En 2024, en Auvergne-Rhône-Alpes, les ventes de véhicules neufs atteignent 295 617 transactions (figure 1), marquant une baisse de 4,4 % par rapport à l'année précédente (contre ‑2,3 % au niveau national). Les ventes de presque toutes les catégories de véhicules sont en recul (‑5,4 % pour les véhicules particuliers, ‑4,7 % pour les véhicules utilitaires légers et ‑3,5 % pour les véhicules industriels). Les bus et autocars et les 2-3 roues à moteur (13,7 % des ventes) font toutefois exception : respectivement +5,5 % et +0,9 %. La tendance positive retrouvée en 2023 s’inverse à nouveau et confirme l’effondrement des ventes de véhicules neufs sur la période 2018‑2023, en repli annuel moyen de 2,4 %. Les véhicules particuliers constituent 67,2 % des immatriculations totales dans la région.

Avec 1 755 000 véhicules vendus au niveau national (figure 2), les ventes de voitures particulières neuves diminuent de 3,4 % en 2024. En Auvergne-Rhône-Alpes, où près de 199 000 immatriculations sont enregistrées, la tendance à la baisse est encore plus marquée, ‑5,4 % (figure 3).

En 2024, plusieurs facteurs influencent le comportement des acheteurs, notamment les mesures de politique publiques accompagnant la transition écologique (fin des moteurs thermiques programmée d'ici 2035 ; mise en place de zones à faibles émissions (ZFE-m)). Les voitures hybrides non-rechargeables dominent les ventes régionales avec plus d'un tiers des immatriculations, suivies par les motorisations essence-superéthanol (27,2 %) et les véhicules électriques et hydrogènes (18,6 %) (figure 4). Les motorisations diesel continuent de décliner, représentant seulement 8 % des ventes, soit ­‑33,4 % par rapport à l'année précédente.

En 2024, les immatriculations de véhicules utilitaires légers neufs (moins de 3,5 tonnes) diminuent en Auvergne-Rhône-Alpes de 4,7 % par rapport à l'année précédente, alors que la tendance nationale reste stable. Les immatriculations de véhicules industriels à moteur (plus de 3,5 tonnes) restent quasiment constantes au niveau national en 2024 par rapport à 2023, mais reculent de 3,5 % dans la région. Enfin, les immatriculations de bus et d'autocars, bien que fluctuantes, augmentent de 5,5 % avec 868 unités, contre près de 8,0 % au niveau national.

Après deux années de recul (‑3,7 % en 2022 et ‑2,1 % en 2023), le flux régional du transport routier de marchandises du pavillon français redémarre (+4,1 %) pour atteindre 31,6 milliards de tonnes-kilomètres (figure 5). Toutes les composantes sont orientées à la hausse (figure 6), les flux internes à la région notamment, avec 9,7 milliards de tonnes-kilomètres (+6 %).

Avec 229 millions de tonnes transportées en 2024 en Auvergne-Rhône-Alpes, la jauge camionnée progresse annuellement de 3,1 %. Les flux entrants augmentent de 1,4 %, les flux sortants de 0,7 % et les échanges intrarégionaux, qui représentent 70 % du tonnage transporté, sont en hausse de 4,0 %.

Au plan national, après une année de forte croissance en 2023 (+14,2 %), le trafic aérien progresse encore en 2024 (+3,9 %), avec 211 millions de passagers. Il n’atteint cependant pas son niveau de 2019.

En Auvergne-Rhône-Alpes, 11,2 millions de passagers transitent par les aéroports régionaux, soit une hausse de 4,6 % (figure 7). Ce niveau demeure toutefois inférieur à celui observé avant la crise sanitaire (‑12,4 %).

Le trafic international croît de 11 % et concerne 77,5 % des voyageurs. Les lignes nationales transportent près de 2,5 millions de passagers, en chute de 12,6 %. Les lignes low-cost, qui représentent désormais 51 % du trafic régional, progressent de 11 %, avec 5,7 millions de passagers (figure 8).

L’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry accueille près de 10,5 millions de passagers en 2024, en augmentation de 4,7 %. Les vols internationaux y progressent de 11,4 %. Simultanément, les vols nationaux se replient de 13 % et le transit de près de 55 %.

Sur cette même plate-forme, avec 53 852 tonnes transportées, l’activité du fret aérien est en hausse annuelle de 8,3 %.