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Insee Conjoncture Bretagne · Juin 2025 · n° 54
Insee Conjoncture BretagneBilan économique 2024 - Bretagne Le ralentissement de l’économie bretonne se confirme en 2024

Dans un contexte économique et politique instable, l’économie bretonne connaît un nouveau ralentissement en 2024, après une année 2023 déjà marquée par un moindre dynamisme qu’en 2022. Le chiffre d’affaires augmente encore dans les services marchands, mais il se stabilise dans l’industrie et diminue légèrement dans la construction. L’activité mesurée par le nombre d’heures rémunérées progresse en 2024, mais moins qu’en 2023.

Malgré cette relative atonie, l’économie bretonne parvient à créer 4 200 emplois salariés en 2024, cette hausse de 0,3 % étant cependant bien en deçà de celle observée en 2023 (+1,3 %). Elle affiche également le plus faible taux de chômage des régions françaises, à égalité avec celui des Pays de la Loire, avec 5,9 % de la population active. Le solde commercial de la Bretagne avec l’étranger se redresse, malgré une contraction des échanges. Autre indicateur plutôt favorable : le nombre d’entreprises créées en Bretagne en 2024 est le plus élevé depuis le début du XXIe siècle et cette augmentation concerne tous les types d’entreprises, tous les secteurs d’activité et s’observe dans les quatre départements de la région. De même, dans le prolongement des fortes hausses de prix en 2022 et 2023, les productions agricoles restent bien valorisées en 2024. Enfin, la Bretagne couvre près d’un tiers de sa consommation électrique et la production d’énergies renouvelables continue de progresser.

Toutefois, d’autres indicateurs économiques révèlent un manque de vigueur de l’économie régionale. En premier lieu, une hausse de 3,3 % du nombre de demandeurs d’emploi sans activité, du même ordre que celle observée au niveau national. Ensuite, une conjoncture encore dégradée dans la construction, même si les baisses de logements autorisés et mis en chantier sont de moindre ampleur qu’en 2023. S’y ajoute la poursuite de l’augmentation des défaillances d’entreprises, même si la hausse est moins prononcée que les deux années précédentes. Enfin, 2024 marque un repli de la fréquentation touristique après deux années records.

Insee Conjoncture Bretagne
No 54
Paru le :Paru le26/06/2025

Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2024 publiés par l'Insee.

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Transition énergétique - La Bretagne couvre près d’un tiers de sa consommation électrique et la production d’énergies renouvelables continue de progresser Bilan économique 2024

Florence Le Bris (Insee)

En 2024, la Bretagne produit 31 % de sa consommation électrique, contre moins de 15 % en 2015. L’augmentation notable de la couverture énergétique sur cette période résulte de la hausse de la production, alors que la consommation est stable. Les trois quarts de cette production électrique sont issus des énergies renouvelables (éolien, hydraulique, solaire et bioénergies). Dans la région, la production solaire continue d’augmenter, mais l’éolien est l’énergie renouvelable la plus productive grâce notamment au parc éolien en mer de la baie de Saint-Brieuc, totalement opérationnel depuis mai 2024. La consommation brute de gaz augmente ; elle est couverte à hauteur de 6 % par une production renouvelable en forte croissance.

Insee Conjoncture Bretagne

No 54

Paru le :26/06/2025

Avertissement

Mis à part l’encadré, le périmètre d’analyse de la publication porte sur les consommations brutes de gaz naturel et d’électricité et ces consommations ne sont pas corrigées de l’aléa climatique. Par conséquent, les évolutions de ces consommations d’une année sur l’autre sont à prendre avec précaution. Elles permettent cependant d’observer les tendances sur des périodes longues.

La Bretagne couvre presque un tiers de sa consommation électrique

En 2024, la d’électricité en Bretagne s’élève à 21 580 GWh et celle de gaz à 15 830 GWh.

