Insee Conjoncture Bretagne ·
Juin 2025 · n° 54
Bilan économique 2024 - Bretagne Le ralentissement de l’économie bretonne se confirme en 2024
Dans un contexte économique et politique instable, l’économie bretonne connaît un nouveau ralentissement en 2024, après une année 2023 déjà marquée par un moindre dynamisme qu’en 2022. Le chiffre d’affaires augmente encore dans les services marchands, mais il se stabilise dans l’industrie et diminue légèrement dans la construction. L’activité mesurée par le nombre d’heures rémunérées progresse en 2024, mais moins qu’en 2023.
Malgré cette relative atonie, l’économie bretonne parvient à créer 4 200 emplois salariés en 2024, cette hausse de 0,3 % étant cependant bien en deçà de celle observée en 2023 (+1,3 %). Elle affiche également le plus faible taux de chômage des régions françaises, à égalité avec celui des Pays de la Loire, avec 5,9 % de la population active. Le solde commercial de la Bretagne avec l’étranger se redresse, malgré une contraction des échanges. Autre indicateur plutôt favorable : le nombre d’entreprises créées en Bretagne en 2024 est le plus élevé depuis le début du XXIe siècle et cette augmentation concerne tous les types d’entreprises, tous les secteurs d’activité et s’observe dans les quatre départements de la région. De même, dans le prolongement des fortes hausses de prix en 2022 et 2023, les productions agricoles restent bien valorisées en 2024. Enfin, la Bretagne couvre près d’un tiers de sa consommation électrique et la production d’énergies renouvelables continue de progresser.
Toutefois, d’autres indicateurs économiques révèlent un manque de vigueur de l’économie régionale. En premier lieu, une hausse de 3,3 % du nombre de demandeurs d’emploi sans activité, du même ordre que celle observée au niveau national. Ensuite, une conjoncture encore dégradée dans la construction, même si les baisses de logements autorisés et mis en chantier sont de moindre ampleur qu’en 2023. S’y ajoute la poursuite de l’augmentation des défaillances d’entreprises, même si la hausse est moins prononcée que les deux années précédentes. Enfin, 2024 marque un repli de la fréquentation touristique après deux années records.
Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2024 publiés par l'Insee.
Emploi salarié - En 2024, l’emploi ralentit en Bretagne Bilan économique 2024
Christelle Marcault (Insee), Stéphane Moro (Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités)
En 2024, l’emploi salarié poursuit sa croissance en Bretagne, mais à un rythme moins soutenu qu’en 2023. Fin 2024, la région compte 1 327 300 emplois salariés, soit 4 200 de plus en un an. Cette hausse est essentiellement portée par le tertiaire marchand hors intérim, notamment dans l’hébergement-restauration et le commerce. L’emploi progresse également dans l’agriculture, dans le tertiaire non marchand, ainsi que dans l’industrie, du fait en particulier d’un rebond notable dans l’industrie agroalimentaire. À l’inverse, des emplois sont supprimés dans la construction. Avec 42 100 emplois fin 2024, l’intérim est à son plus bas niveau depuis 2017, hors période de crise sanitaire.
Insee Conjoncture Bretagne
No 54
Paru le :26/06/2025
- L’emploi salarié progresse de 0,3 % en Bretagne, tandis qu’il se stabilise en France
- L’emploi dans le tertiaire marchand est notamment porté par l’hébergement-restauration et le commerce
- Une croissance ralentie de l’emploi dans le tertiaire non marchand
- Un rebond de l’industrie agroalimentaire bretonne
- Des emplois supprimés dans la construction
- L’agriculture crée des emplois en 2024
- Encadré - L’intérim en Bretagne : une forte baisse en 2024 qui concerne tous les secteurs sauf l’agroalimentaire
Dans cette publication, le concept d'emploi se réfère aux critères du Bureau international du travail (BIT). Sont comprises dans l'emploi à la fois les personnes ayant travaillé au moins une heure rémunérée pendant une période donnée, mais également les personnes en emploi n’ayant pas travaillé pour certaines raisons (en particulier celles en chômage partiel et en arrêt maladie).
Les données ont été mises à jour en mars 2025.
