L'essentiel sur… la Guadeloupe

L’essentiel sur … la Guadeloupe dresse un portrait de la région via des indicateurs et des figures sur l’économie, le marché du travail (emploi et chômage), la démographie et les conditions de vie de la population (éducation, niveau de vie et pauvreté). Ces informations sont complétées par un jeu de questions-réponses pour éclairer plus spécifiquement certains sujets et donner accès à des analyses plus approfondies. En Guadeloupe, un accent particulier est donné à la question : « Quelles sont les difficultés rencontrées à l‘écrit par les Guadeloupéens ? ».

Chiffres-clés
Paru le :Paru le17/10/2025
 No 01- Octobre 2025

Démographie

Au 1er janvier 2022, 383 600 personnes résident en Guadeloupe. Depuis 2016 les populations de la Martinique (-0,7 % en moyenne par an), et de la Guadeloupe (-0,4 % par an) sont celles qui diminuent le plus au niveau national sur la période. Cette baisse de la population guadeloupéenne s’explique par un plus grand nombre de départs que d’arrivées sur le territoire et par un faible excédent naturel entre 2016 et 2022. Par ailleurs, l’indice de fécondité est en baisse depuis 2013 passant de 2,17 à 1,75 en 2024. Il reste cependant supérieur à la moyenne nationale (1,64). La population vieillit mais reste dans la moyenne de la France hors Mayotte : 89,5 personnes âgées de 65 ans ou plus pour 100 jeunes de moins de 20 ans.

Évolution de population

Avec la Martinique, la Guadeloupe est la région où la population diminue le plus fortementÉvolution annuelle moyenne de population entre 2016 et 2022

Avec la Martinique, la Guadeloupe est la région où la population diminue le plus fortement
Zonage Population 2022 Évolution annuelle moyenne de la population entre 2016 et 2022 (en %)
France* 67 760 573 0,3
Martinique 361 019 -0,7
Guadeloupe 383 569 -0,5
Bourgogne-Franche-Comté 2 803 977 -0,1
Centre-Val de Loire 2 581 597 0,0
Normandie 3 339 074 0,0
Hauts-de-France 5 998 916 0,0
Grand Est 5 560 079 0,0
Île-de-France 12 380 964 0,4
Nouvelle-Aquitaine 6 113 384 0,5
Auvergne-Rhône-Alpes 8 163 884 0,5
Provence-Alpes-Côte d'Azur 5 170 312 0,5
La Réunion 881 348 0,5
Pays de la Loire 3 879 216 0,6
Bretagne 3 422 845 0,6
Occitanie 6 080 731 0,8
Corse 351 276 1,0
Guyane 288 382 1,1
Mayotte** 256 618 3,8

Avec la Martinique, la Guadeloupe est la région où la population diminue le plus fortementÉvolution annuelle moyenne de population entre 2016 et 2022

Soldes démographiques

Le solde naturel ne compense pas le déficit migratoireContribution des soldes naturels et migratoires à l’évolution de la population 2016-2022

(en %)
Le solde naturel ne compense pas le déficit migratoire ((en %))
Zonage Évolution de la population (annuelle moyenne) due au solde naturel Évolution de la population (annuelle moyenne) due au solde migratoire
France* 0,2 0,2
Martinique 0,0 -0,7
Guadeloupe 0,2 -0,7
Bourgogne-Franche-Comté -0,1 0,1
Normandie 0,0 0,0
Hauts-de-France 0,2 -0,2
Grand Est 0,0 0,0
Centre-Val de Loire 0,0 0,1
Île-de-France 0,8 -0,4
Nouvelle-Aquitaine -0,2 0,7
Auvergne-Rhône-Alpes 0,2 0,3
Provence-Alpes-Côte d'Azur 0,1 0,4
La Réunion 1,0 -0,4
Pays de la Loire 0,1 0,5
Bretagne -0,1 0,7
Occitanie 0,0 0,8
Corse -0,1 1,2
Guyane 2,5 -1,4
Mayotte** 3,3 0,5

Le solde naturel ne compense pas le déficit migratoireContribution des soldes naturels et migratoires à l’évolution de la population 2016-2022

Fécondité

Une fécondité supérieure à la moyenne nationaleNombre d’enfants par femme en 2024

(enfant(s) par femme)
Une fécondité supérieure à la moyenne nationale ((enfant(s) par femme))
Zonage Indicateur conjoncturel de fécondité
France* 1,62
Mayotte 3,58
Guyane 3,05
La Réunion 2,12
Guadeloupe 1,75
Île-de-France 1,70
Provence-Alpes-Côte d'Azur 1,68
Centre-Val de Loire 1,67
Hauts-de-France 1,66
Normandie 1,62
Pays de la Loire 1,62
Auvergne-Rhône-Alpes 1,59
Bretagne 1,55
Bourgogne-Franche-Comté 1,54
Martinique 1,52
Grand Est 1,47
Occitanie 1,47
Nouvelle-Aquitaine 1,45
Corse 1,19

Une fécondité supérieure à la moyenne nationaleNombre d’enfants par femme en 2024

Indice de vieillissement

Le vieillissement de la population se poursuitIndice de vieillissement de la population en 2022

Le vieillissement de la population se poursuit
Zonage Indice de vieillissement
France* 88,7
Corse 122,9
Nouvelle-Aquitaine 117,9
Provence-Alpes-Côte d'Azur 108,5
Bourgogne-Franche-Comté 108,3
Martinique 106,9
Occitanie 106,7
Bretagne 103,2
Centre-Val de Loire 101,3
Normandie 96,6
Grand Est 93,8
Guadeloupe 89,5
Pays de la Loire 89,1
Auvergne-Rhône-Alpes 86,4
Hauts-de-France 75,3
Île-de-France 60,9
La Réunion 45,0
Guyane 15,2
Mayotte** 5,0
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • ** Pour Mayotte, données du recensement de la population de 2017.
  • Pour cartographier ces données, consulter la Ouvrir dans un nouvel ongletCarte de l'indice de vieillissement.
  • Définition : .
  • Source : Insee, recensements de la population.

Le vieillissement de la population se poursuitIndice de vieillissement de la population en 2022

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • ** Pour Mayotte, données du recensement de la population de 2017.
  • Pour cartographier ces données, consulter la Ouvrir dans un nouvel ongletCarte de l'indice de vieillissement.
  • Définition : .
  • Source : Insee, recensements de la population.