La même année, la production électrique de la région atteint 6 700 GWh. La Bretagne couvre ainsi presque un tiers de sa consommation électrique (31 %), contre 14 % en 2015. Elle se situe à la dixième place des régions métropolitaines les plus autonomes (figure 1). Parmi les six régions ne disposant pas d’un parc nucléaire, elle se positionne à la troisième place, après les régions Corse et Provence-Alpes-Côte d’Azur. Avec douze réacteurs nucléaires répartis sur quatre centrales, la région Centre-Val de Loire produit plus de quatre fois sa consommation électrique.

Figure 1Part de la consommation électrique couverte par la production en 2024

Part de la consommation électrique couverte par la production en 2024 - Lecture : En 2024, la région Bretagne produit 31 % de sa consommation en électricité.
Région Production rapportée à la consommation Présence d’un parc nucléaire
Centre-Val de Loire 430,4 Région disposant d’un parc nucléaire
Normandie 257,9 Région disposant d’un parc nucléaire
Grand Est 211,7 Région disposant d’un parc nucléaire
Auvergne-Rhône-Alpes 191,6 Région disposant d’un parc nucléaire
Nouvelle-Aquitaine 136,5 Région disposant d’un parc nucléaire
Occitanie 111,3 Région disposant d’un parc nucléaire
Hauts-de-France 108,2 Région disposant d’un parc nucléaire
Corse 72,6 Région ne disposant pas d’un parc nucléaire
Provence-Alpes-Côte d'Azur 49,3 Région ne disposant pas d’un parc nucléaire
Bretagne 31,0 Région ne disposant pas d’un parc nucléaire
Pays de la Loire 28,2 Région ne disposant pas d’un parc nucléaire
Bourgogne-Franche-Comté 26,9 Région ne disposant pas d’un parc nucléaire
Île-de-France 4,9 Région ne disposant pas d’un parc nucléaire
France métropolitaine 121,9 ///
  • /// : Absence de donnée due à la nature des choses.
  • Lecture : En 2024, la région Bretagne produit 31 % de sa consommation en électricité.
  • Source : RTE.

Figure 1Part de la consommation électrique couverte par la production en 2024

  • Lecture : En 2024, la région Bretagne produit 31 % de sa consommation en électricité.
  • Source : RTE.

La consommation brute régionale de gaz en légère hausse, celle d’électricité relativement stable

Entre 2015 et 2024, la consommation annuelle brute de gaz augmente de 6,5 %, alors que celle d’électricité est relativement stable (figure 2). Le lien entre consommation annuelle et est net entre 2015 et 2021, jusqu’à la mise en service de la centrale à gaz de Landivisiau. Depuis 2022, la consommation régionale de gaz intègre aussi la quantité de gaz utilisé par la centrale pour produire de l’électricité. Ainsi, l’importante hausse de la consommation de gaz en 2022 s’explique surtout par la forte production de la centrale à gaz liée à la faible disponibilité du parc nucléaire français cette année-là.

Figure 2Évolution de la consommation brute en Bretagne entre 2015 et 2024

(indice base 100 en 2015)
Évolution de la consommation brute en Bretagne entre 2015 et 2024 ((indice base 100 en 2015))
Année Consommation brute d’électricité (en GWh) Consommation brute de gaz (en GWh PCS 0°C) Indice de rigueur climatique
2015 100 100 0,90
2016 103 107 1,09
2017 102 107 0,99
2018 103 110 1,01
2019 103 110 0,98
2020 100 106 0,84
2021 104 117 1,08
2022 97 135 0,87
2023 98 117 0,86
2024 99 106 0,87
  • Champ : Ce jeu de données présente les consommations régionales annuelles brutes d’électricité (GWh) et de gaz (GWh PCS 0°C) sans correction de l’aléa climatique.
  • Sources : RTE ; GRTgaz (devenu NaTran en 2025) ; Teréga.

Figure 2Évolution de la consommation brute en Bretagne entre 2015 et 2024

  • Champ : Ce jeu de données présente les consommations régionales annuelles brutes d’électricité (GWh) et de gaz (GWh PCS 0°C) sans correction de l’aléa climatique.
  • Sources : RTE ; GRTgaz (devenu NaTran en 2025) ; Teréga.

