L'essentiel sur… la Guadeloupe

L’essentiel sur … la Guadeloupe dresse un portrait de la région via des indicateurs et des figures sur l’économie, le marché du travail (emploi et chômage), la démographie et les conditions de vie de la population (éducation, niveau de vie et pauvreté). Ces informations sont complétées par un jeu de questions-réponses pour éclairer plus spécifiquement certains sujets et donner accès à des analyses plus approfondies. En Guadeloupe, un accent particulier est donné à la question : « Quelle est la consommation d’espace liée à l’habitat guadeloupéen ? ».

Chiffres-clés
Paru le :Paru le24/10/2024
 No 01- Octobre 2024

Démographie

Au 1er janvier 2021, 384 300 personnes vivent en Guadeloupe. Depuis 2015, la population de l’archipel diminue de 0,6 % par an en moyenne, soit près de 2 300 habitants de moins tous les ans. Cette baisse de la population s’explique par un plus grand nombre de départs que d’arrivées sur le territoire et par un faible excédent naturel. L’indice de fécondité (1,88) est cependant supérieur à la moyenne nationale (1,68). La population est encore assez jeune (84 personnes âgées de 65 ans ou plus pour 100 jeunes de moins de 20 ans).

Guadeloupe et Martinique : les 2 régions où la population diminue le plus fortementÉvolution annuelle moyenne de population entre 2015 et 2021

Guadeloupe et Martinique : les 2 régions où la population diminue le plus fortement
Zonage Population 2021 Évolution annuelle moyenne de la population entre 2015 et 2021 (en %)
France* 67 408 052 0,3
Martinique 360 749 -0,9
Guadeloupe 384 315 -0,6
Bourgogne-Franche-Comté 2 800 194 -0,1
Normandie 3 327 966 -0,1
Centre-Val de Loire 2 573 303 0,0
Hauts-de-France 5 995 292 0,0
Grand Est 5 561 287 0,0
Île-de-France 12 317 279 0,3
La Réunion 871 157 0,4
Nouvelle-Aquitaine 6 069 352 0,4
Provence-Alpes-Côte d'Azur 5 127 840 0,4
Bretagne 3 394 567 0,5
Auvergne-Rhône-Alpes 8 114 361 0,5
Pays de la Loire 3 853 999 0,6
Occitanie 6 022 176 0,7
Corse 347 597 1,0
Guyane 286 618 1,6
Mayotte** 256 618 3,8

Guadeloupe et Martinique : les 2 régions où la population diminue le plus fortementÉvolution annuelle moyenne de population entre 2015 et 2021

Niveau de vie médian et pauvreté

Le niveau de vie médian des Guadeloupéens s’élève à 15 770 euros par an en 2017. Il est inférieur à celui des Martiniquais, mais supérieur à celui des autres Domiens. En Guadeloupe, 34,5 % de la population vit au-dessous du seuil de pauvreté national. Comme dans les autres DOM, la pauvreté touche particulièrement les chômeurs, les familles monoparentales et les ménages jeunes. Pour les plus modestes, les prestations sociales sont la principale source de revenu.

Un niveau de vie très inférieur à celui de la FranceNiveau de vie annuel médian en 2021

(en euros)
Un niveau de vie très inférieur à celui de la France ((en euros))
Zonage Revenu médian
France* 23 000
Île-de-France 25 210
Auvergne-Rhône-Alpes 23 800
Bretagne 23 240
Pays de la Loire 23 050
Grand Est 22 960
Provence-Alpes-Côte d'Azur 22 820
Centre-Val de Loire 22 780
Bourgogne-Franche-Comté 22 750
Nouvelle-Aquitaine 22 710
Normandie 22 480
Corse 22 390
Occitanie 22 010
Hauts-de-France 21 420
Martinique 19 770
La Réunion 17 070
Guadeloupe** 15 770
Guyane** 10 990
Mayotte** 3 140
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France métropolitaine plus la Martinique et La Réunion.
  • ** Données issues de l'enquête Budget de famille 2017.
  • Pour cartographier ces données, consulter la Ouvrir dans un nouvel ongletCarte du niveau de vie annuel médian.
  • Définition : .
  • Sources : Insee, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi), enquête Budget de famille 2017.

Un niveau de vie très inférieur à celui de la FranceNiveau de vie annuel médian en 2021

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France métropolitaine plus la Martinique et La Réunion.
  • ** Données issues de l'enquête Budget de famille 2017.
  • Pour cartographier ces données, consulter la Ouvrir dans un nouvel ongletCarte du niveau de vie annuel médian.
  • Définition : .
  • Sources : Insee, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi), enquête Budget de famille 2017.

Produit intérieur brut

En 2022, le PIB de la Guadeloupe approche les 10 milliards d’euros. La croissance économique s’établit à +5,9 % en volume (+2,5 % pour la France entière).

