L'essentiel sur… les Hauts‑de‑France

L’essentiel sur … les Hauts‑de‑France dresse un portrait de la région via des indicateurs et des figures sur l’économie, le marché du travail (emploi et chômage), la démographie et les conditions de vie de la population (éducation, niveau de vie et pauvreté). Ces informations sont complétées par un jeu de questions-réponses pour éclairer plus spécifiquement certains sujets et donner accès à des analyses plus approfondies. En Hauts‑de‑France, un accent particulier est donné à la question : « Quels enjeux dans les zones exposées au risque de submersion marine de la région ? ».

Chiffres-clés
Paru le :Paru le24/10/2024
 No 01- Octobre 2024

Démographie

Au 1er janvier 2021, 5 995 300 personnes habitent dans les Hauts‑de‑France, dont 2 611 300 dans le Nord, département le plus peuplé de France. Entre 2015 et 2021, la population dans la région est stable. Alors que la région enregistre plus de départs de population que d’arrivées, l’excédent des naissances sur les décès permet quasiment de maintenir le nombre d’habitants. En 2023, la fécondité régionale est égale à la moyenne nationale. La région est la plus jeune de France métropolitaine après l’Île‑de‑France (72,8 personnes âgées de 65 ans ou plus pour 100 jeunes de moins de 20 ans).

La population des Hauts-de-France stagneÉvolution annuelle moyenne de population entre 2015 et 2021

La population des Hauts-de-France stagne
Zonage Population 2021 Évolution annuelle moyenne de la population entre 2015 et 2021 (en %)
France* 67 408 052 0,3
Martinique 360 749 -0,9
Guadeloupe 384 315 -0,6
Bourgogne-Franche-Comté 2 800 194 -0,1
Normandie 3 327 966 -0,1
Centre-Val de Loire 2 573 303 0,0
Hauts-de-France 5 995 292 0,0
Grand Est 5 561 287 0,0
Île-de-France 12 317 279 0,3
La Réunion 871 157 0,4
Nouvelle-Aquitaine 6 069 352 0,4
Provence-Alpes-Côte d'Azur 5 127 840 0,4
Bretagne 3 394 567 0,5
Auvergne-Rhône-Alpes 8 114 361 0,5
Pays de la Loire 3 853 999 0,6
Occitanie 6 022 176 0,7
Corse 347 597 1,0
Guyane 286 618 1,6
Mayotte** 256 618 3,8

La population des Hauts-de-France stagneÉvolution annuelle moyenne de population entre 2015 et 2021

Niveau de vie médian et pauvreté

Dans les Hauts‑de‑France, en 2021 le niveau de vie médian s’élève à 21 420 euros par an, soit le plus faible de France métropolitaine. Près d’une personne sur cinq vit sous le seuil de pauvreté, ce qui en fait la deuxième région métropolitaine la plus pauvre après la Corse. Tous les départements de la région figurent parmi les plus pauvres de France, à l’exception de l’Oise qui bénéficie de sa proximité avec l’Île‑de‑France : de nombreux travailleurs qualifiés choisissent de résider dans l’Oise tout en occupant un emploi en Île-de-France.

Le niveau de vie médian des habitants des Hauts-de-France est le plus faible de France métropolitaineNiveau de vie annuel médian en 2021

(en euros)
Le niveau de vie médian des habitants des Hauts-de-France est le plus faible de France métropolitaine ((en euros))
Zonage Revenu médian
France* 23 000
Île-de-France 25 210
Auvergne-Rhône-Alpes 23 800
Bretagne 23 240
Pays de la Loire 23 050
Grand Est 22 960
Provence-Alpes-Côte d'Azur 22 820
Centre-Val de Loire 22 780
Bourgogne-Franche-Comté 22 750
Nouvelle-Aquitaine 22 710
Normandie 22 480
Corse 22 390
Occitanie 22 010
Hauts-de-France 21 420
Martinique 19 770
La Réunion 17 070
Guadeloupe** 15 770
Guyane** 10 990
Mayotte** 3 140
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France métropolitaine plus la Martinique et La Réunion.
  • ** Données issues de l'enquête Budget de famille 2017.
  • Pour cartographier ces données, consulter la Ouvrir dans un nouvel ongletCarte du niveau de vie annuel médian.
  • Définition : .
  • Sources : Insee, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi), enquête Budget de famille 2017.

Le niveau de vie médian des habitants des Hauts-de-France est le plus faible de France métropolitaineNiveau de vie annuel médian en 2021

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France métropolitaine plus la Martinique et La Réunion.
  • ** Données issues de l'enquête Budget de famille 2017.
  • Pour cartographier ces données, consulter la Ouvrir dans un nouvel ongletCarte du niveau de vie annuel médian.
  • Définition : .
  • Sources : Insee, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi), enquête Budget de famille 2017.

