L'essentiel sur… l'Île‑de‑France

L’essentiel sur … l'Île‑de‑France dresse un portrait de la région via des indicateurs et des figures sur l’économie, le marché du travail (emploi et chômage), la démographie et les conditions de vie de la population (éducation, niveau de vie et pauvreté). Ces informations sont complétées par un jeu de questions-réponses pour éclairer plus spécifiquement certains sujets et donner accès à des analyses plus approfondies. En Île‑de‑France, un accent particulier est donné à la question : « L’Île-de-France, terre d’accueil des Jeux de Paris 2024 : quelles retombées économiques ? ».

Chiffres-clés
Paru le :Paru le17/10/2025
 No 01- Octobre 2025

Démographie

Au 1er janvier 2022, 12 381 000 personnes habitent en Île‑de‑France. Avec une croissance démographique de 0,4 % par an entre 2016 et 2022, la population de l’Île‑de‑France progresse à un rythme proche de que celui de la France (+0,3 %). Le dynamisme démographique de la région est essentiellement porté par un solde naturel élevé, qui contribue à accroître la population de 0,8 % par an ; en revanche, il est freiné par un solde migratoire déficitaire (-0,4 % par an). La fécondité y est légèrement supérieure à la moyenne nationale ; c’est aussi la région la plus jeune de France métropolitaine (100 jeunes de moins de 20 ans pour 61 personnes âgées de 65 ans ou plus).

Évolution de population

Une augmentation de la population proche de la moyenne nationaleÉvolution annuelle moyenne de population entre 2016 et 2022

Une augmentation de la population proche de la moyenne nationale
Zonage Population 2022 Évolution annuelle moyenne de la population entre 2016 et 2022 (en %)
France* 67 760 573 0,3
Martinique 361 019 -0,7
Guadeloupe 383 569 -0,5
Bourgogne-Franche-Comté 2 803 977 -0,1
Centre-Val de Loire 2 581 597 0,0
Normandie 3 339 074 0,0
Hauts-de-France 5 998 916 0,0
Grand Est 5 560 079 0,0
Île-de-France 12 380 964 0,4
Nouvelle-Aquitaine 6 113 384 0,5
Auvergne-Rhône-Alpes 8 163 884 0,5
Provence-Alpes-Côte d'Azur 5 170 312 0,5
La Réunion 881 348 0,5
Pays de la Loire 3 879 216 0,6
Bretagne 3 422 845 0,6
Occitanie 6 080 731 0,8
Corse 351 276 1,0
Guyane 288 382 1,1
Mayotte** 256 618 3,8

Une augmentation de la population proche de la moyenne nationaleÉvolution annuelle moyenne de population entre 2016 et 2022

Soldes démographiques

Un excédent naturel très élevé tempéré par un déficit migratoireContribution des soldes naturels et migratoires à l’évolution de la population 2016-2022

(en %)
Un excédent naturel très élevé tempéré par un déficit migratoire ((en %))
Zonage Évolution de la population (annuelle moyenne) due au solde naturel Évolution de la population (annuelle moyenne) due au solde migratoire
France* 0,2 0,2
Martinique 0,0 -0,7
Guadeloupe 0,2 -0,7
Bourgogne-Franche-Comté -0,1 0,1
Normandie 0,0 0,0
Hauts-de-France 0,2 -0,2
Grand Est 0,0 0,0
Centre-Val de Loire 0,0 0,1
Île-de-France 0,8 -0,4
Nouvelle-Aquitaine -0,2 0,7
Auvergne-Rhône-Alpes 0,2 0,3
Provence-Alpes-Côte d'Azur 0,1 0,4
La Réunion 1,0 -0,4
Pays de la Loire 0,1 0,5
Bretagne -0,1 0,7
Occitanie 0,0 0,8
Corse -0,1 1,2
Guyane 2,5 -1,4
Mayotte** 3,3 0,5

Un excédent naturel très élevé tempéré par un déficit migratoireContribution des soldes naturels et migratoires à l’évolution de la population 2016-2022

Fécondité

La fécondité des Franciliennes légèrement supérieure à la moyenne nationaleNombre d’enfants par femme en 2024

(enfant(s) par femme)
La fécondité des Franciliennes légèrement supérieure à la moyenne nationale ((enfant(s) par femme))
Zonage Indicateur conjoncturel de fécondité
France* 1,62
Mayotte 3,58
Guyane 3,05
La Réunion 2,12
Guadeloupe 1,75
Île-de-France 1,70
Provence-Alpes-Côte d'Azur 1,68
Centre-Val de Loire 1,67
Hauts-de-France 1,66
Normandie 1,62
Pays de la Loire 1,62
Auvergne-Rhône-Alpes 1,59
Bretagne 1,55
Bourgogne-Franche-Comté 1,54
Martinique 1,52
Grand Est 1,47
Occitanie 1,47
Nouvelle-Aquitaine 1,45
Corse 1,19

La fécondité des Franciliennes légèrement supérieure à la moyenne nationaleNombre d’enfants par femme en 2024

Indice de vieillissement

La région la plus jeune de France métropolitaineIndice de vieillissement de la population en 2022

La région la plus jeune de France métropolitaine
Zonage Indice de vieillissement
France* 88,7
Corse 122,9
Nouvelle-Aquitaine 117,9
Provence-Alpes-Côte d'Azur 108,5
Bourgogne-Franche-Comté 108,3
Martinique 106,9
Occitanie 106,7
Bretagne 103,2
Centre-Val de Loire 101,3
Normandie 96,6
Grand Est 93,8
Guadeloupe 89,5
Pays de la Loire 89,1
Auvergne-Rhône-Alpes 86,4
Hauts-de-France 75,3
Île-de-France 60,9
La Réunion 45,0
Guyane 15,2
Mayotte** 5,0
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • ** Pour Mayotte, données du recensement de la population de 2017.
  • Pour cartographier ces données, consulter la Ouvrir dans un nouvel ongletCarte de l'indice de vieillissement.
  • Définition : .
  • Source : Insee, recensements de la population, exploitation principale.

La région la plus jeune de France métropolitaineIndice de vieillissement de la population en 2022

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • ** Pour Mayotte, données du recensement de la population de 2017.
  • Pour cartographier ces données, consulter la Ouvrir dans un nouvel ongletCarte de l'indice de vieillissement.
  • Définition : .
  • Source : Insee, recensements de la population.

