Nombre de décès quotidiens De mars 2020 à décembre 2023
France, régions et départements
Avertissement
Au vu de l’évolution du contexte sanitaire, l’Insee adapte sa diffusion à compter
des décès survenus à partir du
1er janvier 2024. Le rythme de diffusion reste mensuel. En revanche, les données sur
les décès
quotidiens sont dorénavant diffusées avec un peu plus de recul, jusqu’à la fin
du mois précédent afin de limiter
l’ampleur des révisions, et non plus jusqu’à J-10.
Les données sur les décès quotidiens survenus à partir du 1er janvier
2024 sont disponibles sur la
page Décès
quotidiens et mensuels.
En France, comme en Europe, un pic de surmortalité lié à la Covid-19 fin mars-début avril
Umar Dahoo, Lisa Gaudy (Insee)
En France comme en Europe, le pic de mortalité lié à la Covid-19 est intervenu la semaine du 30 mars 2020. Entre le 2 mars et le 26 avril, l’excédent de mortalité toutes causes confondues, par rapport à la moyenne 2016-2019, est un peu supérieur en France à ce qu’il a été en Europe, tout en étant inférieur à celui de l’Espagne, de l’Italie et de la Belgique.
L’excédent des décès a touché légèrement plus les hommes que les femmes et selon une temporalité différente. En France comme en Europe, les personnes âgées de 70 ans ou plus ont été les plus affectées.
En France, entre le 2 mars et le 26 avril 2020, la surmortalité par rapport à la moyenne 2016-2019 est comprise entre 100 % et 150 % dans cinq départements (Haut-Rhin, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Val-d'Oise). Plusieurs provinces espagnoles et italiennes ont enregistré une surmortalité supérieure à 150 %.
Cette publication tire parti des données collectées par Eurostat sur les décès hebdomadaires auprès des instituts nationaux statistiques européens.
- Même dynamique des décès en France et en Europe durant les 4 premiers mois de l’année 2020
- D’importantes disparités entre les pays et au niveau infra-national
- Une surmortalité des hommes un peu supérieure à celle des femmes
- Les personnes âgées sont les plus touchées
- Des différences entre pays difficiles à expliquer
Même dynamique des décès en France et en Europe durant les 4 premiers mois de l’année 2020
L’écart entre les décès toutes causes confondues survenus durant les 4 premiers mois de l’année 2020 et en moyenne pour la même période en 2016-2019 a suivi une dynamique similaire en France et dans 21 pays d’Europe considérés dans leur ensemble (sources). Pendant les premières semaines de l’année 2020, jusqu’à la fin du mois de février, la mortalité a été globalement inférieure à celle enregistrée en moyenne entre 2016 et 2019. Ceci s’explique notamment par le fait que la grippe saisonnière n’a pratiquement pas occasionné de surmortalité en Europe en ce début d’année. Alors que les années précédentes le nombre de décès commençait à baisser à partir de début mars, il a au contraire sensiblement augmenté pour atteindre un pic, tant en France qu’en Europe, la semaine du 30 mars 2020. Lors de cette semaine, le surcroît de mortalité a approché 50 % en Europe, c’est-à-dire qu’il y a eu 50 % de décès en plus que la même semaine moyenne de la période 2016-2019 (figure 1). Il a dépassé 60 % en France et a atteint 155 % en Espagne, 91 % en Belgique (avant 107 % la semaine du 6 avril) et 67 % en Italie (après 88 % la semaine précédente puisque le pic a été atteint une semaine plus tôt en Italie). Il s’est ensuite réduit progressivement pour s’annuler quasiment début mai.
