Insee Conjoncture Grand EstBilan économique 2016 - Grand-Est

En 2016, l’emploi salarié des secteurs principalement marchands du Grand Est progresse pour la première fois depuis 2010 : + 0,7 % après - 0,2 %. La région reste cependant une des moins dynamiques avec la Normandie et la Bourgogne-Franche-Comté (+ 0,3 % et + 0,5 %, pour + 1,2 % en métropole). Concentrée au quatrième trimestre après trois trimestres de stagnation, cette hausse s’appuie sur le secteur tertiaire marchand dans lequel l’emploi augmente de 1,8 % et de 1,3 % hors intérim. Les secteurs de l’industrie et de la construction continuent d’éprouver des difficultés, comme au niveau national.

Insee Conjoncture Grand Est
No 8
Paru le :Paru le23/05/2017
Philippe Marchet, Insee
Insee Conjoncture Grand Est No 8- Mai 2017
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Chômage - Fragile repli du chômage Bilan économique 2016

Philippe Marchet, Insee

Aussi légère soit-elle, la baisse du chômage amorcée en 2015 se poursuit en 2016. On compte en fin d’année 300 800 demandeurs d’emploi de catégorie A dans la région Grand Est. Le scénario de l’an dernier se répète : le chômage des jeunes continue de reculer et celui des seniors est en hausse, mais moins qu’en 2015. Le chômage de longue durée diminue mais le chômage de très longue durée s’accroît.

Insee Conjoncture Grand Est

No 08

Paru le :23/05/2017

En France, la croissance du produit intérieur brut reste aussi modeste en 2016 qu’en 2015 (1,1 % contre 1,2 %) et ne permet toujours pas d’améliorer nettement la situation sur le marché du travail. Aussi, le repli du chômage sur l’année se limite à 0,3 point et le taux atteint 9,8 % de la population active fin 2016, très proche du niveau métropolitain (9,7 %). La baisse est de 0,4 point en Lorraine, plus forte qu’en Champagne-Ardenne et en Alsace (- 0,2 point). Néanmoins, le chômage reste plus élevé en Champagne-Ardenne qu’en Lorraine et en Alsace (10,6 %, contre 10,0 % et 9,0 %). Les Pays de la Loire et la Bretagne sont les moins touchés par le chômage (8,3 % et 8,5 %), à l’inverse de l’Occitanie et des Hauts-de-France (11,6 % et 12,1 %). Comme en 2015, le Grand Est se place au huitième rang des treize régions de France métropolitaine devant la Normandie (9,9 %) mais derrière le Centre-Val de Loire (9,4 %).

L‘Aube fait exception dans le recul général du chômage

En 2016, le chômage recule dans tous les départements du Grand Est sauf dans l’Aube où il augmente de 0,3 point. Ainsi, le chômage y atteint 12,8 %, score le plus élevé de la région, à l’opposé du Bas-Rhin (8,6 %). Dans les Vosges, le reflux est le plus important : - 0,9 point, et le taux passe sous la barre des 11 % cette année. Le chômage a diminué dans vingt-cinq des trente et une zones d’emploi de la région Grand Est. Il s’accroît faiblement dans celle de Troyes et de Sarreguemines (+ 0,2 et + 0,1 point) et reste stable dans celles de Saint-Louis, Sélestat, Lunéville et Châlons-en-Champagne. C’est dans celles d’Épinal et de Remiremont qu’il baisse le plus (- 0,9 point). L’écart entre les deux zones extrêmes, Wissembourg et Saint-Dié-des-Vosges, est de 7,5 points (5,9 % et 13,4 %). Cet écart est en repli de 0,5 point par rapport à 2015.

Enfin, on peut noter que sur les dix dernières années, le chômage a augmenté de 4 points dans la zone d’emploi de Troyes, passant de 8,7 % à 12,7 %, alors qu’il ne progresse que de 0,6 point dans celle de Bar-le-Duc de 7,5 % à 8,1 %.

Moins de demandeurs d’emploi sans aucune activité

Toutes catégories confondues, 528 400 demandeurs d’emploi sont inscrits à Pôle emploi fin 2016, soit 0,2 % de plus qu’en décembre 2015, alors que la hausse atteint 1 % dans l’ensemble de la France métropolitaine. Parmi eux, 464 500 personnes sont tenues de rechercher un emploi (catégories A, B et C).

Le nombre de demandeurs de catégorie A - 300 800 personnes n’ayant exercé aucune activité le mois précédent - a diminué de 3,4 %, pour 3,0 % au niveau national. C’est en Lorraine que ce nombre s’est le plus réduit puis en Champagne-Ardenne et en Alsace (- 4,1 %, - 3,6 % et - 2,3 %). Le nombre de ces demandeurs d’emploi baisse plus fortement dans les départements des Vosges et de la Haute-Marne (- 8,8 % et - 6,8 %) tandis que le recul est plus contenu dans le Haut-Rhin et l’Aube (- 1,5 % et - 0,1 %).

