Insee Conjoncture Grand EstBilan économique 2016 - Grand-Est

En 2016, l’emploi salarié des secteurs principalement marchands du Grand Est progresse pour la première fois depuis 2010 : + 0,7 % après - 0,2 %. La région reste cependant une des moins dynamiques avec la Normandie et la Bourgogne-Franche-Comté (+ 0,3 % et + 0,5 %, pour + 1,2 % en métropole). Concentrée au quatrième trimestre après trois trimestres de stagnation, cette hausse s’appuie sur le secteur tertiaire marchand dans lequel l’emploi augmente de 1,8 % et de 1,3 % hors intérim. Les secteurs de l’industrie et de la construction continuent d’éprouver des difficultés, comme au niveau national.

Insee Conjoncture Grand Est
No 8
Paru le :Paru le23/05/2017
Vincent Greiner, Insee
Insee Conjoncture Grand Est No 8- Mai 2017
Consulter

Emploi salarié - L’emploi redémarre, mais la région reste à la traîne Bilan économique 2016

Vincent Greiner, Insee

En 2016, l’emploi salarié régional progresse pour la première fois depuis 2010 (+ 0,7 %, soit près de 8 300 créations nettes d’emplois), notamment grâce à un bon quatrième trimestre. Le Grand Est fait toutefois partie des régions les moins dynamiques avec la Normandie et la Bourgogne-Franche-Comté. La forte croissance de l’intérim l’année précédente se poursuit. Hors intérim, le rythme des créations d’emplois dans le secteur tertiaire marchand s’accélère. Dans l’industrie et la construction, la situation continue de se dégrader. L’emploi salarié augmente dans tous les départements, à l’exception des Ardennes.

Insee Conjoncture Grand Est

No 8

Paru le :23/05/2017

En 2016, le bilan de l’emploi salarié des secteurs principalement marchands s’améliore dans le Grand Est après plusieurs années de déclin. L’emploi salarié progresse ainsi de 0,7 % après une baisse de 0,2 % l’année précédente. La région gagne près de 8 300 salariés, amenant leur nombre à 1 202 700. L’emploi augmente cependant moins rapidement qu’en France métropolitaine (+ 1,2 %), la région occupant le bas de classement avec la Normandie et la Bourgogne-Franche-Comté (+ 0,3 % et + 0,5 %). La hausse d’emploi est principalement marquée au dernier trimestre 2016 (+ 0,6 %) après trois trimestres de stagnation (+ 0,1 %). Elle est soutenue par le secteur tertiaire marchand (+ 1,8 %, soit 13 900 créations nettes) qui augmente sans prendre en compte le dynamisme de l’intérim. Les secteurs de l’industrie et de la construction continuent d’éprouver des difficultés, comme au niveau national.

La hausse de l’emploi salarié est généralisée à l’ensemble des départements du Grand Est sauf dans les Ardennes où l’emploi recule de 0,4 %. Dans la Meuse et la Marne, il se redresse nettement (+ 1,6 %), après une baisse l’année précédente. Il progresse également de manière soutenue dans le Bas-Rhin, qui regroupe un quart des emplois salariés de la région (+ 1,3 % soit 3 900 créations nettes).

Accélération des créations dans le tertiaire marchand

Le tertiaire marchand comprend 779 100 emplois salariés soit 65 % de l’ensemble. En 2016, le rythme des créations s’accélère, avec une augmentation de 1,8 % après 1,0 % en 2015, se rapprochant de la tendance nationale (+ 1,9 %). Si la bonne tenue de l’intérim participe à cette hausse, l’ensemble des autres secteurs progresse également. Ainsi, hors intérim, le nombre d’emplois du tertiaire marchand croît de 1,3 % (soit 9 300 créations nettes) après 0,4 %, encore une fois proche du niveau national (+ 1,4 %).

L’emploi tertiaire hors intérim prospère dans tous les départements excepté l’Aube où il fléchit de 0,3 %. Ceux qui concentrent le plus d’emplois du tertiaire sont également ceux qui progressent le plus. Ainsi, des hausses supérieures à 1,4 % sont enregistrées dans le Bas-Rhin, le Haut-Rhin, la Marne, en Moselle et en Meurthe-et-Moselle.