Les trois quarts de la production électrique sont issus des énergies renouvelables

En 2024, la production électrique issue des énergies renouvelables (éolien, hydraulique, solaire et bioénergies) s’élève à 5 070 GWh en Bretagne. Elle représente ainsi 75,7 % de la production électrique totale dans la région (figure 3) et a quasiment été multipliée par deux depuis 2015. Dans la région voisine des Pays de la Loire, cette production d’énergie renouvelable a triplé sur la même période.

Figure 3Part de la consommation électrique bretonne couverte par filière entre 2015 et 2024

(en %)
Part de la consommation électrique bretonne couverte par filière entre 2015 et 2024 ((en %)) - Lecture : En 2024, la Bretagne couvre 23,5 % de sa consommation électrique par des énergies renouvelables : 2,7 % par l’hydraulique, 15,9 % par l’éolien, 2,7 % par le solaire et 2,1 % par les bioénergies.
Année Production hydraulique (GWh) Production éolienne (GWh) Production solaire (GWh) Production bioénergies (GWh) Production thermique (GWh) Total production (GWh)
2015 2,6 7,6 0,9 1,4 1,9 14,3
2016 2,6 6,6 0,9 1,4 2,6 14,0
2017 2,6 6,9 0,9 1,6 3,4 15,5
2018 2,6 8,0 1,0 1,7 3,7 16,9
2019 2,6 8,6 1,1 1,8 3,9 18,0
2020 2,8 10,2 1,2 2,0 4,3 20,5
2021 2,7 8,6 1,3 2,0 4,6 19,0
2022 2,8 9,6 1,8 2,2 17,8 34,1
2023 2,7 12,5 2,2 2,1 12,3 31,8
2024 2,7 15,9 2,7 2,1 7,5 31,0
  • Lecture : En 2024, la Bretagne couvre 23,5 % de sa consommation électrique par des énergies renouvelables : 2,7 % par l’hydraulique, 15,9 % par l’éolien, 2,7 % par le solaire et 2,1 % par les bioénergies.
  • Source : RTE.

Figure 3Part de la consommation électrique bretonne couverte par filière entre 2015 et 2024

  • Lecture : En 2024, la Bretagne couvre 23,5 % de sa consommation électrique par des énergies renouvelables : 2,7 % par l’hydraulique, 15,9 % par l’éolien, 2,7 % par le solaire et 2,1 % par les bioénergies.
  • Source : RTE.

Le est de 23,5 % en 2024 en Bretagne (figure 4). Il a augmenté de 4 points en un an mais reste inférieur à celui de la France métropolitaine dans son ensemble (35,3 %). Il est très éloigné du niveau des régions Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes et Grand Est, qui couvrent chacune d’entre elles plus de la moitié de leur consommation électrique par les énergies renouvelables. Cependant, ces régions disposent d’un grand parc de barrages hydrauliques depuis le milieu du XXᵉ siècle. En Bretagne, la production hydraulique repose essentiellement sur l’exploitation de l’usine marémotrice de la Rance.

En 2024, selon ce critère du taux de couverture par les énergies renouvelables, la Bretagne se situe à la dixième place des régions métropolitaines, devant les régions Pays de la Loire, Normandie et Île-de-France.

Figure 4Part de la consommation électrique régionale couverte par les énergies renouvelables en 2024