tableauFigure 1a - Nombre de décès hebdomadaires en France et dans 21 pays européens du 1er janvier au 10 mai 2020 rapporté à la même semaine de 2016-2019
Semaine du | Europe | France |
---|---|---|
1er janvier | 91,5 | 93,5 |
6 janvier | 94,8 | 96,4 |
13 janvier | 94,5 | 94,5 |
20 janvier | 94,4 | 93,6 |
27 janvier | 96,4 | 96,1 |
3 février | 94,7 | 95,5 |
10 février | 96,2 | 97,2 |
17 février | 93,3 | 94,5 |
24 février | 93,5 | 94,2 |
2 mars | 97,2 | 96,8 |
9 mars | 106,8 | 104,4 |
16 mars | 123,4 | 118,3 |
23 mars | 139,9 | 137,9 |
30 mars | 147,8 | 162,8 |
6 avril | 141,6 | 155,9 |
13 avril | 128,4 | 138,0 |
20 avril | 114,8 | 116,0 |
27 avril | 106,6 | 103,6 |
4 mai | 104,3 | 102,6 |
- Note : les données de 2020 sont provisoires. Les données de la semaine du 4 mai pour la Slovaquie et des semaines du 27 avril et du 4 mai pour la République tchèque et le Luxembourg sont des données estimées. Des données sont manquantes pour chaque année pour l'Italie (13 % des municipalités manquantes) et pour la Suède (semaine de décès non connue).
- Lecture : la semaine du 30 mars 2020, les décès en France et en Europe ont été respectivement supérieurs de 63 % et de 48 % à la moyenne 2016-2019.
- Champ : 21 pays européens, dont 17 de l’Union européenne et 4 de l’Association européenne de libre échange.
- Source : Eurostat, extraction au 9 juillet 2020 ; calculs Insee.
graphiqueFigure 1a - Nombre de décès hebdomadaires en France et dans 21 pays européens du 1er janvier au 10 mai 2020 rapporté à la même semaine de 2016-2019
D’importantes disparités entre les pays et au niveau infra-national
Le niveau de surmortalité a été très différencié selon les pays européens. Entre le 2 mars et le 26 avril 2020, l’essentiel (84 %) de la surmortalité observée dans les 21 pays d’Europe considérés est attribuable à l’Espagne, à l’Italie et à la France (figure 2), la part de ces pays atteignant quasiment le double de leur part habituelle dans les décès globaux (44 % pour la même période de 2016-2019). La surmortalité a été respectivement de 71 % en Espagne, 49 % en Italie, 44 % en Belgique et de 28 % en France sur l’ensemble des 8 semaines comprises entre le 2 mars et le 26 avril. À l’inverse, en Allemagne, pays le plus peuplé en Europe, la surmortalité est beaucoup plus faible (4 % sur la même période). C’est aussi le cas des pays d’Europe centrale et orientale.
tableauFigure 2 - Écarts de mortalité hebdomadaire dans 21 pays européens du 2 mars au 26 avril 2020 par rapport à la même semaine de 2016-2019, par pays
Semaine du | Espagne | Italie | France | Allemagne | Belgique | Autres pays | Ensemble |
---|---|---|---|---|---|---|---|
2 mars | – 13 | 1 140 | – 407 | – 1 715 | – 246 | – 958 | – 2 199 |
9 mars | 840 | 4 945 | 537 | – 651 | – 116 | – 460 | 5 095 |
16 mars | 4 462 | 8 988 | 2 195 | 88 | 237 | 1 104 | 17 074 |
23 mars | 10 942 | 10 286 | 4 507 | 680 | 961 | 1 293 | 28 669 |
30 mars | 12 545 | 7 669 | 7 327 | 2 076 | 1 908 | 2 217 | 33 742 |
6 avril | 9 214 | 6 019 | 6 357 | 2 499 | 2 211 | 2 408 | 28 708 |
13 avril | 5 348 | 4 082 | 4 300 | 1 802 | 1 670 | 1 945 | 19 147 |
20 avril | 2 678 | 2 230 | 1 795 | 994 | 1 005 | 1 206 | 9 908 |
- Note : les données de 2020 sont provisoires. Des données sont manquantes pour chaque année pour l'Italie (13 % des municipalités manquantes).
- Lecture : la semaine du 30 mars 2020, il y a eu 33 700 décès supplémentaires en Europe par rapport à la moyenne 2016-2019, dont 82 % dans trois pays (Espagne, France et Italie).
- Champ : 21 pays européens, dont 17 de l’Union européenne et 4 de l’Association européenne de libre échange.