Dans le même temps, les inscrits des catégories B et C - ayant exercé une activité réduite - sont de plus en plus nombreux : croissance moindre par rapport à 2015 (+ 6,6 % après + 9,0 %) mais plus importante qu’à l’échelon national (+ 5,5 %).

L‘augmentation du nombre de seniors à la recherche d’un emploi est modérée en 2016

Près de 43 000 jeunes de moins de 25 ans sont inscrits en catégorie A. Leur nombre diminue de nouveau cette année et plus nettement qu’en 2015 (- 10,3 % contre - 6,1 %). A contrario, le nombre de demandeurs d’emploi de plus de 50 ans (seniors) augmente encore mais la hausse faiblit en 2016 (+ 1,5 % contre + 7,6 % en 2015). Plus d’un quart des demandeurs d’emploi n’ayant eu aucune activité au cours du dernier mois sont des seniors, ce qui représente 80 500 personnes ; en 2011, ils n’étaient que 50 500, soit un demandeur d’emploi sur cinq.

Les hommes sont majoritaires dans la catégorie A et leur nombre décroît davantage que celui des femmes (- 4,0 % contre - 2,6 %). Ce mouvement s’inverse pour les catégories B et C et comme en 2015, le nombre d’hommes ayant une activité partielle progresse légèrement plus que celui des femmes (+ 6,8 % contre + 6,3 %). Les catégories B et C sont plus souvent composées de femmes et sont globalement plus jeunes et plus diplômées que la catégorie A. C’est dans le secteur tertiaire (services et commerce) que se concentrent ces demandeurs d’emploi en activité réduite. Leur nombre augmente de 7 % pour 4,5 % dans le secondaire (industrie et bâtiment).

S’agissant des demandeurs d’emploi de catégorie C - ayant travaillé plus de 78 heures au cours du dernier mois - le nombre d’heures effectuées s’accroît de 10 % en 2016 ; l’agriculture et le secteur secondaire sont plus concernés que le tertiaire par ce type de chômeurs.

Comme dans l’ensemble de la population, les femmes de la catégorie A sont plus diplômées que les hommes. De fait, 40 % de ces demandeuses d’emploi ont au moins le baccalauréat pour 33 % de leurs homologues masculins. Diplômées ou non, le nombre de femmes de la catégorie A baisse de 2,6 %. Du côté des hommes, le nombre de chômeurs peu diplômés diminue davantage que celui des diplômés : - 4,2 % et - 3,5 %.

Réduction du chômage de longue durée mais hausse du chômage de très longue durée

Fin 2016, 207 000 personnes recherchent un emploi depuis plus d’un an, soit 4,3 % de moins par rapport à fin 2015 ; cela représente 44,6 % de l’ensemble des demandeurs d’emploi pour 46,5 % l’année précédente. En France métropolitaine, la proportion est légèrement plus faible : 44 % en 2016 et 45 % en 2015. La part des chômeurs de longue durée est la plus élevée dans les département des Vosges et des Ardennes (autour de 49 %). Avec près de 42 %, c‘est encore dans le Haut-Rhin qu’elle est la plus faible.

De nouveau, ce sont les demandeurs d’un emploi dans l’industrie qui sont le plus souvent touchés par le chômage de longue durée (49 %, pour 45 % dans le tertiaire). En revanche, ils ne sont que 40 % dans le commerce et 42 % dans le BTP.

L’âge moyen de ces chômeurs de longue durée est 43 ans, contre 36 pour ceux qui recherchent un emploi depuis moins de 12 mois. Plus les demandeurs d’emploi sont âgés, plus ils sont inscrits depuis longtemps : de 8 mois en moyenne pour les moins de 25 ans à près de 2 ans et demi pour les plus de 50 ans.

Le chômage de longue durée touche davantage les moins diplômés : il concerne 48 % des inscrits peu diplômés et 40 % des titulaires d’un bac ou plus. C’est également le cas pour les professions les moins qualifiées : 51 % des ouvriers spécialisés inscrits sont au chômage depuis plus d’un an, soit 8 points de plus que les ingénieurs. Néanmoins le volume du chômage de longue durée baisse davantage pour les moins qualifiés que pour les plus qualifiés (- 6,8 % et - 1,7 %).

Fin décembre 2016, les demandeurs d’emploi du Grand Est sont inscrits depuis 573 jours en moyenne (en hausse par rapport à 2015) : 584 pour les hommes et 563 pour les femmes. La durée moyenne est plus réduite en Alsace, comparée à la Lorraine et à la Champagne-Ardenne (544 jours contre 586 et 590).