Produit intérieur brut

Avec un produit intérieur brut (PIB) de 185 milliards d’euros en 2022 les Hauts‑de‑France sont la sixième région métropolitaine la plus créatrice de richesse. La région est devancée par l’Île‑de‑France, Auvergne‑Rhône‑Alpes, la Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Nouvelle‑Aquitaine et l’Occitanie. Le PIB par habitant est le 2e plus faible de France métropolitaine après la Corse.

Un PIB de 185 milliards d’eurosProduit intérieur brut en 2022

(en millions d’euros)
Un PIB de 185 milliards d’euros ((en millions d’euros))
Zonage PIB
Île-de-France 782 600
Auvergne-Rhône-Alpes 304 700
Provence-Alpes-Côte d'Azur 206 700
Nouvelle-Aquitaine 199 600
Occitanie 193 100
Hauts-de-France 185 500
Grand Est 178 900
Pays de la Loire 137 100
Bretagne 115 200
Normandie 107 200
Bourgogne-Franche-Comté 87 500
Centre-Val de Loire 80 000
La Réunion 21 700
Corse 10 300
Guadeloupe 9 900
Martinique 9 700
Guyane 4 600
Mayotte* 3 100

Un PIB de 185 milliards d’eurosProduit intérieur brut en 2022

Niveau d'éducation

En Hauts-de-France, si un habitant sur quatre est titulaire d’un diplôme du supérieur, près d'un sur trois est peu ou pas diplômé. Il s’agit de la part la plus importante de France métropolitaine. La population du Nord comprend proportionnellement plus de diplômés du supérieur (30 %) que dans les autres départements de la région. Dans l’Aisne, seuls 21 % des habitants disposent d’un tel diplôme.

Un habitant sur trois des Hauts-de-France est pas ou peu diplôméDiplôme le plus élevé des 15 ans ou plus non scolarisés en 2021

(en %)
Un habitant sur trois des Hauts-de-France est pas ou peu diplômé ((en %))
Zonage Enseignement supérieur Bac CAP ou BEP Pas ou peu diplômés*
Île-de-France 45,2 16,3 15,8 22,6
Auvergne-Rhône-Alpes 34,0 17,6 24,5 24,0
Occitanie 32,8 18,6 23,6 25,0
Provence-Alpes-Côte d'Azur 32,8 18,5 22,7 26,0
Bretagne 32,3 19,0 26,5 22,3
Pays de la Loire 30,0 17,7 27,9 24,3
Nouvelle-Aquitaine 29,6 18,2 27,2 25,0
Grand Est 27,9 17,2 28,5 26,5
Corse 27,1 23,0 20,8 29,1
Centre-Val de Loire 27,0 17,2 28,1 27,8
Hauts-de-France 26,7 17,6 25,7 30,0
Bourgogne-Franche-Comté 26,4 17,4 28,6 27,7
Normandie 25,7 17,1 28,3 28,9
Martinique 25,1 18,2 20,5 36,3
Guadeloupe 23,2 18,1 20,8 37,8
La Réunion 21,9 16,9 20,4 40,9
Guyane 19,6 14,5 16,4 49,5
Mayotte*** 12,3 10,2 8,4 68,5
France** 32,6 17,6 24,1 25,7

Un habitant sur trois des Hauts-de-France est pas ou peu diplôméDiplôme le plus élevé des 15 ans ou plus non scolarisés en 2021

Marché du travail

Emploi total

Avec 2,3 millions d’emplois, les Hauts‑de‑France sont la cinquième région française la plus pourvoyeuse d’emplois. Son passé agricole et industriel s’estompe progressivement, laissant la place à des activités tertiaires qui représentent désormais quatre emplois sur cinq. L’Aisne, l’Oise et la Somme sont les départements où la tertiarisation est la moins marquée : près d’un emploi sur quatre se situe dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie ou de la construction.