Niveau de vie médian et pauvreté

Le niveau de vie médian des Guadeloupéens s’élève à 15 770 euros par an en 2017. Il est inférieur à celui des Martiniquais, mais supérieur à celui des autres Domiens. En Guadeloupe, 34,5 % de la population vit au-dessous du seuil de pauvreté national. Comme dans les autres DOM, la pauvreté touche particulièrement les chômeurs, les familles monoparentales et les ménages jeunes. Pour les plus modestes, les prestations sociales sont la principale source de revenu.

Niveau de vie médian

Un niveau de vie très inférieur à celui de la FranceNiveau de vie annuel médian en 2021

(en euros)
Un niveau de vie très inférieur à celui de la France ((en euros))
Zonage Niveau de vie médian
France* 23 000
Île-de-France 25 210
Auvergne-Rhône-Alpes 23 800
Bretagne 23 240
Pays de la Loire 23 050
Grand Est 22 960
Provence-Alpes-Côte d'Azur 22 820
Centre-Val de Loire 22 780
Bourgogne-Franche-Comté 22 750
Nouvelle-Aquitaine 22 710
Normandie 22 480
Corse 22 390
Occitanie 22 010
Hauts-de-France 21 420
Martinique 19 770
La Réunion 17 070
Guadeloupe** 15 770
Guyane** 10 990
Mayotte** 3 140
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France métropolitaine plus la Martinique et La Réunion.
  • ** Données issues de l'enquête Budget de famille 2017.
  • Pour cartographier ces données, consulter la Ouvrir dans un nouvel ongletCarte du niveau de vie annuel médian.
  • Définition : .
  • Sources : Insee, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi), enquête Budget de famille 2017.

Un niveau de vie très inférieur à celui de la FranceNiveau de vie annuel médian en 2021

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France métropolitaine plus la Martinique et La Réunion.
  • ** Données issues de l'enquête Budget de famille 2017.
  • Pour cartographier ces données, consulter la Ouvrir dans un nouvel ongletCarte du niveau de vie annuel médian.
  • Définition : .
  • Sources : Insee, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi), enquête Budget de famille 2017.

Taux de pauvreté

Un tiers de la population en dessous du seuil de pauvretéTaux de pauvreté en 2021

(en %)
Un tiers de la population en dessous du seuil de pauvreté ((en %))
Zonage Taux de pauvreté
France* 15,3
Pays de la Loire 11,0
Bretagne 11,1
Auvergne-Rhône-Alpes 13,3
Bourgogne-Franche-Comté 13,4
Centre-Val de Loire 13,5
Normandie 13,7
Nouvelle-Aquitaine 13,8
Grand Est 15,1
Île-de-France 16,1
Provence-Alpes-Côte d'Azur 17,4
Occitanie 17,5
Hauts-de-France 18,0
Corse 18,1
Martinique 26,8
Guadeloupe** 34,5
La Réunion 36,1
Guyane** 52,9
Mayotte** 77,3
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France métropolitaine plus la Martinique et La Réunion.
  • ** Données issues de l'enquête Budget de famille 2017.
  • Pour cartographier ces données, consulter la Ouvrir dans un nouvel ongletCarte du taux de pauvreté.
  • Définition : .
  • Sources : Insee, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi), enquête Budget de famille 2017.

Un tiers de la population en dessous du seuil de pauvretéTaux de pauvreté en 2021

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France métropolitaine plus la Martinique et La Réunion.
  • ** Données issues de l'enquête Budget de famille 2017.
  • Pour cartographier ces données, consulter la Ouvrir dans un nouvel ongletCarte du taux de pauvreté.
  • Définition : .
  • Sources : Insee, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi), enquête Budget de famille 2017.

Produit intérieur brut

En 2023, Produit Intérieur Brut (PIB) de la Guadeloupe, y compris Saint-Martin, fléchit de 0,7 % en volume et atteint 11,2 milliards d’euros en valeur. Ce recul de la croissance fait suite au rebond de 2022 (+5,9 %),inscrit dans un contexte de reprise économique après la crise sanitaire de 2020. Ce repli s’oppose à la croissance observée au niveau national (+0,9 %).

Dans un contexte inflationniste qui inhibe la demande, le recul de la croissance se traduit par une chute des échanges extérieurs. Les importations baissent de 5,6 % en volume. Parallèlement, les exportations reculent de 3,0 % en volume, principalement en raison de la baisse des réexportations de produits pétroliers raffinés. Les dépenses touristiques, pour leur part, continuent de progresser. La consommation des ménages, qui reste le principal moteur de la croissance, augmente de 1,2 % en volume et contribue à hauteur de 0,7 point à la croissance tandis que l’investissement privé stagne et l’investissement public recule.

Avec 27 300 euros en 2023, le PIB par habitant demeure très loin de celui du niveau national (41 300 euros). Toutefois il continue de progresser de 5,4 % par rapport à 2022, il reste cependant en deçà de celui de la Martinique (28 600 euros) mais demeure au-dessus de ceux des trois autres DROMs.

Avec 67 800 €, la Guadeloupe reste le territoire ultramarin qui a le plus haut niveau de PIB par emploi. Comme pour le PIB en niveau et le PIB par habitant, la Corse et les Cinq DOM sont également classées dans six dernières régions pour cet agrégat.

Un PIB très inférieur à la moyenne nationale caractéristique des petites économiesProduit intérieur brut en 2023

(en millions d’euros)
Un PIB très inférieur à la moyenne nationale caractéristique des petites économies ((en millions d’euros))
Zonage PIB
Île-de-France 860 100
Auvergne-Rhône-Alpes 328 600
Nouvelle-Aquitaine 213 700
Occitanie 213 300
Hauts-de-France 196 700
Provence-Alpes-Côte d'Azur 196 200
Grand Est 189 100
Pays de la Loire 143 600
Bretagne 119 200
Normandie 115 900
Bourgogne-Franche-Comté 91 400
Centre-Val de Loire 89 900
La Réunion 23 200
Guadeloupe 11 200
Corse 10 700
Martinique 10 100
Guyane 5 200
Mayotte* 3 100

Un PIB très inférieur à la moyenne nationale caractéristique des petites économiesProduit intérieur brut en 2023

Niveau d'éducation

En Guadeloupe, près d’un quart des habitants âgé de 15 ans ou plus (24,0 %) possède un diplôme d’études supérieures. À l’inverse, plus d’un tiers des 15 ans ou plus est peu ou pas diplômée, contre un sur quatre au niveau national. Ce phénomène est prégnant dans l’ensemble des DOM avec une acuité beaucoup plus prononcée en Guyane et à Mayotte où 49 à 69 % des 15 ans ou plus sont peu ou pas diplômés.