Le nombre de demandeurs d’emploi de très longue durée (supérieure à trois ans) continue d’augmenter (+ 2 %). Ils sont 73 700 à rechercher un emploi depuis plus de trois ans, soit 16 % des demandeurs d’emploi. Quasiment la moitié d’entre eux a plus de 50 ans.

Forte progression des inscriptions pour reprise d’activité et pour rupture conventionnelle

En 2016, la reprise de l’emploi se traduit par une diminution du nombre d’inscriptions suite à des conventions de conversion et à des fins de CDD ou d’intérim (respectivement - 8 % et - 1 %). En revanche, le nombre de démissions s’accroît de plus de 15 % ainsi que le nombre de premières entrées. De plus, les inscriptions à Pôle emploi en vue d’une reprise d’activité après avoir quitté temporairement le marché du travail ont fortement augmenté au cours de l’année 2016 (+ 89 %).

Reprises d’activité et premières entrées représentent 25 % des motifs d’inscription, contre 14 % en 2014 et 2015. Un autre quart des entrées à Pôle emploi correspondent à des fins de CDD ou des fins de mission ; celles-ci touchent 33 % des jeunes et seulement 9 % des seniors. À l’inverse, les conventions de conversion concernent 37 % des seniors et 4 % des jeunes. Les ruptures conventionnelles ne constituent que 5,8 % des inscriptions au chômage mais ont augmenté de 19,4 % en un an.

Des offres d’emploi toujours plus nombreuses

En 2016, on dénombre 216 000 offres d’emploi, soit + 4,1 % comparé à 2015. La part d’emplois durables (CDI et CDD de plus de six mois) est de 52 %, en augmentation d‘un point en un an. La part d’emplois qualifiés proposés est un peu plus importante que la part d‘emplois non qualifiés. Le secteur des services propose 74 % du total des offres, le commerce 11 %, l’industrie 7 % et la construction et l’agriculture 4 % chacun.

Figure 1Taux de chômage

en % de la population active
Taux de chômage (en % de la population active)
2015 T4 2016 T1 2016 T2 2016 T3 2016T4 (p) Évolution 2016T4/2015T4 (en points de %)
Ardennes 12,1 12,0 11,8 12,0 11,9 -0,2
Aube 12,5 12,6 12,5 12,7 12,8 0,3
Marne 9,8 9,7 9,5 9,5 9,4 -0,4
Haute-Marne 9,4 9,4 9,1 9,3 9,1 -0,3
Meurthe-et-Moselle 10,0 9,9 9,7 9,8 9,7 -0,3
Meuse 9,9 9,9 9,7 9,8 9,5 -0,4
Moselle 10,3 10,1 10,0 10,1 10,1 -0,2
Bas-Rhin 8,8 8,8 8,6 8,7 8,6 -0,2
Haut-Rhin 9,9 9,8 9,6 9,7 9,6 -0,3
Vosges 11,6 11,4 11,1 11,1 10,7 -0,9
Grand Est 10,1 10,0 9,8 9,9 9,8 -0,3
France métropolitaine 9,9 9,9 9,6 9,8 9,7 -0,2
  • p : données provisoires.
  • Notes : données CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 2Demandeurs d'emploi en fin de mois

Demandeurs d'emploi en fin de mois
Demandeurs d'emploi au 31/12/2016 (en milliers) Évolution 2016/2015 (en %) (1)
Catégories A, B, C Catégorie A Catégories A, B, C Catégorie A
Hommes 237,9 163,2 -0,8 -4,0
Femmes 226,6 137,5 0,7 -2,6
Moins de 25 ans 66,9 42,9 -7,2 -10,3
25 à 49 ans 283,0 177,4 0,0 -3,6
50 ans ou plus 114,6 80,5 4,3 1,5
Inscrits depuis un an ou plus 207,0 nd -4,3 nd
Grand Est 464,5 300,8 -0,1 -3,4
France métropolitaine 5 546,7 3 529,6 -0,1 -3,0
  • nd : données non disponibles.
  • (1) : évolution de l'indicateur entre le 31/12/2015 et le 31/12/2016.
  • Note : données brutes.
  • Source : Pôle emploi ; DARES.