2,3 millions d’emplois dans les Hauts-de-France en 2022Emploi total en 2022 et évolution entre 2021 et 2022

2,3 millions d’emplois dans les Hauts-de-France en 2022
Zonage Emploi total en 2022 (en milliers) Évolution entre 2021 et 2022 (en %)
France* 30 118,8 1,3
France métropolitaine 29 410,5 1,3
Île-de-France 6 826,5 1,8
Auvergne-Rhône-Alpes 3 688,4 1,5
Nouvelle-Aquitaine 2 614,2 1,2
Occitanie 2 522,8 1,6
Hauts-de-France 2 345,5 0,4
Provence-Alpes-Côte d'Azur 2 295,8 1,6
Grand Est 2 221,2 0,6
Pays de la Loire 1 743,2 1,5
Bretagne 1 474,9 1,6
Normandie 1 370,0 0,7
Bourgogne-Franche-Comté 1 120,3 0,5
Centre-Val de Loire 1 044,2 0,8
La Réunion 334,2 2,5
Guadeloupe 148,6 3,4
Martinique 147,8 2,1
Corse 143,6 1,4
Guyane 77,7 2,2
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • L'emploi non salarié agricole des DOM est sous-estimé. Il ne tient pas compte des affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA).
  • Champ : Personnes de 15 ans ou plus, emploi salarié ou non salarié.
  • Source : Insee, estimations d’emploi.

2,3 millions d’emplois dans les Hauts-de-France en 2022Emploi total en 2022 et évolution entre 2021 et 2022

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • L'emploi non salarié agricole des DOM est sous-estimé. Il ne tient pas compte des affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA).
  • Champ : Personnes de 15 ans ou plus, emploi salarié ou non salarié.
  • Source : Insee, estimations d’emploi.

Activité et chômage

Dans les Hauts-de-France, le marché du travail est défavorable. En 2021, six habitants de 15 à 64 ans sur dix occupent un emploi (61,8 % contre 65,9 % en France). En corollaire, le chômage y est plus fréquent. De plus, l’inactivité y est également plus prononcée. En 2023, 9,1 % des actifs sont au chômage, soit 1,8 point de plus qu’au niveau national. C’est le taux de chômage le plus élevé de France métropolitaine, devant l'Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Les actifs en emploi des Hauts-de-France représentent 62 % de la population en âge de travaillerPopulation de 15 à 64 ans par statut d'activité et chômeurs au sens du recensement de la population en 2021

(en %)
Les actifs en emploi des Hauts-de-France représentent 62 % de la population en âge de travailler ((en %))
Zonage Personnes en emploi Chômeurs au sens du recensement Retraités Élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés Autres inactifs
Hauts-de-France 61,8 10,5 6,2 10,9 10,6
France* 65,9 8,8 5,9 10,5 8,8
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • Définition : .
  • Champ : Personnes de 15 à 64 ans.
  • Source : Insee, recensement de la population exploitation principale.

Les actifs en emploi des Hauts-de-France représentent 62 % de la population en âge de travaillerPopulation de 15 à 64 ans par statut d'activité et chômeurs au sens du recensement de la population en 2021

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • Définition : .
  • Champ : Personnes de 15 à 64 ans.
  • Source : Insee, recensement de la population exploitation principale.

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Solde naturel / Accroissement naturel / Excédent naturel de population :

Le solde naturel est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d'une période.

On parle d'accroissement naturel ou d'excédent naturel lorsque le nombre de naissances est supérieur à celui des décès.

Solde apparent des entrées sorties / Solde migratoire apparent :

Le solde apparent des entrées sorties approche la différence entre le nombre de personnes entrées sur un territoire donné et le nombre de personnes qui en sont sorties, au cours de la période considérée. Il est obtenu par différence entre la variation totale de la population au cours de la période considérée et le solde naturel.

Indicateur conjoncturel de fécondité / Somme des naissances réduites :

L'indicateur conjoncturel de fécondité, ou somme des naissances réduites, mesure le nombre d'enfants qu'aurait une femme tout au long de sa vie, si les taux de fécondité observés l'année considérée à chaque âge demeuraient inchangés.

Remarque :

Il ne faut pas perdre de vue que les taux utilisés dans le calcul sont ceux observés au cours d'une année donnée dans l'ensemble de la population féminine (composée de plusieurs générations) et ne représentent donc pas les taux d'une génération réelle de femmes. Il est probable qu'aucune génération réelle n'aura à chaque âge les taux observés. L'indicateur conjoncturel de fécondité sert donc uniquement à caractériser d'une façon synthétique la situation démographique au cours d'une année donnée, sans qu'on puisse en tirer des conclusions certaines sur l'avenir de la population.

L'indice de vieillissement de la population est le nombre de personnes âgées de 65 ans ou plus pour 100 personnes âgées de moins de 20 ans. Il permet de mesurer le degré de vieillissement de la population. Plus l'indice est élevé, plus le vieillissement est important.

Niveau de vie :

Le niveau de vie est égal au revenu disponible du ménage divisé par le nombre d'unités de consommation (UC). Le niveau de vie est donc le même pour tous les individus d'un même ménage.

Le niveau de vie correspond à ce qu’Eurostat nomme « revenu disponible équivalent ».

Les unités de consommation sont généralement calculées selon l'échelle d'équivalence dite de l'OCDE modifiée qui attribue 1 UC au premier adulte du ménage, 0,5 UC aux autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 UC aux enfants de moins de 14 ans.