La Guadeloupe a été la région d’Outre-mer la plus marquée par la crise sanitaire de 2020 et elle a enregistré le rebond le plus faible en 2021. Toutefois, la croissance importante de 2022 permet de dépasser le niveau 2019 (+1,0 % en volume).

Avec 25 900 euros en 2022, le PIB par habitant est très loin de celui du niveau national (38 800 euros). Toutefois il progresse de 6,7 % par rapport à 2021, il reste cependant en deçà de celui de la Martinique (27 200 euros) mais très largement au-dessus de ceux de la Guyane (15 700 euros) et Mayotte.

La Guadeloupe a le plus haut niveau de pib par emploi des cinq DOM. Comme pour le Pib en niveau et le Pib par habitant, la Corse et les Cinq DOM sont également classées dans six dernières régions pour cet agrégat.

Un PIB très inférieur à la moyenne nationale caractéristique des petites économiesProduit intérieur brut en 2022

(en millions d’euros)
Un PIB très inférieur à la moyenne nationale caractéristique des petites économies ((en millions d’euros))
Zonage PIB
Île-de-France 782 600
Auvergne-Rhône-Alpes 304 700
Provence-Alpes-Côte d'Azur 206 700
Nouvelle-Aquitaine 199 600
Occitanie 193 100
Hauts-de-France 185 500
Grand Est 178 900
Pays de la Loire 137 100
Bretagne 115 200
Normandie 107 200
Bourgogne-Franche-Comté 87 500
Centre-Val de Loire 80 000
La Réunion 21 700
Corse 10 300
Guadeloupe 9 900
Martinique 9 700
Guyane 4 600
Mayotte* 3 100

Un PIB très inférieur à la moyenne nationale caractéristique des petites économies Produit intérieur brut en 2022

Niveau d'éducation

En Guadeloupe, plus d’un habitant sur cinq âgé de 15 ans ou plus (23,2 %) possède un diplôme d’études supérieures ; à l’inverse, trois personnes sur huit de cette même classe d’âge sont peu ou pas diplômées, contre 26 % au niveau national. Ce phénomène est prégnant dans l’ensemble des DOM avec une acuité beaucoup plus prononcée en Guyane et à Mayotte avec 50 à 69 % des 15 ans ou plus sont peu ou pas diplômée.

Quatre Guadeloupéens sur dix peu ou pas diplômés Diplôme le plus élevé des 15 ans ou plus non scolarisés en 2021

(en %)
Quatre Guadeloupéens sur dix peu ou pas diplômés ((en %))
Zonage Enseignement supérieur Bac CAP ou BEP Pas ou peu diplômés*
Île-de-France 45,2 16,3 15,8 22,6
Auvergne-Rhône-Alpes 34,0 17,6 24,5 24,0
Occitanie 32,8 18,6 23,6 25,0
Provence-Alpes-Côte d'Azur 32,8 18,5 22,7 26,0
Bretagne 32,3 19,0 26,5 22,3
Pays de la Loire 30,0 17,7 27,9 24,3
Nouvelle-Aquitaine 29,6 18,2 27,2 25,0
Grand Est 27,9 17,2 28,5 26,5
Corse 27,1 23,0 20,8 29,1
Centre-Val de Loire 27,0 17,2 28,1 27,8
Hauts-de-France 26,7 17,6 25,7 30,0
Bourgogne-Franche-Comté 26,4 17,4 28,6 27,7
Normandie 25,7 17,1 28,3 28,9
Martinique 25,1 18,2 20,5 36,3
Guadeloupe 23,2 18,1 20,8 37,8
La Réunion 21,9 16,9 20,4 40,9
Guyane 19,6 14,5 16,4 49,5
Mayotte*** 12,3 10,2 8,4 68,5
France** 32,6 17,6 24,1 25,7

Quatre Guadeloupéens sur dix peu ou pas diplômésDiplôme le plus élevé des 15 ans ou plus non scolarisés en 2021

Marché du travail

Emploi total

En 2022 le nombre d’emplois progresse de 3,4 % en Guadeloupe. Comme en France métropolitaine, le tertiaire concentre la majorité des emplois en Guadeloupe. En effet, huit personnes sur dix ayant un emploi dans la région travaillent dans ce secteur. L’administration publique, l’enseignement, la santé humaine et l’action sociale emploient 38 % des personnes ayant un travail.