Figure 3Évolution trimestrielle du taux de chômage

en % de la population active
Évolution trimestrielle du taux de chômage (en % de la population active)
Grand Est France métropolitaine
1er trim. 2005 8,0 8,3
2e trim. 2005 8,2 8,4
3e trim. 2005 8,5 8,6
4e trim. 2005 8,6 8,7
1er trim. 2006 8,8 8,7
2e trim. 2006 8,7 8,6
3e trim. 2006 8,6 8,5
4e trim. 2006 8,0 8,0
1er trim. 2007 8,0 8,1
2e trim. 2007 7,7 7,8
3e trim. 2007 7,6 7,6
4e trim. 2007 7,1 7,1
1er trim. 2008 6,8 6,8
2e trim. 2008 7,0 7,0
3e trim. 2008 7,1 7,1
4e trim. 2008 7,4 7,4
1er trim. 2009 8,5 8,2
2e trim. 2009 9,2 8,8
3e trim. 2009 9,1 8,8
4e trim. 2009 9,3 9,1
1er trim. 2010 9,1 9,0
2e trim. 2010 9,0 8,9
3e trim. 2010 8,9 8,8
4e trim. 2010 8,8 8,8
1er trim. 2011 8,7 8,8
2e trim. 2011 8,7 8,7
3e trim. 2011 8,8 8,8
4e trim. 2011 9,0 9,0
1er trim. 2012 9,1 9,1
2e trim. 2012 9,4 9,3
3e trim. 2012 9,5 9,4
4e trim. 2012 9,9 9,7
1er trim. 2013 10,2 9,9
2e trim. 2013 10,3 10,0
3e trim. 2013 10,2 9,9
4e trim. 2013 10,0 9,8
1er trim. 2014 10,0 9,8
2e trim. 2014 10,0 9,8
3e trim. 2014 10,2 10,0
4e trim. 2014 10,3 10,1
1er trim. 2015 10,2 10,0
2e trim. 2015 10,3 10,1
3e trim. 2015 10,3 10,2
4e trim. 2015 10,1 9,9
1er trim. 2016 10,0 9,9
2e trim. 2016 9,8 9,6
3e trim. 2016 9,9 9,8
4e trim. 2016 9,8 9,7
  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 3Évolution trimestrielle du taux de chômage

  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Avertissement

Les effectifs de demandeurs d'emploi fournis par Pôle emploi sont des données brutes.

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.

Le système d'indemnisation du chômage partiel permet de gérer une baisse d'activité ponctuelle, limitée dans le temps et ayant pour cadre l'année civile.

Remarque :

Le dispositif du chômage partiel a pour but d'éviter des licenciements : il permet à une entreprise qui subit une perte d'activité de nature économique, technique ou naturelle, de réduire temporairement les horaires de ses effectifs.

Lorsque le chômage partiel se prolonge au-delà de 6 semaines, les salariés dont le contrat de travail est suspendu sont considérés comme étant à la recherche d'un emploi et peuvent être admis au bénéfice de l'allocation d'aide de retour à l'emploi versée par Pôle Emploi ; on parle alors de « chômage partiel total ».

En 2008, afin de tenir compte de la dégradation de la conjoncture économique, l'instruction DGEPF n° 2008/19 du 25 novembre 2008 précise les conditions d'une application dynamique du chômage partiel, qu'il s'agisse, par exemple, de répondre favorablement aux demandes des entreprises en redressement judiciaire, dans la perspective de leur reprise, aux demandes des entreprises de sous-traitance affectées par les difficultés de leurs donneurs d'ordres, ou encore, d'assouplir l'interprétation du caractère temporaire du chômage partiel.

L'instruction rappelle également les autres dispositifs auxquels peuvent recourir les entreprises avant de solliciter l'État pour bénéficier du chômage partiel : aménagement du temps de travail dans le cadre fixé par la loi du 20 août 2008, formation des salariés...

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Catégories de demandes d'emploi établies par arrêté :

Les demandeurs d’emploi sont les personnes inscrites sur les listes de France Travail. L’inscription sur les listes de France Travail est soumise à certaines conditions, mais les demandeurs d’emploi peuvent être ou non indemnisés, certains peuvent occuper un emploi. Selon leur situation vis‑à‑vis de l’obligation de recherche d’emploi et de l’exercice ou non d’une activité, ils sont regroupés en cinq catégories :

  • catégorie A : demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, sans emploi ;
  • catégorie B : demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, ayant exercé une activité réduite courte (i.e. de 78 heures ou moins au cours du mois) ;
  • catégorie C : demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, ayant exercé une activité réduite longue (i.e. plus de 78 heures au cours du mois) ;
  • catégorie D : demandeurs d'emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi (en raison d'un stage, d'une formation, d'une maladie, etc.), y compris les demandeurs d'emploi en convention de reclassement personnalisé (CRP), en contrat de transition professionnelle (CTP), sans emploi et en contrat de sécurisation professionnelle (CSP) ;
  • catégorie E : demandeurs d'emploi non tenus de faire de actes positifs de recherche d'emploi, en emploi (par exemple : bénéficiaires de contrats aidés, créateurs d’entreprise).

Population active (au sens du Bureau International du Travail (BIT)) / Actifs (au sens du Bureau International du Travail (BIT)), personnes actives (au sens du Bureau International du Travail (BIT)) :

La population active au sens du Bureau International du Travail (BIT) comprend les personnes en emploi au sens du BIT et les chômeurs au sens du BIT.

Remarque :

Définition internationale, adoptée en 1982 par une résolution du Bureau international du travail (BIT).