

En Bretagne, le taux de chômage s’élève à 8,5 % fin 2016, soit 0,3 point de moins qu'un an auparavant. La Bretagne reste toujours dans les premiers rangs des régions ayant le plus faible taux de chômage, seulement devancée par les Pays de la Loire (8,3 %). À l’opposé, la région Hauts-de-France présente le taux de chômage le plus élevé (12,1 %). En France métropolitaine, le taux de chômage s’établit à 9,7 % de la population active au 4e trimestre 2016. Il a diminué de 0,2 point en un an (figure 1).

À l’échelon départemental, l’Ille-et-Vilaine connaît la situation la plus favorable avec un taux de chômage de 7,8 % (– 0,2 point). Le Finistère (8,8 %) et le Morbihan (9,0 %) affichent les baisses les plus marquantes (– 0,4 point). Le département des Côtes-d’Armor (9,0 %) présente une baisse modérée de 0,1 point. Au niveau des zones d’emploi, le taux de chômage le plus bas se situe toujours dans celle de Vitré (5,6 %). À l’inverse, le taux de chômage est supérieur au taux national dans quatre zones d’emploi bretonnes : Guingamp (10,7 %), Carhaix-Plouguer (10,1 %), Lorient (9,8 %) et Morlaix (9,8 %) (figure 2).

Figure 1Évolution trimestrielle du taux de chômage

en % de la population active
Évolution trimestrielle du taux de chômage (en % de la population active)
Bretagne France métropolitaine
1er trim. 2005 6,8 8,3
2e trim. 2005 7,0 8,4
3e trim. 2005 7,1 8,6
4e trim. 2005 7,2 8,7
1er trim. 2006 7,4 8,7
2e trim. 2006 7,2 8,6
3e trim. 2006 7,2 8,5
4e trim. 2006 6,7 8,0
1er trim. 2007 6,8 8,1
2e trim. 2007 6,6 7,8
3e trim. 2007 6,5 7,6
4e trim. 2007 6,0 7,1
1er trim. 2008 5,7 6,8
2e trim. 2008 5,8 7,0
3e trim. 2008 5,9 7,1
4e trim. 2008 6,3 7,4
1er trim. 2009 7,0 8,2
2e trim. 2009 7,6 8,8
3e trim. 2009 7,5 8,8
4e trim. 2009 7,8 9,1
1er trim. 2010 7,7 9,0
2e trim. 2010 7,6 8,9
3e trim. 2010 7,5 8,8
4e trim. 2010 7,5 8,8
1er trim. 2011 7,4 8,8
2e trim. 2011 7,3 8,7
3e trim. 2011 7,5 8,8
4e trim. 2011 7,6 9,0
1er trim. 2012 7,8 9,1
2e trim. 2012 8,1 9,3
3e trim. 2012 8,2 9,4
4e trim. 2012 8,6 9,7
1er trim. 2013 8,7 9,9
2e trim. 2013 8,9 10,0
3e trim. 2013 8,8 9,9
4e trim. 2013 8,6 9,8
1er trim. 2014 8,6 9,8
2e trim. 2014 8,7 9,8
3e trim. 2014 8,9 10,0
4e trim. 2014 9,0 10,1
1er trim. 2015 8,8 10,0
2e trim. 2015 9,0 10,1
3e trim. 2015 9,0 10,2
4e trim. 2015 8,8 9,9
1er trim. 2016 8,8 9,9
2e trim. 2016 8,6 9,6
3e trim. 2016 8,6 9,8
4e trim. 2016 8,5 9,7
  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 1Évolution trimestrielle du taux de chômage

  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 2Taux de chômage par département

en % de la population active
Taux de chômage par département (en % de la population active)
2015 T4 2016 T1 2016 T2 2016 T3 2016T4 (p) Évolution 2016T4/2015T4 (en points de %)
Côtes-d'Armor 9,1 9,1 8,9 9,0 9,0 -0,1
Finistère 9,2 9,1 9,0 9,0 8,8 -0,4
Ille-et-Vilaine 8,0 8,0 7,8 7,8 7,8 -0,2
Morbihan 9,4 9,4 9,1 9,1 9,0 -0,4
Bretagne 8,8 8,8 8,6 8,6 8,5 -0,3
France métropolitaine 9,9 9,9 9,6 9,8 9,7 -0,2
  • p : données provisoires.
  • Notes : données CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Baisse du nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A