Guadeloupe - Hausse soutenue de l’emploi en 2022Emploi total en 2022 et évolution entre 2021 et 2022

Guadeloupe - Hausse soutenue de l’emploi en 2022
Zonage Emploi total en 2022 (en milliers) Évolution entre 2021 et 2022 (en %)
France* 30 118,8 1,3
France métropolitaine 29 410,5 1,3
Île-de-France 6 826,5 1,8
Auvergne-Rhône-Alpes 3 688,4 1,5
Nouvelle-Aquitaine 2 614,2 1,2
Occitanie 2 522,8 1,6
Hauts-de-France 2 345,5 0,4
Provence-Alpes-Côte d'Azur 2 295,8 1,6
Grand Est 2 221,2 0,6
Pays de la Loire 1 743,2 1,5
Bretagne 1 474,9 1,6
Normandie 1 370,0 0,7
Bourgogne-Franche-Comté 1 120,3 0,5
Centre-Val de Loire 1 044,2 0,8
La Réunion 334,2 2,5
Guadeloupe 148,6 3,4
Martinique 147,8 2,1
Corse 143,6 1,4
Guyane 77,7 2,2
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • L'emploi non salarié agricole des DOM est sous-estimé. Il ne tient pas compte des affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA).
  • Champ : Personnes de 15 ans ou plus, emploi salarié ou non salarié.
  • Source : Insee, estimations d’emploi.

Guadeloupe - Hausse soutenue de l’emploi en 2022Emploi total en 2022 et évolution entre 2021 et 2022

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • L'emploi non salarié agricole des DOM est sous-estimé. Il ne tient pas compte des affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA).
  • Champ : Personnes de 15 ans ou plus, emploi salarié ou non salarié.
  • Source : Insee, estimations d’emploi.

Activité et chômage

En 2023 en Guadeloupe, plus de la moitié des personnes âgées de 15 à 64 ans sont en emploi. Le taux d’emploi des femmes résidant en Guadeloupe est proche de celui des hommes (51 % pour 53 %). Celui des jeunes (15-29 ans) est près de deux fois moins élevé qu’en France métropolitaine (28 % contre 49 %).

En 2023, en moyenne, le taux de chômage s’établit en Guadeloupe à 19 % de la population active (en emploi ou au chômage) âgée de 15 ans ou plus. Il reste stable par rapport à 2022 mais demeure deux fois et demi supérieur au taux de chômage national (7,3 %).

Seule une personne en âge de travailler sur deux possède un emploi, contre près de deux sur trois en FrancePopulation de 15 à 64 ans par statut d'activité et chômeurs au sens du recensement de la population en 2021

(en %)
Seule une personne en âge de travailler sur deux possède un emploi, contre près de deux sur trois en France ((en %))
Zonage Personnes en emploi Chômeurs au sens du recensement Retraités Élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés Autres inactifs
Guadeloupe 52,6 17,9 3,7 11,3 14,6
France* 65,9 8,8 5,9 10,5 8,8
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • Définition : .
  • Champ : Personnes de 15 à 64 ans.
  • Source : Insee, recensement de la population exploitation principale.

Seule une personne en âge de travailler sur deux possède un emploi, contre près de deux sur trois en FrancePopulation de 15 à 64 ans par statut d'activité et chômeurs au sens du recensement de la population en 2021

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • Définition : .
  • Champ : Personnes de 15 à 64 ans.
  • Source : Insee, recensement de la population exploitation principale.

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Solde naturel / Accroissement naturel / Excédent naturel de population :

Le solde naturel est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d'une période.

On parle d'accroissement naturel ou d'excédent naturel lorsque le nombre de naissances est supérieur à celui des décès.

Solde apparent des entrées sorties / Solde migratoire apparent :

Le solde apparent des entrées sorties approche la différence entre le nombre de personnes entrées sur un territoire donné et le nombre de personnes qui en sont sorties, au cours de la période considérée. Il est obtenu par différence entre la variation totale de la population au cours de la période considérée et le solde naturel.

Indicateur conjoncturel de fécondité / Somme des naissances réduites :

L'indicateur conjoncturel de fécondité, ou somme des naissances réduites, mesure le nombre d'enfants qu'aurait une femme tout au long de sa vie, si les taux de fécondité observés l'année considérée à chaque âge demeuraient inchangés.

Remarque :

Il ne faut pas perdre de vue que les taux utilisés dans le calcul sont ceux observés au cours d'une année donnée dans l'ensemble de la population féminine (composée de plusieurs générations) et ne représentent donc pas les taux d'une génération réelle de femmes. Il est probable qu'aucune génération réelle n'aura à chaque âge les taux observés. L'indicateur conjoncturel de fécondité sert donc uniquement à caractériser d'une façon synthétique la situation démographique au cours d'une année donnée, sans qu'on puisse en tirer des conclusions certaines sur l'avenir de la population.

L'indice de vieillissement de la population est le nombre de personnes âgées de 65 ans ou plus pour 100 personnes âgées de moins de 20 ans. Il permet de mesurer le degré de vieillissement de la population. Plus l'indice est élevé, plus le vieillissement est important.