Niveau de vie médian et pauvreté

L’Île‑de‑France est la région où le niveau de vie médian, tel que mesuré par le revenu disponible par unité de consommation, est le plus élevé. En 2021, il s’établit à 25 210 euros par an, contre 23 000 euros en France. Cependant, au sein de la région, les disparités sont très fortes : la Seine-Saint-Denis est le département métropolitain au niveau de vie le plus faible et Paris et les Hauts-de-Seine ceux au niveau de vie le plus élevé.

En Île-de-France, le taux de pauvreté s’élève à 16,1 % en 2021, soit 0,8 point de plus qu’au niveau national. Il est, en Seine-Saint-Denis, près de trois fois plus élevé que dans les Yvelines.

Niveau de vie médian

Le niveau de vie médian le plus élevé de FranceNiveau de vie annuel médian en 2021

(en euros)
Le niveau de vie médian le plus élevé de France ((en euros))
Zonage Niveau de vie médian
France* 23 000
Île-de-France 25 210
Auvergne-Rhône-Alpes 23 800
Bretagne 23 240
Pays de la Loire 23 050
Grand Est 22 960
Provence-Alpes-Côte d'Azur 22 820
Centre-Val de Loire 22 780
Bourgogne-Franche-Comté 22 750
Nouvelle-Aquitaine 22 710
Normandie 22 480
Corse 22 390
Occitanie 22 010
Hauts-de-France 21 420
Martinique 19 770
La Réunion 17 070
Guadeloupe** 15 770
Guyane** 10 990
Mayotte** 3 140
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France métropolitaine plus la Martinique et La Réunion.
  • ** Données issues de l'enquête Budget de famille 2017.
  • Pour cartographier ces données, consulter la Ouvrir dans un nouvel ongletCarte du niveau de vie annuel médian.
  • Définition : .
  • Sources : Insee, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi), enquête Budget de famille 2017.

Le niveau de vie médian le plus élevé de FranceNiveau de vie annuel médian en 2021

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France métropolitaine plus la Martinique et La Réunion.
  • ** Données issues de l'enquête Budget de famille 2017.
  • Pour cartographier ces données, consulter la Ouvrir dans un nouvel ongletCarte du niveau de vie annuel médian.
  • Définition : .
  • Sources : Insee, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi), enquête Budget de famille 2017.

Taux de pauvreté

Un taux de pauvreté élevéTaux de pauvreté en 2021

(en %)
Un taux de pauvreté élevé ((en %))
Zonage Taux de pauvreté
France* 15,3
Pays de la Loire 11,0
Bretagne 11,1
Auvergne-Rhône-Alpes 13,3
Bourgogne-Franche-Comté 13,4
Centre-Val de Loire 13,5
Normandie 13,7
Nouvelle-Aquitaine 13,8
Grand Est 15,1
Île-de-France 16,1
Provence-Alpes-Côte d'Azur 17,4
Occitanie 17,5
Hauts-de-France 18,0
Corse 18,1
Martinique 26,8
Guadeloupe** 34,5
La Réunion 36,1
Guyane** 52,9
Mayotte** 77,3
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France métropolitaine plus la Martinique et La Réunion.
  • ** Données issues de l'enquête Budget de famille 2017.
  • Pour cartographier ces données, consulter la Ouvrir dans un nouvel ongletCarte du taux de pauvreté.
  • Définition : .
  • Sources : Insee, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi), enquête Budget de famille 2017.

Un taux de pauvreté élevéTaux de pauvreté en 2021

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France métropolitaine plus la Martinique et La Réunion.
  • ** Données issues de l'enquête Budget de famille 2017.
  • Pour cartographier ces données, consulter la Ouvrir dans un nouvel ongletCarte du taux de pauvreté.
  • Définition : .
  • Sources : Insee, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi), enquête Budget de famille 2017.

Produit intérieur brut

L’Île‑de‑France est la région au produit intérieur brut (PIB) le plus élevé. Avec 860 milliards d’euros en 2023, celui‑ci est deux fois et demie supérieur à celui de la région Auvergne‑Rhône‑Alpes. Le PIB par habitant, de 69 300 euros, est quasiment le double de celui de la France métropolitaine hors Île‑de‑France. La productivité apparente du travail, ou PIB par emploi, est aussi la plus élevée de France.

La région la plus créatrice de richessesProduit intérieur brut en 2023

(en millions d’euros)
La région la plus créatrice de richesses ((en millions d’euros))
Zonage PIB
Île-de-France 860 100
Auvergne-Rhône-Alpes 328 600
Nouvelle-Aquitaine 213 700
Occitanie 213 300
Hauts-de-France 196 700
Provence-Alpes-Côte d'Azur 196 200
Grand Est 189 100
Pays de la Loire 143 600
Bretagne 119 200
Normandie 115 900
Bourgogne-Franche-Comté 91 400
Centre-Val de Loire 89 900
La Réunion 23 200
Guadeloupe 11 200
Corse 10 700
Martinique 10 100
Guyane 5 200
Mayotte* 3 100

La région la plus créatrice de richessesProduit intérieur brut en 2023

Niveau d'éducation

En 2022, en lien avec le niveau élevé de qualification de ses emplois, l’Île-de-France comprend 46 % de diplômés de l'enseignement supérieur contre 33,2 % en moyenne nationale. Parmi les Franciliens âgés de 15 ans ou plus et non scolarisés, 16 % sont détenteurs du seul baccalauréat et 16 % d’un CAP ou BEP. La proportion de personnes peu ou pas diplômées (22 %) est parmi la plus faible de France (25 %).