- Source : Eurostat, extraction au 9 juillet 2020 ; calculs Insee.
graphiqueFigure 2 - Écarts de mortalité hebdomadaire dans 21 pays européens du 2 mars au 26 avril 2020 par rapport à la même semaine de 2016-2019, par pays
Les disparités sont également marquées au niveau infra-national (figure 3). La surmortalité a été particulièrement importante au centre de l’Espagne et au nord de l’Italie. Dans les provinces espagnoles (Ciudad Real, Guadalajara, Madrid et Segovia) et italiennes (Bergamo, Brescia, Cremona, Lodi et Piacenza) les plus touchées, le nombre de décès a été multiplié par plus de 3 (soit un supplément de plus de 200 %) entre le 2 mars et le 26 avril 2020 comparativement à la même période en moyenne sur 2016-2019.
En France métropolitaine, dans les cinq départements les plus touchés (Haut-Rhin, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Val-d'Oise), l’augmentation a été un peu moindre que dans les provinces des autres pays européens citées ci-dessus, avec une augmentation comprise entre 100 % et 150 % relativement à la même période en moyenne sur 2016-2019. À l’inverse, l’arc atlantique englobe des départements (Finistère et Landes) dans lesquels on enregistre une baisse du nombre des décès en 2020 par rapport à la moyenne de 2016-2019. La façade sud-ouest de la péninsule italienne est également dans ce cas (provinces de Roma et Latina notamment).
tableauFigure 3a – Nombre de décès entre le 2 mars et le 26 avril 2020 rapporté à la même période de 2016-2019
Les données sont disponibles dans le fichier en téléchargement. |
graphiqueFigure 3a – Nombre de décès entre le 2 mars et le 26 avril 2020 rapporté à la même période de 2016-2019
Une surmortalité des hommes un peu supérieure à celle des femmes
Pour la période du 2 mars au 26 avril 2020, en Europe ainsi qu’en France dans une moindre mesure, ces décès supplémentaires ont un peu plus touché les hommes que les femmes (respectivement + 7 % et + 3 % d’écart sur l’ensemble de la période). En outre, la temporalité a été un peu différente en France (figure 4a), et encore plus au niveau européen (figure 4b), l’accélération des décès jusqu’au 30 mars (pic de l’épidémie) a touché en majorité les hommes. Le ratio de mortalité hommes/femmes atteint en France un maximum de 1,07 au cours de la dernière semaine de mars (soit une semaine avant le pic de mortalité) et de 1,06 en Europe. En Europe, la situation s’inverse à partir de début avril : l’excédent de mortalité affecte alors davantage les femmes que les hommes. Le ratio de mortalité hommes/femmes atteint un minimum la semaine du 13 avril, avant de retrouver un seuil proche de 1 en France et un peu inférieur à 1 en Europe.
tableauFigure 4a - Nombre de décès hebdomadaires pour les hommes et les femmes entre le 2 mars et le 26 avril 2020 rapporté à la même semaine de 2016-2019 et ratio de décès hommes/femmes en France
Semaine du | Hommes | Femmes | Ratio décès hommes/femmes |
---|---|---|---|
2 mars | 99,4 | 94,3 | 1,02 |
9 mars | 105,6 | 103,2 | 0,99 |
16 mars | 118,4 | 118,3 | 0,99 |
23 mars | 144,3 | 131,7 | 1,07 |
30 mars | 164,7 | 160,9 | 1,02 |
6 avril | 153,6 | 158,1 | 0,97 |
13 avril | 132,2 | 143,9 | 0,92 |
20 avril | 115,2 | 116,9 | 0,99 |
- Note : les données de 2020 sont provisoires.
- Lecture : la semaine du 23 mars 2020, le ratio de décès hommes/femmes s’élève à 1,07 en France. Les décès des hommes et des femmes sont supérieurs respectivement de 44 % et de 32 % à la moyenne de 2016-2019.
- Champ : France.
