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Insee Conjoncture Bourgogne-Franche-Comté · Juin 2025 · n° 47
Insee Conjoncture Bourgogne-Franche-ComtéBilan économique 2024 - Bourgogne-Franche-Comté L’emploi commence à se replier, sur fond d’instabilité économique

En 2024, l’activité économique en Bourgogne-Franche-Comté comme en France ralentit en cours d’année en raison de l’instabilité politique, budgétaire et des incertitudes internationales, affectant le moral des entreprises et des ménages. Jusqu’à l’automne, l’activité montrait une certaine résilience mais un retournement s’est amorcé en fin d’année, affectant l’ensemble des secteurs économiques. L’industrie automobile est pénalisée par la contraction des ventes de véhicules neufs. Le secteur de la construction reste en difficulté avec un nouveau point bas. Certains signaux demeurent toutefois au vert à commencer par un taux de chômage, toujours bas, et un emploi frontalier encore dynamique. En outre, les créations d’entreprises repartent à la hausse et la progression des défaillances se tasse.

Insee Conjoncture Bourgogne-Franche-Comté
No 47
Paru le :Paru le26/06/2025

Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2024 publiés par l'Insee.

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Emploi salarié - Le marché de l’emploi se retourne Bilan économique 2024

Bénédicte Piffaut (Insee)

En 2024, l’emploi salarié diminue en Bourgogne-Franche-Comté en raison d’une nette dégradation en fin d’année. Les effectifs dans le tertiaire non marchand n’augmentent plus et ceux du tertiaire marchand hors intérim s’orientent à la baisse. Ils ne soutiennent plus la croissance de l’emploi. Après deux ans de stabilité, l’industrie perd des emplois dans la région alors qu’elle en gagne encore en France. L’emploi dans la construction et l’intérim se contracte toujours. Ces deux secteurs concentrent une grande partie de la baisse de l’emploi régional en 2024.

Insee Conjoncture Bourgogne-Franche-Comté

No 47

Paru le :26/06/2025

Avertissement

Dans cette publication, le concept d'emploi se réfère aux critères du Bureau international du travail (BIT). Sont comprises dans l'emploi à la fois les personnes ayant travaillé au moins une heure rémunérée pendant une période donnée, mais également les personnes en emploi n’ayant pas travaillé pour certaines raisons (en particulier celles en chômage partiel et en arrêt maladie).

Les données ont été mises à jour en mars 2025.

L’emploi se retourne en fin d’année

En dépit d’un retour à une inflation inférieure à 2 % durant l’été, le contexte économique est peu porteur en 2024, en Bourgogne-Franche-Comté comme en France. Le nombre d’heures rémunérées est inférieur de 0,2 % à celui de 2023. De plus, la formation en alternance stagne en 2024 suite à la diminution des aides à l’embauche pour ce type de contrat. Ainsi, dans la région et après deux ans de quasi-stabilité, l’emploi se retourne fin 2024 et diminue sur un an de 0,3 %. Avec 992 000 emplois fin 2024, il retombe au même niveau que celui observé au troisième trimestre 2022 (figure 1). Au niveau national, l’emploi salarié ralentit également et reste stable sur un an, après une croissance de +0,6 % en 2023.

Figure 1Évolution trimestrielle de l'emploi salarié

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018)
Évolution trimestrielle de l'emploi salarié ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018))
Période Emploi salarié total - Bourgogne-Franche-Comté Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Bourgogne-Franche-Comté Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2018 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2019 100,4 100,7 100,5 100,8
2ᵉ trim. 2019 100,3 100,8 100,4 101,0
3ᵉ trim. 2019 100,1 101,1 100,1 101,3
4ᵉ trim. 2019 100,4 101,5 100,4 101,8
1ᵉ trim. 2020 98,2 99,6 97,5 99,4
2ᵉ trim. 2020 97,7 99,1 97,1 99,0
3ᵉ trim. 2020 99,5 101,2 99,2 101,2
4ᵉ trim. 2020 99,7 101,2 99,4 101,3
1ᵉ trim. 2021 100,0 101,9 100,0 102,2
2ᵉ trim. 2021 100,6 103,0 100,7 103,5
3ᵉ trim. 2021 101,7 103,9 101,9 104,5
4ᵉ trim. 2021 101,6 104,5 102,0 105,4
1ᵉ trim. 2022 101,8 104,9 102,2 105,9
2ᵉ trim. 2022 101,6 105,1 102,0 106,1
3ᵉ trim. 2022 101,8 105,4 102,2 106,5
4ᵉ trim. 2022 101,9 105,8 102,4 107,0
1ᵉ trim. 2023 101,9 105,9 102,3 107,1
2ᵉ trim. 2023 102,0 106,2 102,3 107,3
3ᵉ trim. 2023 101,9 106,2 102,1 107,4
4ᵉ trim. 2023 102,1 106,4 102,2 107,5
1ᵉ trim. 2024 102,2 106,7 102,3 107,7
2ᵉ trim. 2024 102,3 106,7 102,4 107,6
3ᵉ trim. 2024 102,2 106,8 102,2 107,7
4ᵉ trim. 2024 101,7 106,5 101,7 107,3
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution trimestrielle de l'emploi salarié