(en %)
Part de la consommation électrique régionale couverte par les énergies renouvelables en 2024 ((en %)) - Lecture : En 2024, l’Occitanie est la région métropolitaine qui couvre le plus sa consommation électrique par sa production renouvelable, avec un taux de couverture de 63,3 %, dont 36,7 % pour l’hydraulique, 10,5 % pour l’éolien, 13,5 % pour le solaire et 2,6 % pour les bioénergies.
Région Production hydraulique (GWh) Production éolienne (GWh) Production solaire (GWh) Production bioénergies (GWh) Total énergies renouvelables (GWh)
Occitanie 36,7 10,5 13,5 2,6 63,3
Auvergne-Rhône-Alpes 52,3 2,4 4,2 1,6 60,6
Grand Est 22,8 22,0 3,8 3,2 51,9
Provence-Alpes-Côte d'Azur 31,4 0,5 8,1 2,5 42,5
Nouvelle-Aquitaine 13,9 8,2 13,7 3,8 39,6
Corse 19,0 1,5 13,1 0,1 33,7
Hauts-de-France 0,0 26,9 1,2 2,0 30,2
Centre-Val de Loire 1,1 18,1 6,7 3,0 28,8
Bourgogne-Franche-Comté 5,5 11,4 5,1 2,1 24,0
Bretagne 2,7 15,9 2,7 2,1 23,5
Pays de la Loire 0,1 15,3 5,4 2,0 22,9
Normandie 0,5 13,2 1,3 2,8 17,7
Île-de-France 0,1 0,5 0,5 1,9 2,9
France métropolitaine 17,0 10,6 5,3 2,4 35,3
  • Lecture : En 2024, l’Occitanie est la région métropolitaine qui couvre le plus sa consommation électrique par sa production renouvelable, avec un taux de couverture de 63,3 %, dont 36,7 % pour l’hydraulique, 10,5 % pour l’éolien, 13,5 % pour le solaire et 2,6 % pour les bioénergies.
  • Champ : France métropolitaine.
  • Source : RTE.

Figure 4Part de la consommation électrique régionale couverte par les énergies renouvelables en 2024

  • Lecture : En 2024, l’Occitanie est la région métropolitaine qui couvre le plus sa consommation électrique par sa production renouvelable, avec un taux de couverture de 63,3 %, dont 36,7 % pour l’hydraulique, 10,5 % pour l’éolien, 13,5 % pour le solaire et 2,6 % pour les bioénergies.
  • Champ : France métropolitaine.
  • Source : RTE.

L’éolien, la filière renouvelable la plus productive en Bretagne, connaît une forte hausse en 2024

La production éolienne de la région s’élève à 3 430 GWh en 2024. C’est la plus grosse production électrique toutes confondues, représentant la moitié de la production électrique totale. En seconde position figure la production thermique, avec 1 630 GWh. La production électrique d’origine thermique diminue en 2024, la centrale thermique de Landivisiau ayant été moins sollicitée. En revanche, la production électrique éolienne a nettement augmenté depuis 2022 grâce notamment à la mise en production d’éoliennes offshore. Après les premiers raccordements du parc en mer de Saint-Brieuc en 2023, l’ensemble du parc est opérationnel depuis mai 2024. À terme, sa capacité annuelle prévue est d’environ 1 800 GWh. Un autre parc en mer en Bretagne Sud est en projet.

Ainsi, si la filière est pour l’instant en dessous des objectifs chiffrés du (près de 9 000 GWh environ prévus en 2025), le déploiement de son parc devrait entraîner une accélération de sa production dans les prochaines années.

La production solaire continue de croître, tandis que l’hydraulique et les bioénergies restent stables

En 2024, la production solaire s’élève à 590 GWh, soit près de 9 % de la production électrique régionale. Elle a été multipliée par trois depuis 2015 et connaît une accélération depuis 2021. Cependant, elle produit pour l’instant moins de la moitié des 1 300 GWh prévus par le Sraddet pour 2025.

La production hydraulique est relativement stable depuis 2015. Elle contribue elle aussi à hauteur de 9 % (590 GWh) à la production totale en 2024.

La production électrique brute issue des bioénergies bretonnes s’élève quant à elle à 460 GWh, soit près de 7 % de la production totale. Depuis trois ans, cette production est stable.

Le gaz renouvelable : une production qui continue d’augmenter

En 2024, la Bretagne est la sixième région de France continentale à produire le plus de . Cette production s’élève à 930 GWh.

La production augmente régulièrement chaque année (figure 5). Cette évolution va dans le sens du Sraddet, qui prévoit une production d’environ 7 400 GWh de biogaz par méthanisation en Bretagne à l’horizon 2030. Depuis 2019, l’évolution de la production de biométhane est moins élevée en Bretagne qu’en France continentale, mais proche de celle des Pays de La Loire.