Niveau de vie :

Le niveau de vie est égal au revenu disponible du ménage divisé par le nombre d'unités de consommation (UC). Le niveau de vie est donc le même pour tous les individus d'un même ménage.

Le niveau de vie correspond à ce qu’Eurostat nomme « revenu disponible équivalent ».

Les unités de consommation sont généralement calculées selon l'échelle d'équivalence dite de l'OCDE modifiée qui attribue 1 UC au premier adulte du ménage, 0,5 UC aux autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 UC aux enfants de moins de 14 ans.

Médiane :

Si on ordonne une distribution, la médiane partage cette distribution en deux parties d’effectifs égaux.

Ainsi, pour une distribution de salaires, 50 % des salaires se situent sous la médiane et 50 % au-dessus.

Remarque :

De nombreuses grandeurs économiques sont limitées vers le bas et non vers le haut. Par exemple, le salaire horaire est limité vers le bas par le SMIC alors que certains salaires peuvent être très élevés. La moyenne est tirée vers le haut par les salaires élevés, même s'ils sont peu nombreux, et elle est pour cette raison généralement supérieure à la médiane.

Par ailleurs, l'incertitude qui affecte les valeurs extrêmes, en particulier les valeurs élevées, se reporte sur la moyenne mais n'affecte pas la médiane. Celle-ci est de ce point de vue un indicateur plus fiable.

Pauvreté monétaire / Seuil de pauvreté :

Un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre lorsqu'il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. En France et en Europe, le seuil est le plus souvent fixé à 60 % du niveau de vie médian.

L'Insee, comme Eurostat et les autres pays européens, mesure en effet la pauvreté monétaire de manière relative alors que d'autres pays (comme les États-Unis ou le Canada) ont une approche absolue.

Dans l'approche en termes relatifs, le seuil de pauvreté est déterminé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l'ensemble de la population. Eurostat et les pays européens utilisent en général un seuil à 60 % de la médiane des niveaux de vie. La France privilégie également ce seuil, mais publie des taux de pauvreté selon d'autres seuils (40 %, 50 % ou 70 %), conformément aux recommandations du rapport du Cnis sur la mesure des inégalités.

Produit intérieur brut aux prix du marché / PIB :

Le produit intérieur brut aux prix du marché vise à mesurer la richesse créée par tous les agents, privés et publics, sur un territoire national pendant une période donnée. Agrégat clé de la comptabilité nationale, il repré­sente le résultat final de l’activité de production des unités productrices résidentes.

Le PIB aux prix du marché peut être mesuré de trois façons :

  • selon l’optique de la production, en faisant la somme des valeurs ajoutées de toutes les acti­vités de production de biens et de services et en y ajoutant les impôts moins les subventions sur les produits ;
  • selon l’optique des dépenses, en faisant la somme de toutes les dépenses finales (consacrées à la consommation ou à l’accroissement de la richesse) en y ajoutant les exportations moins les importations de biens et services ;
  • selon l’optique du revenu, en faisant la somme de tous les revenus obtenus dans le processus de production de biens et de services (revenus salariaux, excédent brut d’exploitation et revenu mixte) et en y ajou­tant les impôts sur la production et les importa­tions moins les subventions.

Le PIB par habitant est calculé en rapportant le PIB de la région à la population résidant dans la région. Les différences régionales de PIB par habitant peuvent s’éclairer en prenant en compte deux indicateurs, le PIB par emploi et le taux d’emploi. En effet : PIB/habitant = PIB/emploi * Taux d’emploi

Le taux d’emploi est défini comme le rapport du nombre d’emplois de la région rapporté à la population. Ce taux d’emploi dépend de plusieurs paramètres : le poids des jeunes et des retraités, le chômage et le taux d’activité féminin, le poids relatif des personnes résidentes allant travailler dans une autre région et des personnes venant travailler d’une autre région.

Le PIB par emploi est calculé en rapportant le PIB de la région à l’emploi régional défini par l’ensemble des actifs travaillant dans la région qu’ils y résident ou non. Cet indicateur est aussi appelé productivité apparente du travail.

Niveau de diplôme (recensement de la population) :

Le niveau de diplôme fait référence au diplôme le plus élevé déclaré par l'individu. Les catégories de diplôme utilisées sont les suivantes :

  • aucun diplôme dont :
    • pas de scolarité ou scolarité achevée avant la fin de l'école primaire ;
    • scolarité suivie jusqu'à la fin de l'école primaire ou achevée avant la fin du collège ;
    • scolarité jusqu'à la fin du collège ou au-delà ;
  • certificat d'études primaires (CEP) ;
  • BEPC, brevet élémentaire, brevet des collèges, DNB ;
  • CAP, BEP ou diplôme de niveau équivalent ;
  • baccalauréat, brevet professionnel dont :
    • baccalauréat général ou technologique, brevet supérieur, capacité en droit, DAEU, ESEU ;
    • baccalauréat professionnel, brevet professionnel, de technicien ou d'enseignement, diplôme équivalent ;
  • BTS, DUT, Deug, Deust, diplôme de la santé ou du social de niveau bac+2, diplôme équivalent ;
  • licence, licence professionnelle, maîtrise, diplôme équivalent de niveau bac+3 ou bac+4 ;
  • Master, DEA, DESS, diplôme de grande école de niveau bac+5, doctorat de santé ;
  • Doctorat de recherche (hors santé).
Population active :

La population active regroupe les personnes en emploi et les personnes au chômage.