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Ce repli de l’emploi salarié concerne tous les départements de Bourgogne-Franche-Comté, à l’exception de la Côte-d’Or. Ce dernier bénéfice d’une dynamique encore positive dans le tertiaire non marchand (+0,8 %). C’est également le seul à enregistrer une stabilité de l’emploi dans le tertiaire marchand, qui perd de 0,5 % en Saône-et-Loire jusqu’à 2,1 % dans le Territoire de Belfort (figure 2). La Haute-Saône est la plus touchée par les pertes d’emploi tous secteurs confondus (-1,5 %) : ils subissent tous des pertes supérieures à 1 %.

Figure 2Emploi salarié total en fin d’année par département et par grand secteur d'activité

(en %)
Emploi salarié total en fin d’année par département et par grand secteur d'activité ((en %))
Zonage Emploi au 31/12/2024 (milliers) Évolution entre 2023 et 2024
Agriculture Industrie Construction Tertiaire marchand dont Intérim Tertiaire non marchand Total
Côte-d'Or 223,3 1,9 1,2 -0,6 0,0 -0,7 0,8 0,4
Doubs 198,4 3,5 -0,9 -2,2 -0,9 -10,3 -0,4 -0,7
Jura 87,8 5,6 -0,5 -1,7 -1,2 -8,3 0,4 -0,4
Nièvre 64,4 -3,3 -0,6 -1,5 -0,6 -5,7 -0,2 -0,6
Haute-Saône 68,5 -2,4 -1,3 -6,4 -1,2 -6,4 -1,2 -1,5
Saône-et-Loire 191,0 2,9 1,0 -2,1 -0,5 -1,9 -0,5 -0,2
Yonne 109,7 0,5 -1,1 -2,7 -0,7 -5,8 1,0 -0,2
Territoire de Belfort 48,9 8,2 -2,2 -1,1 -2,1 -13,0 0,5 -0,9
Bourgogne-Franche-Comté 992,0 1,7 -0,3 -2,0 -0,6 -5,7 0,1 -0,3
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Le secteur tertiaire n’est le plus un moteur pour l’emploi

Alors qu’il était en nette progression sur l’année 2023 dans la région, le tertiaire non marchand est quasi stable en 2024 (figure 3). Sa dynamique s’inverse en fin d’année avec une perte de 0,5 % de ses effectifs au cours du quatrième trimestre. Ce recul contribue fortement au retournement de l’emploi régional. Sur l’année, le repli des effectifs de l’administration publique (-0,3 %) contrebalance la progression de l’emploi dans l’enseignement et la santé (+0,4 %).

La moitié des départements de la région enregistre une dégradation de leur emploi dans le tertiaire non marchand. La Haute-Saône est particulièrement concernée avec un repli de 1,2 %.

Après deux ans de progression, le tertiaire marchand hors intérim s’oriente à la baisse (-0,2 %). Parallèlement, la part des chefs d’entreprise de services déclarant rencontrer des difficultés de recrutement diminue. Les gains dans l’hébergement-restauration ne compensent pas les pertes d’emplois dans les autres secteurs, notamment dans le commerce ou les transports (figure 4). Le Doubs et la Côte-d’Or sont les seuls départements à gagner, légèrement, des emplois dans le commerce. La consommation des ménages ne permet pas de soutenir suffisamment la demande : malgré certaines revalorisations salariales en 2024, le gain de pouvoir d’achat des ménages n’efface que la moitié de la perte connue en 2022-2023. Par ailleurs, le taux d’épargne des ménages, très élevé et proche de 18 %, pèse défavorablement sur la consommation et donc le commerce.