Entre le 1er janvier et le 31 décembre 2016, le nombre de demandeurs d’emploi n’ayant exercé aucune activité dans le mois (catégorie A) a progressivement diminué pour atteindre 152 200 personnes en Bretagne (soit 7 515 inscrits en moins sur un an). Cette baisse s'établit à 4,7 % et est supérieure à celle enregistrée en France métropolitaine (– 3,0 %). Après un ralentissement en 2015 (+ 2,9 %, après + 6,1 % en 2014), le nombre de demandeurs d’emploi a ainsi fléchi en 2016, pour la première fois depuis 2007. Cette baisse vaut pour les quatre départements bretons, de – 6,1 % dans le Morbihan à – 3,2 % dans les Côtes-d’Armor.

En intégrant les demandeurs d’emploi ayant exercé une activité réduite au cours du mois (catégories B et C), la baisse est plus mesurée. Le nombre d’inscrits tenus de rechercher un emploi s'établit à 266 600 personnes (– 0,5 % sur un an, soit – 1 280 inscrits). En effet, et dans la continuité des deux années précédentes, les demandeurs d’emploi en catégorie C (activité réduite longue, plus de 78 heures dans le mois) ont fortement progressé (+ 6 940 personnes sur un an). Les évolutions du nombre de demandeurs d’emploi en catégories A, B, C se situent entre – 1,5 % dans le Morbihan et + 0,7 % en Ille-et-Vilaine. En France métropolitaine, la demande en catégories A, B ou C est restée quasi stable (– 0,1 %), en lien pour partie avec l’augmentation du nombre d'inscrits en catégorie C (figure 3).

Figure 3Demandeurs d'emploi en fin de mois

Demandeurs d'emploi en fin de mois
Demandeurs d'emploi au 31/12/2016 (en milliers) Évolution 2016/2015 (en %) (1)
Catégories A, B, C Catégorie A Catégories A, B, C Catégorie A
Hommes 126,8 79,4 -2,2 -6,1
Femmes 139,7 72,8 1,1 -3,2
Moins de 25 ans 39,9 22,5 -7,2 -11,5
25 à 49 ans 164,2 90,0 -0,7 -5,6
50 ans ou plus 62,5 39,6 5,0 2,0
Inscrits depuis un an ou plus 118,6 nd 0,4 nd
Bretagne 266,6 152,2 -0,5 -4,7
France métropolitaine 5 546,7 3 529,6 -0,1 -3,0
  • nd : données non disponibles.
  • (1) : évolution de l'indicateur entre le 31/12/2015 et le 31/12/2016.
  • Note : données brutes.
  • Source : Pôle emploi ; DARES.

Le nombre de seniors demandeurs d'emploi augmente à nouveau

L’amélioration sur le marché du travail bénéficie plus aux hommes qu’aux femmes des catégories A, B ou C (– 2,2 % contre – 1,1 %). Elle concerne principalement les jeunes, dont le nombre d'inscrits en catégories A, B ou C baisse de 7,2 % en un an. À l'inverse, le nombre de demandeurs d’emploi de 50 ans ou plus continue de progresser. Fin 2016, la Bretagne compte ainsi 62 500 demandeurs d’emploi âgés de 50 ans ou plus inscrits en catégories A, B ou C. Ce nombre a augmenté de 5,0 % en un an (+ 10,5 % en 2015).

En fin d’année 2016, le nombre de demandeurs d’emploi de longue durée a augmenté de 0,4 %, pour s'établir à 44,5 % de l'ensemble des inscrits en catégories A, B ou C. Alors que les inscrits depuis deux ans ou plus voient leur nombre augmenter de 5,7 %, c'est l'inverse pour les durées d'inscription comprises entre un an et deux ans (– 5,4 %). Ces évolutions contraires pourraient résulter de la montée en charge du plan « 500 000 formations supplémentaires ».

