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Insee Conjoncture Corse · Juin 2025 · n° 54
Insee Conjoncture CorseBilan économique 2024 - Corse Économie corse : entre regain touristique et vulnérabilités

Fruit d’une collaboration entre l’Insee, la Banque de France, la Dreal, la Dreets, la Drfip, et l’Académie de Corse, ce bilan dresse un panorama de la situation économique de la Corse en 2024.

En 2024, l’activité corse progresse de +0,9 %. Elle est portée par un tourisme dynamique avec 6,7 % de fréquentation supplémentaire par rapport à 2023. Toutefois, elle ralentit en fin d’année. Pour cause, la construction recule, affectée par la hausse des taux d’intérêt. L’emploi reste pourtant solide avec 129 200 salariés en fin d’année et le chômage diminue, restant inférieur au niveau national. L’agriculture présente des résultats contrastés. Enfin, la réussite scolaire au Diplôme National du Brevet et au Baccalauréat demeure supérieure à la moyenne française.

Insee Conjoncture Corse
No 54
Paru le :Paru le26/06/2025

Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2024 publiés par l'Insee.

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Emploi salarié - Voyants au vert pour l’emploi salarié insulaire Bilan économique 2024

Marie-Pierre Nicolaï (Insee)

Avec 129 200 emplois au 31 décembre 2024 en Corse, l’emploi salarié progresse à nouveau après une année atone. Cependant, les déclarations préalables à l’embauche continuent de se replier. Les effectifs du tertiaire marchand s’étoffent. Ils progressent dans le commerce et se stabilisent dans l’hébergement-restauration. En revanche, l’emploi se détériore à nouveau dans la construction où l’activité poursuit sa dégradation. Enfin, l’emploi reste en hausse dans l’industrie, porté par le dynamisme de l’agroalimentaire.

Insee Conjoncture Corse

No 54

Paru le :26/06/2025

Avertissement

Dans cette publication, le concept d'emploi se réfère aux critères du Bureau international du travail (BIT). Sont comprises dans l'emploi à la fois les personnes ayant travaillé au moins une heure rémunérée pendant une période donnée, mais également les personnes en emploi n’ayant pas travaillé pour certaines raisons (en particulier celles en chômage partiel et en arrêt maladie).

Les données ont été mises à jour en mars 2025.

L’emploi salarié insulaire augmente en 2024

Avec 129 200 emplois au 31 décembre 2024, l’emploi salarié insulaire renoue avec la croissance. Il progresse de 0,4 % sur un an. Dans le même temps, en France hors Mayotte, les effectifs salariés se stabilisent après trois années de hausse. Au niveau départemental, l’emploi est dynamique en Haute-Corse (+0,9 %) alors qu’il se stabilise en Corse-du-Sud (-0,1 %) (figure 1).

Figure 1Emploi salarié total en fin d’année par département et par grand secteur d'activité

(en %)
Emploi salarié total en fin d’année par département et par grand secteur d'activité ((en %))
Zonage Emploi au 31/12/2024 (milliers) Évolution entre 2023 et 2024
Agriculture Industrie Construction Tertiaire marchand dont Intérim Tertiaire non marchand Total
Corse-du-Sud 64,9 2,5 0,7 -5,2 -0,2 -1,6 1,2 -0,1
Haute-Corse 64,4 9,8 0,2 -3,9 1,1 4,1 1,4 0,9
Corse 129,2 7,9 0,5 -4,5 0,4 1,2 1,3 0,4
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Avec 500 emplois supplémentaires en fin d’année, l’emploi régional renoue avec la croissance après l’atonie de 2023. Au cours du premier semestre 2024, les effectifs demeurent encore stables (+0,1 %). La hausse se réamorce réellement au second semestre.

Entre 2018 et 2023, l’emploi régional augmente de 1,8 % en moyenne annuelle, parallèlement à la croissance de la population insulaire (1,0 % par an). En France hors Mayotte, l’emploi salarié croît moins vite que dans la région au cours des cinq années (+1,3 % par an) (figure 2).