Figure 3Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Bourgogne-Franche-Comté

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018)
Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Bourgogne-Franche-Comté ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018))
Période Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2018 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2019 100,6 100,0 100,5 100,1
2ᵉ trim. 2019 100,9 100,0 100,3 100,1
3ᵉ trim. 2019 101,3 99,7 99,9 100,1
4ᵉ trim. 2019 101,4 99,4 100,8 100,3
1ᵉ trim. 2020 100,8 98,9 99,6 100,1
2ᵉ trim. 2020 101,3 98,3 98,3 99,3
3ᵉ trim. 2020 102,4 97,8 100,1 100,3
4ᵉ trim. 2020 103,7 97,7 99,8 100,8
1ᵉ trim. 2021 105,4 98,0 100,2 100,4
2ᵉ trim. 2021 106,1 98,2 101,3 100,6
3ᵉ trim. 2021 107,0 98,0 102,6 101,2
4ᵉ trim. 2021 107,2 98,0 103,3 100,7
1ᵉ trim. 2022 107,2 98,0 103,8 100,8
2ᵉ trim. 2022 107,6 98,3 103,9 100,7
3ᵉ trim. 2022 107,7 98,3 104,1 100,5
4ᵉ trim. 2022 107,7 98,1 104,3 100,7
1ᵉ trim. 2023 107,3 98,0 104,4 100,9
2ᵉ trim. 2023 107,1 97,8 104,7 101,0
3ᵉ trim. 2023 106,6 97,9 104,5 101,0
4ᵉ trim. 2023 106,5 98,1 104,7 101,6
1ᵉ trim. 2024 106,0 98,1 104,9 101,7
2ᵉ trim. 2024 105,2 98,4 104,6 101,9
3ᵉ trim. 2024 105,0 98,0 104,7 102,1
4ᵉ trim. 2024 104,4 97,8 104,5 101,7
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Bourgogne-Franche-Comté

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Les pertes d’emplois dans la fabrication de matériels de transport pèsent sur l’industrie

Avec 400 emplois en moins en 2024, la région perd 0,3 % de ses effectifs industriels, à l’inverse de la France qui en gagne cette année (+0,3 %). La fabrication de matériels de transport pèse lourdement sur cette tendance avec une perte de plus de 700 emplois (-3,5 %). Ce secteur n’emploie désormais plus que 20 200 personnes, soit 3 500 de moins que fin 2019. De même la fabrication d’autres produits industriels, qui concentre la moitié des effectifs industriels de la région, est en perte de vitesse cette année (-0,3 %). La Haute-Saône et le Territoire de Belfort, avec une forte présence de l’industrie automobile, enregistrent les plus forts replis de l’emploi industriel, respectivement -1,1 % et -2,2 %.

À l’inverse, l’industrie agro-alimentaire reste la plus dynamique de la région avec la création de 340 emplois en 2024.

Au final, seules la Saône-et-Loire et la Côte-d’Or gagnent des effectifs industriels et affichent une nette croissance, respectivement +1,0 % et +1,2 %.

L’intérim et la construction participent fortement à la baisse de l’emploi toute l’année

Le secteur de l’intérim demeure en crise et perd près de 2 000 emplois en 2024. Les effectifs intérimaires se contractent pour la troisième année consécutive (figure 5). L’environnement économique incertain incite les entreprises à adopter une gestion prudente de leurs effectifs ainsi qu’à limiter les contrats intérimaires.

Avec des coûts de production toujours élevés, le secteur de la construction peine à sortir d’une crise qui dure depuis plus de deux ans. En Bourgogne-Franche-Comté, la construction enregistre encore une perte de plus de 1 000 emplois sur l’année (-2,0 %) et une diminution du nombre d’heures rémunérées de 2,7 %. Les services immobiliers suivent la même tendance avec un repli de l’emploi de 3,4 %. Ces deux secteurs cumulés contribuent à 85 % de la baisse de l’emploi salarié de la région.

Les perspectives pour 2025 demeurent plutôt sombres avec des carnets de commandes peu remplis. Par ailleurs, le vote tardif de la loi de finances 2025 reporte la mise en place de mesures favorables au secteur telle que l’extension du prêt à taux zéro (PTZ) à tous les segments (habitat collectif ou individuel) sur tout le territoire.