Quatre Guadeloupéens sur dix peu ou pas diplômésDiplôme le plus élevé des 15 ans ou plus non scolarisés en 2022

(en %)
Quatre Guadeloupéens sur dix peu ou pas diplômés ((en %))
Zonage Enseignement supérieur Bac CAP ou BEP Pas ou peu diplômés*
Île-de-France 46,0 16,4 15,5 22,1
Auvergne-Rhône-Alpes 34,8 17,7 24,1 23,4
Provence-Alpes-Côte d'Azur 33,7 18,7 22,4 25,3
Occitanie 33,6 18,8 23,3 24,3
Bretagne 33,4 19,2 26,1 21,4
Pays de la Loire 31,0 17,9 27,5 23,7
Nouvelle-Aquitaine 30,5 18,5 26,8 24,2
Grand Est 28,6 17,4 28,1 25,8
Corse 27,9 23,2 20,7 28,3
Centre-Val de Loire 27,7 17,4 27,8 27,2
Hauts-de-France 27,4 17,9 25,4 29,3
Bourgogne-Franche-Comté 27,1 17,7 28,4 26,9
Normandie 26,3 17,4 28,1 28,3
Martinique 25,5 18,5 20,7 35,3
Guadeloupe 24,0 18,5 20,8 36,8
La Réunion 22,3 17,2 20,4 40,0
Guyane 20,1 14,7 16,5 48,6
Mayotte*** 12,3 10,2 8,4 68,5
France** 33,2 17,8 23,8 25,1

Quatre Guadeloupéens sur dix peu ou pas diplômésDiplôme le plus élevé des 15 ans ou plus non scolarisés en 2022

Marché du travail

En 2023, le nombre d’emplois progresse de 1,1 % en Guadeloupe. Comme en France métropolitaine, le tertiaire concentre la majorité des emplois en Guadeloupe. En effet, huit personnes sur dix ayant un emploi dans la région travaillent dans ce secteur. L’administration publique, l’enseignement, la santé humaine et l’action sociale emploient 38 % des personnes ayant un travail.

En 2023 en Guadeloupe, plus de la moitié des personnes âgées de 15 à 64 ans sont en emploi. Le taux d’emploi des femmes résidant en Guadeloupe est proche de celui des hommes (51 % pour 53 %). Celui des jeunes (15-29 ans) est près de deux fois moins élevé qu’en France métropolitaine (28 % contre 49 %).

En Guadeloupe, en 2024, le chômage au sens du Bureau International du Travail (BIT) concerne 16,8 % de la population active (en emploi ou au chômage) âgée de 15 ans ou plus en 2024. C’est l’un des 4 taux les plus élevés de France. Celui-ci est relativement stable sur un an, mais reste très nettement supérieur à la moyenne en France hors Mayotte (+10 points).

Emploi total

Guadeloupe - Hausse continue de l’emploi en 2023Emploi total en 2023 et évolution entre 2022 et 2023

Guadeloupe - Hausse continue de l’emploi en 2023
Zonage Emploi total en 2023 (en milliers) Évolution entre 2022 et 2023 (en %)
France* 30 346,1 0,8
France métropolitaine 29 627,0 0,7
Île-de-France 6 883,8 0,8
Auvergne-Rhône-Alpes 3 717,2 0,8
Nouvelle-Aquitaine 2 629,9 0,6
Occitanie 2 548,4 1,0
Hauts-de-France 2 352,4 0,3
Provence-Alpes-Côte d'Azur 2 321,1 1,1
Grand Est 2 228,2 0,3
Pays de la Loire 1 760,0 1,0
Bretagne 1 492,1 1,2
Normandie 1 377,6 0,5
Bourgogne-Franche-Comté 1 123,5 0,3
Centre-Val de Loire 1 048,5 0,4
La Réunion 339,5 1,6
Guadeloupe 150,2 1,1
Martinique 149,9 1,4
Corse 144,4 0,5
Guyane 79,6 2,5
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • L'emploi non salarié agricole des DOM est sous-estimé. Il ne tient pas compte des affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA).
  • Champ : Personnes de 15 ans ou plus, emploi salarié ou non salarié.
  • Source : Insee, estimations d’emploi.

Guadeloupe - Hausse continue de l’emploi en 2023Emploi total en 2023 et évolution entre 2022 et 2023

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • L'emploi non salarié agricole des DOM est sous-estimé. Il ne tient pas compte des affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA).
  • Champ : Personnes de 15 ans ou plus, emploi salarié ou non salarié.
  • Source : Insee, estimations d’emploi.

Emploi sectoriel

Plus de huit emplois sur dix dans le tertiaireEmploi sectoriel en 2023

(en %)
Plus de huit emplois sur dix dans le tertiaire ((en %))
Zonage Agriculture Industrie Construction Tertiaire marchand Tertiaire non marchand
Guadeloupe 3,4 7,3 6,6 44,8 37,8
Auvergne-Rhône-Alpes 1,7 14,3 6,8 48,2 28,9
Bourgogne-Franche-Comté 3,6 15,7 6,3 41,2 33,2
Bretagne 3,3 13,1 6,9 45,0 31,7
Centre-Val de Loire 2,8 14,8 6,8 44,5 31,1
Corse 3,7 6,0 11,1 43,9 35,3
Grand Est 2,5 14,5 6,4 43,5 33,1
Guyane 2,4 6,7 6,5 35,3 49,2
Hauts-de-France 1,8 12,8 6,0 45,5 34,0
La Réunion 3,0 7,0 6,6 44,1 39,4
Martinique 3,9 6,6 5,2 45,2 39,1
Mayotte 2,0 5,0 9,0 29,0 55,0
Normandie 2,9 15,5 6,9 43,0 31,6
Nouvelle-Aquitaine 3,7 11,4 7,1 45,8 32,0
Occitanie 2,8 10,0 7,0 46,9 33,3
Pays de la Loire 2,9 15,9 6,9 46,5 27,7
Provence-Alpes-Côte d'Azur 1,3 8,0 6,9 51,6 32,1
Île-de-France 0,1 6,6 5,5 63,2 24,6
France* 2,0 11,4 6,5 50,1 30,0
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • L'emploi non salarié agricole des DOM est sous-estimé. Il ne tient pas compte des affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA).
  • Champ : Personnes de 15 ans ou plus, emploi salarié ou non salarié.
  • Source : Insee, estimations d’emploi.