Figure 2Évolution trimestrielle de l'emploi salarié

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018)
Évolution trimestrielle de l'emploi salarié ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018))
Période Emploi salarié total - Corse Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Corse Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2018 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2019 101,6 100,7 102,2 100,8
2ᵉ trim. 2019 102,4 100,8 103,0 101,0
3ᵉ trim. 2019 102,4 101,1 102,9 101,3
4ᵉ trim. 2019 102,5 101,5 103,3 101,8
1ᵉ trim. 2020 102,4 99,6 103,0 99,4
2ᵉ trim. 2020 96,8 99,1 95,7 99,0
3ᵉ trim. 2020 101,3 101,2 101,3 101,2
4ᵉ trim. 2020 103,7 101,2 104,5 101,3
1ᵉ trim. 2021 104,4 101,9 105,3 102,2
2ᵉ trim. 2021 104,7 103,0 105,8 103,5
3ᵉ trim. 2021 105,7 103,9 106,9 104,5
4ᵉ trim. 2021 107,5 104,5 109,0 105,4
1ᵉ trim. 2022 108,5 104,9 110,2 105,9
2ᵉ trim. 2022 108,7 105,1 110,3 106,1
3ᵉ trim. 2022 108,3 105,4 109,8 106,5
4ᵉ trim. 2022 109,0 105,8 110,9 107,0
1ᵉ trim. 2023 109,3 105,9 111,1 107,1
2ᵉ trim. 2023 109,4 106,2 111,0 107,3
3ᵉ trim. 2023 109,3 106,2 110,9 107,4
4ᵉ trim. 2023 109,2 106,4 110,6 107,5
1ᵉ trim. 2024 109,6 106,7 110,9 107,7
2ᵉ trim. 2024 109,6 106,7 110,6 107,6
3ᵉ trim. 2024 109,7 106,8 110,9 107,7
4ᵉ trim. 2024 109,7 106,5 110,8 107,3
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution trimestrielle de l'emploi salarié

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

En 2024, l’économie corse reste bridée malgré une inflation revenue à un niveau plus supportable (+1,3 % en glissement annuel). Les touristes français sont plus nombreux à choisir de se loger dans les établissements hôteliers et les campings insulaires. Ainsi la fréquentation touristique progresse nettement par rapport à 2023 mais des arbitrages perdurent, notamment sur les budgets dédiés à la restauration. Ce rebond touristique favorable à l’économie corse se traduit par une augmentation de l’emploi privé (+0,2 %) qui totalise ainsi 94 000 emplois au 31 décembre 2024.

Hors contrat d’intérim, les Déclarations Préalables à l’Embauche (DPAE) collectées en Corse par l’Urssaf se replient de 2,0 % sur un an. Toutefois, ce recul est moins marqué qu’en 2023. Par prudence, les chefs d’entreprise limiteraient leurs recrutements anticipés. La baisse est exclusivement imputable à la Corse-du-Sud avec -4,2 % alors que les DPAE progressent de 0,7 % en Haute-Corse (figure 3). Aux aléas économiques, s’ajoute une pénurie de main d’oeuvre, qui persiste toujours dans des secteurs clés de l’économie régionale tels la restauration ou la construction. Ce contexte induit un repli des DPAE en CDI (-5,9 %), et affecte également les CDD (-1,1 %).

figure 3Déclarations préalables à l’embauche par type de contrat en 2024

Déclarations préalables à l’embauche par type de contrat en 2024
Zonage ou secteur CDD CDI Ensemble
Effectifs (millier) Part (%) Évolution 2024‑2023 (%) Effectifs (milliers) Part (%) Évolution 2024‑2023 (%) Effectifs (milliers) Part (%) Évolution 2024‑2023 (%)
Corse 72 100,0 -1,1 16 100,0 -5,9 88 100,0 -2,0
Corse-du-Sud 39 54,2 -2,6 8 50,0 -11,2 48 55,0 -4,2
Haute-Corse 33 45,8 0,7 8 50,0 0,5 40 45,0 0,7
Industrie 2 3,0 -6,9 1 6,0 7,6 3 3,4 -1,8
Construction 3 4,0 -8,4 2 13,0 -20,1 5 6,0 -14,5
Tertiaire marchand 58 81,0 -0,4 11 69,0 -4,4 69 78,0 -1,1
Dont commerce 11 15,0 0,6 4 25,0 -1,7 15 17,0 -0,1
Dont hébergement 25 35,0 -1,1 3 19,0 -2,8 28 32,0 -1,3
  • Source : Déclarations préalables à l’embauche hors intérim, données brutes, Acoss-Urssaf.

L’emploi retrouve son souffle dans le tertiaire marchand

Avec 59 800 emplois au 31 décembre 2024, le tertiaire marchand concentre 46 % du salariat régional. Les effectifs du secteur augmentent de 0,4 % par rapport à 2023 alors qu’ils sont stables au niveau national (-0,1 %). Ils progressent à nouveau après une année atone, mais le rythme de croissance reste inférieur à celui des cinq dernières années (+2,1 % en moyenne annuelle) (figure 4).

