Insee Conjoncture Nouvelle-AquitaineBilan économique 2015 - Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes

En 2015, en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes (ALPC) comme en France métropolitaine, l'économie montre des signes de reprise. Le PIB national progresse de 1,3 % et la plupart des indicateurs économiques régionaux sont dans le vert.

Insee Conjoncture Nouvelle-Aquitaine
Paru le :Paru le31/05/2016
Caroline Geindre, Insee
Insee Conjoncture Nouvelle-Aquitaine- Mai 2016

Emploi salarié - L'emploi salarié redémarre en 2015

Caroline Geindre, Insee

En 2015, l’emploi salarié dans les secteurs marchands s’oriente à la hausse en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes (ALPC). Cette embellie est légèrement plus marquée qu’au niveau national, mais ne concerne que quatre départements sur douze. L’emploi progresse dans le commerce, l'intérim et les services marchands tandis qu'il s'inscrit de nouveau à la baisse dans l'industrie et la construction.

Insee Conjoncture Nouvelle-Aquitaine

No 03

Paru le :31/05/2016

En ALPC, l’emploi salarié marchand se redresse en 2015 après un repli important en 2014 : + 0,7 % après – 0,7 % (Figure 1). L'augmentation progressive des effectifs depuis le deuxième trimestre 2015 permet de gagner 8 800 emplois supplémentaires sur un an. Cependant le niveau d'emploi atteint fin 2015 reste en deçà de celui d'avant la crise de 2008.

Figure 1Emploi salarié des secteurs principalement marchands

en %
Emploi salarié des secteurs principalement marchands (en %)
Secteur d'activité - NAF rév. 2, 2008 2015 T4 (en milliers) Glissement annuel Glissement annuel moyen 2014/2009 (1)
Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes France métropolitaine Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes France métropolitaine
Industrie 264,4 -1,0 -1,2 -0,8 -1,2
Industrie agro-alimentaire 54,7 0,6 0,3 0,1 -0,2
Energie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage 34,0 -0,6 -0,2 0,4 0,3
Biens d'équipement 30,7 -0,6 -1,9 -0,9 -1,6
Matériels de transport 29,7 -1,2 -1,6 -0,4 -1,3
Autres branches industrielles 115,4 -1,8 -1,7 -1,6 -1,8
Construction 118,6 -2,6 -2,6 -1,8 -1,6
Tertiaire marchand 837,8 1,8 1,4 0,5 0,4
Commerce 265,6 0,6 0,8 -0,0 -0,0
Transports 103,3 -0,7 0,2 0,3 -0,0
Hébergement - restauration 79,9 3,7 2,0 1,3 1,1
Information - communication 30,9 2,1 0,7 0,9 0,6
Services financiers 69,6 3,4 1,1 1,1 0,6
Services immobiliers 16,3 1,7 0,9 0,1 -0,1
Services aux entreprises 156,9 1,2 3,0 0,9 1,3
Services aux ménages 64,7 2,1 0,3 0,1 -0,6
Intérim 50,4 9,6 9,4 2,0 1,5
Total 1 220,9 0,7 0,5 -0,0 -0,1
  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • (1) : glissement annuel qu'aurait connu l'emploi salarié du secteur, si l'évolution avait été la même pour chaque année de la période considérée.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi

Ainsi, en 2015, l'ALPC figure au 8e rang des régions les mieux orientées pour l'évolution de l’emploi salarié marchand. Seules trois régions affichent une baisse de leurs niveaux d'emplois : Normandie, Bourgogne-Franche-Comté et Alsace- Champagne-Ardenne-Lorraine.

En France métropolitaine, l’emploi salarié augmente également (+ 0,5 %) après une année 2014 défavorable.

Les départements côtiers aquitains en tête

L'emploi salarié progresse fortement en 2015 en Gironde (+ 2,0 %), dans les Pyrénées-Atlantiques (+ 1,2 %), les Landes (+ 1,1 %) et les Deux-Sèvres (+ 0,9 %), tandis qu’il se stabilise en Charente (Figure 2). La baisse des effectifs salariés dans les départements restants tend à s'atténuer hormis en Corrèze. Cette dernière perd plus d'emplois salariés qu'en 2014 (– 0,4 % après – 0,1 %). Les pertes restent néanmoins marquées en Creuse (– 0,7 %) et Haute-Vienne (– 1,3 %).