Dans le commerce, principale composante du secteur tertiaire marchand, l’emploi se redresse après plusieurs années de difficultés (+ 0,3 %) et concentre ainsi 245 500 salariés. L’amélioration reste moins importante qu’en France métropolitaine (+ 0,7 %). La situation est disparate sur le territoire ; ainsi, l’emploi croît dans six départements, dont la Meurthe-et-Moselle, la Haute-Marne et le Bas-Rhin (+ 1,1 %, + 0,7 % et + 0,6 %). L’Aube, la Meuse et le Haut-Rhin sont marqués par les plus fortes diminutions (- 0,6 %, - 0,6 % et - 0,4 %). La contraction des emplois du Haut-Rhin est toutefois à relativiser car elle cache une réorganisation importante d’emplois de ce secteur vers celui du transport et de l’entreposage, suite à la création d’une filiale logistique pour les magasins U.

Le plus fort dynamisme du tertiaire marchand hors intérim est enregistré dans le secteur de l’hébergement et de la restauration qui gagne cette année 2 600 salariés (+ 3,7 %). Ce dernier présente une croissance plus forte qu’en France métropolitaine (+ 2,1 %). L’implantation sur le territoire de plusieurs établissements sous l’enseigne Burger King participe à la bonne santé du secteur.

L’emploi s’affirme dans les services aux ménages avec une hausse de 3,2 % après 1,5 %, supérieure à la tendance nationale (+ 1,9 %). Deuxième composante du tertiaire marchand, les services aux entreprises restent également bien orientés (+ 1,5 % après + 1,6 %). Le développement du secteur est toutefois moins soutenu qu’au niveau national (+ 2,1 %).

Les secteurs des transports et des services financiers, en baisse l’année précédente, redémarrent (respectivement + 0,7 % et + 0,9 %). L’évolution est similaire à la tendance nationale.

Progression de l’intérim au quatrième trimestre

L’emploi intérimaire se maintient à un haut niveau avec une croissance de 8,6 % (soit 4 600 créations nettes) après 10,9 % l’année précédente. Bien que très forte, l’évolution est toutefois plus faible qu’en France métropolitaine (+ 12,0 %). Au cours de l’année, le premier semestre a été marqué par une dégradation des emplois (- 2,9 %) avant un retournement au troisième trimestre (+ 2,4 %). C’est toutefois au quatrième trimestre que l’emploi intérimaire rebondit, avec un gain de 9,2 %, soit la plus forte hausse depuis 2009. La région regroupe ainsi 58 300 intérimaires fin 2016.

Parmi les départements, l’intérim perd du terrain uniquement dans le Haut-Rhin (- 5,2 %). Cette baisse fait néanmoins suite à une très forte expansion en 2015 (+ 21,6 %). Si les hausses relatives les plus remarquables sont situées dans l’Aube et la Meuse (+ 23,8 % et + 23,3 %), les plus fortes contributions en valeur absolue sont constatées dans le Bas-Rhin et dans la Marne. Ainsi, le Bas-Rhin gagne 1 200 emplois intérimaires (soit + 8,6 %) et la Marne 1 100 (soit + 19,1 %).

L’emploi industriel reste mal orienté

Fin 2016, l’industrie emploie 319 000 personnes dans le Grand Est, soit 26,5 % de l’emploi salarié des secteurs principalement marchands. Le secteur continue de perdre du terrain, mais reste davantage présent dans la région qu’en France métropolitaine (19,2 %). Il recule de 1,1 %, soit une perte de 3 400 salariés, une baisse légèrement plus accentuée qu’au niveau national (- 0,8 %). L’érosion de l’emploi est constatée dans l’ensemble des secteurs industriels.

Dans la fabrication de matériels de transport, l’emploi décline de 2,5 % (soit 720 suppressions nettes) contre 1,1 % pour la France métropolitaine. Avec un nouveau plan de départs chez Peugeot Citroën Automobile, l’entreprise contribue à elle seule à la destruction de plusieurs centaines d’emplois salariés dans la région. Les pertes dans le secteur des biens d’équipement sont moins importantes cette année (- 1,7 % après - 2,7 %), pendant que la situation se dégrade dans le secteur de l’énergie, l’eau et la gestion des déchets (- 1,5 % après - 0,2 %). L’agroalimentaire résiste le mieux (- 0,4 % soit 230 pertes d’emplois). Les autres branches de l’industrie, qui regroupent 48,6 % des emplois industriels de la région, perdent 1 100 salariés (- 0,7 %), après un déficit plus important l’année précédente (- 2,4 %).