Plus de huit emplois sur dix dans le tertiaireEmploi sectoriel en 2023

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • L'emploi non salarié agricole des DOM est sous-estimé. Il ne tient pas compte des affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA).
  • Champ : Personnes de 15 ans ou plus, emploi salarié ou non salarié.
  • Source : Insee, estimations d’emploi.

Statut d'activité des 15-64 ans

Seule une personne en âge de travailler sur deux possède un emploi, contre près de deux sur trois en FrancePopulation de 15 à 64 ans par statut d'activité et chômeurs au sens du recensement de la population en 2022

(en %)
Seule une personne en âge de travailler sur deux possède un emploi, contre près de deux sur trois en France ((en %))
Zonage Personnes en emploi Chômeurs au sens du recensement Retraités Élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés Autres inactifs
Guadeloupe 53,5 17,1 3,7 11,2 14,6
France* 66,6 8,6 5,7 10,3 8,8
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • Définition : .
  • Champ : Personnes de 15 à 64 ans.
  • Source : Insee, recensement de la population exploitation complémentaire.

Seule une personne en âge de travailler sur deux possède un emploi, contre près de deux sur trois en FrancePopulation de 15 à 64 ans par statut d'activité et chômeurs au sens du recensement de la population en 2022

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • Définition : .
  • Champ : Personnes de 15 à 64 ans.
  • Source : Insee, recensement de la population exploitation complémentaire.

Chômage

Un taux de chômage parmi les plus élevés de FranceTaux de chômage annuels moyens en 2024

(en %)
Un taux de chômage parmi les plus élevés de France ((en %))
Zonage Taux de chômage
France* 7,4
Pays de la Loire 5,9
Bretagne 6,0
Auvergne-Rhône-Alpes 6,4
Corse 6,5
Bourgogne-Franche-Comté 6,6
Nouvelle-Aquitaine 6,6
Centre-Val de Loire 6,9
Île-de-France 7,0
Normandie 7,0
Grand Est 7,3
Provence-Alpes-Côte d'Azur 7,9
Occitanie 8,8
Hauts-de-France 9,0
Martinique 12,3
Guadeloupe 16,8
Guyane 16,9
La Réunion 17,3
Mayotte** 29,0
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • ** Données issues de l'enquête emploi Mayotte.
  • Pour cartographier ces données, consulter la Ouvrir dans un nouvel ongletCarte des taux de chômage.
  • Définition : .
  • Sources : Insee, taux de chômage localisés ; enquête Emploi Mayotte, situation au 2e trimestre.

Un taux de chômage parmi les plus élevés de FranceTaux de chômage annuels moyens en 2024

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • ** Données issues de l'enquête emploi Mayotte.
  • Pour cartographier ces données, consulter la Ouvrir dans un nouvel ongletCarte des taux de chômage.
  • Définition : .
  • Sources : Insee, taux de chômage localisés ; enquête Emploi Mayotte, situation au 2e trimestre.

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Solde naturel / Accroissement naturel / Excédent naturel de population :

Le solde naturel est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d'une période.

On parle d'accroissement naturel ou d'excédent naturel lorsque le nombre de naissances est supérieur à celui des décès.

Solde apparent des entrées sorties / Solde migratoire apparent :

Le solde apparent des entrées sorties approche la différence entre le nombre de personnes entrées sur un territoire donné et le nombre de personnes qui en sont sorties, au cours de la période considérée. Il est obtenu par différence entre la variation totale de la population au cours de la période considérée et le solde naturel.

Indicateur conjoncturel de fécondité / Somme des naissances réduites :

L'indicateur conjoncturel de fécondité, ou somme des naissances réduites, mesure le nombre d'enfants qu'aurait une femme tout au long de sa vie, si les taux de fécondité observés l'année considérée à chaque âge demeuraient inchangés.

Remarque :

Il ne faut pas perdre de vue que les taux utilisés dans le calcul sont ceux observés au cours d'une année donnée dans l'ensemble de la population féminine (composée de plusieurs générations) et ne représentent donc pas les taux d'une génération réelle de femmes. Il est probable qu'aucune génération réelle n'aura à chaque âge les taux observés. L'indicateur conjoncturel de fécondité sert donc uniquement à caractériser d'une façon synthétique la situation démographique au cours d'une année donnée, sans qu'on puisse en tirer des conclusions certaines sur l'avenir de la population.

L'indice de vieillissement de la population est le nombre de personnes âgées de 65 ans ou plus pour 100 personnes âgées de moins de 20 ans. Il permet de mesurer le degré de vieillissement de la population. Plus l'indice est élevé, plus le vieillissement est important.

Niveau de vie :

Le niveau de vie est égal au revenu disponible du ménage divisé par le nombre d'unités de consommation (UC). Le niveau de vie est donc le même pour tous les individus d'un même ménage.

Le niveau de vie correspond à ce qu’Eurostat nomme « revenu disponible équivalent ».

Les unités de consommation sont généralement calculées selon l'échelle d'équivalence dite de l'OCDE modifiée qui attribue 1 UC au premier adulte du ménage, 0,5 UC aux autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 UC aux enfants de moins de 14 ans.

Médiane :

Si on ordonne une distribution, la médiane partage cette distribution en deux parties d’effectifs égaux.

Ainsi, pour une distribution de salaires, 50 % des salaires se situent sous la médiane et 50 % au-dessus.

Remarque :

De nombreuses grandeurs économiques sont limitées vers le bas et non vers le haut. Par exemple, le salaire horaire est limité vers le bas par le SMIC alors que certains salaires peuvent être très élevés. La moyenne est tirée vers le haut par les salaires élevés, même s'ils sont peu nombreux, et elle est pour cette raison généralement supérieure à la médiane.