Figure 4Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Corse

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018)
Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Corse ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018))
Période Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2018 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2019 104,0 101,1 102,6 99,9
2ᵉ trim. 2019 104,5 101,2 102,9 100,9
3ᵉ trim. 2019 105,0 100,3 102,9 101,2
4ᵉ trim. 2019 106,3 100,8 103,5 101,1
1ᵉ trim. 2020 106,5 100,2 102,8 101,5
2ᵉ trim. 2020 108,4 94,9 91,3 100,5
3ᵉ trim. 2020 109,9 98,1 99,3 102,2
4ᵉ trim. 2020 111,4 100,1 103,5 102,7
1ᵉ trim. 2021 113,5 101,0 103,8 103,4
2ᵉ trim. 2021 114,1 101,4 104,1 103,6
3ᵉ trim. 2021 114,2 101,7 106,0 103,9
4ᵉ trim. 2021 114,6 103,8 108,7 104,6
1ᵉ trim. 2022 115,1 103,9 110,3 105,3
2ᵉ trim. 2022 115,0 104,8 110,3 105,5
3ᵉ trim. 2022 115,3 103,8 109,9 105,0
4ᵉ trim. 2022 115,5 104,0 111,1 105,4
1ᵉ trim. 2023 115,0 105,1 111,5 105,4
2ᵉ trim. 2023 114,8 104,9 111,3 106,1
3ᵉ trim. 2023 114,2 104,7 111,2 106,3
4ᵉ trim. 2023 113,2 105,9 110,7 106,7
1ᵉ trim. 2024 111,8 106,3 111,0 107,4
2ᵉ trim. 2024 110,4 105,9 110,7 107,8
3ᵉ trim. 2024 110,3 106,1 111,1 107,9
4ᵉ trim. 2024 108,1 106,4 111,2 108,1
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Corse

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Dans le commerce, qui concentre un tiers des effectifs du tertiaire marchand, la hausse de l’emploi se précise (+0,4 % en un an). Dans l’hébergement-restauration, l’emploi salarié se stabilise (-0,1 %) après un repli en 2023 (figure 5). Avec 12 200 salariés, il regroupe un cinquième des effectifs du tertiaire marchand. En revanche, l’emploi est particulièrement dynamique dans les transports (+2,8 %) et conserve sa tonicité dans les activités financières et d’assurance,en hausse de 4 %.

Figure 5Emploi salarié total en fin d’année par secteur d'activité

(en %)
Emploi salarié total en fin d’année par secteur d'activité ((en %))
Secteur d'activité Emploi au 31/12/2024 (milliers) Évolution entre 2023 et 2024 Évolution annuelle moyenne entre 2018 et 2023 ¹
Corse Corse France hors Mayotte Corse France hors Mayotte
Agriculture 2,8 7,9 0,1 1,7 1,8
Industrie 7,5 0,5 0,3 1,2 0,6
Industrie agroalimentaire 2,9 1,1 1,4 0,8 1,5
Énergie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage 2,6 0,9 1,8 1,2 1,3
Biens d'équipement 0,2 2,8 0,3 3,9 0,6
Matériels de transport 0,2 2,5 0,7 -8,3 -0,2
Autres branches industrielles 1,7 -1,6 -0,7 2,6 0,3
Construction 11,7 -4,5 -1,8 2,5 2,1
Tertiaire marchand 59,8 0,4 -0,1 2,1 1,7
Commerce 19,7 0,4 -0,2 1,8 1,3
Transports 7,4 2,8 0,7 1,2 0,7
Hébergement - restauration 12,2 -0,1 1,8 3,4 2,7
Information - communication 1,5 -1,4 -1,6 2,5 3,2
Services financiers 2,8 4,0 0,7 1,6 1,3
Services immobiliers 1,1 -6,1 -3,5 1,6 1,5
Services aux entreprises hors intérim 8,8 -1,1 0,4 1,8 2,6
Intérim 0,6 1,2 -6,0 6,4 -0,5
Services aux ménages 5,6 1,0 0,5 2,1 1,1
Tertiaire non marchand 47,4 1,3 0,5 1,3 0,7
Total 129,2 0,4 0,0 1,8 1,3
  • ¹ : Évolution qui aurait été observée pour l'emploi salarié total du secteur pour chaque année de la période considérée, en supposant une évolution identique chaque année.
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Les effectifs du tertiaire non marchand, qui englobent en majorité les salariés du secteur public, progressent de 1,3 %. Ils conservent leur rythme de croissance des cinq dernières années (+1,3 % par an). Leur part dans l’emploi est stable avec 47 400 emplois en fin d’année, soit 37 % du salariat régional.