Médiane :

Si on ordonne une distribution, la médiane partage cette distribution en deux parties d’effectifs égaux.

Ainsi, pour une distribution de salaires, 50 % des salaires se situent sous la médiane et 50 % au-dessus.

Remarque :

De nombreuses grandeurs économiques sont limitées vers le bas et non vers le haut. Par exemple, le salaire horaire est limité vers le bas par le SMIC alors que certains salaires peuvent être très élevés. La moyenne est tirée vers le haut par les salaires élevés, même s'ils sont peu nombreux, et elle est pour cette raison généralement supérieure à la médiane.

Par ailleurs, l'incertitude qui affecte les valeurs extrêmes, en particulier les valeurs élevées, se reporte sur la moyenne mais n'affecte pas la médiane. Celle-ci est de ce point de vue un indicateur plus fiable.

Pauvreté monétaire / Seuil de pauvreté :

Un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre lorsqu'il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. En France et en Europe, le seuil est le plus souvent fixé à 60 % du niveau de vie médian.

L'Insee, comme Eurostat et les autres pays européens, mesure en effet la pauvreté monétaire de manière relative alors que d'autres pays (comme les États-Unis ou le Canada) ont une approche absolue.

Dans l'approche en termes relatifs, le seuil de pauvreté est déterminé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l'ensemble de la population. Eurostat et les pays européens utilisent en général un seuil à 60 % de la médiane des niveaux de vie. La France privilégie également ce seuil, mais publie des taux de pauvreté selon d'autres seuils (40 %, 50 % ou 70 %), conformément aux recommandations du rapport du Cnis sur la mesure des inégalités.

Produit intérieur brut aux prix du marché / PIB :

Le produit intérieur brut aux prix du marché vise à mesurer la richesse créée par tous les agents, privés et publics, sur un territoire national pendant une période donnée. Agrégat clé de la comptabilité nationale, il repré­sente le résultat final de l’activité de production des unités productrices résidentes.

Le PIB aux prix du marché peut être mesuré de trois façons :

  • selon l’optique de la production, en faisant la somme des valeurs ajoutées de toutes les acti­vités de production de biens et de services et en y ajoutant les impôts moins les subventions sur les produits ;
  • selon l’optique des dépenses, en faisant la somme de toutes les dépenses finales (consacrées à la consommation ou à l’accroissement de la richesse) en y ajoutant les exportations moins les importations de biens et services ;
  • selon l’optique du revenu, en faisant la somme de tous les revenus obtenus dans le processus de production de biens et de services (revenus salariaux, excédent brut d’exploitation et revenu mixte) et en y ajou­tant les impôts sur la production et les importa­tions moins les subventions.

Le PIB par habitant est calculé en rapportant le PIB de la région à la population résidant dans la région. Les différences régionales de PIB par habitant peuvent s’éclairer en prenant en compte deux indicateurs, le PIB par emploi et le taux d’emploi. En effet : PIB/habitant = PIB/emploi * Taux d’emploi

Le taux d’emploi est défini comme le rapport du nombre d’emplois de la région rapporté à la population. Ce taux d’emploi dépend de plusieurs paramètres : le poids des jeunes et des retraités, le chômage et le taux d’activité féminin, le poids relatif des personnes résidentes allant travailler dans une autre région et des personnes venant travailler d’une autre région.

Le PIB par emploi est calculé en rapportant le PIB de la région à l’emploi régional défini par l’ensemble des actifs travaillant dans la région qu’ils y résident ou non. Cet indicateur est aussi appelé productivité apparente du travail.

Niveau de diplôme (recensement de la population) :

Le niveau de diplôme fait référence au diplôme le plus élevé déclaré par l'individu. Les catégories de diplôme utilisées sont les suivantes :

  • aucun diplôme dont :
    • pas de scolarité ou scolarité achevée avant la fin de l'école primaire ;
    • scolarité suivie jusqu'à la fin de l'école primaire ou achevée avant la fin du collège ;
    • scolarité jusqu'à la fin du collège ou au-delà ;
  • certificat d'études primaires (CEP) ;
  • BEPC, brevet élémentaire, brevet des collèges, DNB ;
  • CAP, BEP ou diplôme de niveau équivalent ;
  • baccalauréat, brevet professionnel dont :
    • baccalauréat général ou technologique, brevet supérieur, capacité en droit, DAEU, ESEU ;
    • baccalauréat professionnel, brevet professionnel, de technicien ou d'enseignement, diplôme équivalent ;
  • BTS, DUT, Deug, Deust, diplôme de la santé ou du social de niveau bac+2, diplôme équivalent ;
  • licence, licence professionnelle, maîtrise, diplôme équivalent de niveau bac+3 ou bac+4 ;
  • Master, DEA, DESS, diplôme de grande école de niveau bac+5, doctorat de santé ;
  • Doctorat de recherche (hors santé).
Population active :

La population active regroupe les personnes en emploi et les personnes au chômage.