Une part importante de diplômés de l'enseignement supérieurDiplôme le plus élevé des 15 ans ou plus non scolarisés en 2022

(en %)
Une part importante de diplômés de l'enseignement supérieur ((en %))
Zonage Enseignement supérieur Bac CAP ou BEP Pas ou peu diplômés*
Île-de-France 46,0 16,4 15,5 22,1
Auvergne-Rhône-Alpes 34,8 17,7 24,1 23,4
Provence-Alpes-Côte d'Azur 33,7 18,7 22,4 25,3
Occitanie 33,6 18,8 23,3 24,3
Bretagne 33,4 19,2 26,1 21,4
Pays de la Loire 31,0 17,9 27,5 23,7
Nouvelle-Aquitaine 30,5 18,5 26,8 24,2
Grand Est 28,6 17,4 28,1 25,8
Corse 27,9 23,2 20,7 28,3
Centre-Val de Loire 27,7 17,4 27,8 27,2
Hauts-de-France 27,4 17,9 25,4 29,3
Bourgogne-Franche-Comté 27,1 17,7 28,4 26,9
Normandie 26,3 17,4 28,1 28,3
Martinique 25,5 18,5 20,7 35,3
Guadeloupe 24,0 18,5 20,8 36,8
La Réunion 22,3 17,2 20,4 40,0
Guyane 20,1 14,7 16,5 48,6
Mayotte*** 12,3 10,2 8,4 68,5
France** 33,2 17,8 23,8 25,1

Une part importante de diplômés de l'enseignement supérieurDiplôme le plus élevé des 15 ans ou plus non scolarisés en 2022

Marché du travail

En 2023, l’emploi francilien s'élève à 6,9 millions d’emplois en fin d’année, soit une hausse de 0,8 % sur un an, hausse identique à la moyenne nationale. Le secteur tertiaire, marchand et non marchand, représente près de neuf emplois sur dix. À Paris et dans les Hauts‑de‑Seine, un peu plus de 70 % des emplois relèvent du secteur tertiaire marchand, contre 52 % dans les Yvelines ; dans ce département, l’emploi industriel représente 13 % des emplois contre 3 % à Paris.

L’Île-de-France compte parmi les régions les moins touchées structurellement par le chômage. En 2024, le taux de chômage s’y établit à 7,0 % de la population active contre 7,4 % au niveau national. La part des personnes âgées de 15 à 64 ans ayant un emploi (68,4 %) est plus élevée que dans le reste de la France (66,6 %).

Emploi total

En Île-de-France, près d’un quart de l’emploi total de FranceEmploi total en 2023 et évolution entre 2022 et 2023

En Île-de-France, près d’un quart de l’emploi total de France
Zonage Emploi total en 2023 (en milliers) Évolution entre 2022 et 2023 (en %)
France* 30 346,1 0,8
France métropolitaine 29 627,0 0,7
Île-de-France 6 883,8 0,8
Auvergne-Rhône-Alpes 3 717,2 0,8
Nouvelle-Aquitaine 2 629,9 0,6
Occitanie 2 548,4 1,0
Hauts-de-France 2 352,4 0,3
Provence-Alpes-Côte d'Azur 2 321,1 1,1
Grand Est 2 228,2 0,3
Pays de la Loire 1 760,0 1,0
Bretagne 1 492,1 1,2
Normandie 1 377,6 0,5
Bourgogne-Franche-Comté 1 123,5 0,3
Centre-Val de Loire 1 048,5 0,4
La Réunion 339,5 1,6
Guadeloupe 150,2 1,1
Martinique 149,9 1,4
Corse 144,4 0,5
Guyane 79,6 2,5
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • L'emploi non salarié agricole des DOM est sous-estimé. Il ne tient pas compte des affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA).
  • Champ : Personnes de 15 ans ou plus, emploi salarié ou non salarié.
  • Source : Insee, estimations d’emploi.

En Île-de-France, près d’un quart de l’emploi total de FranceEmploi total en 2023 et évolution entre 2022 et 2023

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • L'emploi non salarié agricole des DOM est sous-estimé. Il ne tient pas compte des affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA).
  • Champ : Personnes de 15 ans ou plus, emploi salarié ou non salarié.
  • Source : Insee, estimations d’emploi.

Emploi sectoriel

Près de neuf emplois sur dix dans les secteurs tertiairesEmploi sectoriel en 2023

(en %)
Près de neuf emplois sur dix dans les secteurs tertiaires ((en %))
Zonage Agriculture Industrie Construction Tertiaire marchand Tertiaire non marchand
Île-de-France 0,1 6,6 5,5 63,2 24,6
Auvergne-Rhône-Alpes 1,7 14,3 6,8 48,2 28,9
Bourgogne-Franche-Comté 3,6 15,7 6,3 41,2 33,2
Bretagne 3,3 13,1 6,9 45,0 31,7
Centre-Val de Loire 2,8 14,8 6,8 44,5 31,1
Corse 3,7 6,0 11,1 43,9 35,3
Grand Est 2,5 14,5 6,4 43,5 33,1
Guadeloupe 3,4 7,3 6,6 44,8 37,8
Guyane 2,4 6,7 6,5 35,3 49,2
Hauts-de-France 1,8 12,8 6,0 45,5 34,0
La Réunion 3,0 7,0 6,6 44,1 39,4
Martinique 3,9 6,6 5,2 45,2 39,1
Mayotte 2,0 5,0 9,0 29,0 55,0
Normandie 2,9 15,5 6,9 43,0 31,6
Nouvelle-Aquitaine 3,7 11,4 7,1 45,8 32,0
Occitanie 2,8 10,0 7,0 46,9 33,3
Pays de la Loire 2,9 15,9 6,9 46,5 27,7
Provence-Alpes-Côte d'Azur 1,3 8,0 6,9 51,6 32,1
France* 2,0 11,4 6,5 50,1 30,0
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • L'emploi non salarié agricole des DOM est sous-estimé. Il ne tient pas compte des affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA).
  • Champ : Personnes de 15 ans ou plus, emploi salarié ou non salarié.
  • Source : Insee, estimations d’emploi.

Près de neuf emplois sur dix dans les secteurs tertiairesEmploi sectoriel en 2023

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • L'emploi non salarié agricole des DOM est sous-estimé. Il ne tient pas compte des affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA).
  • Champ : Personnes de 15 ans ou plus, emploi salarié ou non salarié.
  • Source : Insee, estimations d’emploi.

Statut d'activité des 15-64 ans

Une part plus élevée d’actifs ayant un emploi qu’en FrancePopulation de 15 à 64 ans par statut d'activité et chômeurs au sens du recensement de la population en 2022

(en %)
Une part plus élevée d’actifs ayant un emploi qu’en France ((en %))
Zonage Personnes en emploi Chômeurs au sens du recensement Retraités Élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés Autres inactifs
Île-de-France 68,4 8,3 3,3 11,7 8,3
France* 66,6 8,6 5,7 10,3 8,8
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • Définition : .
  • Champ : Personnes de 15 à 64 ans.
  • Source : Insee, recensement de la population exploitation complémentaire.

