La fréquentation des touristes de séjour (ceux qui résident dans les structures hôtelières, les gîtes ruraux, les meublés de tourisme, les appartements, les villas, ou chez l’habitant) demeure au-dessus du seuil de 500 000 visiteurs pour la troisième année consécutive, et classe l’année 2018 au troisième rang des fréquentations des trente quatre dernières années. Le flux de visiteurs de séjour totalise 51,3 % de la fréquentation globale de 2018.

La faible progression annuelle (+ 0,3 %) du flux de séjour est imputable au second semestre de l’année 2018.

La France métropolitaine demeure le premier marché touristique de la Martinique. Les Français de métropole représentent 69,5 % du flux de touristes de séjour (68 % en 2017). La fréquentation des Nord-Américains est stable (5,8 % du flux de séjour en 2018 et 5,9 % en 2017). La nette progression des Canadiens (+ 41,4 %) a été compensée par la forte baisse des ressortissants des États-unis (– 20 %).

Les touristes de séjour, pour 59,5 % d’entre eux, sont âgés de 35 à 54 ans. Ce sont, en faible majorité, des femmes (52 %).

Un peu plus de la moitié des visiteurs de séjour (53,1 %) dispose d’un revenu du ménage compris entre 2 100 et 6 100 € par mois. Les cadres et les professions libérales représentent 31,2 % des touristes de séjour, et les retraités 14,2 %. Les touristes de séjour visitent la Martinique en moyenne par groupe de 2,3 personnes.

En 2018, 48 % des touristes de séjour découvraient la Martinique pour la première fois. Leur durée moyenne de séjour a diminué : elle était de onze jours en 2017, pour dix jours en 2018.

En venant à la Martinique, les visiteurs de séjour recherchent en majorité un produit balnéaire classique, combinant un climat chaud, des plages, un cadre exotique, la détente et des gens du pays accueillants. Ils sont 83 % à visiter la Martinique pour leurs loisirs. Les visiteurs de séjour repartent relativement satisfaits : 55 % d’entre eux se déclarent très satisfaits de leur hébergement. Ils sont 45,9 % à juger très favorablement la qualité des plages mais les excursions recueillent un peu moins de 20 % de jugements très favorables : 17,5 % des visiteurs s’en déclarent très satisfaits (18,5 % en 2017). De manière générale, ils sont 34,8 % à estimer très satisfaisant le prix global du voyage (42,2 % en 2017).

En 2018, les touristes de séjour, qui ont résidé dans des structures non-hôtelières (villa, appartement, résidence de tourisme, gîtes), représentent 43 % de la fréquentation annuelle  (46 % en 2018 et 36,9 % en 2014). Ils ne sont que 27 % à avoir choisi l’hôtellerie ou les Villages Vacances comme mode d’hébergement. Le mode de résidence chez des amis et parents est proportionnellement en progression et passe de 21,1 % en 2017 à 22,8 % des visiteurs de séjour en 2018.

L’ensemble des visiteurs (touristes et excursionnistes) a dépensé directement 451,5 millions d’euros, soit une progression de 6,3 % par rapport à 2017. Cette progression reflète principalement une augmentation de la dépense moyenne individuelle. Pour les plaisanciers, la diminution du nombre d’escales a impacté négativement la dépense globale.

La dépense touristique n’est pas limitée aux seules branches de l’hôtellerie et de la restauration : l’hébergement, le commerce et la location de voiture demeurent les trois plus importantes recettes générées par les visiteurs touristiques. Ces trois postes totalisent 76 % de la dépense directe globale.

^1-Les personnes qui arrivent généralement par avion pour débuter et terminer une croisière en Martinique.