Remarque :

La mesure de la population active diffère selon l'observation statistique qui en est faite. On peut actuellement distinguer trois approches principales : au sens du BIT, au sens du recensement de la population, au sens de la Comptabilité nationale.

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Comment est répartie la population de la région ?
Comment est répartie la population de la région ?

Environ 6 millions d’habitants résident en Hauts-de-France au 1er janvier 2021, soit 9,2 % de la population de France métropolitaine. Avec 2,6 millions d’habitants, le Nord accueille 44 % de la population régionale, ce qui en fait le département le plus peuplé de France (le Pas-de-Calais, deuxième département le plus peuplé de la région, est 8e). Avec 527 000 habitants, l’Aisne est le département le moins peuplé de la région. Un habitant sur cinq, soit 1,188 million de personnes, vit dans la Métropole européenne de Lille (MEL). Avec près d’un million d’habitants en cumulé (989 600), les aires d’attraction de Lens-Liévin, Douai, Valenciennes, Béthune et Auchel-Lillers, qui composent l’essentiel de l’ancien bassin minier, accentuent le poids démographique de l’ex Nord-Pas-de-Calais dans la région. L’aire d’attraction d’Amiens compte 353 100 habitants. Lille (236 700 habitants) est la commune plus peuplée de la région devant Amiens (133 600 habitants). Région la plus dense de France métropolitaine après l’Île-de-France (189 habitants/km2 contre 120 en France métropolitaine), les Hauts-de-France conservent cependant des espaces ruraux. Plus souvent situées dans l’Aisne et la Somme, ces communes, qui occupent 82 % du territoire, abritent 29 % de la population. Par ailleurs, les métropoles de Lille et Amiens, à l’offre universitaire étoffée, attirent les jeunes. Les personnes âgées sont plus concentrées dans les zones touristiques, notamment le long du littoral entre Abbeville et Boulogne-sur-Mer.

Pour en savoir plus : La région Hauts-de-France au 5e rang des régions les plus peuplées, dépassée par l’Occitanie.

Population municipale des communes au 1er janvier 2021 et évolution annuelle moyenne 2015-2021

  • Source : Insee, recensements de la population 2015 et 2021.
Qui sont les habitants de la région et comment vivent-ils ?
Qui sont les habitants de la région et comment vivent-ils ?

La région Hauts-de-France est avant tout une région jeune : près d’un habitant sur cinq est âgé de 15 à 29 ans. L’espérance de vie est inférieure d‘environ deux ans à la moyenne métropolitaine mais progresse pour la première fois de façon significative. Enfin, un peu plus d’un habitant sur quatre de 15 ans ou plus non scolarisé est diplômé du supérieur (contre un sur trois en France hors Mayotte). Dans les Hauts-de-France, l’habitat se caractérise par une surreprésentation de logements individuels (70 % de maisons contre 55 % en France de province en 2021) et de logements sociaux (19 % contre 15 %). La mobilité résidentielle est plutôt faible pour les habitants de la région, notamment chez les jeunes adultes. Les déplacements domicile-travail augmentent cependant, certains territoires à proximité de Lille et dans le sud de la région devenant de plus en plus résidentiels. 136 bassins de vie structurent le territoire régional. L’accès aux services et équipements de la vie courante constitue un élément important de la qualité de vie des habitants. Ceux des Hauts-de-France bénéficient du deuxième temps d’accès le plus court aux équipements et services. Les communes très peu denses sont en effet mieux loties que dans les autres régions de province, grâce à une bonne répartition des communes « pôles d’équipements » dans la région. Les bassins de vie urbains offrent la plus grande diversité d’équipements et de services, avec un temps d’accès réduit par rapport aux zones moins densément peuplées.

Pour en savoir plus : 136 bassins de vie structurent les Hauts-de-France.

Espérance de vie à la naissance selon le sexe

  • Source : Insee, statistiques de l’état civil.
Comment évolue la population de la région ?
Comment évolue la population de la région ?