Une part plus élevée d’actifs ayant un emploi qu’en FrancePopulation de 15 à 64 ans par statut d'activité et chômeurs au sens du recensement de la population en 2022

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • Définition : .
  • Champ : Personnes de 15 à 64 ans.
  • Source : Insee, recensement de la population exploitation complémentaire.

Chômage

Un taux de chômage moins élevé que la moyenne nationaleTaux de chômage annuels moyens en 2024

(en %)
Un taux de chômage moins élevé que la moyenne nationale ((en %))
Zonage Taux de chômage
France* 7,4
Pays de la Loire 5,9
Bretagne 6,0
Auvergne-Rhône-Alpes 6,4
Corse 6,5
Bourgogne-Franche-Comté 6,6
Nouvelle-Aquitaine 6,6
Centre-Val de Loire 6,9
Île-de-France 7,0
Normandie 7,0
Grand Est 7,3
Provence-Alpes-Côte d'Azur 7,9
Occitanie 8,8
Hauts-de-France 9,0
Martinique 12,3
Guadeloupe 16,8
Guyane 16,9
La Réunion 17,3
Mayotte** 29,0
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • ** Données issues de l'enquête emploi Mayotte.
  • Pour cartographier ces données, consulter la Ouvrir dans un nouvel ongletCarte des taux de chômage.
  • Définition : .
  • Sources : Insee, taux de chômage localisés ; enquête Emploi Mayotte, situation au 2e trimestre.

Un taux de chômage moins élevé que la moyenne nationaleTaux de chômage annuels moyens en 2024

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • ** Données issues de l'enquête emploi Mayotte.
  • Pour cartographier ces données, consulter la Ouvrir dans un nouvel ongletCarte des taux de chômage.
  • Définition : .
  • Sources : Insee, taux de chômage localisés ; enquête Emploi Mayotte, situation au 2e trimestre.

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Solde naturel / Accroissement naturel / Excédent naturel de population :

Le solde naturel est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d'une période.

On parle d'accroissement naturel ou d'excédent naturel lorsque le nombre de naissances est supérieur à celui des décès.

Solde apparent des entrées sorties / Solde migratoire apparent :

Le solde apparent des entrées sorties approche la différence entre le nombre de personnes entrées sur un territoire donné et le nombre de personnes qui en sont sorties, au cours de la période considérée. Il est obtenu par différence entre la variation totale de la population au cours de la période considérée et le solde naturel.

Indicateur conjoncturel de fécondité / Somme des naissances réduites :

L'indicateur conjoncturel de fécondité, ou somme des naissances réduites, mesure le nombre d'enfants qu'aurait une femme tout au long de sa vie, si les taux de fécondité observés l'année considérée à chaque âge demeuraient inchangés.

Remarque :

Il ne faut pas perdre de vue que les taux utilisés dans le calcul sont ceux observés au cours d'une année donnée dans l'ensemble de la population féminine (composée de plusieurs générations) et ne représentent donc pas les taux d'une génération réelle de femmes. Il est probable qu'aucune génération réelle n'aura à chaque âge les taux observés. L'indicateur conjoncturel de fécondité sert donc uniquement à caractériser d'une façon synthétique la situation démographique au cours d'une année donnée, sans qu'on puisse en tirer des conclusions certaines sur l'avenir de la population.

L'indice de vieillissement de la population est le nombre de personnes âgées de 65 ans ou plus pour 100 personnes âgées de moins de 20 ans. Il permet de mesurer le degré de vieillissement de la population. Plus l'indice est élevé, plus le vieillissement est important.

Niveau de vie :

Le niveau de vie est égal au revenu disponible du ménage divisé par le nombre d'unités de consommation (UC). Le niveau de vie est donc le même pour tous les individus d'un même ménage.

Le niveau de vie correspond à ce qu’Eurostat nomme « revenu disponible équivalent ».

Les unités de consommation sont généralement calculées selon l'échelle d'équivalence dite de l'OCDE modifiée qui attribue 1 UC au premier adulte du ménage, 0,5 UC aux autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 UC aux enfants de moins de 14 ans.

Médiane :

Si on ordonne une distribution, la médiane partage cette distribution en deux parties d’effectifs égaux.

Ainsi, pour une distribution de salaires, 50 % des salaires se situent sous la médiane et 50 % au-dessus.

Remarque :

De nombreuses grandeurs économiques sont limitées vers le bas et non vers le haut. Par exemple, le salaire horaire est limité vers le bas par le SMIC alors que certains salaires peuvent être très élevés. La moyenne est tirée vers le haut par les salaires élevés, même s'ils sont peu nombreux, et elle est pour cette raison généralement supérieure à la médiane.

Par ailleurs, l'incertitude qui affecte les valeurs extrêmes, en particulier les valeurs élevées, se reporte sur la moyenne mais n'affecte pas la médiane. Celle-ci est de ce point de vue un indicateur plus fiable.

Pauvreté monétaire / Seuil de pauvreté :

Un ménage et les individus qui le composent sont considérés comme pauvres lorsque le niveau de vie du ménage est inférieur au seuil de pauvreté. En France et en Europe, le seuil est le plus souvent fixé à 60 % du niveau de vie médian.

L'Insee, comme Eurostat et les autres pays européens, mesure en effet la pauvreté monétaire de manière relative alors que d'autres pays (comme les États-Unis ou le Canada) ont une approche absolue.

Dans l'approche en termes relatifs, le seuil de pauvreté est déterminé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l'ensemble de la population. Eurostat et les pays européens utilisent en général un seuil à 60 % de la médiane des niveaux de vie. La France privilégie également ce seuil, mais publie des taux de pauvreté selon d'autres seuils (40 %, 50 % ou 70 %), conformément aux recommandations du rapport du Cnis sur la mesure des inégalités.

Produit intérieur brut aux prix du marché / PIB :

Le produit intérieur brut aux prix du marché vise à mesurer la richesse créée par tous les agents, privés et publics, sur un territoire national pendant une période donnée. Agrégat clé de la comptabilité nationale, il repré­sente le résultat final de l’activité de production des unités productrices résidentes.