Remarque :

La mesure de la population active diffère selon l'observation statistique qui en est faite. On peut actuellement distinguer trois approches principales : au sens du BIT, au sens du recensement de la population, au sens de la Comptabilité nationale.

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Comment est répartie la population de la région ?
Comment est répartie la population de la région ?

Au 1er janvier 2021, 384 315 personnes résident en Guadeloupe. Depuis 2015, la population de l’archipel diminue en moyenne de 0,6 % par an, soit 13 700 habitants en moins en six ans. La contraction démographique de la région cache toutefois des disparités selon les communes. Seule la commune du Lamentin qui bénéficie de sa proximité avec la zone de Jarry connaît une croissance démographique significative sur la période (+2,3 % en moyenne annuelle). A l’inverse, les populations des Abymes et Basse-Terre diminuent sensiblement.

La densité de population moyenne du département est de 236 habitants/km2 contre 120 habitants/km2 en France métropolitaine.

La Communauté d’Agglomération du Nord Basse-Terre (CANBT) qui accueille 20 % de la population guadeloupéenne reste la plus dynamique des six intercommunalités en terme démographique. En effet la population de cet EPCI est la seule à être restée stable sur la période 2015-2021.

Pour en savoir plus : 384 315 habitants en Guadeloupe au 1er janvier 2021.

Population municipale légale et taux d’accroissement annuel entre 2015 et 2021

Population municipale légale et taux d’accroissement annuel entre 2015 et 2021
Communes Population 2021 Taux d’accroissement annuel moyen 2015-2021 (en %)
Anse-Bertrand 3 871 -3,1
Baie-Mahault 30 316 -0,2
Baillif 5 122 -2,2
Basse-Terre 9 892 -1,1
Bouillante 6 760 -1,5
Capesterre-Belle-Eau 17 628 -1,1
Capesterre-de-Marie-Galante 3 247 -0,6
Deshaies 3 963 -0,8
Gourbeyre 7 638 -0,7
Goyave 7 635 0,2
Grand-Bourg 4 803 -1,5
La Désirade 1 406 -1
Lamentin 17 774 2,3
Le Gosier 26 919 0,1
Le Moule 22 230 0,2
Les Abymes 52 948 -1
Morne-à-l'Eau 16 223 -1,5
Petit-Bourg 24 412 0,1
Petit-Canal 8 195 0,1
Pointe-à-Pitre 14 498 -2
Pointe-Noire 5 963 -1,1
Port-Louis 5 601 -0,8
Saint-Claude 10 506 0,6
Saint-François 12 184 -1
Saint-Louis 2 462 0,3
Sainte-Anne 24 430 -0,1
Sainte-Rose 17 840 -2
Terre-de-Bas 939 -2,4
Terre-de-Haut 1 513 -1,1
Trois-Rivières 7 733 -1,4
Vieux-Fort 1 841 -0,7
Vieux-Habitants 7 067 -0,7
  • Sources : Insee, recensements de la population 2015 et 2021.

Population municipale légale et taux d’accroissement annuel entre 2015 et 2021

  • Sources : Insee, recensements de la population 2015 et 2021.
Qui sont les habitants de la région et comment vivent-ils ?
Qui sont les habitants de la région et comment vivent-ils ?

Au 1er janvier 2021, parmi les 384 315 habitants de Guadeloupe, 54,1 % sont des femmes (207 900) et 45,9 % sont des hommes (176 400). Alors que les femmes sont aussi nombreuses que les hommes avant 30 ans (49,6 %), elles sont surreprésentées parmi les 75 ans et plus (59,7 %), leur espérance de vie à la naissance étant supérieure 79,9 ans contre 72,9 ans en 2021).

En 2021, aux Antilles (Guadeloupe et Martinique), les problèmes fonctionnels affectent trois personnes âgées de 60 ans et plus vivant à domicile sur dix. Les problèmes de santé restreignent 45,0 % des seniors dans leurs activités quotidiennes. Parmi l’ensemble des seniors à domicile, 11,0 % sont en situation de perte d’autonomie.