Figure 5Évolution comparée de la production de biométhane en Bretagne, Pays de la Loire et France métropolitaine (hors Corse) entre 2019 et 2024

(indice base 100 en 2019)
Évolution comparée de la production de biométhane en Bretagne, Pays de la Loire et France métropolitaine (hors Corse) entre 2019 et 2024 ((indice base 100 en 2019)) - Lecture : La production de biométhane aux sites d’injonction dans le réseau de transport et de distribution a été multipliée par 7 dans les Pays de la Loire entre 2018 et 2024.
Année Bretagne Pays de la Loire France métropolitaine (hors Corse)
2019 100 100 100
2020 190 163 175
2021 320 244 350
2022 490 392 563
2023 620 562 740
2024 772 753 937
  • Notes : Données définitives des productions de biométhane des sites raccordés au réseau de NaTran, de Teréga et des distributeurs et ELD. Les données sont agrégées de manière annuelle et en GWh PCS 0°C.
  • Lecture : La production de biométhane aux sites d’injonction dans le réseau de transport et de distribution a été multipliée par 7 dans les Pays de la Loire entre 2018 et 2024.
  • Champ : Production de biométhane aux sites d’injonction dans le réseau de transport et de distribution.
  • Sources : GRTgaz (devenu NaTran en 2025) ; Teréga.

Figure 5Évolution comparée de la production de biométhane en Bretagne, Pays de la Loire et France métropolitaine (hors Corse) entre 2019 et 2024

  • Notes : Données définitives des productions de biométhane des sites raccordés au réseau de NaTran, de Teréga et des distributeurs et ELD. Les données sont agrégées de manière annuelle et en GWh PCS 0°C.
  • Lecture : La production de biométhane aux sites d’injonction dans le réseau de transport et de distribution a été multipliée par 7 dans les Pays de la Loire entre 2018 et 2024.
  • Champ : Production de biométhane aux sites d’injonction dans le réseau de transport et de distribution.
  • Sources : GRTgaz (devenu NaTran en 2025) ; Teréga.

En 2024, la Bretagne couvre ainsi 5,9 % de sa consommation brute de gaz par sa production de biométhane.

Encadré - Les types d’énergie consommée dans la région

En 2023, en Bretagne, la correspond à 79 TWh (figure 6). Les produits pétroliers, l’électricité, le gaz naturel et le bois représentent la quasi-totalité (91 %) des ressources énergétiques consommées.

Sur longue période, la consommation finale d’énergie corrigée du climat évolue peu : +0,7 % depuis 2000 et -2,6 % depuis 2012. En revanche, le type d’énergie consommée évolue : la consommation de produits pétroliers diminue de 25 % sur la période 2000-2023 et leur part dans le total passe de 57 % à 43 %. Cette baisse est compensée par une hausse des consommations d’électricité, de biomasse (bois, agrocarburants) et de chaleur renouvelable (pompes à chaleur).

Figure 6aConsommation finale d’énergie par type d’énergie en BretagneÉvolution de la consommation entre 2000 et 2023

(en Gwh)
Consommation finale d’énergie par type d’énergie en Bretagne ((en Gwh))
Année Produits pétroliers Gaz naturel Électricité Bois Autres
2000 45 033 12 071 17 220 3 448 1 149
2001 47 652 12 234 17 531 3 457 1 155
2002 46 998 12 568 18 189 3 479 1 186
2003 46 995 12 716 17 999 3 481 1 032
2004 46 754 13 071 18 352 3 482 1 056
2005 47 392 13 295 18 853 3 485 1 304
2006 45 945 13 329 19 427 3 724 1 507
2007 45 287 13 464 20 008 3 791 1 952
2008 43 431 13 495 20 358 3 874 2 286
2009 41 899 12 812 20 082 3 969 2 732
2010 39 473 13 171 20 528 3 995 2 759
2011 38 949 13 323 20 154 4 143 2 838
2012 39 819 13 444 20 849 4 206 3 262
2013 38 861 13 094 20 907 4 082 3 393
2014 35 715 13 057 20 977 4 255 3 673
2015 35 414 13 390 21 287 4 924 3 856
2016 36 889 13 132 21 064 5 143 4 269
2017 38 157 13 492 21 377 5 187 4 685
2018 37 428 13 706 21 371 5 173 5 072
2019 37 053 13 578 21 384 5 186 5 605
2020 33 712 13 764 21 679 5 201 5 666
2021 35 366 13 580 21 509 5 182 6 026
2022 34 573 12 490 21 379 5 543 6 537
2023 33 852 11 719 20 725 5 817 7 374
  • Sources : ADEME, AFPG, Agence ORE, AILE, Association Météo Bretagne, Brest Métropole, Cerema, Ceren, Dreal, EDF, EDF SEI, Enedis, Fibois Bretagne, GRDF, GRTgaz (devenu NaTran en 2025), Insee, Observ’ER, ODRÉ, OEB, Registre ICPE, Rennes Métropole, SDES, SINOE, Solagro, UAF, Uniclima. Traitement des données : Observatoire de l’environnement en Bretagne (OEB).