Par ailleurs, l'incertitude qui affecte les valeurs extrêmes, en particulier les valeurs élevées, se reporte sur la moyenne mais n'affecte pas la médiane. Celle-ci est de ce point de vue un indicateur plus fiable.

Pauvreté monétaire / Seuil de pauvreté :

Un ménage et les individus qui le composent sont considérés comme pauvres lorsque le niveau de vie du ménage est inférieur au seuil de pauvreté. En France et en Europe, le seuil est le plus souvent fixé à 60 % du niveau de vie médian.

L'Insee, comme Eurostat et les autres pays européens, mesure en effet la pauvreté monétaire de manière relative alors que d'autres pays (comme les États-Unis ou le Canada) ont une approche absolue.

Dans l'approche en termes relatifs, le seuil de pauvreté est déterminé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l'ensemble de la population. Eurostat et les pays européens utilisent en général un seuil à 60 % de la médiane des niveaux de vie. La France privilégie également ce seuil, mais publie des taux de pauvreté selon d'autres seuils (40 %, 50 % ou 70 %), conformément aux recommandations du rapport du Cnis sur la mesure des inégalités.

Produit intérieur brut aux prix du marché / PIB :

Le produit intérieur brut aux prix du marché vise à mesurer la richesse créée par tous les agents, privés et publics, sur un territoire national pendant une période donnée. Agrégat clé de la comptabilité nationale, il repré­sente le résultat final de l’activité de production des unités productrices résidentes.

Le PIB aux prix du marché peut être mesuré de trois façons :

  • selon l’optique de la production, en faisant la somme des valeurs ajoutées de toutes les acti­vités de production de biens et de services et en y ajoutant les impôts moins les subventions sur les produits ;
  • selon l’optique des dépenses, en faisant la somme de toutes les dépenses finales (consacrées à la consommation ou à l’accroissement de la richesse) en y ajoutant les exportations moins les importations de biens et services ;
  • selon l’optique du revenu, en faisant la somme de tous les revenus obtenus dans le processus de production de biens et de services (revenus salariaux, excédent brut d’exploitation et revenu mixte) et en y ajou­tant les impôts sur la production et les importa­tions moins les subventions.

Le PIB par habitant est calculé en rapportant le PIB de la région à la population résidant dans la région. Les différences régionales de PIB par habitant peuvent s’éclairer en prenant en compte deux indicateurs, le PIB par emploi et le taux d’emploi. En effet : PIB/habitant = PIB/emploi * Taux d’emploi

Le taux d’emploi est défini comme le rapport du nombre d’emplois de la région rapporté à la population. Ce taux d’emploi dépend de plusieurs paramètres : le poids des jeunes et des retraités, le chômage et le taux d’activité féminin, le poids relatif des personnes résidentes allant travailler dans une autre région et des personnes venant travailler d’une autre région.

Le PIB par emploi est calculé en rapportant le PIB de la région à l’emploi régional défini par l’ensemble des actifs travaillant dans la région qu’ils y résident ou non. Cet indicateur est aussi appelé productivité apparente du travail.

Niveau de diplôme (recensement de la population) :

Le niveau de diplôme fait référence au diplôme le plus élevé déclaré par l'individu. Les catégories de diplôme utilisées sont les suivantes :

  • aucun diplôme dont :
    • pas de scolarité ou scolarité achevée avant la fin de l'école primaire ;
    • scolarité suivie jusqu'à la fin de l'école primaire ou achevée avant la fin du collège ;
    • scolarité jusqu'à la fin du collège ou au-delà ;
  • certificat d'études primaires (CEP) ;
  • BEPC, brevet élémentaire, brevet des collèges, DNB ;
  • CAP, BEP ou diplôme de niveau équivalent ;
  • baccalauréat, brevet professionnel dont :
    • baccalauréat général ou technologique, brevet supérieur, capacité en droit, DAEU, ESEU ;
    • baccalauréat professionnel, brevet professionnel, de technicien ou d'enseignement, diplôme équivalent ;
  • BTS, DUT, Deug, Deust, diplôme de la santé ou du social de niveau bac+2, diplôme équivalent ;
  • licence, licence professionnelle, maîtrise, diplôme équivalent de niveau bac+3 ou bac+4 ;
  • Master, DEA, DESS, diplôme de grande école de niveau bac+5, doctorat de santé ;
  • Doctorat de recherche (hors santé).
Population active :

La population active regroupe les personnes en emploi et les personnes au chômage.

Remarque :

La mesure de la population active diffère selon l'observation statistique qui en est faite. On peut actuellement distinguer trois approches principales : au sens du BIT, au sens du recensement de la population, au sens de la Comptabilité nationale.

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Comment est répartie la population de la région ?
Comment est répartie la population de la région ?

Au 1er janvier 2022, 383 569 personnes résident en Guadeloupe. Entre 2016 et 2022, la population diminue de 10 500 habitants en six ans, l’équivalent de la commune de Saint-Claude. En comparaison, la population de la France hexagonale continue de croître entre 2016 et 2022, poursuivant la tendance de la période quinquennale précédente. La contraction démographique de la région cache toutefois des disparités selon les communes.La commune de Lamentin est celle qui gagne le plus d’habitant avec un taux d’évolution de +1,7 % entre 2016 et 2022 soit 1 750 habitants de plus. A l’inverse, la commune des Abymes la plus peuplée de l’archipel continue de perdre des habitants au rythme de -0,9 % en moyenne sur la même période.

La densité de population moyenne du département est de 236 habitants/km2 contre 120 habitants/km2 en France métropolitaine.

La Communauté d’Agglomération de la Riviera du Levant (CARL) qui accueille 17 % de la population guadeloupéenne reste la plus dynamique des six intercommunalités en terme démographique. En effet la population de cet EPCI est la seule à avoir progressé entre 2016-2022, tous les autres en perdent sur la même période.

Pour en savoir plus : 383 569 habitants en Guadeloupe au 1er janvier 2022.