L’emploi industriel se relève dans la Meuse et le Bas-Rhin (+ 0,9 % et + 0,4 %). Tous les autres départements affichent un recul de l’emploi proche ou supérieur à 1 %, la contraction la plus importante se situant en Haute-Marne (- 2,6 %).

Baisse ininterrompue dans la construction

Dans la construction, les emplois continuent leur érosion commencée en 2009. Ainsi, en 2016, 2 200 emplois ont été supprimés, soit une diminution de 2,1 %. La construction dans le Grand Est reste davantage touchée qu’au niveau national (- 0,8 %). Les emplois déclinent dans l’ensemble des départements. Le Haut-Rhin, la Marne et le Bas-Rhin résistent mieux (- 0,3 %, - 0,9 % et - 1,1 %). À l’inverse, de fortes contractions sont observées dans les Ardennes et la Haute-Marne (- 4,7 % et - 3,9 %). Avec respectivement 650 et 430 pertes d’emplois, la Moselle et la Meurthe-et-Moselle sont les départements qui contribuent le plus en effectifs à la dégradation du secteur.

Figure 1Emploi salarié des secteurs principalement marchands

en %
Emploi salarié des secteurs principalement marchands (en %)
Secteur d'activité - NAF rév. 2, 2008 2016 T4 (en milliers) Glissement annuel Glissement annuel moyen 2015/2010 (1)
Grand Est Grand Est France métropolitaine Grand Est France métropolitaine
Industrie 319,0 -1,1 -0,8 -1,7 -0,9
Industrie agro-alimentaire 54,1 -0,4 0,7 -0,7 -0,1
Energie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage 32,9 -1,5 -1,6 0,2 0,3
Biens d'équipement 48,3 -1,7 -2,0 -1,1 -1,2
Matériels de transport 28,7 -2,5 -1,1 -3,5 -0,7
Autres branches industrielles 155,0 -0,7 -0,7 -2,3 -1,5
Construction 104,6 -2,1 -0,8 -2,5 -1,9
Tertiaire marchand 779,1 1,8 2,0 -0,2 0,6
Commerce 245,5 0,3 0,7 -0,5 0,2
Transports 99,7 0,7 0,8 -1,0 -0,1
Hébergement - restauration 72,3 3,7 2,1 0,6 1,2
Information - communication 25,4 2,0 3,1 -0,1 0,6
Services financiers 50,4 0,9 1,0 -0,0 0,6
Services immobiliers 14,1 1,1 0,7 -0,6 -0,1
Services aux entreprises 152,9 1,5 2,1 0,4 1,5
Services aux ménages 60,5 3,2 1,9 0,4 0,5
Intérim 58,3 8,6 12,0 -0,4 -0,4
Total 1 202,7 0,7 1,2 -0,8 0,0
  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • (1) : glissement annuel qu'aurait connu l'emploi salarié du secteur, si l'évolution avait été la même pour chaque année de la période considérée.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 2Emploi salarié par département et par secteur

en %
Emploi salarié par département et par secteur (en %)
2016T4 (en milliers) Glissement annuel
Industrie Construction Tertiaire marchand dont Commerce dont Intérim Total
Ardennes 48,8 -2,3 -4,7 1,6 -0,2 9,0 -0,4
Aube 62,8 -0,9 -3,1 1,1 -0,6 23,8 0,2
Marne 129,1 -0,9 -0,9 2,7 -0,0 19,1 1,6
Haute-Marne 37,5 -2,6 -3,9 2,3 0,7 17,0 0,1
Meurthe-et-Moselle 138,5 -2,2 -3,5 1,9 1,1 10,4 0,6
Meuse 29,7 0,9 -3,6 2,9 -0,6 23,3 1,6
Moselle 209,2 -1,8 -3,4 1,7 0,6 2,8 0,3
Bas-Rhin 302,4 0,4 -1,1 1,9 0,6 8,7 1,3
Haut-Rhin 170,2 -1,3 -0,3 0,9 -0,4 -5,2 0,1
Vosges 74,6 -1,5 -1,5 2,0 0,2 18,1 0,5
Grand Est 1 202,7 -1,1 -2,1 1,8 0,3 8,6 0,7
  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 3Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire

en indice base 100 au 2005 T1
Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire (en indice base 100 au 2005 T1)
Grand Est France métropolitaine
1er trim. 2005 100 100
2e trim. 2005 99,66 99,86
3e trim. 2005 100,2 101,93
4e trim. 2005 99,89 102,6
1er trim. 2006 99,7 101,7
2e trim. 2006 104,77 107,36
3e trim. 2006 106,49 107,31
4e trim. 2006 103,35 105,31
1er trim. 2007 114,76 114,94
2e trim. 2007 112,46 112,47
3e trim. 2007 107,42 110,87
4e trim. 2007 106,94 109,72
1er trim. 2008 111,76 114,35
2e trim. 2008 105,21 106,28
3e trim. 2008 94,99 99,93
4e trim. 2008 77,83 86,9
1er trim. 2009 62,58 73,86
2e trim. 2009 62,47 75,59
3e trim. 2009 69,96 79,59
4e trim. 2009 77,35 84,27
1er trim. 2010 83,26 88,79
2e trim. 2010 85,05 93,35
3e trim. 2010 92,34 97,12
4e trim. 2010 98,86 100,8
1er trim. 2011 101,43 101,31
2e trim. 2011 101,8 101,54
3e trim. 2011 99,15 100,51
4e trim. 2011 94,86 96,35
1er trim. 2012 92,94 95,18
2e trim. 2012 88,17 91,89
3e trim. 2012 82,82 88,11
4e trim. 2012 79,68 85,61
1er trim. 2013 81,88 88,45
2e trim. 2013 83 87,36
3e trim. 2013 86,31 89,01
4e trim. 2013 85,8 90,87
1er trim. 2014 86,59 89,18
2e trim. 2014 89,16 91,59
3e trim. 2014 85,29 87,72
4e trim. 2014 87,56 90,52
1er trim. 2015 87,04 89,92
2e trim. 2015 89,31 93,5
3e trim. 2015 91,95 96,03
4e trim. 2015 97,09 98,9
1er trim. 2016 95,57 99,39
2e trim. 2016 94,27 99,58
3e trim. 2016 96,56 104,44
4e trim. 2016 105,4 110,81
  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi intérimaire en fin de trimestre.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 3Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire

  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi intérimaire en fin de trimestre.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 4Évolution trimestrielle de l'emploi salarié des secteurs principalement marchands dans la région Grand Est

en indice base 100 au 2005 T1
Évolution trimestrielle de l'emploi salarié des secteurs principalement marchands dans la région Grand Est (en indice base 100 au 2005 T1)
Industrie Construction Tertiaire principalement marchand hors intérim dont Commerce Emploi hors intérim Grand Est Emploi hors intérim France métropolitaine
1er trim. 2005 100 100 100 100 100 100
2e trim. 2005 99,31 100,68 100,16 100,17 99,92 100,08
3e trim. 2005 98,68 101,33 100,01 99,98 99,68 100,11
4e trim. 2005 97,97 102,02 100,11 99,95 99,56 100,25
1er trim. 2006 97,36 102,49 100,3 99,79 99,5 100,4
2e trim. 2006 96,81 103,83 100,67 99,77 99,64 100,75
3e trim. 2006 96,15 104,79 101,06 100,1 99,73 101,13
4e trim. 2006 95,32 105,91 100,92 99,99 99,46 101,3
1er trim. 2007 94,99 106,57 101,39 100,56 99,68 101,76
2e trim. 2007 94,41 106,93 101,77 100,99 99,73 102,1
3e trim. 2007 93,92 107,76 102,5 101,79 100,05 102,5
4e trim. 2007 93,54 108,77 102,53 101,72 100,03 102,76
1er trim. 2008 92,94 109,7 103,06 102,1 100,21 102,91
2e trim. 2008 92,5 109,99 103,09 102,06 100,1 102,77
3e trim. 2008 91,6 110,24 103,08 101,88 99,82 102,74
4e trim. 2008 90,67 109,19 103,08 101,79 99,39 102,41
1er trim. 2009 89,18 107,68 102,42 101,13 98,37 101,85
2e trim. 2009 87,67 106,7 102,14 100,62 97,6 101,28
3e trim. 2009 86,51 105,7 102,07 100,02 97,07 100,87
4e trim. 2009 85,41 104,93 102,18 100 96,68 100,75
1er trim. 2010 84,36 104,64 102,13 99,68 96,27 100,46
2e trim. 2010 83,6 104,17 101,94 99,48 95,86 100,32
3e trim. 2010 82,89 103,73 102,42 99,39 95,84 100,44
4e trim. 2010 82,51 103,66 102,61 99,49 95,81 100,51
1er trim. 2011 82,31 103,65 102,88 99,65 95,89 100,78
2e trim. 2011 82,28 103,11 103,2 99,76 96,01 101,03
3e trim. 2011 81,94 102,43 103,07 99,69 95,76 101,01
4e trim. 2011 81,69 102,07 103,27 99,81 95,75 101,13
1er trim. 2012 81,28 102,52 103,17 99,8 95,6 101,21
2e trim. 2012 81,08 102,18 102,8 99,83 95,29 101,18
3e trim. 2012 80,92 101,63 102,81 99,89 95,18 101,11
4e trim. 2012 80,58 100,69 102,48 99,32 94,79 100,93
1er trim. 2013 79,96 99,64 102,41 99,2 94,44 100,81
2e trim. 2013 79,38 99,18 102,06 98,66 94 100,52
3e trim. 2013 78,87 99,14 101,88 98,25 93,72 100,65
4e trim. 2013 78,6 98,43 101,92 98,11 93,59 100,7
1er trim. 2014 78,39 97,56 101,83 97,77 93,38 100,65
2e trim. 2014 78,03 96,59 101,72 97,59 93,1 100,6
3e trim. 2014 77,5 94,9 101,65 97,31 92,72 100,46
4e trim. 2014 77,22 94,02 101,52 97,17 92,47 100,48
1er trim. 2015 76,86 93,05 101,51 97,15 92,25 100,44
2e trim. 2015 76,36 92,13 101,58 97,03 92,03 100,52
3e trim. 2015 75,96 91,48 101,71 97,16 91,91 100,58
4e trim. 2015 75,64 91,24 101,9 97,06 91,88 100,84
1er trim. 2016 75,37 90,91 102,37 97,15 92,02 101,1
2e trim. 2016 75,14 90,41 102,6 97,13 92,02 101,3
3e trim. 2016 75,04 89,87 102,65 97,05 91,96 101,44
4e trim. 2016 74,84 89,34 103,23 97,34 92,17 101,63
  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 4Évolution trimestrielle de l'emploi salarié des secteurs principalement marchands dans la région Grand Est