Les Antilles se classent ainsi au deuxième rang parmi les régions de France (hors Mayotte) avec le plus grand nombre de seniors à domicile confrontés à la perte d’autonomie, après la Réunion. Plus nombreuses parmi les seniors, les femmes vivent plus souvent seules que les hommes (21,6 % contre 13,2 % pour les hommes). Aux âges les plus avancés, le fait de vivre seul concerne une femme sur deux contre un homme sur trois.

Pour en savoir plus : Aux Antilles, trois seniors sur dix rencontrent des difficultés dans leurs activités quotidiennes.

Part des seniors à domicile avec au moins un problème fonctionnel, selon le type de problème

(en %)
Part des seniors à domicile avec au moins un problème fonctionnel, selon le type de problème ((en %)) - Lecture : Aux Antilles, 29,8 % des seniors vivant à domicile déclarent vivre avec au moins un problème fonctionnel.
Problème fonctionnel Antilles France métropolitaine
Moteur 23,0 17,3
Cognitif 10,1 5,7
Sensoriel 11,3 10,1
Au moins un problème fonctionnel 29,8 23,4
  • Lecture : Aux Antilles, 29,8 % des seniors vivant à domicile déclarent vivre avec au moins un problème fonctionnel.
  • Champ : Personnes de 60 ans et plus vivant à domicile aux Antilles.
  • Source : Drees, Enquête Vie quotidienne et Santé (VQS) – 2021.

Part des seniors à domicile avec au moins un problème fonctionnel, selon le type de problème

  • Lecture : Aux Antilles, 29,8 % des seniors vivant à domicile déclarent vivre avec au moins un problème fonctionnel.
  • Champ : Personnes de 60 ans et plus vivant à domicile aux Antilles.
  • Source : Drees, Enquête Vie quotidienne et Santé (VQS) – 2021.
Comment évolue la population de la région ?
Comment évolue la population de la région ?

Au 1er janvier 2023, la population de la Guadeloupe est estimée à 375 845 habitants, soit 2 631 habitants de moins que l’année précédente. Le recul démographique amorcé depuis 2012 se poursuit et la région continue de perdre des habitants. En dix ans, l’île a perdu 0,7 % de sa population en moyenne par an soit une baisse totale de 26 274 habitants, l’équivalent de la commune du Gosier. En 2022, 4 196 enfants sont nés en Guadeloupe, soit 148 de moins qu’en 2021. C’est la troisième région française où la baisse du nombre de naissances est la plus importante entre 2021 et 2022. Par ailleurs, le taux de natalité diminue de 0,3 point pour atteindre 11,1 naissances pour mille habitants. Le recul des naissances depuis une vingtaine d’années est principalement dû à la baisse du nombre de femmes en âge de procréer. Sur la même période 4 027 personnes sont décédées en Guadeloupe, soit 562 de moins que l’année précédente marquée par l’épidémie de Covid-19. Dans le même temps le solde migratoire reste déficitaire principalement lié au départ de jeunes adultes du territoire. Ce solde naturel très en deçà de celui de la période d’avant la crise sanitaire combiné à un solde migratoire négatif, entraînent une diminution de la population qui vieillit. En 2023, les Guadeloupéens de 60 ans et plus représentent 30 % de la population contre 21 % dix ans plus tôt .La Guadeloupe est le 2e DROM dont la part des 60 ans et plus est la plus élevée derrière la Martinique (33 %).

Pour en savoir plus : En 2022, les naissances et les décès baissent en Guadeloupe, la population continue de vieillir.

Évolution des naissances, des décès et du solde naturel en Guadeloupe entre 1994 et 2022

Évolution des naissances, des décès et du solde naturel en Guadeloupe entre 1994 et 2022
Année Naissances Décès Solde naturel
1994 6 458 2 203 4 255
1995 6 403 2 339 4 064
1996 6 461 2 335 4 126
1997 6 641 2 278 4 363
1998 5 707 2 376 3 331
1999 6 481 2 504 3 977
2000 6 664 2 505 4 159
2001 6 706 2 461 4 245
2002 6 110 2 639 3 471
2003 6 102 2 522 3 580
2004 6 339 2 550 3 789
2005 6 534 2 769 3 765
2006 6 228 2 763 3 465
2007 6 050 2 649 3 401
2008 5 758 2 785 2 973
2009 5 487 2 850 2 637
2010 5 341 2 963 2 378
2011 5 384 2 835 2 549
2012 5 233 2 873 2 360
2013 5 069 2 951 2 118
2014 5 001 3 290 1 711
2015 4 714 2 906 1 808
2016 4 653 3 227 1 426
2017 4 126 3 121 1 005
2018 4 249 3 258 991
2019 4 601 3 469 1 132
2020 4 678 3 742 936
2021 4 345 4 589 -244
2022 4 196 4 027 169
  • Sources : Insee, statistiques de l’état civil.

