Insee Conjoncture Pays de la Loire ·
Juin 2025 · n° 54
Bilan économique 2024 - Pays de la Loire L’économie ligérienne fléchit, dans un contexte national incertain
En France, en 2024, l’activité ralentit : le PIB progresse de 1,1 %, après une croissance de 1,6 % en 2023. L’activité bénéficie notamment de la consommation publique, du commerce extérieur et de l’impact positif des Jeux Olympiques dans les services. En revanche, la demande intérieure privée s’essouffle, pénalisée par le recul de l’investissement des entreprises et des ménages. Cette situation s’inscrit dans une période d’incertitude économique marquée par une instabilité politique, des incertitudes budgétaires en France et de vives tensions commerciales au niveau mondial.
L’économie ligérienne n’échappe pas à ce climat d’incertitude et connaît un net ralentissement en 2024. L’activité salariée marque le pas, après trois années de reprise soutenue, et progresse faiblement, au même rythme qu’au niveau national. Le recours à l’activité partielle cesse de reculer, après trois années consécutives de baisse. Dans le sillage de l’activité, l’emploi salarié se stabilise, comme au niveau national, après une dynamique de croissance continue depuis 2015. Néanmoins, la région se maintient au premier rang des régions françaises ayant le plus faible taux de chômage, aux côtés de la Bretagne. La nette hausse des embauches en contrats à durée déterminée de moins de 31 jours atteste d’une précarisation du marché du travail. Les créations d’entreprises repartent à la hausse et atteignent un nouveau record, mais principalement grâce aux micro-entrepreneurs, dont l’impact en emploi et en investissement reste toutefois limité. Parallèlement, le nombre de défaillances d’entreprises continue de progresser, signe de fragilités économiques persistantes. Dans la région, le recul de l’investissement des entreprises et des ménages se traduit par un net ralentissement du crédit. Du côté des entreprises, la croissance des encours, majoritairement destinés au financement des investissements, ralentit et profite surtout aux plus petites structures. Du côté des ménages, la production de nouveaux crédits à l’habitat poursuit son recul, pénalisée par le resserrement des conditions de financement. Toutefois, les prix des logements neufs fléchissent sous l’effet d’un marché atone et les ventes repartent à la hausse. La crise perdure cependant dans la construction, avec une nouvelle baisse du nombre de permis de construire et de mises en chantier. Dans les transports, le recul des trafics routiers et portuaires de marchandises se poursuit et le marché des véhicules neufs rechute après l’embellie de 2023. Les échanges commerciaux dans les Pays de la Loire restent quasi stables, mais le déficit commercial se réduit. Le secteur agricole connaît une année contrastée, avec des productions végétales en difficulté et une filière animale dynamique. Le tourisme ligérien reste actif, malgré un repli de fréquentation, après deux années record. Dans la région, la consommation d’électricité et de gaz repart légèrement à la hausse, portée notamment par une baisse de l’inflation, tandis que la production d’énergie renouvelable progresse peu. La qualité de l’air s’améliore grâce à la poursuite de la baisse des principaux polluants atmosphériques.
Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2024 publiés par l'Insee.
Énergie - Qualité de l’air - La consommation d’énergie repart légèrement à la hausse, la qualité de l’air s’améliore Bilan économique 2024
Christelle Belkacem (direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement), Arnaud Rebours (Air Pays de la Loire)
Dans la région, la consommation d’électricité et de gaz repart légèrement à la hausse, portée par un contexte économique plus favorable, notamment une baisse de l’inflation. La production d’énergie renouvelable reste globalement stable : le solaire photovoltaïque et le biométhane progressent, tandis que l’éolien diminue. Parallèlement, la qualité de l’air s’améliore grâce à la poursuite de la baisse des principaux polluants atmosphériques. En 2024, les seuils réglementaires sont le plus souvent respectés dans la région.