  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Estimations d'emploi localisées / ESTEL / Estel :

A partir de 2009, les estimations d'emploi annuelles sont calculées à partir du dispositif Estel (Estimations d'emploi localisées), qui se fondent sur l'utilisation des sources administratives en niveau.

Pour les salariés, il s'agit des Déclarations Annuelles de Données Sociales (DADS « grand format ») contenant, en plus des DADS stricto sensu, les données du fichier de paye des agents de l'État et celles des particuliers employeurs).

Pour les non salariés agricoles, les sources mobilisées sont les fichiers de la Mutualité Sociale Agricole (MSA) et pour les non salariés non agricoles, les fichiers de l'Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale (ACOSS) qui est la Caisse Nationale des Unions de Recouvrement des Cotisations de Sécurité Sociale et d'Allocations Familiales (URSSAF).

Le concept central d'Estel est une synthèse ascendante des sources administratives utilisées avec prise en compte de la multi-activité. Estel mesure l'emploi selon un concept « BIT répertorié » : l'emploi est mesuré sur la dernière semaine de l'année et tout emploi déclaré est comptabilisé.

Le passage à Estel permet la production des estimations d'emploi annuelles à un niveau géographique et sectoriel plus fin que l'ancien système (celui de la zone d'emploi croisée avec le niveau A38 de la nouvelle nomenclature d'activités au lieu du niveau départemental) ; de plus on disposera chaque année de la double localisation au lieu de résidence et au lieu de travail pour les salariés et d'informations sur le sexe et la tranche d'âge quinquennale des travailleurs salariés et non salariés.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Nomenclature d'activités française / NAF :

La nomenclature des activités économiques en vigueur en France depuis le 1er janvier 2008 est la nomenclature d'activités française (NAF rév. 2). La NAF a la même structure que de la nomenclature d'activités de la Communauté européenne (NACE rév. 2) mais elle comporte un niveau supplémentaire, spécifique à la France, celui des sous-classes.

La NAF rév. 2 comporte cinq niveaux comprenant respectivement : 21, 88, 272, 615 et 732 postes.

La NAF rév. 2 s'est substituée à la NAF rév. 1 datant de 2003 (entrée en vigueur au 1er janvier 2003). La NAF rév. 1 comporte cinq niveaux ayant respectivement 17, 31, 62, 224, et 712 postes .

La NAF rév. 1 avait succédé à la NAF qui était en vigueur depuis le 1er janvier 1993.