Population de référence et taux d’accroissement annuel entre 2016 et 2022

(en %)
Population de référence et taux d’accroissement annuel entre 2016 et 2022 ((en %))
Communes Population 2022 Taux d’accroissement annuel moyen 2016-2022
Anse-Bertrand 4 232 -1,3
Baie-Mahault 30 943 0,0
Baillif 4 949 -2,6
Basse-Terre 9 419 -1,4
Bouillante 6 381 -1,9
Capesterre-Belle-Eau 17 882 -0,9
Capesterre-de-Marie-Galante 3 150 -0,8
Deshaies 3 792 -1,4
Gourbeyre 7 378 -1,0
Goyave 7 640 0,3
Grand-Bourg 4 678 -1,4
La Désirade 1 349 -1,4
Lamentin 18 437 1,7
Le Gosier 27 205 0,3
Le Moule 22 924 0,4
Les Abymes 51 760 -0,8
Morne-à-l'Eau 15 839 -1,4
Petit-Bourg 24 299 0,1
Petit-Canal 8 206 0,0
Pointe-à-Pitre 14 855 -1,3
Pointe-Noire 5 813 -1,0
Port-Louis 5 591 -0,5
Saint-Claude 10 432 0,2
Saint-François 13 249 0,2
Saint-Louis 2 594 0,8
Sainte-Anne 24 415 0,1
Sainte-Rose 17 494 -1,8
Terre-de-Bas 895 -2,7
Terre-de-Haut 1 479 -0,9
Trois-Rivières 7 519 -1,5
Vieux-Fort 1 730 -1,1
Vieux-Habitants 7 040 -0,5
  • Sources : Insee, recensements de la population 2016 et 2022.

Population de référence et taux d’accroissement annuel entre 2016 et 2022

  • Sources : Insee, recensements de la population 2016 et 2022.
Qui sont les habitants de la région et comment vivent-ils ?
Qui sont les habitants de la région et comment vivent-ils ?

En 2021, 80 800 enfants de moins de 18 ans vivent dans une famille en Guadeloupe. La structure familiale y est différente de celle observée en France hexagonale. Sur 100 enfants mineurs, 39 vivent dans une famille dite « traditionnelle », c’est-à-dire avec leurs deux parents au domicile, ce qui est près de deux fois moins que dans l’Hexagone (68 enfants). À l’inverse, la proportion d’enfants vivant dans une famille monoparentale est bien plus élevée : 53 enfants en Guadeloupe, soit 32 de plus qu’en France hexagonale. Enfin, 8 enfants vivent dans une famille recomposée en Guadeloupe. Parmi eux, 6 sont nés d’une union antérieure, les 2 autres sont des enfants du couple recomposé. La grande majorité des enfants mineurs passent au moins la moitié de leur temps avec leur mère (91 %), tandis que seuls 9 % vivent principalement avec leur père. En effet, les femmes de Guadeloupe sont bien plus souvent à la tête des familles monoparentales que les hommes. En Guadeloupe, la répartition des enfants au sein des trois types de famille reste stable à tous les âges : sur 10 enfants mineurs d’un âge donné, environ 5 vivent en famille monoparentale, 4 en famille « traditionnelle » et 1 en famille recomposée. Ainsi, déjà plus de la moitié des enfants vivent avec un seul parent avant leur premier anniversaire. Cette stabilité suggère que la structure familiale varie peu avec l’âge des enfants en Guadeloupe.

Pour en savoir plus : Dès sa première année, un enfant sur deux vit dans une famille monoparentale en Guadeloupe.

Part des enfants avec une personne de référence en emploi selon le type de famille

(en %)
Part des enfants avec une personne de référence en emploi selon le type de famille ((en %)) - Lecture : 64 % des enfants en Guadeloupe vivent dans une famille dont la personne de référence est en emploi. Ils sont 86 % dans l’Hexagone.
Type de famille Guadeloupe Hexagone
Famille « traditionnelle » 84 91
Famille monoparentale 49 70
Famille recomposée 73 86
Ensemble 64 86
  • Lecture : 64 % des enfants en Guadeloupe vivent dans une famille dont la personne de référence est en emploi. Ils sont 86 % dans l’Hexagone.
  • Champ : Enfants mineurs vivant en famille.
  • Source : Insee, recensement de la population 2021.

Part des enfants avec une personne de référence en emploi selon le type de famille

  • Lecture : 64 % des enfants en Guadeloupe vivent dans une famille dont la personne de référence est en emploi. Ils sont 86 % dans l’Hexagone.
  • Champ : Enfants mineurs vivant en famille.
  • Source : Insee, recensement de la population 2021.
Comment évolue la population de la région ?
Comment évolue la population de la région ?

Au 1er janvier 2025, la population de la Guadeloupe est estimée à 380 400 habitants. Le recul démographique amorcé depuis 2011 se poursuit. En dix ans, l’île a perdu 0,5 % de sa population en moyenne par an soit une baisse totale de 17 600 habitants, l’équivalent des communes de Basse-Terre et de Petit-Canal réunies. En 2024, 3 500 enfants sont nés en Guadeloupe, soit 13,8 % de moins que l’année précédente. Dans un contexte où toutes les régions françaises enregistrent une baisse des naissance, la baisse est cependant nettement plus forte dans les régions ultramarines que dans l’Hexagone. Le taux de natalité diminue en conséquence de 1,4 point pour atteindre 9,2 naissances pour mille habitant inférieur à celui de la France métropolitaine (9,5 ‰). Il est le plus faible des départements et régions d’outre-mer (Drom) après la Martinique (7,9 ‰). Sur la même période 4 000 personnes sont décédées en Guadeloupe, soit 3 % de plus que l’année précédente. Dans le même temps le solde migratoire reste déficitaire, le territoire perd 1 100 habitants entre 2023 et 2024. Ce solde naturel négatif (-500) combiné à un solde migratoire également négatif, entraînent une diminution de la population qui vieillit. En 2024, les Guadeloupéens de 60 ans et plus représentent 33 % de la population contre 21 % dix ans plus tôt, Le vieillissement de la population se poursuit, à un rythme plus marqué qu’en France.

Pour en savoir plus : La natalité baisse tandis que la part des seniors augmente - Bilan démographique 2024 en Guadeloupe.