Depuis quelques années, la population des Hauts-de-France est quasi stable. Les Hauts-de-France sont la région métropolitaine la plus jeune de France après l’Île-de-France. Cependant, sous l’effet du vieillissement de la population et de la baisse de la fécondité, le solde naturel s’essouffle et ne compense plus le déficit migratoire persistant. En 2021, la région est désormais la cinquième la plus peuplée de France, alors qu’elle occupait encore le troisième rang en 2018. Mais dans le sud de la région, sous influence francilienne, la population augmente, notamment dans les aires d’attraction de Paris et Beauvais. D’ici 2070, si les tendances démographiques se poursuivaient, la région perdrait environ 600 000 habitants soit 10 % de sa population. Tous les départements de la région perdraient des habitants. C’est dans l’Aisne et le Pas-de-Calais que le déclin démographique serait le plus marqué. Dans le département du Nord, très jeune, l’excédent naturel ne permettrait pas de compenser l’important déficit migratoire. Il resterait toutefois le département le plus peuplé de France. Dans l’Oise, qui bénéficie comme le Nord d’un excédent naturel, la baisse de la population ne s’amorcerait qu’à partir de 2030. Enfin, la Somme parviendrait à équilibrer son solde migratoire grâce à l’attractivité de son littoral tandis que le vieillissement de la population y serait plus prononcé qu’ailleurs dans la région. A l’échelle régionale, le nombre de personnes âgées de 75 ans ou plus doublerait et dépasserait même celui des moins de 20 ans d’ici 2070.

Pour en savoir plus : La natalité au plus bas en 2023.

Croissance démographique annuelle moyenne par région entre 2018 et 2070, et contribution des soldes naturel et migratoire

Croissance démographique annuelle moyenne par région entre 2018 et 2070, et contribution des soldes naturel et migratoire - Lecture : Entre 2018 et 2070, la population des Hauts-de-France diminuerait de 0,2 % en moyenne par an. Le solde naturel contribuerait à cette baisse à hauteur de –0,03 % contre –0,17 % pour le solde migratoire.
Code région Libellé de région Taux de croissance annuel moyen entre 2018 et 2070 (en %) Contribution du solde naturel (en %) Contribution du solde migratoire (en %)
11 Île-de-France 0,04 0,49 -0,48
24 Centre-Val de Loire -0,13 -0,28 0,15
27 Bourgogne-Franche-Comté -0,29 -0,42 0,13
28 Normandie -0,29 -0,35 0,06
32 Hauts-de-France -0,20 -0,03 -0,17
44 Grand Est -0,28 -0,3 0,04
52 Pays de la Loire 0,21 -0,12 0,33
53 Bretagne 0,16 -0,38 0,54
75 Nouvelle-Aquitaine 0,13 -0,48 0,61
76 Occitanie 0,25 -0,29 0,54
84 Auvergne-Rhône-Alpes 0,15 -0,03 0,18
93 Provence-Alpes-Côte d'Azur 0,05 -0,25 0,3
94 Corse 0,18 -0,54 0,72
  • Lecture : Entre 2018 et 2070, la population des Hauts-de-France diminuerait de 0,2 % en moyenne par an. Le solde naturel contribuerait à cette baisse à hauteur de –0,03 % contre –0,17 % pour le solde migratoire.
  • Source : Insee, Omphale 2022, scénario central.

Croissance démographique annuelle moyenne par région entre 2018 et 2070, et contribution des soldes naturel et migratoire

  • Lecture : Entre 2018 et 2070, la population des Hauts-de-France diminuerait de 0,2 % en moyenne par an. Le solde naturel contribuerait à cette baisse à hauteur de –0,03 % contre –0,17 % pour le solde migratoire.
  • Source : Insee, Omphale 2022, scénario central.
Quelles disparités économiques et sociales existent dans la région ?
Quelles disparités économiques et sociales existent dans la région ?

Dans les Hauts-de-France, un habitant sur six vit sous le seuil de pauvreté. Après la Corse, la région a le taux de pauvreté (18 %) le plus élevé de France métropolitaine. Les familles monoparentales et les ménages jeunes sont les plus concernés. Dans l’Avesnois, le Nord de l’Aisne et le bassin minier, la pauvreté est très présente, touchant parfois plus d’un habitant sur quatre. Au contraire, le sud de l’Oise, qui bénéficie de la proximité de la région parisienne, est relativement épargné avec moins d’une personne sur dix en situation de pauvreté. Seule exception, la communauté d’agglomération Creil Sud Oise où le taux de pauvreté est l’un des plus élevés de la région (31 %). Même si la pauvreté touche de nombreuses personnes dans la région, son intensité est moins forte qu’ailleurs. Autrement dit, les habitants en situation de pauvreté sont moins éloignés du seuil de pauvreté que dans la plupart des autres régions. Les mécanismes de redistribution, via notamment le versement de prestations sociales, contribuent à réduire la pauvreté monétaire et donc son intensité. En 2020, la part d’allocataires d’un minima social au sein de la population des 15 à 64 ans dans les Hauts-de-France est la plus élevée de France métropolitaine. De fait, les prestations sociales constituent 43,0 % du revenu disponible des ménages de la région sous le seuil de pauvreté, une part cinq fois plus importante que pour l’ensemble des ménages (8,2 %).