L’emploi salarié progresse de 0,3 % en Bretagne, tandis qu’il se stabilise en France
Fin décembre 2024, la Bretagne compte 1 327 300 emplois salariés, soit 4 200 de plus que fin 2023. La hausse de l’emploi est plus faible en 2024 qu’en 2023 (+0,3 %, après +1,3 % soit 17 200 emplois supplémentaires), mais elle reste plus soutenue qu’en France hors Mayotte (+0,0 %) (figure 1). En 2024, la Bretagne se positionne au troisième rang des régions métropolitaines pour l’évolution de l’emploi salarié, derrière la Corse et Provence-Alpes-Côte d’Azur (figure 2).
tableauFigure 1 – Évolution trimestrielle de l'emploi salarié
Période | Emploi salarié total - Bretagne | Emploi salarié total - France hors Mayotte | Emploi salarié privé - Bretagne | Emploi salarié privé - France hors Mayotte |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2018 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2019 | 100,6 | 100,7 | 100,8 | 100,8 |
2ᵉ trim. 2019 | 100,8 | 100,8 | 100,9 | 101,0 |
3ᵉ trim. 2019 | 101,2 | 101,1 | 101,3 | 101,3 |
4ᵉ trim. 2019 | 101,7 | 101,5 | 102,1 | 101,8 |
1ᵉ trim. 2020 | 99,7 | 99,6 | 99,4 | 99,4 |
2ᵉ trim. 2020 | 99,9 | 99,1 | 99,9 | 99,0 |
3ᵉ trim. 2020 | 102,0 | 101,2 | 102,4 | 101,2 |
4ᵉ trim. 2020 | 102,1 | 101,2 | 102,5 | 101,3 |
1ᵉ trim. 2021 | 103,0 | 101,9 | 103,8 | 102,2 |
2ᵉ trim. 2021 | 104,1 | 103,0 | 105,1 | 103,5 |
3ᵉ trim. 2021 | 105,0 | 103,9 | 106,2 | 104,5 |
4ᵉ trim. 2021 | 105,6 | 104,5 | 107,1 | 105,4 |
1ᵉ trim. 2022 | 106,1 | 104,9 | 107,5 | 105,9 |
2ᵉ trim. 2022 | 106,3 | 105,1 | 107,7 | 106,1 |
3ᵉ trim. 2022 | 106,6 | 105,4 | 108,2 | 106,5 |
4ᵉ trim. 2022 | 107,2 | 105,8 | 108,6 | 107,0 |
1ᵉ trim. 2023 | 107,4 | 105,9 | 108,6 | 107,1 |
2ᵉ trim. 2023 | 107,9 | 106,2 | 109,1 | 107,3 |
3ᵉ trim. 2023 | 108,2 | 106,2 | 109,3 | 107,4 |
4ᵉ trim. 2023 | 108,6 | 106,4 | 109,7 | 107,5 |
1ᵉ trim. 2024 | 109,1 | 106,7 | 110,2 | 107,7 |
2ᵉ trim. 2024 | 109,1 | 106,7 | 110,0 | 107,6 |
3ᵉ trim. 2024 | 109,2 | 106,8 | 110,2 | 107,7 |
4ᵉ trim. 2024 | 109,0 | 106,5 | 110,0 | 107,3 |
- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
- Champ : Emploi salarié total.
- Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 1 – Évolution trimestrielle de l'emploi salarié

- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
- Champ : Emploi salarié total.
- Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
tableauFigure 2 – Évolution régionale de l'emploi salarié total entre fin 2023 et fin 2024
Zonage | Évolution de l'emploi salarié total entre fin 2023 et fin 2024 (en %) |
---|---|
Auvergne-Rhône-Alpes | 0,0 |
Bourgogne-Franche-Comté | -0,3 |
Bretagne | 0,3 |
Centre-Val de Loire | -0,2 |
Corse | 0,4 |
France hors Mayotte | 0,0 |
Grand Est | -0,5 |
Guadeloupe | 0,6 |
Guyane | 1,7 |
Hauts-de-France | -0,1 |
La Réunion | 0,4 |
Martinique | -0,7 |
Normandie | 0,0 |
Nouvelle-Aquitaine | -0,3 |
Occitanie | 0,2 |
Pays de la Loire | 0,0 |
Provence-Alpes-Côte d'Azur | 0,4 |
Île-de-France | 0,2 |
- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre. La variable est discrétisée par l’arrondi à la première décimale, ainsi l’intervalle « de -0,1 à moins de 0,2 » contient les valeurs (arrondies) -0,1 %, 0,0 % et 0,1 %. L'évolution au niveau national est de 0,0 % entre fin décembre 2023 et fin décembre 2024.
- Champ : Emploi salarié total ; France hors Mayotte.
- Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 2 – Évolution régionale de l'emploi salarié total entre fin 2023 et fin 2024

- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre. La variable est discrétisée par l’arrondi à la première décimale, ainsi l’intervalle « de -0,1 à moins de 0,2 » contient les valeurs (arrondies) -0,1 %, 0,0 % et 0,1 %. L'évolution au niveau national est de 0,0 % entre fin décembre 2023 et fin décembre 2024.