La consommation d’électricité et de gaz repart légèrement à la hausse
En 2024, la consommation d’électricité et de gaz, en baisse ces dernières années, repart légèrement à la hausse. Ainsi, avec 25,2 térawatts-heures (TWh) en 2024, la consommation brute d’électricité régionale augmente légèrement de 0,6 %, une hausse moins prononcée qu’au niveau national (0,9 %) (figure 1).
Dans la région, la consommation brute de gaz progresse de 1,6 %, après avoir atteint en 2023 son plus bas niveau sur la dernière décennie. En 2024, les Ligériens consomment ainsi 18,1 TWh de gaz. À l’inverse, la consommation de gaz recule de 5,0 % en France et atteint son plus faible niveau depuis dix ans.
Cette faible évolution de la consommation d’énergie dans la région s’explique notamment par un contexte macroéconomique plus favorable (croissance stable, baisse de l’inflation). Elle s’inscrit dans une tendance à la baisse ces dernières années, caractérisées par des hivers doux : 2020, 2022, 2023 et 2024 sont les quatre années les plus chaudes depuis 1900. Par ailleurs, l’augmentation des prix de l’électricité et les actions de sobriété mises en place durant la crise énergétique produisent des effets pérennes qui s’ajoutent aux progrès continus en matière de rénovation énergétique des bâtiments.
tableauFigure 1a – Consommation annuelle brute d’électricité et de gaz en TWh et indice de rigueur climatique dans les Pays de la Loire
Année | Consommation d'électricité | Consommation de gaz | Indice de rigueur |
---|---|---|---|
2013 | 28,0 | 24,3 | 1,1 |
2014 | 26,1 | 20,0 | 0,9 |
2015 | 26,6 | 21,9 | 0,9 |
2016 | 27,5 | 24,5 | 1,0 |
2017 | 27,3 | 24,5 | 1,0 |
2018 | 27,4 | 22,3 | 0,9 |
2019 | 27,2 | 24,6 | 0,9 |
2020 | 26,0 | 22,2 | 0,8 |
2021 | 27,4 | 22,8 | 1,0 |
2022 | 26,4 | 18,7 | 0,8 |
2023 | 25 | 17,9 | 0,9 |
2024 | 25,2 | 18,1 | 0,9 |
- Champ : France métropolitaine (consommation d’électricité et indice de rigueur), France continentale (consommation de gaz).
- Sources : SDES ; RTE ; GRTgaz ; Teréga.
graphiqueFigure 1a – Consommation annuelle brute d’électricité et de gaz en TWh et indice de rigueur climatique dans les Pays de la Loire

- Champ : France métropolitaine (consommation d’électricité et indice de rigueur), France continentale (consommation de gaz).
- Sources : SDES ; RTE ; GRTgaz ; Teréga.
Une production régionale d’énergie renouvelable en faible hausse
En 2024, 6,7 TWh d’énergie renouvelable sont injectés dans les réseaux publics de gaz et d’électricité de la région. Si la production n’augmente que faiblement par rapport à 2023 (1,8 %), elle a plus que triplé sur les dix dernières années.
Principale cause de ce ralentissement, l’électricité éolienne produite dans la région (3,9 TWh en 2024) diminue par rapport à 2023 (-9,8 %), en raison de conditions de vent moins favorables et d’indisponibilités conjoncturelles du parc en mer de Saint-Nazaire (figure 2). En effet, ce dernier contribue à 35 % de la production nationale de la filière éolienne en mer, et pèse donc sensiblement sur la production éolienne totale. L’électricité éolienne produite dans la région représente 8,2 % de la production nationale.
