Au quatrième trimestre 2024, le revenu disponible brut (RDB) des ménages a ralenti (+0,4 % corrigé de l’effet des services d’intermédiation financière indirectement mesurés, SIFIM), après une hausse de 1,2 % au trimestre précédent. Les prestations sociales sont restées allantes (+1,0 % après +1,3 %), du fait de la revalorisation des retraites complémentaires. Les revenus d’activité ont progressé modérément (+0,4 % après +0,5 %) : l’emploi s’est replié et la dynamique salariale est restée contenue, l’effet de la revalorisation anticipée du Smic au 1^er novembre étant compensé par de moindres versements de primes de partage de la valeur ajoutée en fin d’année. Les revenus des propriétaires immobiliers ont fléchi ponctuellement au dernier trimestre du fait de la nouvelle revalorisation de la taxe foncière. Les revenus des placements financiers ont quant à eux gardé un rythme modéré, la baisse des intérêts reçus sur les produits de taux étant compensée par le dynamisme des rémunérations de l’assurance-vie. Les prélèvements sociaux et fiscaux ont rebondi en fin d’année, après avoir beaucoup reculé à l’été : sur l’ensemble du second semestre, l’impôt sur le revenu payé par les ménages a diminué. Enfin, le prix de la consommation des ménages a progressé de 0,2 % en fin d’année hors effet des SIFIM, comme au trimestre précédent. Ainsi, le pouvoir d’achat du RDB des ménages a ralenti en fin d’année (+0,2 % après +1,0 % au troisième trimestre)...