- Champ : Emploi salarié total ; France hors Mayotte.
- Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
À l’échelle départementale, la hausse de l’emploi en 2024 est plus prononcée dans le Finistère (+0,6 % soit +1 900 emplois) et dans le Morbihan (+0,4 % soit +1 000 emplois) (figure 3). En revanche, en Ille-et-Vilaine (+0,2 % soit +800 emplois) et dans les Côtes-d’Armor (+0,2 % soit +500 emplois), la croissance de l’emploi est moins dynamique et se situe légèrement en dessous du taux régional.
tableauFigure 3 – Emploi salarié total en fin d’année par département et par grand secteur d'activité
Zonage | Emploi au 31/12/2024 (milliers) | Évolution entre 2023 et 2024 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Agriculture | Industrie | Construction | Tertiaire marchand | dont Intérim | Tertiaire non marchand | Total | ||
Côtes-d'Armor | 209,8 | 0,3 | 0,2 | -0,9 | -0,3 | -10,4 | 1,1 | 0,2 |
Finistère | 350,5 | 4,1 | 1,0 | 0,7 | 0,9 | 2,8 | -0,3 | 0,6 |
Ille-et-Vilaine | 489,3 | 6,0 | 0,0 | -2,0 | 0,2 | -7,3 | 0,3 | 0,2 |
Morbihan | 277,8 | 3,8 | -0,3 | -1,5 | 0,7 | -2,5 | 0,5 | 0,4 |
Bretagne | 1 327,3 | 3,5 | 0,2 | -1,1 | 0,4 | -4,8 | 0,3 | 0,3 |
- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
- Champ : Emploi salarié total.
- Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
Avec 1 034 200 emplois fin décembre 2024, le secteur tertiaire représente plus des trois quarts de l’emploi salarié en Bretagne. Le tertiaire marchand hors intérim contribue le plus à l’augmentation annuelle de l’emploi régional (+0,8 % soit +4 500 emplois sur un an), devant le tertiaire non marchand (+0,3 % soit +1 300 emplois) (figure 4). Dans l’industrie, l’emploi salarié augmente légèrement en 2024 (+0,2 % soit +400 emplois), pour atteindre 183 700 emplois en fin d’année. À l’inverse, dans la construction, les effectifs baissent de nouveau en 2024 (-1,1 % soit -900 emplois), après un léger repli en 2023 (-0,3 % soit -300 emplois). Le secteur regroupe 81 100 emplois, soit 6,1 % de l’emploi salarié de la région. Fin décembre 2024, l’agriculture emploie 28 300 salariés, un effectif en augmentation de 3,5 % sur un an.
tableauFigure 4 – Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Bretagne
Période | Construction | Industrie | Tertiaire marchand hors intérim | Tertiaire non marchand |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2018 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2019 | 100,7 | 100,3 | 101,0 | 100,1 |
2ᵉ trim. 2019 | 101,5 | 100,6 | 101,0 | 100,2 |
3ᵉ trim. 2019 | 102,6 | 100,9 | 101,3 | 100,6 |
4ᵉ trim. 2019 | 103,2 | 101,3 | 102,6 | 100,4 |
1ᵉ trim. 2020 | 103,0 | 100,8 | 101,0 | 100,4 |
2ᵉ trim. 2020 | 104,2 | 100,7 | 100,2 | 99,8 |
3ᵉ trim. 2020 | 105,8 | 101,1 | 102,6 | 101,1 |
4ᵉ trim. 2020 | 107,3 | 101,6 | 102,6 | 101,3 |
1ᵉ trim. 2021 | 108,7 | 102,5 | 103,8 | 101,3 |
2ᵉ trim. 2021 | 109,9 | 103,2 | 105,6 | 101,8 |
3ᵉ trim. 2021 | 110,6 | 103,9 | 107,1 | 102,0 |
4ᵉ trim. 2021 | 111,7 | 104,2 | 108,2 | 101,9 |
1ᵉ trim. 2022 | 112,0 | 104,3 | 108,9 | 102,6 |
2ᵉ trim. 2022 | 112,4 | 104,4 | 109,2 | 102,9 |
3ᵉ trim. 2022 | 113,1 | 104,6 | 109,7 | 102,9 |
4ᵉ trim. 2022 | 113,6 | 104,6 | 110,2 | 103,5 |
1ᵉ trim. 2023 | 113,9 | 104,5 | 110,8 | 104,1 |
2ᵉ trim. 2023 | 113,9 | 104,6 | 111,3 | 104,6 |
3ᵉ trim. 2023 | 113,6 | 104,7 | 111,7 | 105,0 |
4ᵉ trim. 2023 | 113,3 | 105,1 | 112,2 | 105,7 |
1ᵉ trim. 2024 | 112,9 | 105,3 | 112,9 | 106,1 |
2ᵉ trim. 2024 | 112,5 | 105,4 | 112,9 | 106,7 |
3ᵉ trim. 2024 | 112,6 | 105,5 | 113,2 | 106,5 |
4ᵉ trim. 2024 | 112,1 | 105,3 | 113,1 | 106,0 |
- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
- Champ : Emploi salarié total.
- Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 4 – Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Bretagne

- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
- Champ : Emploi salarié total.
- Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
L’emploi dans le tertiaire marchand est notamment porté par l’hébergement-restauration et le commerce
Le tertiaire marchand, composé du commerce et des services marchands, regroupe en Bretagne 589 500 salariés fin 2024 (figure 5). Il représente 44,4 % de l’ensemble des salariés bretons, une part moins élevée que celle observée en France (49,3 %). Entre fin 2023 et fin 2024, l’emploi dans le tertiaire marchand augmente de 0,4 % dans la région, tandis qu’il est quasi stable (-0,1 %) au niveau national. En 2024, 2 400 emplois nets sont créés dans ce secteur en Bretagne, soit une augmentation plus faible qu’en 2023 (+6 600 emplois). Le Finistère (+0,9 %) et le Morbihan (+0,7 %) contribuent le plus à la progression de l’emploi dans le tertiaire marchand. L’Ille-et-Vilaine (+0,2 %) et les Côtes-d’Armor (-0,3 %) se situent en dessous de la moyenne régionale, en lien avec la forte baisse de l’intérim dans chacun de ces deux départements (respectivement -7,3 % et -10,4 %) (encadré).
tableauFigure 5 – Emploi salarié total en fin d’année par secteur d'activité
Secteur d'activité | Emploi au 31/12/2024 (milliers) | Évolution entre 2023 et 2024 | Évolution annuelle moyenne entre 2018 et 2023 ¹ | ||
---|---|---|---|---|---|
Bretagne | Bretagne | France hors Mayotte | Bretagne | France hors Mayotte | |
Agriculture | 28,3 | 3,5 | 0,1 | 1,9 | 1,8 |
Industrie | 183,7 | 0,2 | 0,3 | 1,0 | 0,6 |
Industrie agroalimentaire | 75,5 | 0,8 | 1,4 | 0,6 | 1,5 |
Énergie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage | 14,7 | 2,9 | 1,8 | 2,0 | 1,3 |
Biens d'équipement | 20,8 | 0,9 | 0,3 | 1,7 | 0,6 |
Matériels de transport | 11,5 | -0,3 | 0,7 | 0,4 | -0,2 |
Autres branches industrielles | 61,2 | -1,2 | -0,7 | 1,1 | 0,3 |
Construction | 81,1 | -1,1 | -1,8 | 2,5 | 2,1 |
Tertiaire marchand | 589,5 | 0,4 | -0,1 | 2,2 | 1,7 |
Commerce | 167,4 | 0,7 | -0,2 | 1,7 | 1,3 |
Transports | 62,4 | -0,1 | 0,7 | 0,7 | 0,7 |
Hébergement - restauration | 56,7 | 3,0 | 1,8 | 3,0 | 2,7 |
Information - communication | 35,6 | -0,8 | -1,6 | 4,2 | 3,2 |
Services financiers | 38,5 | 1,7 | 0,7 | 2,3 | 1,3 |
Services immobiliers | 9,7 | -4,2 | -3,5 | 3,8 | 1,5 |
Services aux entreprises hors intérim | 118,4 | 0,7 | 0,4 | 3,8 | 2,6 |
Intérim | 42,1 | -4,8 | -6,0 | 0,5 | -0,5 |
Services aux ménages | 58,7 | 1,7 | 0,5 | 1,2 | 1,1 |
Tertiaire non marchand | 444,7 | 0,3 | 0,5 | 1,1 | 0,7 |
Total | 1 327,3 | 0,3 | 0,0 | 1,7 | 1,3 |
- ¹ : Évolution qui aurait été observée pour l'emploi salarié total du secteur pour chaque année de la période considérée, en supposant une évolution identique chaque année.
- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
- Champ : Emploi salarié total.
- Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
Par sous-secteur, l’hébergement-restauration affiche la plus forte progression d’emplois créés en Bretagne (+1 600 emplois). En 2024, les effectifs augmentent de 3,0 % dans la région (+1,8 % en France). L’emploi progresse notamment en Ille-et-Vilaine (+3,6 % soit 700 emplois supplémentaires) et dans le Morbihan (+3,2 % soit 400 emplois supplémentaires).
Le commerce regroupe 28,4 % des effectifs salariés du tertiaire marchand en Bretagne et gagne 1 200 emplois en 2024. La hausse de l’emploi dans la région (+0,7 %) contraste avec l’évolution à la baisse observée au niveau national (-0,2 %). Le Finistère concentre à lui seul la moitié des emplois créés (+600). La progression est plus limitée dans les trois autres départements bretons.
Dans les services aux ménages, l’emploi augmente de 1,7 % entre fin 2023 et fin 2024 en Bretagne, plus qu’en France (+0,5 %). Les 1 000 emplois créés se situent surtout dans les Côtes-d’Armor et en Ille-et-Vilaine (+400 emplois dans chacun des départements).
Les services aux entreprises hors intérim totalisent 118 400 emplois fin 2024 en Bretagne et représentent un emploi sur cinq du tertiaire marchand. En 2024, l’emploi dans ce sous-secteur augmente de 0,7 % (+800 emplois) dans la région. La hausse est plus modérée en France (+0,4 %). Le Morbihan affiche la plus forte progression (+1,7 %), tandis que dans les Côtes-d’Armor, les effectifs se replient d’autant.
Dans les services financiers, l’emploi progresse de 1,7 % en Bretagne en 2024 (+0,7 % en France). Sur les 600 emplois créés, les deux tiers se situent en Ille-et-Vilaine.
Dans le sous-secteur des transports, les effectifs sont quasi stables en 2024 (-100), tandis qu’au niveau national, ils augmentent de 0,7 %. Le nombre d’emplois diminue dans le Finistère et en Ille-et-Vilaine, alors qu’il est en hausse dans les Côtes-d’Armor et le Morbihan.
En 2024, l’information et communication perd des emplois dans la région (-0,8 %), comme en France (-1,6 %). Les effectifs restent stables dans les Côtes-d’Armor et diminuent dans les trois autres départements bretons.
Dans les services immobiliers, l’emploi se replie fortement en Bretagne (-4,2 % soit 400 emplois supprimés), plus qu’en France (-3,5 %). Tous les départements bretons sont concernés par ce recul, de -2,7 % dans le Morbihan à -7,1 % dans les Côtes-d’Armor.
Une croissance ralentie de l’emploi dans le tertiaire non marchand
Fin 2024, le tertiaire non marchand regroupe 444 700 emplois salariés en Bretagne. Il représente le tiers de l’ensemble des salariés bretons. En 2024, l’emploi dans ce secteur augmente légèrement dans la région (+0,3 %, soit 1 300 créations nettes d’emplois), un peu moins qu’en France (+0,5 %). La croissance des effectifs s’est fortement ralentie par rapport à 2023 (+1,4 %).
L’emploi dans le tertiaire non marchand progresse dans tous les départements bretons sauf dans le Finistère (-0,3 %), où les effectifs reculent notamment dans l’administration publique. Le taux de croissance de l’emploi en Ille-et-Vilaine est égal au taux régional (+0,3 %). La hausse de l’emploi est un peu plus marquée dans le Morbihan (+0,5 %) et davantage soutenue dans les Côtes-d’Armor (+1,1 %), en particulier dans l’action sociale.
Un rebond de l’industrie agroalimentaire bretonne
En Bretagne, l’emploi dans l’industrie progresse légèrement en 2024 (+0,2 %, soit 400 emplois supplémentaires). Au niveau national, l’augmentation est un peu plus élevée (+0,3 %).
L’emploi industriel est en forte hausse dans le Finistère (+1,0 %). Dans les Côtes-d’Armor, il croît au même rythme que dans la région (+0,2 %), tandis qu’il est stable en Ille-et-Vilaine. En revanche, dans le Morbihan, l’emploi ralentit dans ce secteur (-0,2 %).
L’agroalimentaire représente en Bretagne un peu plus de 40 % des emplois industriels, soit 75 500 emplois fin 2024, un chiffre en progression de 0,8 % après -0,5 % en 2023. Le Morbihan affiche un taux de croissance de l’emploi agroalimentaire identique à celui observé dans la région (+0,8 %) et les Côtes-d‘Armor se situent juste en dessous (+0,7 %). La hausse est plus élevée en Ille-et-Vilaine (+1,6 %), tandis que l’emploi est quasi stable dans le Finistère (+0,1 %). En France, l’emploi agroalimentaire poursuit sa progression en 2024 (+1,4 %, après +0,8 % en 2023).