tableauFigure 2a – Production annuelle renouvelable injectée sur les réseaux de gaz et d’électricité dans les Pays de la Loire
Année | Injections de biométhane | Hydro-électricité | Bio-énergies | Solaire photovoltaïque | Éolien |
---|---|---|---|---|---|
2008 | 0,0 | 0,0 | 0,1 | 0,0 | 0,3 |
2009 | 0,0 | 0,0 | 0,1 | 0,0 | 0,4 |
2010 | 0,0 | 0,0 | 0,1 | 0,1 | 0,6 |
2011 | 0,0 | 0,0 | 0,1 | 0,2 | 0,7 |
2012 | 0,0 | 0,0 | 0,2 | 0,3 | 0,9 |
2013 | 0,0 | 0,0 | 0,3 | 0,3 | 1,0 |
2014 | 0,0 | 0,0 | 0,3 | 0,4 | 1,1 |
2015 | 0,0 | 0,0 | 0,3 | 0,4 | 1,2 |
2016 | 0,0 | 0,0 | 0,3 | 0,4 | 1,3 |
2017 | 0,0 | 0,0 | 0,3 | 0,5 | 1,3 |
2018 | 0,1 | 0,0 | 0,3 | 0,5 | 1,6 |
2019 | 0,1 | 0,0 | 0,4 | 0,6 | 2,0 |
2020 | 0,2 | 0,0 | 0,4 | 0,7 | 2,4 |
2021 | 0,3 | 0,0 | 0,4 | 0,8 | 2,2 |
2022 | 0,5 | 0,0 | 0,4 | 1,0 | 2,9 |
2023 | 0,7 | 0,0 | 0,4 | 1,2 | 4,3 |
2024 | 0,9 | 0,0 | 0,4 | 1,5 | 3,9 |
- Champ : France métropolitaine (éolien, solaire photovoltaïque, bioénergies et hydroélectricité), France continentale (injections de biométhane).
- Sources : RTE ; GRTgaz ; Teréga.
graphiqueFigure 2a – Production annuelle renouvelable injectée sur les réseaux de gaz et d’électricité dans les Pays de la Loire

- Champ : France métropolitaine (éolien, solaire photovoltaïque, bioénergies et hydroélectricité), France continentale (injections de biométhane).
- Sources : RTE ; GRTgaz ; Teréga.
Avec 1,5 TWh injecté en 2024 sur le réseau régional, la production solaire photovoltaïque progresse fortement (+22,8 % par rapport à 2023), portée essentiellement par la hausse des capacités de production. En effet, cette progression intervient alors que l’année 2024 est la moins ensoleillée que la France ait connue depuis près de trente ans.
Les injections de biométhane sur le réseau de gaz naturel ne cessent de progresser : +35,8 % dans la région. Avec 0,9 TWh injectés sur les réseaux de gaz en 2024, la filière reste minoritaire dans le mix énergétique régional, bien qu’elle représente 8,2 % des injections de biométhane nationale.
En France, la production d’énergies renouvelables injectées sur les réseaux augmente fortement entre 2023 et 2024 (+11,7 %). La production hydraulique, principale filière à l’échelle nationale, connaît une forte hausse par rapport à 2023 (+27,3 %) compte tenu de l’excédant de pluies enregistré en 2024. Les injections de biométhane sur le réseau de gaz naturel enregistrent une hausse équivalente (+27,2 %). La production solaire augmente également, mais dans des proportions un peu plus faibles que dans les Pays de la Loire : +15,5 % par rapport à 2023, soit une production de 24,8 TWh.
La qualité de l’air s’améliore en 2024
En 2024, la qualité de l’air s’améliore dans les Pays de la Loire. Les niveaux des principaux polluants atmosphériques diminuent (particules de diamètre inférieur à 10 micromètres (PM10), particules de diamètre inférieur à 2,5 micromètres (PM2.5), ozone, dioxyde d’azote). Cette tendance s’explique par la poursuite de la baisse des émissions dans l’atmosphère portée par plusieurs facteurs : renouvellement du parc automobile vers des motorisations moins polluantes, hausse du prix de l’énergie qui incite à réduire les consommations, renforcement de l’isolation des bâtiments et des normes sur les émissions d’origine industrielle, effets des politiques publiques locales (Plan de Protection de l’Atmosphère, Plan Climat-Air-Énergie Territorial, etc.). Ainsi, tous les principaux secteurs d’activité contribuent à cette baisse (figure 3). Par ailleurs, l’amélioration de la qualité de l’air observée est favorisée par des conditions météorologiques particulièrement favorables à la dispersion des polluants. En effet, une pluviométrie élevée et un ensoleillement plus faible contribuent à limiter la formation des particules fines et de l’ozone.