Figure 4Emploi salarié total en fin d’année par secteur d'activité

(en %)
Emploi salarié total en fin d’année par secteur d'activité ((en %))
Secteur d'activité Emploi au 31/12/2024 (milliers) Évolution entre 2023 et 2024 Évolution annuelle moyenne entre 2018 et 2023 ¹
Bourgogne-Franche-Comté Bourgogne-Franche-Comté France hors Mayotte Bourgogne-Franche-Comté France hors Mayotte
Agriculture 18,8 1,7 0,1 3,3 1,8
Industrie 167,8 -0,3 0,3 -0,4 0,6
Industrie agroalimentaire 28,2 1,2 1,4 1,2 1,5
Énergie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage 12,0 1,6 1,8 0,2 1,3
Biens d'équipement 22,9 0,3 0,3 -1,4 0,6
Matériels de transport 20,2 -3,5 0,7 -3,1 -0,2
Autres branches industrielles 84,4 -0,3 -0,7 0,0 0,3
Construction 53,1 -2,0 -1,8 1,3 2,1
Tertiaire marchand 400,2 -0,6 -0,1 0,6 1,7
Commerce 126,5 -0,4 -0,2 0,8 1,3
Transports 50,3 -0,9 0,7 -0,1 0,7
Hébergement - restauration 37,1 2,5 1,8 1,9 2,7
Information - communication 9,2 -0,5 -1,6 1,3 3,2
Services financiers 21,3 0,2 0,7 0,3 1,3
Services immobiliers 6,8 -3,4 -3,5 0,2 1,5
Services aux entreprises hors intérim 75,9 -0,4 0,4 1,7 2,6
Intérim 32,0 -5,7 -6,0 -2,4 -0,5
Services aux ménages 41,0 0,1 0,5 0,6 1,1
Tertiaire non marchand 352,0 0,1 0,5 0,3 0,7
Total 992,0 -0,3 0,0 0,4 1,3
  • ¹ : Évolution qui aurait été observée pour l'emploi salarié total du secteur pour chaque année de la période considérée, en supposant une évolution identique chaque année.
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 5Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018)
Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018))
Période Bourgogne-Franche-Comté France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2018 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2019 104,5 103,8
2ᵉ trim. 2019 103,5 103,4
3ᵉ trim. 2019 102,3 102,8
4ᵉ trim. 2019 99,4 100,1
1ᵉ trim. 2020 59,8 61,8
2ᵉ trim. 2020 67,4 75,6
3ᵉ trim. 2020 89,5 91,9
4ᵉ trim. 2020 91,1 94,5
1ᵉ trim. 2021 93,3 97,2
2ᵉ trim. 2021 93,3 100,6
3ᵉ trim. 2021 93,9 101,6
4ᵉ trim. 2021 98,5 105,9
1ᵉ trim. 2022 97,1 104,6
2ᵉ trim. 2022 93,1 102,8
3ᵉ trim. 2022 96,7 104,4
4ᵉ trim. 2022 96,8 104,6
1ᵉ trim. 2023 95,3 102,2
2ᵉ trim. 2023 93,6 101,3
3ᵉ trim. 2023 90,2 99,1
4ᵉ trim. 2023 88,4 97,7
1ᵉ trim. 2024 87,3 97,4
2ᵉ trim. 2024 85,7 94,8
3ᵉ trim. 2024 85,2 94,0
4ᵉ trim. 2024 83,4 91,8
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi intérimaire.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 5Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi intérimaire.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
Publication rédigée par :Bénédicte Piffaut (Insee)

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Pour comprendre

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Estimations d'emploi localisées / ESTEL / Estel :

Le concept central d'Estel est une synthèse ascendante des sources administratives utilisées avec prise en compte de la multi-activité. Estel mesure l'emploi selon un concept « BIT répertorié ».

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l’effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Nomenclature d'activités française / NAF :

La nomenclature des activités économiques en vigueur en France depuis le 1er janvier 2008 est la nomenclature d'activités française (NAF rév. 2). La NAF a la même structure que de la nomenclature d'activités de la Communauté européenne (NACE rév. 2) mais elle comporte un niveau supplémentaire, spécifique à la France, celui des sous-classes.

La NAF rév. 2 comporte cinq niveaux comprenant respectivement : 21, 88, 272, 615 et 732 postes.

La NAF rév. 2 s'est substituée à la NAF rév. 1 datant de 2003 (entrée en vigueur au 1er janvier 2003). La NAF rév. 1 comporte cinq niveaux ayant respectivement 17, 31, 62, 224, et 712 postes .

La NAF rév. 1 avait succédé à la NAF qui était en vigueur depuis le 1er janvier 1993.

Emploi (au sens du Bureau International du Travail (BIT)) :

Une personne en emploi au sens du Bureau International du Travail (BIT) est une personne de 15 ans ou plus ayant effectué au moins une heure de travail rémunéré au cours d’une semaine donnée ou absente de son emploi sous certaines conditions de motif (congés annuels, maladie, maternité,etc.) et de durée.

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.

Pour en savoir plus

(1) Retrouvez davantage de données associées à cette publication en téléchargement.

(2) Conjoncture Emploi Insee-Urssaf-Dreets, « Au premier trimestre 2025, le recul de l’emploi se confirme », Insee Flash Bourgogne-Franche-Comté no 218, juin 2025.

(3) Tableaux de bord de la conjoncture : Bourgogne-Franche-Comté.