Hausse des formations pour les demandeurs d’emploi

En 2016, on compte 46 400 entrées en formation des personnes en recherche d’emploi, soit 13 600 formations supplémentaires (données provisoires). Entre fin décembre 2015 et fin décembre 2016, le nombre demandeurs d’emplois en catégorie D (qui regroupe les demandeurs d’emploi non disponibles pour rechercher un emploi, en arrêt maladie, en congé maternité ou en formation) est ainsi passé de 15 900 à 19 250, soit un accroissement de 3 350 personnes.

Le dynamisme des formations des demandeurs d'emploi repose pour une large part sur le plan dit « 500 000 formations supplémentaires » avec une attention particulière aux demandeurs d’emploi peu ou pas qualifiés et de longue durée.

Moins d’entrées en contrats aidés

Plutôt ciblés sur les publics les plus éloignés du marché du travail, les dispositifs de la politique de l'emploi prennent notamment la forme d'aides à l'emploi. En 2016, les évolutions sont différentes selon les mesures et la population ciblée, mais plutôt orientées à la baisse (figure 4).

Créés en novembre 2012, les emplois d’avenir sont montés en charge durant les deux années suivantes. Le nombre d’emplois d’avenir signés ou reconduits a diminué en 2016 (2 210, après 2 550 en 2015). Contrats d’insertion destinés aux jeunes, la grande majorité des emplois d’avenir relève des associations et du secteur public (collectivités, Éducation nationale). Depuis octobre 2016, les prescriptions sont réservées aux seules demandes de renouvellement, afin de sécuriser la trajectoire des jeunes en emploi d’avenir qui souhaitent poursuivre chez le même employeur ou chez un nouvel employeur.

Le contrat unique d’insertion (CUI) est un contrat qui associe formation et aide financière pour faciliter l’embauche de personnes sans emploi éprouvant des difficultés sociales ou professionnelles d’accès à l’emploi. Dans le secteur marchand, le nombre d’embauches de contrats initiative emploi (CUI-CIE) a diminué : 3 510 recrutements contre 4 300 en 2015. Ce rythme des entrées reste toutefois supérieur à celui des années antérieures (environ 1 800 entrées annuelles entre 2012 et 2014). Dans le secteur non marchand, les recrutements sont restés relativement stables, près de 10 800 entrées en contrat d’accompagnement à l’emploi (CUI-CAE). Parallèlement, le nombre de bénéficiaires est passé de 9 600 à 9 900 entre fin décembre 2015 et fin décembre 2016.

Les contrats d’insertion dans la vie sociale (Civis) s'inscrivent en baisse depuis 2014 (4 430 entrées, contre 5 430 en 2015 et 7 500 en 2014), en raison de la montée en charge de la Garantie jeunes.

En ce qui concerne l’apprentissage, contrat de travail dont la spécificité est l’alternance de périodes en organisme de formation et de périodes de travail en entreprise, les recrutements augmentent en 2016 dans le secteur privé. Le nombre total d’entrées atteint 12 530 (+ 2,3 %), après le redressement enregistré en 2015 (+ 2,8 %). Ce dynamisme résulte du plan de relance de l’apprentissage, avec notamment la création au 1er juin 2015 d’une aide complétant les dispositifs existants en faveur des très petites entreprises embauchant de jeunes apprentis.