- Source : Eurostat, extraction au 9 juillet 2020 ; calculs Insee.
graphiqueFigure 4a - Nombre de décès hebdomadaires pour les hommes et les femmes entre le 2 mars et le 26 avril 2020 rapporté à la même semaine de 2016-2019 et ratio de décès hommes/femmes en France
Les personnes âgées sont les plus touchées
Entre le 2 mars et le 26 avril 2020, le surcroît de mortalité touche davantage les personnes de 50 ans ou plus, tant en France qu’en Europe. Pour les hommes comme pour les femmes, cette surmortalité affecte, en France et en Europe, plus particulièrement les personnes âgées de 70 ans ou plus (dont 59 % sont des femmes tant en France qu’en Europe). En France, la surmortalité dépasse 40 % chez les hommes et approche 35 % chez les femmes de 70 à 74 ans et de 90 ans ou plus, par rapport à la moyenne 2016-2019 (figure 5). En Europe, cette surmortalité, tant pour les hommes que pour les femmes, est la plus élevée chez les 90 ans ou plus (soit 1 % de la population totale, dont 73 % sont des femmes), où elle atteint respectivement 50 % chez les hommes et 43 % chez les femmes.
Des différences entre pays difficiles à expliquer
Cette étude descriptive met en évidence un certain nombre de similarités entre pays européens, dont la France, en ce qui concerne la dynamique de la mortalité observée au cours des premières semaines de l’année 2020 avec un pic de surmortalité enregistré quasi-simultanément fin mars-début avril lié à l’épidémie de Covid-19. De même, la surmortalité a été très différenciée par classe d’âge, les plus âgés ayant été les plus touchés en France comme en Europe. Au-delà de ces similarités, il existe des différences marquées de surmortalité entre pays et entre départements et provinces au sein de chaque pays. Plusieurs facteurs pourraient expliquer ces différences, sans que l’on soit en mesure d’expliquer à ce stade l’importance relative de chacun d’entre eux : différences de structure par âge et de densité de la population ; différences d’état de santé et d’accès aux soins ; existence de clusters surgis de manière parfois accidentelle ; dates et modalités de confinement et de déconfinement différentes selon les pays ; nombre de travailleurs-clé et modalités d’exercice de l’activité professionnelle au cours de la période considérée, etc.
tableauFigure 5a - Nombre de décès des hommes entre le 2 mars et le 26 avril 2020 rapporté à la même période de 2016-2019 selon l’âge
Europe | France | |
---|---|---|
Moins de 49 ans | 95,4 | 100,0 |
50-54 ans | 106,5 | 106,4 |
55-59 ans | 109,9 | 103,4 |
60-64 ans | 113,6 | 110,1 |
65-69 ans | 118,9 | 114,5 |
70-74 ans | 138,2 | 140,5 |
75-79 ans | 139,7 | 134,8 |
80-84 ans | 139,2 | 127,1 |
85-89 ans | 142,9 | 135,0 |
90 ans ou plus | 149,6 | 142,3 |
- Note : les données 2020 sont provisoires.
- Lecture : entre le 2 mars et le 26 avril 2020, les décès des hommes âgés de 90 ans ou plus en France et en Europe ont été respectivement supérieurs de 42 % et de 50 % par rapport à la moyenne 2016-2019.
- Champ : 20 pays européens, dont 16 de l’Union européenne et 4 de l’Association européenne de libre échange (Allemagne en moins par rapport au groupe des 21 pays).
- Source : Eurostat, extraction au 9 juillet 2020 ; calculs Insee.
graphiqueFigure 5a - Nombre de décès des hommes entre le 2 mars et le 26 avril 2020 rapporté à la même période de 2016-2019 selon l’âge
Sources
Eurostat a collecté, sur la base du volontariat, les données hebdomadaires sur les décès auprès des autorités statistiques des pays européens. Ces données ont fait l’objet d’une première publication par Eurostat le 24 juin 2020, sur la base des données transmises par 21 pays pour la période 2016-2020 : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Hongrie, Islande, Italie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Norvège, Portugal, République tchèque, Slovaquie, Suède, Suisse. Ces pays ont transmis leurs données par sexe, âge et lieu de résidence ou de survenue des décès (par NUTS 3, découpage territorial de l’Espace économique européen correspondant aux départements pour la France, aux arrondissements administratifs pour la Belgique et aux provinces pour l’Espagne et l’Italie) lorsqu’elles étaient disponibles ; plusieurs pays dont l’Allemagne n’ont pas fourni de données infranationales. En particulier, l'Allemagne n'a pas fourni de données infranationales ni de données par sexe et par âge. Ces données ne renseignent pas sur la cause du décès, il s’agit en effet de données sur les décès toutes causes confondues. Pour la France, l’Insee transmet les données de décès enregistrés dans les statistiques d’état civil.