Le PIB aux prix du marché peut être mesuré de trois façons :

  • selon l’optique de la production, en faisant la somme des valeurs ajoutées de toutes les acti­vités de production de biens et de services et en y ajoutant les impôts moins les subventions sur les produits ;
  • selon l’optique des dépenses, en faisant la somme de toutes les dépenses finales (consacrées à la consommation ou à l’accroissement de la richesse) en y ajoutant les exportations moins les importations de biens et services ;
  • selon l’optique du revenu, en faisant la somme de tous les revenus obtenus dans le processus de production de biens et de services (revenus salariaux, excédent brut d’exploitation et revenu mixte) et en y ajou­tant les impôts sur la production et les importa­tions moins les subventions.

Le PIB par habitant est calculé en rapportant le PIB de la région à la population résidant dans la région. Les différences régionales de PIB par habitant peuvent s’éclairer en prenant en compte deux indicateurs, le PIB par emploi et le taux d’emploi. En effet : PIB/habitant = PIB/emploi * Taux d’emploi

Le taux d’emploi est défini comme le rapport du nombre d’emplois de la région rapporté à la population. Ce taux d’emploi dépend de plusieurs paramètres : le poids des jeunes et des retraités, le chômage et le taux d’activité féminin, le poids relatif des personnes résidentes allant travailler dans une autre région et des personnes venant travailler d’une autre région.

Le PIB par emploi est calculé en rapportant le PIB de la région à l’emploi régional défini par l’ensemble des actifs travaillant dans la région qu’ils y résident ou non. Cet indicateur est aussi appelé productivité apparente du travail.

Niveau de diplôme (recensement de la population) :

Le niveau de diplôme fait référence au diplôme le plus élevé déclaré par l'individu. Les catégories de diplôme utilisées sont les suivantes :

  • aucun diplôme dont :
    • pas de scolarité ou scolarité achevée avant la fin de l'école primaire ;
    • scolarité suivie jusqu'à la fin de l'école primaire ou achevée avant la fin du collège ;
    • scolarité jusqu'à la fin du collège ou au-delà ;
  • certificat d'études primaires (CEP) ;
  • BEPC, brevet élémentaire, brevet des collèges, DNB ;
  • CAP, BEP ou diplôme de niveau équivalent ;
  • baccalauréat, brevet professionnel dont :
    • baccalauréat général ou technologique, brevet supérieur, capacité en droit, DAEU, ESEU ;
    • baccalauréat professionnel, brevet professionnel, de technicien ou d'enseignement, diplôme équivalent ;
  • BTS, DUT, Deug, Deust, diplôme de la santé ou du social de niveau bac+2, diplôme équivalent ;
  • licence, licence professionnelle, maîtrise, diplôme équivalent de niveau bac+3 ou bac+4 ;
  • Master, DEA, DESS, diplôme de grande école de niveau bac+5, doctorat de santé ;
  • Doctorat de recherche (hors santé).
Population active :

La population active regroupe les personnes en emploi et les personnes au chômage.

Remarque :

La mesure de la population active diffère selon l'observation statistique qui en est faite. On peut actuellement distinguer trois approches principales : au sens du BIT, au sens du recensement de la population, au sens de la Comptabilité nationale.

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Comment est répartie la population de la région ?
Comment est répartie la population de la région ?

L’Île-de-France regroupe près de 12,4 millions d’habitants répartis dans huit départements et 1 266 communes dont cinq de plus de 100 000 habitants (Paris, Boulogne-Billancourt, Saint-Denis, Argenteuil et Montreuil). Elle représente 18,3 % de la population nationale pour seulement 2 % du territoire. C’est la région la moins rurale et la plus densément peuplée de France (1 030 habitants au km2 contre 107 en France). Cette densité est la plus élevée à Paris (20 054 habitants au km2). La petite couronne regroupe les trois départements limitrophes (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne) ; son développement bénéficie du desserrement de la population de Paris. Depuis 2016, avec sept autres communes, ces quatre départements forment la métropole du Grand Paris qui comprend plus de la moitié de la population francilienne. Bénéficiant d’un desserrement plus récent, la grande couronne est composée de quatre départements (Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne et Val-d'Oise) moins densément peuplés avec davantage d’espaces boisés et de surfaces agricoles et un maillage important de petites ou moyennes communes (1 143 communes).

Pour en savoir plus : En Île-de-France, l’accès aux équipements et services s’organise au sein de 58 bassins de vie.

Les bassins de vie de l’Île-de-France selon leur degré de densité

Les bassins de vie de l’Île-de-France selon leur degré de densité - Lecture : Le bassin de vie de Paris est un bassin de type urbain dense.
Code Libellé du bassin de vie Type de bassin de vie
75056 Paris Urbain dense
77051 Bray-sur-Seine Rural périurbain
77053 Brie-Comte-Robert Urbain intermédiaire
77088 La Chapelle-la-Reine Rural périurbain
77100 Le Châtelet-en-Brie Rural périurbain
77118 Claye-Souilly Urbain intermédiaire
77131 Coulommiers Urbain intermédiaire
77142 Crécy-la-Chapelle Urbain intermédiaire
77153 Dammartin-en-Goële Urbain intermédiaire
77171 Esbly Urbain intermédiaire
77182 La Ferté-Gaucher Rural périurbain
77183 La Ferté-sous-Jouarre Rural périurbain
77186 Fontainebleau Urbain intermédiaire
77192 Fontenay-Trésigny Rural périurbain
77268 Magny-le-Hongre Urbain dense
77284 Meaux Urbain intermédiaire
77288 Melun Urbain dense
77305 Montereau-Fault-Yonne Urbain intermédiaire
77316 Moret-Loing-et-Orvanne Urbain intermédiaire
77327 Nangis Rural périurbain
77333 Nemours Rural périurbain
77379 Provins Rural périurbain
77393 Rozay-en-Brie Rural périurbain
77407 Saint-Fargeau-Ponthierry Urbain intermédiaire
77437 Saint-Soupplets Rural périurbain
77458 Souppes-sur-Loing Rural périurbain
77470 Tournan-en-Brie Urbain intermédiaire
78029 Aubergenville Urbain intermédiaire
78089 Bonnières-sur-Seine Urbain intermédiaire
78217 Épône Urbain intermédiaire
78220 Les Essarts-le-Roi Urbain intermédiaire
78267 Gargenville Urbain intermédiaire
78310 Houdan Rural périurbain
78361 Mantes-la-Jolie Urbain dense
78420 Montfort-l'Amaury Rural périurbain
78455 Noisy-le-Roi Urbain intermédiaire
78486 Le Perray-en-Yvelines Urbain intermédiaire
78513 La Queue-les-Yvelines Rural périurbain
78517 Rambouillet Urbain intermédiaire
78537 Saint-Arnoult-en-Yvelines Rural périurbain
91016 Angerville Rural périurbain
91021 Arpajon Urbain dense
91045 Ballancourt-sur-Essonne Urbain intermédiaire
91105 Breuillet Urbain intermédiaire
91200 Dourdan Urbain intermédiaire
91223 Étampes Urbain intermédiaire
91226 Étréchy Urbain intermédiaire
91232 La Ferté-Alais Rural périurbain
91338 Limours Rural périurbain
91376 Marolles-en-Hurepoix Urbain intermédiaire
91405 Milly-la-Forêt Rural périurbain
95250 Fosses Urbain intermédiaire
95313 L'Isle-Adam Urbain intermédiaire
95351 Louvres Urbain intermédiaire
95355 Magny-en-Vexin Rural périurbain
95370 Marines Rural périurbain
95487 Persan Urbain intermédiaire
95652 Viarmes Urbain intermédiaire
  • Lecture : Le bassin de vie de Paris est un bassin de type urbain dense.
  • Champ : Bassins de vie dont le pôle de services est localisé en Île-de-France.
  • Source : Insee, base permanente des équipements (BPE) 2021.