Figure 4Nombre d'entrées dans les principales mesures d'accompagnement et d'aide à l'emploi

Nombre d'entrées dans les principales mesures d'accompagnement et d'aide à l'emploi
2015 2016 (p) Évolution 2016/2015 (en %)
Contrats en alternance
Contrats d'apprentissage du secteur privé 12 254 12 534 2,3
Emplois aidés du secteur marchand (1)
Contrat unique d'insertion - Contrat initiative emploi (CUI-CIE) 4 299 3 510 -18,4
Emplois d'avenir 421 335 -20,4
Emplois aidés du secteur non marchand (1)
Contrat unique d'insertion - Contrat d'accompagnement dans l'emploi (CUI-CAE) 10 643 10 774 +1,2
Emplois d'avenir 2 129 1 876 -11,9
Mesures d'accompagnement des jeunes
Contrat d'insertion dans la vie sociale (CIVIS) 5 433 4 426 -18,5
  • p : données provisoires.
  • /// : absence de donnée due à la nature des choses.
  • Note : extraction en mai 2017.
  • Source : DARES.

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

L’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations sont réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. Ces modifications sont susceptibles de générer des révisions accrues sur les données, y compris pour les estimations du taux de chômage, le niveau d'emploi intervenant dans le calcul du dénominateur du taux de chômage.

Définitions

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.

Le système d'indemnisation du chômage partiel permet de gérer une baisse d'activité ponctuelle, limitée dans le temps et ayant pour cadre l'année civile.

Remarque :

Le dispositif du chômage partiel a pour but d'éviter des licenciements : il permet à une entreprise qui subit une perte d'activité de nature économique, technique ou naturelle, de réduire temporairement les horaires de ses effectifs.

Lorsque le chômage partiel se prolonge au-delà de 6 semaines, les salariés dont le contrat de travail est suspendu sont considérés comme étant à la recherche d'un emploi et peuvent être admis au bénéfice de l'allocation d'aide de retour à l'emploi versée par Pôle Emploi ; on parle alors de « chômage partiel total ».

En 2008, afin de tenir compte de la dégradation de la conjoncture économique, l'instruction DGEPF n° 2008/19 du 25 novembre 2008 précise les conditions d'une application dynamique du chômage partiel, qu'il s'agisse, par exemple, de répondre favorablement aux demandes des entreprises en redressement judiciaire, dans la perspective de leur reprise, aux demandes des entreprises de sous-traitance affectées par les difficultés de leurs donneurs d'ordres, ou encore, d'assouplir l'interprétation du caractère temporaire du chômage partiel.

L'instruction rappelle également les autres dispositifs auxquels peuvent recourir les entreprises avant de solliciter l'État pour bénéficier du chômage partiel : aménagement du temps de travail dans le cadre fixé par la loi du 20 août 2008, formation des salariés...

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Catégories de demandes d'emploi établies par arrêté :

Les demandeurs d’emploi sont les personnes inscrites sur les listes de France Travail. L’inscription sur les listes de France Travail est soumise à certaines conditions, mais les demandeurs d’emploi peuvent être ou non indemnisés, certains peuvent occuper un emploi. Selon leur situation vis‑à‑vis de l’obligation de recherche d’emploi et de l’exercice ou non d’une activité, ils sont regroupés en cinq catégories :

  • catégorie A : demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, sans emploi ;
  • catégorie B : demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, ayant exercé une activité réduite courte (i.e. de 78 heures ou moins au cours du mois) ;
  • catégorie C : demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, ayant exercé une activité réduite longue (i.e. plus de 78 heures au cours du mois) ;
  • catégorie D : demandeurs d'emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi (en raison d'un stage, d'une formation, d'une maladie, etc.), y compris les demandeurs d'emploi en convention de reclassement personnalisé (CRP), en contrat de transition professionnelle (CTP), sans emploi et en contrat de sécurisation professionnelle (CSP) ;
  • catégorie E : demandeurs d'emploi non tenus de faire de actes positifs de recherche d'emploi, en emploi (par exemple : bénéficiaires de contrats aidés, créateurs d’entreprise).

Population active (au sens du Bureau International du Travail (BIT)) / Actifs (au sens du Bureau International du Travail (BIT)), personnes actives (au sens du Bureau International du Travail (BIT)) :

La population active au sens du Bureau International du Travail (BIT) comprend les personnes en emploi au sens du BIT et les chômeurs au sens du BIT.

Remarque :

Définition internationale, adoptée en 1982 par une résolution du Bureau international du travail (BIT).