Dans la fabrication de biens d’équipement, l’emploi est en hausse de 0,9 % en 2024 en Bretagne (+0,3 % en France). Les créations d’emplois se situent essentiellement dans le Finistère et en Ille-et-Vilaine, avec notamment l’augmentation des recrutements chez Thalès implanté à Brest et Safran Electronics & Defense sur Fougères.
Le sous-secteur de l’énergie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage est également créateur d’emplois en 2024. La croissance des effectifs en Bretagne (+2,9 %) est plus élevée qu’en France (+1,8 %).
Dans la fabrication de matériels de transport, l’emploi diminue légèrement en Bretagne en 2024 (-0,3 %), tandis qu’il augmente au niveau national (+0,7 %). Marqués notamment par une baisse d’activité à l’usine Stellantis du site Rennes-La Janais, les effectifs en Ille-et-Vilaine reculent fortement (-5,6 %). À l’inverse, dans le Morbihan, l’emploi progresse (+3,4 %), porté en particulier par le dynamisme de l’entreprise Naval Group à Lorient.
Dans les autres branches industrielles, le repli de l’emploi observé en Bretagne en 2023 (-0,2 %) s’amplifie en 2024 (-1,2 %). La région perd près de 800 emplois, essentiellement en Ille-et-Vilaine et dans le Morbihan. En France, la baisse de l’emploi dans ce sous-secteur de l’industrie est moins prononcée (-0,7 %).
Des emplois supprimés dans la construction
Entre fin 2023 et fin 2024, l’emploi dans la construction diminue en Bretagne (-1,1 %, soit -900 emplois). Au niveau national, le recul est plus fort sur un an (-1,8 %). Dans la région comme en France, la tendance s’est inversée par rapport à la période dynamique observée entre 2018 et 2023, durant laquelle la croissance annuelle moyenne était supérieure à 2 %.
Les effectifs baissent en majorité en Ille-et-Vilaine (-2,0 % soit -600 emplois). Dans le Morbihan, l’emploi dans la construction se contracte également, avec 300 emplois supprimés (-1,5 %). Le recul est plus faible dans les Côtes-d’Armor avec 100 emplois de moins (-0,9 %). Seul le Finistère résiste et présente une évolution annuelle positive de l’emploi (+0,7 %) correspondant à 100 emplois créés.
L’agriculture crée des emplois en 2024
En 2024, l’emploi salarié dans l’agriculture augmente en Bretagne (+3,5 %), tandis qu’il est quasi stable en France (+0,1 %). La croissance annuelle régionale est bien supérieure à celle observée en moyenne sur la période 2018-2023 (+1,9 %).
Fin décembre 2024, le secteur agricole compte 1 000 emplois de plus que fin 2023. Ces créations d’emplois se répartissent à parts égales entre l’Ille-et-Vilaine et le Finistère (+400 emplois chacun), et à hauteur de 200 dans le Morbihan. Dans les Côtes-d’Armor, les effectifs sont stables.
Encadré - L’intérim en Bretagne : une forte baisse en 2024 qui concerne tous les secteurs sauf l’agroalimentaire
L’évolution de l’intérim est sensible aux variations de l’activité économique. Ainsi, même s’il ne représente que 3,2 % de l’emploi salarié total en Bretagne à la fin de l’année 2024, il constitue un indicateur avancé de l’emploi. Lors d’opérations de réduction d’effectifs salariés, les postes des intérimaires sont en général les premiers supprimés. Inversement, dans un contexte de reprise de l’activité, les entreprises recourent souvent à l’intérim avant des phases éventuelles de recrutement.
Après le pic historique atteint fin 2022, l’emploi intérimaire poursuit son repli en 2024 (figure 6). Ainsi, en fin d’année, on dénombre 42 100 emplois intérimaires, soit 2 100 de moins qu’un an auparavant (-4,8 %, après -5,9 % en 2023). Hors crise sanitaire, c’est le plus bas niveau depuis le 2e trimestre 2017. Le recul est encore un peu plus marqué au niveau national (-6,0 %). Mesuré en équivalent temps plein (ETP) et en moyenne sur l’année 2024, le volume de l’activité intérimaire régresse de 5,6 %. Cette évolution en moyenne annuelle reflète un ralentissement de l’activité au cours de l’ensemble de l’année 2024.