Les bassins de vie de l’Île-de-France selon leur degré de densité

  • Lecture : Le bassin de vie de Paris est un bassin de type urbain dense.
  • Champ : Bassins de vie dont le pôle de services est localisé en Île-de-France.
  • Source : Insee, base permanente des équipements (BPE) 2021.
Qui sont les habitants de la région et comment vivent-ils ?
Qui sont les habitants de la région et comment vivent-ils ?

Les Franciliens sont répartis inégalement sur le territoire. La métropole du Grand Paris (MGP) concentre plus de 7 millions d’habitants et 69 % des emplois de la région. Ainsi, les déplacements domicile-travail y sont particulièrement intenses. La région est un grand bassin d’emploi européen où travaille une main-d’œuvre hautement qualifiée : environ 46 % des Franciliens de 15 ans ou plus sont diplômés de l’enseignement supérieur contre 33 % en France et plus d’un tiers des actifs occupés y exercent un emploi de cadre (13 points de plus qu’en France). La région rassemble plus d’un quart des effectifs étudiants de l’enseignement supérieur de France. Le développement économique a conduit à une forte immigration de travail. Les immigrés et leurs descendants directs représentent 45 % de la population active contre 21 % en France hors Mayotte. Dans un contexte de marché immobilier très tendu et malgré des revenus plus élevés, les Franciliens consacrent une plus grande part de leur budget au logement. 47 % des ménages franciliens sont propriétaires (contre 58 % en France) et 25 % des logements sont des maisons individuelles (contre 55 %). La hausse des prix immobiliers au cours de la dernière décennie a renforcé les disparités territoriales des prix des biens. Dans ce contexte, plus de la moitié des ménages franciliens locataires ne peuvent pas devenir propriétaires d’un logement adapté à la taille de leur ménage s’il est situé au cœur de la région, à Paris ou dans les communes de petite couronne où le prix du foncier est élevé.

Pour en savoir plus : Primo-accession en Île-de-France : un choix restreint de communes, surtout pour les locataires du parc social.

Communes accessibles à la propriété pour les ménages franciliens disposant du revenu médian régional en 2019

  • Lecture : selon les hypothèses retenues dans le modèle, les communes en orange sont inaccessibles à la propriété pour tous les ménages locataires disposant du revenu médian régional, celles en jaune sont accessibles seulement aux couples sans enfant, celles en bleu sont accessibles aux couples avec ou sans enfant(s) et celles en vert sont accessibles à tous les types de ménages.
  • Champ : ménages locataires franciliens du parc social (hors familles monoparentales) dont la personne fiscale de référence est âgée de moins de 46 ans.
  • Sources : Cerema, DV3F 2017-2021 ; Insee, Filosofi 2019.
Comment évolue la population de la région ?
Comment évolue la population de la région ?

Entre 2016 et 2022, la population francilienne augmente à un rythme proche de celui observé à l’échelle nationale (+0,4 % en moyenne par an contre +0,3 %). Cette progression provient uniquement de l’excédent naturel particulièrement élevé, le solde migratoire étant largement déficitaire. La croissance démographique est particulièrement forte dans un large périmètre autour de Paris, sauf dans sa partie ouest. Les communes les moins peuplées et rurales, situées aux franges est et sud de la région, ont plutôt tendance, à l’inverse, à perdre des habitants. L’espérance de vie et l’indicateur conjoncturel de fécondité sont plus élevés qu’en France métropolitaine. Plus d’un bébé sur quatre naît en Île-de-France. L’Île-de-France est une des régions les plus jeunes de France métropolitaine, avec 2,4 millions d’enfants âgés de 3 à 17 ans, soit un Francilien sur cinq. Néanmoins, à l’instar des autres régions, la population francilienne vieillit, mais à un rythme plus modéré qu’en France métropolitaine. Depuis 2010, le nombre de naissances diminue et celui des décès augmente. Si ces tendances démographiques se prolongeaient, la population francilienne atteindrait un palier au début des années 2040 (12,75 millions d’habitants) et commencerait à décroître à compter de 2050. L’Île-de-France en 2070 resterait néanmoins la seule région de France métropolitaine où le solde naturel resterait constamment positif.

Pour en savoir plus : Populations de référence au 1er janvier 2022 : 12 380 964 habitants en Île-de-France.