Pyramides des âges de la Guadeloupe au 1er janvier 2015 et 2025

Pyramides des âges de la Guadeloupe au 1er janvier 2015 et 2025
Âge Hommes (2025) Femmes (2025) Hommes (2015) Femmes (2015)
0 1 453 1 329 2 269 2 174
1 1 732 1 651 2 286 2 271
2 1 814 1 786 2 245 2 287
3 1 852 1 827 2 295 2 376
4 2 137 1 969 2 494 2 290
5 2 155 1 947 2 576 2 462
6 1 815 1 713 2 690 2 518
7 1 948 1 807 2 765 2 683
8 2 157 1 977 2 789 2 858
9 2 119 1 988 2 973 2 863
10 2 173 2 278 2 992 2 830
11 2 257 2 117 2 840 2 938
12 2 329 2 202 2 979 2 851
13 2 310 2 255 3 181 2 929
14 2 511 2 218 3 313 3 100
15 2 461 2 434 3 160 3 125
16 2 379 2 319 2 914 2 860
17 2 552 2 257 2 826 2 851
18 2 517 2 249 2 780 2 610
19 2 293 2 086 2 429 2 385
20 1 997 1 906 2 380 2 231
21 1 817 1 846 2 030 2 000
22 1 724 1 748 2 141 1 827
23 1 788 1 708 1 974 2 002
24 1 722 1 804 1 919 1 964
25 1 467 1 610 1 832 2 121
26 1 507 1 656 1 682 2 059
27 1 518 1 762 1 578 2 047
28 1 348 1 877 1 527 1 896
29 1 313 1 736 1 509 2 065
30 1 474 1 937 1 582 2 030
31 1 432 2 076 1 472 2 145
32 1 436 2 110 1 650 2 495
33 1 620 2 090 1 592 2 547
34 1 569 2 265 1 649 2 286
35 1 569 2 233 1 640 2 319
36 1 546 2 332 1 470 2 259
37 1 385 2 218 1 817 2 531
38 1 569 2 090 1 822 2 764
39 1 707 2 409 2 033 2 986
40 1 568 2 178 2 547 3 227
41 1 608 2 358 2 495 3 386
42 1 646 2 548 2 594 3 499
43 1 668 2 555 2 621 3 412
44 1 674 2 457 2 525 3 400
45 1 569 2 311 2 545 3 365
46 1 667 2 437 2 807 3 578
47 1 856 2 494 2 602 3 322
48 1 826 2 551 2 918 3 719
49 2 201 3 006 2 971 3 547
50 2 322 3 046 2 850 3 531
51 2 387 3 257 3 061 3 479
52 2 532 3 237 3 013 3 686
53 2 680 3 360 2 783 3 124
54 2 631 3 357 3 089 3 413
55 2 592 3 135 2 607 2 922
56 2 684 3 602 2 653 2 984
57 2 693 3 313 2 492 2 975
58 2 866 3 704 2 582 2 948
59 3 051 3 491 2 566 2 873
60 2 911 3 447 2 223 2 807
61 3 069 3 403 2 179 2 633
62 3 134 3 673 2 232 2 618
63 2 940 3 080 2 151 2 571
64 2 989 3 442 2 175 2 587
65 2 807 2 888 2 125 2 506
66 2 965 2 970 1 937 2 376
67 2 590 2 839 1 928 2 214
68 2 612 2 998 1 733 2 097
69 2 360 2 781 1 839 2 084
70 2 158 2 738 1 564 1 986
71 2 119 2 623 1 349 1 590
72 2 224 2 641 1 371 1 675
73 2 042 2 411 1 131 1 551
74 1 917 2 435 1 238 1 502
75 1 847 2 344 1 165 1 458
76 1 540 2 179 1 136 1 240
77 1 560 2 040 1 020 1 389
78 1 402 1 849 959 1 454
79 1 471 1 901 972 1 258
80 1 208 1 543 891 1 246
81 1 042 1 313 702 1 022
82 966 1 283 711 1 011
83 737 1 195 555 918
84 821 971 523 901
85 776 1 010 391 719
86 596 781 421 861
87 516 788 373 676
88 467 809 366 591
89 490 761 323 576
90 367 604 225 476
91 260 544 174 420
92 270 448 164 349
93 114 381 152 244
94 95 301 109 265
95 78 242 78 151
96 67 192 84 147
97 28 106 38 74
98 31 110 19 71
99 98 227 68 241
  • Note : Données provisoires pour 2025. L’âge est en années révolues. La tranche d’âge supérieure regroupe les personnes de 99 ans ou plus.
  • Source : Insee, recensements et estimations de population.

Pyramides des âges de la Guadeloupe au 1er janvier 2015 et 2025

  • Note : Données provisoires pour 2025. L’âge est en années révolues. La tranche d’âge supérieure regroupe les personnes de 99 ans ou plus.
  • Source : Insee, recensements et estimations de population.
Quelles disparités économiques et sociales existent dans la région ?
Quelles disparités économiques et sociales existent dans la région ?

En 2022, en Guadeloupe, les salaires sont plus concentrés dans le bas de la distribution qu’en France hexagonale. Le niveau du salaire médian guadeloupéen, inférieur de 8,7 % à celui de l’Hexagone, témoigne de cette situation. Un salarié sur deux perçoit en effet moins de 1 828 euros mensuels net en Guadeloupe en équivalent temps plein (EQTP), contre 1 987 euros dans l’Hexagone. Par ailleurs, un salarié du privé sur dix gagne moins de 1 337 euros par mois, soit 8 euros de plus que le Smic. À l’autre extrémité de l’échelle des rémunérations, un salarié sur dix perçoit plus de 3 559 euros, soit 2,7 fois le Smic (3,0 en France hexagonale). En Guadeloupe, les 10 % de femmes salariées du privé ayant les salaires les plus élevés perçoivent plus de 3 407 euros mensuels net en EQTP, soit 2,6 fois le Smic alors que ce montant atteint 3 746 euros pour leurs homologues masculins (2,8 fois le Smic). Cet écart de rémunération nette mensuelle entre les femmes et les hommes s’élève à 339 euros (9,1 %). Il est en revanche quasi nul pour les bas salaires (6 euros). Toutefois, l’écart entre les rémunérations des femmes et des hommes est plus prononcé en France hexagonale qu’en Guadeloupe, tout au long de la distribution des salaires. Il s’élève à 15,8 % pour les hauts salaires. Ces disparités salariales reflètent en partie des différences en matière de quotité de travail.

Pour en savoir plus : En 2022, la catégorie socio-professionnelle explique deux tiers des écarts salariaux entre femmes et hommes dans les hauts salaires du privé en Guadeloupe.