Évolution des naissances, des décès et du solde naturel en Guadeloupe entre 1994 et 2022

  • Sources : Insee, statistiques de l’état civil.
Quelles disparités économiques et sociales existent dans la région ?
Quelles disparités économiques et sociales existent dans la région ?

En décembre 2021, 113 300 foyers allocataires guadeloupéens perçoivent au moins une prestation de la Caisse d’allocations familiales (Caf) dans les domaines des besoins familiaux, de l’insertion-solidarité et du logement. Ainsi, 233 900 personnes sont couvertes, soit près de six habitants de la région sur dix. Ces bénéficiaires vivent plus souvent au sein d’une famille avec enfants et beaucoup sont en situation de monoparentalité. Si les prestations perçues pèsent peu dans les revenus de certains foyers allocataires, d’autres ne disposent que de ces aides pour vivre. Six Guadeloupéens sur dix (61 %) bénéficient d'au moins une aide de la Caf, soit un taux de couverture supérieur à celui de l’hexagone (49 %). Le taux de couverture diffère selon les communes. Il est de 78 % à Saint-François, 68 % aux Abymes, 59 % à Baie-Mahault et 28 % à Terre-de-Bas.

Pour en savoir plus : Six Guadeloupéens sur dix bénéficient d’une prestation de la Caf.

Répartition des personnes couvertes et de l’ensemble de la population régionale, selon la situation familiale

(en %)
Répartition des personnes couvertes et de l’ensemble de la population régionale, selon la situation familiale ((en %))
Type de ménages Familles monoparentales Couples avec enfants Couples sans enfant Personnes seules
Personnes couvertes par au moins une prestation Caf 42 33 3 22
Ensemble de la population régionale des ménages 31 34 17 18
  • Sources : Cnaf, fichier Allstat Fr6 décembre 2021, traitement : Cnaf, Insee.

Répartition des personnes couvertes et de l’ensemble de la population régionale, selon la situation familiale

  • Sources : Cnaf, fichier Allstat Fr6 décembre 2021, traitement : Cnaf, Insee.
Quelles sont les spécificités économiques de la région ?
Quelles sont les spécificités économiques de la région ?

En Guadeloupe, en 2018 trois entreprises crées sur huit dans le secteur marchand non agricole, hors régime du micro-entrepreneur l’ont été par des femmes. Trois ans après leur création, 83 % des entreprises créées par des femmes au premier semestre 2018, hors régimes du micro-entrepreneur, sont encore actives. À la création, le règlement des formalités administratives est la principale difficulté rencontrée par les femmes. Le statut de l’entreprise et l’expérience de la créatrice sont des facteurs favorables à la pérennité de l’entreprise. À l’inverse, bénéficier d’un appui ou d’un entourage entrepreneurial influence peu la pérennité.

La première motivation des femmes pour créer une entreprise est le souhait d’être indépendante, citée par 62 % des créatrices. Viennent ensuite le goût d’entreprendre ou le désir d’affronter de nouveaux défis (40 %) et la perspective d’augmenter ses revenus (25 %). Enfin, pour 22 % des créatrices, le choix a été guidé par la création de leur propre emploi.

Pour en savoir plus : En Guadeloupe, huit entreprises sur dix créées par des femmes en 2018 sont encore actives trois ans après leur création.

Taux de pérennité à 1, 2 et 3 ans des entreprises créées au premier semestre 2018

(en %)
Taux de pérennité à 1, 2 et 3 ans des entreprises créées au premier semestre 2018 ((en %))
Pérennité Femme – Guadeloupe Homme – Guadeloupe Femme – France entière
1 an 90 94 94
2 ans 87 89 89
3 ans 83 86 81
  • Champ : entreprises des secteurs marchands non agricoles créées au premier semestre 2018, hors micro-entrepreneurs.
  • Source : Insee, enquête Sine 2018 (interrogations 2018 et 2021).

Taux de pérennité à 1, 2 et 3 ans des entreprises créées au premier semestre 2018

  • Champ : entreprises des secteurs marchands non agricoles créées au premier semestre 2018, hors micro-entrepreneurs.
  • Source : Insee, enquête Sine 2018 (interrogations 2018 et 2021).
Quelle est la consommation d’espace liée à l’habitat guadeloupéen ?
Quelle est la consommation d’espace liée à l’habitat guadeloupéen ?

En Guadeloupe, entre 2010 et 2019, 1 935 hectares d’espaces naturels, agricoles et forestiers sont consommés, soit 1,2 % du territoire. Ces surfaces sont très majoritairement utilisées pour développer l’habitat (82,7 %). Seules 11,4 % concernent l’activité économique et 3,9 % ont des destinations mixtes (habitat et activité économique). Dans les Droms, la loi « Climat et résilience » doit permettre de définir une trajectoire pour atteindre « zéro artificialisation nette » à l’horizon 2050. La baisse de la taille des ménages ainsi que l’augmentation du nombre de logements vacants et de résidences secondaires expliquent en grande partie la variation du nombre de logements. La moitié des communes guadeloupéennes ont une consommation d’espace élevée au regard de l’évolution de leur nombre de ménages.