tableauFigure 6 – Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire
Période | Bretagne | France hors Mayotte |
---|---|---|
4ᵉ trim. 2018 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2019 | 103,3 | 103,8 |
2ᵉ trim. 2019 | 102,7 | 103,4 |
3ᵉ trim. 2019 | 103,4 | 102,8 |
4ᵉ trim. 2019 | 102,4 | 100,1 |
1ᵉ trim. 2020 | 67,8 | 61,8 |
2ᵉ trim. 2020 | 81,8 | 75,6 |
3ᵉ trim. 2020 | 98,2 | 91,9 |
4ᵉ trim. 2020 | 96,4 | 94,5 |
1ᵉ trim. 2021 | 99,9 | 97,2 |
2ᵉ trim. 2021 | 101,4 | 100,6 |
3ᵉ trim. 2021 | 103,3 | 101,6 |
4ᵉ trim. 2021 | 107,8 | 105,9 |
1ᵉ trim. 2022 | 106,4 | 104,6 |
2ᵉ trim. 2022 | 104,6 | 102,8 |
3ᵉ trim. 2022 | 107,8 | 104,4 |
4ᵉ trim. 2022 | 108,8 | 104,6 |
1ᵉ trim. 2023 | 105,7 | 102,2 |
2ᵉ trim. 2023 | 106,7 | 101,3 |
3ᵉ trim. 2023 | 103,9 | 99,1 |
4ᵉ trim. 2023 | 102,3 | 97,7 |
1ᵉ trim. 2024 | 102,4 | 97,4 |
2ᵉ trim. 2024 | 99,9 | 94,8 |
3ᵉ trim. 2024 | 99,2 | 94,0 |
4ᵉ trim. 2024 | 97,5 | 91,8 |
- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
- Champ : Emploi intérimaire.
- Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 6 – Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire

- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
- Champ : Emploi intérimaire.
- Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
La chute de l’intérim en 2024 influe sur l’évolution globale du nombre d’emplois salariés dans la région. Ainsi, alors que le nombre d’emplois hors intérim augmente de 0,5 % en un an, il n’est en hausse que de 0,3 % en incluant l’intérim (figure 7).
tableauFigure 7 – Évolution de l’emploi salarié total et dans les principaux secteurs ayant recours à l’intérim en Bretagne entre fin 2023 et fin 2024
Secteur | Emplois directs | Emplois directs + intérimaires |
---|---|---|
Industrie agroalimentaire | 0,8 | 1,1 |
Industrie (hors IAA) | -0,2 | -0,9 |
Construction | -1,1 | -1,3 |
Tertiaire marchand | 0,8 | 0,7 |
Ensemble | 0,5 | 0,3 |
- Note : Les intérimaires sont affectés au secteur dans lequel ils effectuent leur mission.
- Champ : Emploi salarié en fin de trimestre, hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
- Sources : Insee, Estimations d'emploi au 4e trimestre 2024 ; Dreets Bretagne.
graphiqueFigure 7 – Évolution de l’emploi salarié total et dans les principaux secteurs ayant recours à l’intérim en Bretagne entre fin 2023 et fin 2024

- Note : Les intérimaires sont affectés au secteur dans lequel ils effectuent leur mission.
- Champ : Emploi salarié en fin de trimestre, hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
- Sources : Insee, Estimations d'emploi au 4e trimestre 2024 ; Dreets Bretagne.
L’emploi intérimaire est en baisse sensible dans l’industrie (-3,0 %). De ce fait, alors que l’emploi industriel direct est en faible hausse de 0,2 %, l’emploi industriel total, incluant l’intérim, est quasi stable (-0,1 %). Au sein des grands sous-secteurs industriels, l’industrie agroalimentaire, qui emploie trois intérimaires sur dix en Bretagne, échappe à la tendance générale avec une hausse de 2,4 % de l’emploi intérimaire. La progression de l’emploi direct (+0,8 %) dans ce sous-secteur est ainsi renforcée et atteint 1,1 % pour l’emploi total. Le nombre d’intérimaires diminue très fortement dans la fabrication d’équipements électriques, électroniques, informatiques (-19,0 %). Ainsi, la hausse de 0,9 % des emplois directs de ce sous-secteur devient une baisse une fois l’intérim ajouté (-0,3 %). De même, l’emploi intérimaire chute fortement dans la fabrication de matériels de transport (-21,3 %), ce qui renforce la baisse de l’emploi direct (-0,3 % et -2,3 % en incluant l’intérim). C’est également le cas dans la fabrication d’autres produits industriels, qui comprend notamment l’industrie du caoutchouc et du plastique ou la métallurgie, avec une baisse de 8,7 % de l’emploi intérimaire. Le recul de 1,2 % de l’emploi direct s’en trouve accentué et atteint 1,8 % pour l’emploi total.