Pour en savoir plus : Les multiples visages de la pauvreté dans les Hauts-de-France.

Répartition des ménages en situation de pauvreté par type de profil de pauvreté

(en %)
Répartition des ménages en situation de pauvreté par type de profil de pauvreté ((en %))
Type de ménages Hauts-de-France France métropolitaine
Retraités 26,2 27,3
Locataires du parc social non insérés 23,2 17,2
Insérés sur le marché du travail 17,4 18,7
Locataires du parc privé non insérés 14,1 16,8
Non insérés de moins de 30 ans 11,7 10,6
Propriétaires non insérés 7,6 9,5
  • Champ : Ménages fiscaux dont le revenu disponible est positif ou nul.
  • Sources : Insee-DGFiP-Cnaf-Cnav-CCMSA, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi) 2020.

Répartition des ménages en situation de pauvreté par type de profil de pauvreté

  • Champ : Ménages fiscaux dont le revenu disponible est positif ou nul.
  • Sources : Insee-DGFiP-Cnaf-Cnav-CCMSA, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi) 2020.
Quelles sont les spécificités économiques de la région ?
Quelles sont les spécificités économiques de la région ?

En 2022, le produit intérieur brut (PIB) des Hauts-de-France s’élève à 185 milliards d’euros. La région, où réside 9,2 % de la population, produit ainsi seulement 7,2 % de la richesse créée en France métropolitaine et et ne rassemble que 8,1 % des emplois. Le PIB par habitant reste faible, en raison d’un volume d’emplois offerts plus limité qu’ailleurs. Les Hauts-de-France se caractérisent par une surreprésentation des emplois salariés dans les grandes entreprises. Si les sièges de grands groupes contrôlent de nombreux emplois en dehors de la région, notamment dans le commerce, les emplois de la région sont aussi très dépendants des centres de décisions extérieurs. Du fait de son histoire, l’industrie, bien qu’en recul, conserve dans certains territoires un poids important dans le tissu productif. Cette spécificité tend cependant à s’estomper, cédant la place à une économie de plus en plus tertiaire. La logistique représente 8 % de l’emploi du secteur marchand régional (en 2020) soit la part la plus importante de France métropolitaine.Le positionnement géographique stratégique, au carrefour de l’Île-de-France et de l’Europe du Nord, contribue largement au développement des activités d’entreposage, qui emploient un quart des salariés de la logistique. Les zones d’emploi de Lille, Douai, Lens et Arras, traversées par des axes autoroutiers, concentrent l’emploi logistique.

Pour en savoir plus : Les Hauts-de-France, première région logistique française.

Évolution annuelle du PIB de 2000 à 2022

(indice base 100 en 2008)
  • Source : Insee, Comptes régionaux base 2014, données provisoires pour les années 2021 et 2022.
Quels enjeux dans les zones exposées au risque de submersion marine de la région ?
Quels enjeux dans les zones exposées au risque de submersion marine de la région ?

Dans les Hauts-de-France, 7 zones concernées par un Plan de Prévention des Risques Littoraux (PPRL) lié à la submersion marine s’étendent sur 192 km2, soit 0,6 % du territoire régional. La superficie des territoires exposés est donc relativement restreinte mais ils concentrent d’importants enjeux démographiques et économiques. En 2021, 21 500 personnes résident dans ces zones, soit 0,4 % de la population régionale. Parmi elles, environ 1 700 sont particulièrement vulnérables (jeunes enfants et personnes très âgées). Les habitants y occupent 10 600 résidences principales, essentiellement des maisons. À ces logements s’ajoutent 4 600 résidences secondaires, susceptibles d’accueillir des populations de façon temporaire. Les enjeux sont également économiques : 720 établissements emploient 6 300 salariés, soit 0,3 % des effectifs régionaux. Trois grands établissements de plus de 250 salariés, dont l’hôpital de Saint-Valéry-sur-Somme, présentent un enjeu spécifique en cas d’évacuation. Par ailleurs, les territoires sont exposés plus ou moins fortement à l’aléa submersion marine : un quart de la population des zones concernées est soumis à un risque élevé (aléa fort ou très fort). Ce niveau de risque concerne en particulier la Baie de Somme, le Calaisis, et dans une moindre mesure le Boulonnais et le Montreuillois. La zone de Dunkerque – Bray-Dunes est globalement moins exposée aux aléas forts et très forts, comme celle de Gravelines – Oye-Plage.