Variation annuelle moyenne de la population par intercommunalité entre 2016 et 2022

(en %)
Variation annuelle moyenne de la population par intercommunalité entre 2016 et 2022 ((en %)) - Lecture : À Paris, l’évolution annuelle moyenne de la population est de -0,59 % entre 2016 et 2022.
Code EPCI ou EPT Variation annuelle moyenne de la population
217500016 Paris -0,59
200057966 T2- Vallée Sud - Grand Paris 0,48
200057974 T3- Grand Paris Seine Ouest 0,01
200057982 T4- Paris Ouest La Défense 0,31
200057990 T5- Boucle Nord de Seine 0,70
200057867 T6- Plaine Commune 0,70
200058097 T7- Paris Terres d'Envol 0,58
200057875 T8- Est Ensemble 0,98
200058790 T9- Grand Paris Grand Est 0,77
200057941 T10- Paris Est Marne & Bois 0,24
200058006 T11- Grand Paris Sud Est Avenir 0,70
200058014 T12- Grand-Orly Seine Bièvre 0,68
200056232 Communauté d'agglomération Communauté Paris-Saclay 0,36
200057859 Communauté d'agglomération Cœur d'Essonne Agglomération 0,91
200057958 Communauté d'agglomération Paris - Vallée de la Marne 0,37
200058485 Communauté d'agglomération Val Parisis 0,95
200058519 Communauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine 0,37
200058782 Communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines 0,30
200059228 Communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart 0,44
200059889 Communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise 0,90
200073344 Communauté d'agglomération Rambouillet Territoires 0,29
200090504 Communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie 0,81
247700032 Communauté de communes Moret Seine et Loing 0,08
247700057 Communauté d'agglomération Melun Val de Seine 1,01
247700065 Communauté de communes du Pays de l'Ourcq -0,46
247700107 Communauté de communes Pays de Montereau 1,14
247700339 Communauté d'agglomération Val d'Europe Agglomération 1,46
247700594 Communauté d'agglomération Marne et Gondoire 0,98
247700644 Communauté de communes l'Orée de la Brie 1,28
247700701 Communauté de communes Brie Nangissienne 0,43
247800550 Communauté de communes du Pays Houdanais (CCPH) 0,58
247800584 Communauté d'agglomération Versailles Grand Parc (CAVGP) 0,26
247800618 Communauté de communes Cœur d'Yvelines 0,75
249100074 Communauté de communes du Pays de Limours (CCPL) 0,25
249100157 Communauté de communes des Deux Vallées 0,08
249100546 Communauté de communes du Val d'Essonne (CCVE) 0,87
249100553 Communauté de communes Entre Juine et Renarde (CCEJR) 0,31
249100595 Communauté de communes Le Dourdannais en Hurepoix (CCDH) 0,23
249500109 Communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise 1,03
249500430 Communauté de communes Sausseron Impressionnistes -0,33
249500455 Communauté de communes de la Vallée de l'Oise et des Trois Forêts 0,35
249500489 Communauté de communes du Haut Val d'Oise 1,18
249500513 Communauté de communes du Vexin-Val de Seine -0,08
  • Lecture : À Paris, l’évolution annuelle moyenne de la population est de -0,59 % entre 2016 et 2022.
  • Champ : Limites communales au 1er janvier 2024.
  • Source : Insee, recensements de la population 2016 et 2022.

Variation annuelle moyenne de la population par intercommunalité entre 2016 et 2022Variation de la population

  • Lecture : À Paris, l’évolution annuelle moyenne de la population est de -0,59 % entre 2016 et 2022.
  • Champ : Limites communales au 1er janvier 2024.
  • Source : Insee, recensements de la population 2016 et 2022.
Quelles disparités économiques et sociales existent dans la région ?
Quelles disparités économiques et sociales existent dans la région ?

L’Île-de-France est la région concentrant le plus d’inégalités sociales. Le niveau de vie et les disparités de revenus y sont élevés : en 2021, les 10 % les plus riches ont un niveau de vie 4,4 fois supérieur aux 10 % les plus pauvres. Plus de 40 % des Français à très hauts revenus (1 % les plus riches) vivent en Île-de-France où l’on recense également 16,1 % de personnes vivant sous le seuil de pauvreté en 2021 (contre 15,3 % en France). En Île-de-France, 14 % des habitants vivent dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville contre 8 % en France métropolitaine. Cette proportion varie fortement selon les départements : de 6 % à Paris à 42 % en Seine-Saint-Denis. En effet, Paris et l’ouest francilien (Hauts-de-Seine sud et Yvelines ouest) accueillent davantage de Franciliens aisés que le nord et l’est de Paris (boucle de la Seine et Seine-Saint-Denis) où l’empreinte industrielle et ouvrière du passé est plus marquée. En 2024, en Île-de-France, le taux de chômage moyen s’établit à 7,0 % de la population active (7,4 % en France hors Mayotte). Paris, les Hauts-de-Seine, les Yvelines et l’Essonne affichent des taux inférieurs au niveau régional alors que dans le Val-d'Oise et la Seine-Saint-Denis, ces taux sont respectivement de 8,0 % et 10,3 %. Les taux dans la Seine-et-Marne (6,9 %) et le Val-de-Marne (7,3 %) sont proches de la moyenne régionale.

Pour en savoir plus : En Île-de-France, 14 % des habitants vivent dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville.

Nombre de quartiers prioritaires de la politique de la ville en 2024 et population par département francilien

Nombre de quartiers prioritaires de la politique de la ville en 2024 et population par département francilien - Lecture : À compter du 1er janvier 2024, Paris compte 21 QPV où vivent 122 420 habitants, ce qui correspond à 5,7 % des Parisiens.
Territoire Nombre de QPV 2024 Population des QPV 2024
Nombre d’habitants Poids de la population dans la région (en %) Poids dans la population du territoire (en %) Population moyenne des QPV
Paris 21 122 420 7,2 5,7 5 830
Seine-et-Marne 25 90 909 5,3 6,4 3 636
Yvelines 22 106 524 6,3 7,3 4 842
Essonne 47 181 017 10,6 13,9 3 851
Hauts-de-Seine 19 99 350 5,8 6,1 5 229
Seine-Saint-Denis 75 693 030 40,7 41,9 9 240
Val-de-Marne 47 178 448 10,5 12,7 3 797
Val-d'Oise 42 231 521 13,6 18,5 5 512
Île-de-France 298 1 703 219 100,0 13,9 5 716
France métropolitaine 1 362 5 307 453 // 8,1 3 897
  • // : Absence de données due à la nature des choses.
  • Lecture : À compter du 1er janvier 2024, Paris compte 21 QPV où vivent 122 420 habitants, ce qui correspond à 5,7 % des Parisiens.
  • Champ : Population municipale.
  • Sources : Insee, recensement de la population 2020, exploitation principale ; ANCT.
Quelles sont les spécificités économiques de la région ?
Quelles sont les spécificités économiques de la région ?