En 2024, la qualité de l’air est le plus souvent moyenne : entre 85 % et 89 % des jours de l’année selon les communes. Par rapport à 2023, l’année compte moins de jours avec une qualité de l’air dégradée (de 5 à 12 % des jours) ou mauvaise (de 0 à 2 % des jours). À l’inverse, elle comporte plus de journées présentant une bonne qualité de l’air (de 2 à 5 % des jours). Aucun jour n’est enregistré avec une qualité de l’air très mauvaise en 2024, contre une journée l’année précédente.
tableauFigure 3 – Répartition et niveau des émissions de polluants atmosphériques par secteurs d’activité en 2022 et évolution entre 2008 et 2022
Polluants atmosphériques | Transport routier | Autres transports | Résidentiel | Tertiaire | Industrie | Branche énergie | Déchets | Agriculture | Niveau 2022 (en tonnes) | Évolution 2008-2022 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Particules de diamètre inférieur à 10 micromètres (PM10) | 7 | 1 | 37 | 1 | 17 | 1 | 0 | 36 | 25 704 | -24 |
Particules de diamètre inférieur à 2,5 micromètres (PM2.5) | 8 | 1 | 63 | 1 | 12 | 1 | 0 | 14 | 15 627 | -30 |
Dioxyde de soufre (SO2) | 0 | 3 | 14 | 5 | 20 | 55 | 2 | 1 | 4 176 | -75 |
Oxydes d’azote (NOx) | 51 | 9 | 7 | 4 | 14 | 8 | 0 | 7 | 45 171 | -56 |
Ammoniac (NH3) | 0 | 0 | 1 | 0 | 1 | 0 | 1 | 97 | 60 008 | -20 |
Composés Organiques Volatils Non Méthaniques (COVNM) | 3 | 0 | 49 | 1 | 43 | 2 | 1 | 1 | 155 538 | -34 |
- Source : Air Pays de la Loire
Les seuils réglementaires sont le plus souvent respectés
En 2024, aucune procédure préfectorale liée à des épisodes de pollution n’est activée dans les Pays de la Loire, contre huit en 2023 (dont trois jours de procédure d’alerte pour les particules PM10).
Les valeurs limites réglementaires en vigueur sont respectées, sauf l’objectif de qualité pour l'ozone qui n’est pas atteint dans la région (comme en 2023).
Ces seuils vont toutefois évoluer, en raison de l’entrée en vigueur d’une nouvelle directive européenne, qui prévoit des valeurs limites plus basses en 2030.
En 2024, dans les Pays de la Loire, aucun habitant n’est exposé à des dépassements de valeurs limites (en vigueur ou à venir) pour le dioxyde d’azote (NO2) ou les particules fines PM10 ou PM2,5.
Cependant, il existe d’autres valeurs de référence, comme les valeurs guides de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), basées sur des critères sanitaires. Sur la base de ces valeurs, 3 % de la population des Pays de la Loire est exposée à des concentrations de dioxyde d'azote (NO2) supérieures aux seuils recommandés et 1 % est exposée à des niveaux de particules PM10 également au-dessus des recommandations. Pour les particules PM2,5, l’ensemble de la population est exposée à des concentrations qui dépassent les seuils de l’OMS, ce qui est également le cas au niveau national. Cependant, les concentrations annuelles de dioxyde d'azote diminuent de près de 60 % entre 2000 et 2024 (figure 4).