Distribution des salaires mensuels nets en équivalent temps plein (EQTP) en 2022

(en %)
Distribution des salaires mensuels nets en équivalent temps plein (EQTP) en 2022 ((en %)) - Lecture : En Guadeloupe, dans le secteur privé, 18,3 % des salariés gagnent entre 1 400 et 1 600 euros net par mois en EQTP.
Salaires (en euros) Guadeloupe Hexagone
Moins de 1 200 1,7 1,7
1 200 à 1 400 13,6 7,5
1 400 à 1 600 18,3 15,6
1 600 à 1 800 14,7 14,6
1 800 à 2 000 10,7 11,2
2 000 à 2 200 8,0 8,8
2 200 à 2 400 6,1 6,9
2 400 à 2 600 4,9 5,4
2 600 à 2 800 3,7 4,4
2 800 à 3 000 2,9 3,5
3 000 à 3 200 2,4 2,9
3 200 à 3 400 1,8 2,4
3 400 à 3 600 1,6 2,0
3 600 à 3 800 1,3 1,7
3 800 à 4 000 1,1 1,4
4 000 à 4 200 0,9 1,2
4 200 à 4 400 0,8 1,0
4 400 à 4 600 0,6 0,9
4 600 à 4 800 0,5 0,8
4 800 à 5 000 0,5 0,7
5 000 à 5 200 0,4 0,6
5 200 à 5 400 0,4 0,5
5 400 à 5 600 0,3 0,4
5 600 à 5 800 0,3 0,4
Plus de 5 800 2,4 3,7
  • Note : Certains salaires en EQTP sont inférieurs au Smic ; ceci est en effet permis par certains statuts. Cependant, l'existence de rémunérations inférieures au Smic peut aussi provenir d’incohérences entre salaires et durées travaillées dans les déclarations administratives, qui ne peuvent être toutes redressées.
  • Lecture : En Guadeloupe, dans le secteur privé, 18,3 % des salariés gagnent entre 1 400 et 1 600 euros net par mois en EQTP.
  • Champ : Guadeloupe et France hexagonale, salariés du privé, y compris bénéficiaires de contrats aidés et de contrats de professionnalisation ; hors apprentis, stagiaires, salariés agricoles et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, Base Tous Salariés 2022.

Distribution des salaires mensuels nets en équivalent temps plein (EQTP) en 2022

  • Note : Certains salaires en EQTP sont inférieurs au Smic ; ceci est en effet permis par certains statuts. Cependant, l'existence de rémunérations inférieures au Smic peut aussi provenir d’incohérences entre salaires et durées travaillées dans les déclarations administratives, qui ne peuvent être toutes redressées.
  • Lecture : En Guadeloupe, dans le secteur privé, 18,3 % des salariés gagnent entre 1 400 et 1 600 euros net par mois en EQTP.
  • Champ : Guadeloupe et France hexagonale, salariés du privé, y compris bénéficiaires de contrats aidés et de contrats de professionnalisation ; hors apprentis, stagiaires, salariés agricoles et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, Base Tous Salariés 2022.
Quelles sont les spécificités économiques de la région ?
Quelles sont les spécificités économiques de la région ?

En 2022, les entreprises marchandes guadeloupéennes, hors secteurs agricole et financier, génèrent un chiffre d’affaires de 13,8 milliards d’euros. Elles dégagent une valeur ajoutée de 3,3 milliards d’euros. Elles enregistrent un taux de marge de 28,9 %. C’est le secteur de l’industrie qui affiche le taux de marge le plus élevé. En Guadeloupe, les secteurs marchands non agricole et non financier regroupent 20 500 entreprises en 2022. Les charges de personnel constituent la première composante du partage de la valeur ajoutée (VA). Elles s’élèvent en effet à 2,3 milliards d’euros et représentent 68,9 % de la VA. Le taux de marge des entreprises varie aussi selon leur statut d’employeur ou non. En Guadeloupe, 8 000 entreprises emploient 46 000 salariés en équivalent temps plein. Elles ont des taux de marge plus faibles que l’ensemble des entreprises. Ces écarts sont plus forts pour les services marchands (-10,1 points) et la construction (-4,1 points). Ces différences sectorielles s’expliquent en partie par une répartition non homogène des entreprises non employeuses entre les secteurs. Les 12 500 entreprises non employeuses en Guadeloupe sont surreprésentées dans les services marchands.

Pour en savoir plus : Les entreprises guadeloupéennes génèrent 3,3 milliards d’euros de valeur ajoutée en 2022.

Quelles sont les difficultés rencontrées à l‘écrit par les Guadeloupéens ?
Quelles sont les difficultés rencontrées à l‘écrit par les Guadeloupéens ?

En Guadeloupe, parmi les adultes de 18 à 64 ans en 2022, 16 % rencontrent des difficultés face à l’écrit, dont 12 % des difficultés jugées fortes. Les difficultés en calcul concernent 19 % des adultes. Les personnes ayant des difficultés fortes à l’écrit sont plus souvent allophones : pour la moitié d’entre eux, le français n’est pas leur langue maternelle. D’autres facteurs, comme le niveau de diplôme de l’adulte, de ses parents ou l’âge peuvent également expliquer ces difficultés. Ces personnes en difficulté habitent plus souvent dans les quartiers prioritaires de la ville. Les difficultés à l’écrit et en calcul constituent des freins à l’emploi. En effet, sept adultes sur dix en difficulté dans les deux domaines en Guadeloupe ne sont pas en emploi. Ces compétences de base sont indispensables pour exercer une activité professionnelle. Elles sont également nécessaires pour développer les compétences techniques via la formation ou accéder à une mobilité/reconversion professionnelle. Les personnes ayant des difficultés à l’écrit ou en calcul peuvent donc rencontrer des obstacles à l’accès et au maintien d’un emploi.

Pour en savoir plus : Un Guadeloupéen de 18 à 64 ans sur six rencontre des difficultés à l’écrit en 2022.

Les principales sources pour analyser les territoires

Les zonages pour les études territoriales

Les zonages d’études s’appuient sur des méthodologies harmonisées au niveau européen, facilitant ainsi les comparaisons.

L'Insee présent dans les territoires

Les directions régionales de l’Insee réalisent des études pour éclairer les enjeux et spécificités locales. Souvent menées en partenariat avec les acteurs publics locaux, ces études sont diffusées sur insee.fr. Par ailleurs, l’Insee accompagne les acteurs locaux pour qu’ils puissent utiliser et interpréter les données.