Le PIB francilien représente plus de 30 % du PIB national. Cette part est supérieure au poids démographique de la région (18 %). En Île-de-France, la part de la population en âge de travailler est plus importante qu’en France. Le PIB par emploi est également le plus élevé des régions françaises. Deux raisons expliquent la forte productivité du travail dans la région. D’une part, le tissu productif francilien est spécialisé dans des secteurs à haute valeur ajoutée avec une forte densité d’entreprises technologiques (grands groupes, PME, start-up), de sièges sociaux et de grandes administrations. D’autre part, les emplois de cadres y sont très nombreux, du fait de fonctions décisionnelles et de commandement fréquentes. L’Île-de-France joue également un rôle majeur dans l’économie de toute la France, en raison du grand nombre de centres de décision d’entreprises ayant des établissements dans tout le pays. Ces centres de décision exercent ainsi fréquemment leur influence ou contrôle en dehors des limites régionales. En 2022, 5 millions d’emplois salariés en équivalent temps plein localisés en France dépendent d’entreprises dont le centre de décision est situé en Île-de-France. Parmi eux, 2,3 millions, soit 44,7 %, ne sont pas localisés dans cette région.

Pour en savoir plus : Un emploi salarié de province sur cinq dépend d’un centre de décision francilien.

Taux de dépendance à un centre de décision basé en Île-de-France par région hors Île-de-France, en 2022

(en %)
Taux de dépendance à un centre de décision basé en Île-de-France par région hors Île-de-France, en 2022 ((en %)) - Lecture : En 2022, 27,1 % des emplois de la région Centre-Val de Loire dépendent de centres de décision situés en Île-de-France.
Code Région Taux de dépendance à l’Île-de-France
24 Centre-Val de Loire 27,1
28 Normandie 25,0
32 Hauts-de-France 22,1
84 Auvergne-Rhône-Alpes 21,5
75 Nouvelle-Aquitaine 21,4
53 Bretagne 20,5
93 Provence-Alpes-Côte d'Azur 20,5
52 Pays de la Loire 20,3
27 Bourgogne-Franche-Comté 19,7
76 Occitanie 19,4
44 Grand Est 19,2
03 Guyane 17,8
02 Martinique 13,3
01 Guadeloupe 12,5
04 La Réunion 10,6
94 Corse 9,5
  • Lecture : En 2022, 27,1 % des emplois de la région Centre-Val de Loire dépendent de centres de décision situés en Île-de-France.
  • Champ : Emplois salariés (EQTP) des établissements de France hors Mayotte ; hors agriculture et administration publique.
  • Sources : Insee, Lifi et Flores 2022.

Taux de dépendance à un centre de décision basé en Île-de-France par région hors Île-de-France, en 2022

  • Lecture : En 2022, 27,1 % des emplois de la région Centre-Val de Loire dépendent de centres de décision situés en Île-de-France.
  • Champ : Emplois salariés (EQTP) des établissements de France hors Mayotte ; hors agriculture et administration publique.
  • Sources : Insee, Lifi et Flores 2022.
L’Île-de-France, terre d’accueil des Jeux de Paris 2024 : quelles retombées économiques ?
L’Île-de-France, terre d’accueil des Jeux de Paris 2024 : quelles retombées économiques ?

Entre le 26 juillet et le 8 septembre 2024, ont eu lieu les Jeux de la XXXIIIe olympiade. Au niveau national, l’effet de ces Jeux est estimé à 0,3 point de PIB au troisième trimestre 2024. Soixante-dix ouvrages et aménagements pérennes ont été engagés et constituent un héritage qui aura nécessité au total plus de 45 millions d’heures de travail, correspondant à un volume d’emploi de 27 820 ETP. En outre, des équipes se sont mobilisées pour concevoir cet événement, en veillant à accueillir les athlètes et le public dans les meilleures conditions. Ainsi, le comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (COJOP, aussi appelé Paris 2024) a fait appel à de nombreuses expertises extérieures : mise en place d’une plateforme informatique de billetterie sécurisée, conception des cérémonies, installation d’infrastructures temporaires, organisation des compétitions sportives, hébergement et restauration des délégations, diffusion des épreuves à l’échelle mondiale, sécurisation des sites, promotion et communication, etc. Il a donc fait directement ou indirectement appel à 44,7 millions d’heures de travail, correspondant à 29 070 ETP. Les épreuves des Jeux étant majoritairement localisées en Île-de-France, ces emplois le sont eux aussi : 76 % de la force de travail y est concentrée. En raison de l’implantation géographique de certains fournisseurs importants du projet, respectivement 23 % et 18 % des salariés impliqués résident dans les départements de Paris et des Hauts-de-Seine. Au cœur du dispositif, la Seine-Saint-Denis a logé, quant à elle, 9 % des salariés directement impliqués dans l’organisation des Jeux.

Pour en savoir plus : Les activités créatives et sportives au cœur des emplois des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

Répartition des salariés des établissements de première ligne (échelle de couleurs logarithmique) par lieu de résidence

  • Lecture : Plus de 5 % des salariés des établissements de première ligne résident à Paris.
  • Sources : Insee, base Tous salariés 2023 ; données Paris 2024 - traitements Insee.

Les principales sources pour analyser les territoires

(*) En raison du report de l’enquête annuelle 2021 lié à la situation sanitaire de la Covid-19, les résultats du millésime 2019 du recensement doivent exceptionnellement être comparés avec ceux de millésimes antérieurs distants d’au moins 6 ans (au lieu de 5 ans habituellement).

Les zonages pour les études territoriales

Les zonages d’études s’appuient sur des méthodologies harmonisées au niveau européen, facilitant ainsi les comparaisons.

L'Insee présent dans les territoires

Les directions régionales de l’Insee réalisent des études pour éclairer les enjeux et spécificités locales. Souvent menées en partenariat avec les acteurs publics locaux, ces études sont diffusées sur insee.fr. Par ailleurs, l’Insee accompagne les acteurs locaux pour qu’ils puissent utiliser et interpréter les données.