Figure 2Emploi salarié par département et par secteur

en %
Emploi salarié par département et par secteur (en %)
2015T4 (en milliers) Glissement annuel
Industrie Construction Tertiaire marchand dont Commerce dont Intérim Total
Charente 72,1 -1,8 -1,3 1,3 0,8 5,4 0,0
Charente-Maritime 111,7 -0,5 -2,5 0,4 -0,2 5,3 -0,1
Corrèze 48,8 -1,6 -2,5 0,4 -0,8 2,8 -0,4
Creuse 15,5 -3,2 -5,2 1,1 -0,2 8,9 -0,7
Dordogne 68,5 -1,5 -4,0 0,8 0,6 18,2 -0,4
Gironde 372,6 -0,2 -0,8 2,8 1,5 9,4 2,0
Landes 73,5 1,3 -1,9 1,5 -0,1 15,8 1,1
Lot-et-Garonne 61,4 -2,4 -4,6 1,2 0,5 6,1 -0,2
Pyrénées-Atlantiques 147,3 -0,3 -1,7 2,2 1,2 15,2 1,2
Deux-Sèvres 89,1 -0,4 -3,3 2,1 -0,9 9,0 0,9
Vienne 89,9 -2,6 -7,5 1,9 1,1 12,7 -0,2
Haute-Vienne 70,4 -2,6 -4,4 -0,4 -0,8 1,7 -1,3
Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes 1 220,9 -1,0 -2,6 1,8 0,6 9,6 0,7
  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi

Les services marchands portent la hausse de l'emploi salarié

En ALPC, depuis la crise, les services marchands hors intérim sont le seul secteur en constante augmentation. En 2015, cette progression est particulièrement soutenue (+ 1,7 %) et génère 8 600 emplois supplémentaires. L'ensemble des activités de ce secteur s’inscrit à la hausse, à l'exception des « activités de transport et d’entreposage » qui perdent des emplois (– 0,7 %). Les gains d'effectifs sont particulièrement significatifs dans les « activités d’hébergement et de restauration » (+ 3,7 %), ainsi que dans les « activités financières et d’assurance » (+ 3,4 %). Les « activités d’information et de communication », ainsi que les « services aux ménages » créent également des emplois (+ 2,1 %). Par ailleurs, de par leur poids dans l'emploi régional (30 %), les « activités scientifiques et techniques, les services administratifs et de soutien aux entreprises » contribuent à plus de 20 % aux gains d'emplois dans ce secteur (+ 1,2 %). Enfin, les « activités immobilières », bien que peu présentes en ALPC, sont également en progression (+ 1,7%).

Déclin continu dans la construction et l’industrie

Depuis la crise, les effectifs salariés dans la construction ne cessent de se réduire. Ils accusent une baisse annuelle moyenne de 1,8 % entre 2009 et 2014, légèrement plus marquée qu'au niveau national (– 1,6 %) (Figure 3). En 2015, le recul des effectifs s'accentue (– 2,6 %) et représente un déficit de 3 200 emplois sur l'année. Ce secteur concentre près de la moitié (47 %) des pertes totales d’emplois dans la région en 2015.

Figure 3Évolution trimestrielle de l'emploi salarié des secteurs principalement marchands dans la région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes

en indice base 100 au 2005 T1
Évolution trimestrielle de l'emploi salarié des secteurs principalement marchands dans la région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes (en indice base 100 au 2005 T1)
Industrie Construction Tertiaire principalement marchand hors intérim dont Commerce Emploi hors intérim Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes Emploi hors intérim France métropolitaine
1er trim. 2005 100 100 100 100 100 100
2e trim. 2005 99,42 101,15 99,97 99,81 99,95 100,1
3e trim. 2005 98,43 102,21 100,15 100,01 99,91 100,17
4e trim. 2005 98,38 103,53 100,52 100,19 100,27 100,33
1er trim. 2006 97,62 104,98 100,74 100,42 100,37 100,51
2e trim. 2006 97,72 106,61 101,29 100,88 100,91 100,9
3e trim. 2006 97,65 107,98 102,2 101,42 101,61 101,31
4e trim. 2006 97,13 108,99 102,35 101,39 101,68 101,5
1er trim. 2007 97,1 110,38 103,22 102,17 102,36 101,98
2e trim. 2007 96,91 110,8 103,71 102,65 102,66 102,34
3e trim. 2007 96,67 112,21 104,48 103,46 103,24 102,82
4e trim. 2007 96,57 113,05 104,47 103,53 103,29 103,09
1er trim. 2008 96,57 113,83 104,83 103,95 103,6 103,19
2e trim. 2008 96,12 113,73 104,7 103,68 103,39 103,06
3e trim. 2008 95,83 113,92 104,32 103,27 103,09 102,98
4e trim. 2008 95,01 113,35 104,55 103,02 102,97 102,76
1er trim. 2009 94,09 111,5 103,94 102,27 102,14 102,2
2e trim. 2009 93,06 110,66 103,64 101,97 101,59 101,65
3e trim. 2009 91,83 109,94 103,66 101,51 101,2 101,24
4e trim. 2009 91,18 109,21 104,22 101,73 101,31 101,15
1er trim. 2010 90,8 108,59 104,35 101,88 101,22 100,9
2e trim. 2010 90,27 108,51 104,33 101,68 101,06 100,78
3e trim. 2010 90,01 107,96 104,76 101,93 101,21 100,83
4e trim. 2010 89,83 107,51 104,87 101,76 101,18 100,89
1er trim. 2011 89,72 107,36 105,41 102,24 101,48 101,15
2e trim. 2011 89,95 107,04 106,04 102,48 101,9 101,39
3e trim. 2011 89,86 106,76 106,18 102,72 101,94 101,33
4e trim. 2011 89,63 106,49 106,12 102,76 101,81 101,44
1er trim. 2012 89,58 106,39 106,44 102,66 101,99 101,5
2e trim. 2012 89,25 105,89 106,37 102,51 101,8 101,46
3e trim. 2012 89,23 105,71 106,3 102,35 101,73 101,35
4e trim. 2012 89,3 105,56 106,35 102,09 101,77 101,14
1er trim. 2013 89,06 104,78 106,59 102,15 101,77 100,9
2e trim. 2013 88,76 104,02 106,09 101,67 101,3 100,62
3e trim. 2013 88,57 103,81 106,48 101,74 101,47 100,75
4e trim. 2013 88,56 103,28 106,62 101,94 101,5 100,78
1er trim. 2014 88,33 102,92 106,66 101,9 101,43 100,73
2e trim. 2014 88,04 102,14 106,83 101,89 101,38 100,63
3e trim. 2014 87,91 100,89 106,61 101,72 101,07 100,43
4e trim. 2014 87,58 99,6 106,67 101,52 100,89 100,37
1er trim. 2015 87,44 98,55 106,98 101,68 100,93 100,41
2e trim. 2015 87,18 97,97 107,38 101,85 101,06 100,53
3e trim. 2015 86,8 97,37 107,8 101,99 101,16 100,5
4e trim. 2015 86,74 96,99 108,06 102,12 101,27 100,58
  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi

Figure 3Évolution trimestrielle de l'emploi salarié des secteurs principalement marchands dans la région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes

  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi

L’emploi salarié dans l’industrie continue également de baisser en 2015. Entre 2009 et 2014, les effectifs en ALPC se sont réduits de 0,8 % en moyenne par an, une évolution plus mesurée que la tendance nationale sur la période (– 1,2 % en moyenne par an en France métropolitaine). En 2015, l‘industrie perd 2 500 emplois en région, soit une baisse de 1 % (contre – 1,2 % en France métropolitaine).

L’emploi salarié se replie dans l’ensemble des secteurs industriels, à l'exception de celui de la « fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac » en hausse de 0,6 %. Le vaste secteur de la « fabrication d'autres produits industriels », regroupant notamment la métallurgie, les industries du cuir, du bois et du papier, subit les plus fortes pertes (– 1,8 %). Les effectifs dans la « fabrication de matériels de transport » sont également fortement impactés à la baisse (– 1,2 %). Ils diminuent dans une moindre mesure (– 0,6 %) dans le secteur de la fabrication des biens d’équipements et celui de l’énergie, de la gestion des déchets et des activités de cokéfaction et de raffinage.

Hausse modérée dans le commerce et forte dans l’intérim

Dans le commerce, en région comme au niveau national, l’emploi salarié a connu une période de stabilité globale entre 2009 et 2014. En 2015, avec 1 600 emplois supplémentaires, il augmente de 0,6 % en ALPC. En France métropolitaine, les effectifs dans le commerce s’inscrivent également à la hausse (+ 0,8 %).