Pour en savoir plus : Plus de 20 000 personnes vivent dans une zone exposée à l’aléa submersion marine.

Zones exposées à l’aléa submersion marine et communes englobantes

Zones exposées à l’aléa submersion marine et communes englobantes - Lecture : 49 communes des Hauts-de-France ont une partie de leur territoire située dans une zone concernée par un des 7 PPRL de la région (aléa submersion marine). Les ZPPRL du Boulonnais et du Montreuillois sont regroupés dans cette étude pour respecter le secret statistique.
Communes ZPPRL
Bray-Dunes Dunkerque et Bray-Dunes
Dunkerque Dunkerque et Bray-Dunes
Grand-Fort-Philippe Gravelines – Oye-Plage
Gravelines Gravelines – Oye-Plage
Oye-Plage Gravelines – Oye-Plage
Saint-Folquin Gravelines – Oye-Plage
Calais Calaisis
Coquelles Calaisis
Marck Calaisis
Sangatte Calaisis
Ambleteuse Boulonnais et Montreuillois
Audinghen Boulonnais et Montreuillois
Audresselles Boulonnais et Montreuillois
Berck Boulonnais et Montreuillois
Conchil-le-Temple Boulonnais et Montreuillois
Conchil-le-Temple Boulonnais et Montreuillois
Cucq Boulonnais et Montreuillois
Étaples Boulonnais et Montreuillois
Groffliers Boulonnais et Montreuillois
La Calotterie Boulonnais et Montreuillois
Le Touquet-Paris-Plage Boulonnais et Montreuillois
Merlimont Boulonnais et Montreuillois
Rang-du-Fliers Boulonnais et Montreuillois
Saint-Josse Boulonnais et Montreuillois
Tardinghen Boulonnais et Montreuillois
Verton Boulonnais et Montreuillois
Waben Boulonnais et Montreuillois
Wimereux Boulonnais et Montreuillois
Wimille Boulonnais et Montreuillois
Wissant Boulonnais et Montreuillois
Boismont Marquenterre – Baie de Somme
Colline-Beaumont Marquenterre – Baie de Somme
Estrébœuf Marquenterre – Baie de Somme
Favières Marquenterre – Baie de Somme
Fort-Mahon-Plage Marquenterre – Baie de Somme
Le Crotoy Marquenterre – Baie de Somme
Noyelles-sur-Mer Marquenterre – Baie de Somme
Ponthoile Marquenterre – Baie de Somme
Quend Marquenterre – Baie de Somme
Rue Marquenterre – Baie de Somme
Saigneville Marquenterre – Baie de Somme
Saint-Quentin-en-Tourmont Marquenterre – Baie de Somme
Saint-Valery-sur-Somme Marquenterre – Baie de Somme
Villers-sur-Authie Marquenterre – Baie de Somme
Brutelles Bas Champs – sud Baie de Somme
Cayeux-sur-Mer Bas Champs – sud Baie de Somme
Lanchères Bas Champs – sud Baie de Somme
Pendé Bas Champs – sud Baie de Somme
Woignarue Bas Champs – sud Baie de Somme
  • Lecture : 49 communes des Hauts-de-France ont une partie de leur territoire située dans une zone concernée par un des 7 PPRL de la région (aléa submersion marine). Les ZPPRL du Boulonnais et du Montreuillois sont regroupés dans cette étude pour respecter le secret statistique.
  • Source : Dreal/DDTM, zonage des PPRL.

Zones exposées à l’aléa submersion marine et communes englobantes

  • Lecture : 49 communes des Hauts-de-France ont une partie de leur territoire située dans une zone concernée par un des 7 PPRL de la région (aléa submersion marine). Les ZPPRL du Boulonnais et du Montreuillois sont regroupés dans cette étude pour respecter le secret statistique.
  • Source : Dreal/DDTM, zonage des PPRL.

Les principales sources pour analyser les territoires

(*) En raison du report de l’enquête annuelle 2021 lié à la situation sanitaire de la Covid-19, les résultats du millésime 2019 du recensement doivent exceptionnellement être comparés avec ceux de millésimes antérieurs distants d’au moins 6 ans (au lieu de 5 ans habituellement).

Les Zonage pour les études territoriales

Les Zonage d’études s’appuient sur des méthodologies harmonisées au niveau européen, facilitant ainsi les comparaisons.

L'Insee présent dans les territoires

Les directions régionales de l’Insee réalisent des études pour éclairer les enjeux et spécificités locales. Souvent menées en partenariat avec les acteurs publics locaux, ces études sont diffusées sur insee.fr. Par ailleurs, l’Insee accompagne les acteurs locaux pour qu’ils puissent utiliser et interpréter les données.