Le recul de l’emploi dans la construction s’amplifie

Avec 11 700 postes au 31 décembre 2024, la construction représente 9 % de l’emploi salarié insulaire. En 2024, les effectifs diminuent de 4,5 %. Cette baisse accentue le repli amorcé en 2023 dans ce secteur où la croissance de l’emploi fut pourtant ininterrompue entre 2017 et 2022. Ce repli est 2,5 fois plus marqué qu’au niveau national (-1,8 %). La baisse est plus importante en Corse-du-Sud (-5,2 %) qu’en Haute-Corse (-3,9 %).

Le ralentissement de la production dans le bâtiment s’accentue fortement en 2024. Les carnets de commandes concentrés sur du court terme et l’impact des prix des matières premières sur les devis, perturbent la visibilité des professionnels du secteur. De plus, les aléas de recrutements, auxquels se heurtent les chefs d’entreprise, et les tensions du marché immobilier ralentissent les ventes et les mises en chantier.

Dans l’industrie, l’emploi garde le cap

Avec 7 500 emplois au 31 décembre 2024, l’industrie représente 6 % du salariat régional. Sur un an, l’emploi du secteur maintient sa tendance haussière avec +0,5 % par rapport à la fin de l’année précédente. Cette croissance est néanmoins plus modérée et inférieure à celle mesurée entre 2018 et 2023 (+1,2 % par an). En France hors Mayotte, l’emploi dans ce secteur progresse de 0,3 % en un an contre 0,6 % en moyenne quinquennale.

Dans l’industrie agroalimentaire, l’emploi augmente de 1,1 % en un an, soit une croissance supérieure à sa moyenne quinquennale (0,8 %). Avec 2 900 emplois au 31 décembre 2024, les effectifs représentent 38 % des salariés de l’industrie régionale. L’emploi s’accroît plus modérément (+0,9 %) dans la production d’énergie, eau et déchets, second sous-secteur le plus important avec 2 600 salariés.

Enfin, l’emploi salarié agricole s’enrichit de 200 postes supplémentaires en fin d’année. Avec 2 800 emplois, il représente 2 % de l’emploi salarié régional.

Publication rédigée par :Marie-Pierre Nicolaï (Insee)

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Pour comprendre

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Estimations d'emploi localisées / ESTEL / Estel :

Le concept central d'Estel est une synthèse ascendante des sources administratives utilisées avec prise en compte de la multi-activité. Estel mesure l'emploi selon un concept « BIT répertorié ».

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l’effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Nomenclature d'activités française / NAF :

La nomenclature des activités économiques en vigueur en France depuis le 1er janvier 2008 est la nomenclature d'activités française (NAF rév. 2). La NAF a la même structure que de la nomenclature d'activités de la Communauté européenne (NACE rév. 2) mais elle comporte un niveau supplémentaire, spécifique à la France, celui des sous-classes.

La NAF rév. 2 comporte cinq niveaux comprenant respectivement : 21, 88, 272, 615 et 732 postes.

La NAF rév. 2 s'est substituée à la NAF rév. 1 datant de 2003 (entrée en vigueur au 1er janvier 2003). La NAF rév. 1 comporte cinq niveaux ayant respectivement 17, 31, 62, 224, et 712 postes .

La NAF rév. 1 avait succédé à la NAF qui était en vigueur depuis le 1er janvier 1993.

Emploi (au sens du Bureau International du Travail (BIT)) :

Une personne en emploi au sens du Bureau International du Travail (BIT) est une personne de 15 ans ou plus ayant effectué au moins une heure de travail rémunéré au cours d’une semaine donnée ou absente de son emploi sous certaines conditions de motif (congés annuels, maladie, maternité,etc.) et de durée.

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.

Pour en savoir plus

(1) Retrouvez davantage de données associées à cette publication en téléchargement.

(2) Notes de conjoncture trimestrielles, Insee Conjoncture Corse.

(3) Ouvrir dans un nouvel ongletStat’UR Corse, Urssaf Conjoncture Corse.