tableauFigure 4 – Historique des concentrations annuelles en dioxyde d’azote (NO2) dans les Pays de la Loire
Station de mesure | Angers-Beaux-Arts | Le Mans-Préfecture puis Sources | Nantes-Victor-Hugo puis Goncourt | Nantes-Bouteillerie | Saint-Nazaire-Blum | St-Denis d'Anjou-Rural 53 | NO2-valeur limite – seuil en vigueur | NO2-valeur limite – seuil 2030 | NO2-valeur limite – seuil OMS |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2008 | 23 | 22 | 38 | 21 | 14 | 14 | 44 | 20 | 10 |
2009 | 22 | 22 | 36 | 19 | 13 | 16 | 42 | 20 | 10 |
2010 | 22 | 21 | 39 | 20 | 14 | 16 | 40 | 20 | 10 |
2011 | 20 | 18 | 41 | 17 | 12 | 12 | 40 | 20 | 10 |
2012 | 20 | 17 | 35 | 17 | 10 | 12 | 40 | 20 | 10 |
2013 | 20 | 15 | 36 | 16 | 12 | 12 | 40 | 20 | 10 |
2014 | 18 | 13 | 39 | 16 | 8,3 | 9,2 | 40 | 20 | 10 |
2015 | 17 | 13 | 37 | 14 | 8,6 | 8,6 | 40 | 20 | 10 |
2016 | 16 | 14 | 38 | 15 | 10 | 11 | 40 | 20 | 10 |
2017 | 16 | 12 | 39 | 16 | 10 | 10 | 40 | 20 | 10 |
2018 | 14 | 12 | 32 | 13 | 9,5 | 9,2 | 40 | 20 | 10 |
2019 | 13 | 11 | 31 | 13 | 9,2 | 9 | 40 | 20 | 10 |
2020 | 10 | 8,8 | 23 | 11 | 7,2 | 7,6 | 40 | 20 | 10 |
2021 | 11 | 9,5 | 21 | 11 | 7,4 | 8,1 | 40 | 20 | 10 |
2022 | 12 | 8,9 | 28 | 11 | 7,9 | 8,3 | 40 | 20 | 10 |
2023 | 11 | 7 | 26 | 9,4 | 6,1 | 6,6 | 40 | 20 | 10 |
2024 | 9,2 | 6,9 | 24 | 8 | 5,8 | 5,9 | 40 | 20 | 10 |
- Source : Air Pays de la Loire.
graphiqueFigure 4 – Historique des concentrations annuelles en dioxyde d’azote (NO2) dans les Pays de la Loire

- Source : Air Pays de la Loire.
Pour comprendre
Dans cette publication, la consommation d’énergie ne couvre que la consommation d’électricité et de gaz. EIle n’intègre pas l’ensemble des énergies consommées dans la région, comme les produits pétroliers ou le bois énergie.
Selon le rapport Basemis, en 2022, les produits pétroliers représentaient 41 % de l’énergie consommée dans les Pays de la Loire, dont 70 % dans le seul secteur des transports.
Définitions
La qualité de l’air dépend des niveaux de cinq polluants : ozone, particules PM10 et PM2.5, dioxyde d’azote et dioxyde de soufre. Il est considéré comme bon lorsque la concentration de ces polluants est faible. Les indices moyens et dégradés sont principalement causés par l'ozone (dans 70 % à 80 % des cas). Enfin, l'indice mauvais est, dans plus de 80 % des cas, attribué aux particules fines PM2.5. Ces dernières proviennent principalement du chauffage au bois des particuliers dans la région.
L’objectif de qualité est d’atteindre, à long terme, un niveau maximal de concentration de substances polluantes dans l’air. Ce niveau doit garantir une protection efficace de la santé humaine et de l’environnement, sauf si cet objectif est irréalisable par des mesures proportionnées.
L’indice de rigueur climatique est le rapport entre un indicateur de climat observé et un indicateur de climat de référence (période trentenaire). Cet indicateur est constitué par la somme des degrés jours unifiés de l'année (écart journalier entre la température observée et 17°C). Ainsi, si l’indice est supérieur à 1, l’année considérée est plus rigoureuse qu’une année moyenne et si l’indice est inférieur à 1, l’année considérée est moins rigoureuse qu’une année moyenne.