Figure 6aConsommation finale d’énergie par type d’énergie en BretagneÉvolution de la consommation entre 2000 et 2023

  • Sources : ADEME, AFPG, Agence ORE, AILE, Association Météo Bretagne, Brest Métropole, Cerema, Ceren, Dreal, EDF, EDF SEI, Enedis, Fibois Bretagne, GRDF, GRTgaz (devenu NaTran en 2025), Insee, Observ’ER, ODRÉ, OEB, Registre ICPE, Rennes Métropole, SDES, SINOE, Solagro, UAF, Uniclima. Traitement des données : Observatoire de l’environnement en Bretagne (OEB).
Publication rédigée par :Florence Le Bris (Insee)

Définitions

Consommation brute d’énergie :

Hormis dans l’encadré, les consommations régionales brutes d’électricité et de gaz ne sont pas corrigées de l’aléa climatique. Pour le gaz, les contenus énergétiques sont exprimés en GWh PCS avec une température de combustion de référence de 273 K (0°C).

Indice de rigueur climatique :

L’indice de rigueur climatique est le rapport entre un indicateur de climat observé et un indicateur de climat de référence (période de 2008 à 2024). Cet indicateur est constitué par la somme des degrés jours unifiés de l’année (écart journalier entre la température observée et 15°C). Ainsi, si l’indice est supérieur à 1, l’année considérée est plus rigoureuse qu’une année moyenne et si l’indice est inférieur à 1, l’année considérée est moins rigoureuse qu’une année moyenne.

Taux de couverture de l’électricité renouvelable :

Il s’agit de la part de la consommation électrique régionale brute couverte par les énergies renouvelables.

Filière :

La filière « Hydraulique » comprend tous les types de centrales hydrauliques (éclusée, fil de l’eau...).

La filière « Thermique à combustible fossile » comprend les combustibles de type charbon, fioul et gaz.

La filière « Bioénergies » comprend les biogaz, les déchets papeterie/carton, les déchets urbains, le bois-énergie et les autres biocombustibles solides.

Les autres filières de production électrique sont l’éolien, le solaire, les énergies marines et la géothermie.

Sraddet :

Le schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (Sraddet) planifie la transition écologique à l’échelle régionale. En Bretagne, il a été adopté par le Conseil régional en décembre 2020.

Biométhane :

Le biométhane est un gaz combustible produit à partir de la transformation de matières organiques issues de divers secteurs : agricole, industriel, déchets de restauration, déchets de collectivités, gaz issu des installations de stockage des déchets non dangereux (ISDND), etc. La digestion de ces matières organiques produit du biogaz pouvant être valorisé par combustion sous forme de chaleur et/ou d’électricité. Ce biogaz peut être purifié pour atteindre la qualité du gaz naturel. On l’appelle alors « biométhane ». Une fois épuré et odorisé, il peut être injecté dans les réseaux de gaz.

Consommation finale d’énergie :

La consommation finale d’énergie correspond à la consommation des seuls utilisateurs finaux (industries, ménages, services, agriculture, sylviculture et pêche, transports) ; en d’autres termes, il s’agit de la consommation d’énergie à toutes fins autres que la transformation, le transport, la distribution et le stockage d’énergie. Dans l’encadré, les données sont corrigées de l’aléa climatique.