L'emploi intérimaire croît fortement en 2015 (+ 9,6 %), alternant ainsi hausses et baisses marquées au fil des années : – 3,5 % en 2014, + 9,7 % en 2013 (Figure 4). En France métropolitaine, l'augmentation est de même ampleur (+ 9,4 %).

Figure 4Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire

en indice base 100 au 2005 T1
Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire (en indice base 100 au 2005 T1)
Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes France métropolitaine
1er trim.| 2005 100 100
2e trim. 2005 99,16 99,86
3e trim. 2005 102,1 101,93
4e trim. 2005 103,95 102,6
1er trim. 2006 102,21 101,7
2e trim. 2006 107,03 107,36
3e trim. 2006 108,69 107,31
4e trim. 2006 104,41 105,31
1er trim. 2007 117,99 114,93
2e trim. 2007 115,45 112,47
3e trim. 2007 114,04 110,87
4e trim. 2007 111,57 109,72
1er trim. 2008 115,3 114,33
2e trim. 2008 107,91 106,28
3e trim. 2008 103,55 99,93
4e trim. 2008 91,98 86,9
1er trim. 2009 82,02 73,86
2e trim. 2009 83,95 75,59
3e trim. 2009 86,79 79,59
4e trim. 2009 90,87 84,27
1er trim. 2010 96,7 88,79
2e trim. 2010 101,81 93,33
3e trim. 2010 103,99 97,12
4e trim. 2010 109,09 100,8
1er trim. 2011 106,03 101,29
2e trim. 2011 106,46 101,53
3e trim. 2011 108,29 100,53
4e trim. 2011 101,88 96,39
1er trim. 2012 104,63 95,18
2e trim. 2012 102,16 91,84
3e trim. 2012 97,9 88,16
4e trim. 2012 94,84 85,68
1er trim. 2013 99,12 88,46
2e trim. 2013 96,68 87,24
3e trim. 2013 100,69 89,11
4e trim. 2013 104,04 91,04
1er trim. 2014 100,28 89,19
2e trim. 2014 101,92 91,42
3e trim. 2014 98,2 87,85
4e trim. 2014 100,42 90,86
1er trim. 2015 97,67 89,89
2e trim. 2015 103,18 93,28
3e trim. 2015 105,96 96,23
4e trim. 2015 110,02 99,44
  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi intérimaire en fin de trimestre.
  • Source : Insee, estimations d'emploi

Figure 4Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire

  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi intérimaire en fin de trimestre.
  • Source : Insee, estimations d'emploi

Sources

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Estimations d'emploi localisées / ESTEL / Estel :

A partir de 2009, les estimations d'emploi annuelles sont calculées à partir du dispositif Estel (Estimations d'emploi localisées), qui se fondent sur l'utilisation des sources administratives en niveau.

Pour les salariés, il s'agit des Déclarations Annuelles de Données Sociales (DADS « grand format ») contenant, en plus des DADS stricto sensu, les données du fichier de paye des agents de l'État et celles des particuliers employeurs).

Pour les non salariés agricoles, les sources mobilisées sont les fichiers de la Mutualité Sociale Agricole (MSA) et pour les non salariés non agricoles, les fichiers de l'Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale (ACOSS) qui est la Caisse Nationale des Unions de Recouvrement des Cotisations de Sécurité Sociale et d'Allocations Familiales (URSSAF).

Le concept central d'Estel est une synthèse ascendante des sources administratives utilisées avec prise en compte de la multi-activité. Estel mesure l'emploi selon un concept « BIT répertorié » : l'emploi est mesuré sur la dernière semaine de l'année et tout emploi déclaré est comptabilisé.

Le passage à Estel permet la production des estimations d'emploi annuelles à un niveau géographique et sectoriel plus fin que l'ancien système (celui de la zone d'emploi croisée avec le niveau A38 de la nouvelle nomenclature d'activités au lieu du niveau départemental) ; de plus on disposera chaque année de la double localisation au lieu de résidence et au lieu de travail pour les salariés et d'informations sur le sexe et la tranche d'âge quinquennale des travailleurs salariés et non salariés.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Pour en savoir plus

Documentation

Définitions (pdf, 72 Ko )