Selon le European Centre for Diseases Control (ECDC), les 21 pays couverts dans cette analyse ont enregistré plus de 90 % des décès dus à la Covid-19 dans l’Union européenne (UE) et les pays de l’Association européenne de libre-échange (AELE), hors Suisse. Ils représentent 78 % de la population et 77 % des décès dans l’UE et l’AELE en 2018. Par ailleurs, les données pour 2020 sont provisoires.
La publication d’Eurostat du 24 juin 2020 sert de base à notre analyse. Néanmoins, les données utilisées ici ont été extraites de la base en ligne d’Eurostat le 9 juillet et peuvent donc être légèrement différentes de celles utilisées pour cette publication.
Les décès hebdomadaires enregistrés en 2020 sont comparés à une semaine moyenne de la période de référence, établie entre 2016 et 2019.
Pour en savoir plus
Nombre de décès quotidiens : France, régions et départements, Insee.
Papon S., Robert-Bobée I., « Une hausse des décès deux fois plus forte pour les personnes nées à l’étranger que pour celles nées en France en mars-avril 2020 », Insee Focus n° 198, juillet 2020.
« Ouvrir dans un nouvel ongletWeekly Death Statistics », Eurostat, juin 2020.
Gascard N., Kauffmann B., Labosse A., « 26 % de décès supplémentaires entre début mars et mi-avril 2020 : les communes denses sont les plus touchées », Insee Focus n° 191, mai 2020.
Pour comprendre
Pour chaque département, sont disponibles sous forme de graphiques, cartes et commentaires :
- le nombre de décès journaliers cumulés depuis 2019. Les fichiers téléchargeables correspondants ont été mis à jour jusqu’au 31 décembre 2023.
- le nombre de décès journaliers transmis par les communes ayant opté pour une transmission dématérialisée au 1er avril 2020 (communes qui transmettent au moins depuis cette date les données électroniquement et non par papier, exploitables donc plus rapidement) jusqu’au 31 décembre 2023. Les fichiers téléchargeables correspondants ont été mis à jour jusqu’au 31 décembre 2023.
- le nombre de décès cumulés en 2019, en 2022 et du 1er janvier au 31 décembre 2023 par sexe, âge et lieu de décès. Des précautions particulières doivent toutefois être prises dans l’analyse des données sur les lieux de décès, du fait de la proportion de bulletins de décès pour lesquels cette information est non renseignée, qui peut être élevée à l’échelle de certains départements et variable d’une année sur l’autre. Les fichiers téléchargeables correspondants ont été mis à jour jusqu’au 31 décembre 2023.
Un fichier individuel contenant des données non nominatives sur chaque décès ayant eu lieu entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2023 est également mis à disposition. Il fournit pour chaque décès les informations suivantes : la date de décès, le sexe, la date de naissance et la commune de résidence de la personne décédée, le département et la commune de décès, le lieu de décès (hôpital ou clinique, domicile, maison de retraite, autres).
Enfin, une note méthodologique est diffusée fournissant notamment des informations sur l'origine des données.
Pour en savoir plus
« 2020 : une hausse des décès inédite depuis 70 ans », Insee Première, n° 1847, mars 2021.
« Avec la pandémie de Covid-19, nette baisse de l’espérance de vie et chute du nombre de mariages », Insee Première, n° 1846, mars 2021.
Première estimation provisoire du nombre de décès en 2020
« Données détaillées sur les décès en 2019 et séries longues », Insee Résultats, octobre 2020.
Livret de suivi d'épidémie - COVID-19
Décès et mortalité, séries chronologiques
« Ouvrir dans un nouvel onglet 460 décès supplémentaires en août 2021 », Points Etudes et Bilans de la Polynésie française, n° 1277, septembre 2021
Fichiers des décès - Les informations enregistrées par l’Insee relatives aux personnes décédées