Pour en savoir plus : En Guadeloupe, la consommation d’espace liée à l’habitat augmente de 16 % entre 2010 et 2019.

Évolution de la consommation d'espace liée à l'habitat par département entre 2010 et 2019

(en %)
Évolution de la consommation d'espace liée à l'habitat par département entre 2010 et 2019 ((en %))
Code Département Évolution de la consommation d’espace
01 Ain 7,8
02 Aisne 2,9
03 Allier 7,8
04 Alpes-de-Haute-Provence 6,9
05 Hautes-Alpes 6,4
06 Alpes-Maritimes 3,1
07 Ardèche 8,8
08 Ardennes 6,1
09 Ariège 5,2
10 Aube 4,4
11 Aude 8,5
12 Aveyron 5,4
13 Bouches-du-Rhône 7,4
14 Calvados 11,1
15 Cantal 6,2
16 Charente 8,0
17 Charente-Maritime 6,3
18 Cher 5,1
19 Corrèze 9,6
2A Corse-du-Sud 13,1
2B Haute-Corse 12,3
21 Côte-d'Or 5,6
22 Côtes-d'Armor 7,1
23 Creuse 4,3
24 Dordogne 6,9
25 Doubs 8,1
26 Drôme 7,1
27 Eure 8,2
28 Eure-et-Loir 3,7
29 Finistère 6,3
30 Gard 7,5
31 Haute-Garonne 9,3
32 Gers 10,4
33 Gironde 7,6
34 Hérault 7,6
35 Ille-et-Vilaine 7,7
36 Indre 5,8
37 Indre-et-Loire 6,9
38 Isère 7,2
39 Jura 6,0
40 Landes 10,7
41 Loir-et-Cher 6,2
42 Loire 5,9
43 Haute-Loire 8,4
44 Loire-Atlantique 6,3
45 Loiret 6,4
46 Lot 5,7
47 Lot-et-Garonne 9,0
48 Lozère 5,3
49 Maine-et-Loire 6,7
50 Manche 8,0
51 Marne 4,9
52 Haute-Marne 2,7
53 Mayenne 10,5
54 Meurthe-et-Moselle 4,2
55 Meuse 2,9
56 Morbihan 6,5
57 Moselle 5,1
58 Nièvre 2,8
59 Nord 4,4
60 Oise 4,2
61 Orne 5,7
62 Pas-de-Calais 5,3
63 Puy-de-Dôme 7,2
64 Pyrénées-Atlantiques 9,5
65 Hautes-Pyrénées 6,2
66 Pyrénées-Orientales 8,7
67 Bas-Rhin 5,1
68 Haut-Rhin 4,7
69 Rhône 5,1
70 Haute-Saône 5,6
71 Saône-et-Loire 5,9
72 Sarthe 7,4
73 Savoie 8,5
74 Haute-Savoie 9,5
75 Paris 0,0
76 Seine-Maritime 9,7
77 Seine-et-Marne 4,2
78 Yvelines 3,3
79 Deux-Sèvres 5,7
80 Somme 4,4
81 Tarn 7,1
82 Tarn-et-Garonne 8,7
83 Var 5,7
84 Vaucluse 8,4
85 Vendée 7,1
86 Vienne 5,6
87 Haute-Vienne 6,8
88 Vosges 5,4
89 Yonne 3,8
90 Territoire de Belfort 7,9
91 Essonne 2,7
92 Hauts-de-Seine 0,2
93 Seine-Saint-Denis 0,4
94 Val-de-Marne 1,0
95 Val-d'Oise 2,4
971 Guadeloupe 16,0
972 Martinique 14,1
973 Guyane 24,4
974 La Réunion 12,6
  • Source : Cerema, portail de l’artificialisation des sols, fichiers fonciers de 2010 à 2019.

Évolution de la consommation d'espace liée à l'habitat par département entre 2010 et 2019

  • Source : Cerema, portail de l’artificialisation des sols, fichiers fonciers de 2010 à 2019.

Les principales sources pour analyser les territoires

Les Zonage pour les études territoriales

Les Zonage d’études s’appuient sur des méthodologies harmonisées au niveau européen, facilitant ainsi les comparaisons.

L'Insee présent dans les territoires

Les directions régionales de l’Insee réalisent des études pour éclairer les enjeux et spécificités locales. Souvent menées en partenariat avec les acteurs publics locaux, ces études sont diffusées sur insee.fr. Par ailleurs, l’Insee accompagne les acteurs locaux pour qu’ils puissent utiliser et interpréter les données.