Le nombre d’intérimaires recule de 3,6 % dans la construction. Le tassement de l’emploi direct (-1,1 %) en est renforcé (-1,3 % avec l’intérim).
Dans le secteur tertiaire marchand, le recours à l’intérim est plus limité. Néanmoins, le recul sensible de l’emploi intérimaire en 2024 (-5,4 %) affecte l’évolution de l’emploi salarié de l’ensemble de ce secteur : +0,8 % sans l’intérim, +0,7 % avec. Les trois plus gros sous-secteurs utilisateurs sont touchés par cette baisse de l’intérim. La chute la plus soutenue concerne le transport et entreposage (-6,8 %) : alors que l’emploi direct y est quasiment stable (-0,1 %), l’emploi total dans ce sous-secteur recule de 0,5 % en comptabilisant l’intérim. Dans les services aux entreprises, la baisse de l’intérim (-3,4 %) a un effet plus limité sur l’emploi, qui passe de +0,7 % sans l’intérim à +0,6 % avec. Dans le commerce, le repli de l’intérim est plus modéré (-1,8 %) et a peu d’effet sur l’emploi, qui présente une hausse de 0,7 % avec ou sans intérim.
L’évolution de l’emploi intérimaire dans les départements bretons est contrastée. Il est en très forte régression dans les Côtes-d’Armor (-10,4 %) et en Ille-et-Vilaine (-7,3 %). Dans le Morbihan, la baisse est moins marquée qu’au niveau régional (-2,5 %). Le Finistère échappe à la tendance générale, l’emploi intérimaire y progresse de 2,8 %. Ces évolutions différenciées s’expliquent en partie par celles de l’emploi intérimaire dans l’industrie. Le recul y est très marqué dans les Côtes-d’Armor (-11,0 %) et en Ille-et-Vilaine (-5,2 %). Il est nettement plus modéré dans le Morbihan (-1,9 %). À l’inverse, l’emploi intérimaire dans l’industrie augmente dans le Finistère (+6,9 %), sous l’effet d’une forte hausse dans l’agroalimentaire (+15,8 %). Par ailleurs, en Ille-et-Vilaine, l’emploi intérimaire recule de 10,8 % dans la construction.
Avertissement
Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.
Pour comprendre
Nomenclature
Sources
Définitions
Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.
Une personne en emploi au sens du Bureau International du Travail (BIT) est une personne de 15 ans ou plus ayant effectué au moins une heure de travail rémunéré au cours d’une semaine donnée ou absente de son emploi sous certaines conditions de motif (congés annuels, maladie, maternité,etc.) et de durée.
L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.
Le concept central d'Estel est une synthèse ascendante des sources administratives utilisées avec prise en compte de la multi-activité. Estel mesure l'emploi selon un concept « BIT répertorié ».
La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l’effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.
La nomenclature des activités économiques en vigueur en France depuis le 1er janvier 2008 est la nomenclature d'activités française (NAF rév. 2). La NAF a la même structure que de la nomenclature d'activités de la Communauté européenne (NACE rév. 2) mais elle comporte un niveau supplémentaire, spécifique à la France, celui des sous-classes.
La NAF rév. 2 comporte cinq niveaux comprenant respectivement : 21, 88, 272, 615 et 732 postes.
La NAF rév. 2 s'est substituée à la NAF rév. 1 datant de 2003 (entrée en vigueur au 1er janvier 2003). La NAF rév. 1 comporte cinq niveaux ayant respectivement 17, 31, 62, 224, et 712 postes .
La NAF rév. 1 avait succédé à la NAF qui était en vigueur depuis le 1er janvier 1993.
Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.
Ce secteur comprend l’administration publique, l’enseignement, la santé et l’action sociale.
Pour en savoir plus
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(2) Insee, « Au quatrième trimestre 2024, l’emploi salarié se replie de 0,3 % », Informations rapides no 2025-57, février 2025.
(3) Lardoux J.-M., Marcault C. (Insee), « 4e trimestre 2024 : l’emploi salarié diminue légèrement, la baisse de l’intérim s’accentue », Insee Conjoncture Bretagne no 53, mars 2025.
(4) Dreets Bretagne, « Ouvrir dans un nouvel ongletL’intérim en Bretagne au 4e trimestre 2024 », mars 2025.
Ce secteur comprend l’administration publique, l’enseignement, la santé et l’action sociale.