L'essentiel sur… le Grand Est

L’essentiel sur… se compose de données clés, d'un jeu de questions-réponses apportant des éclairages plus spécifiques, des précisions méthodologiques et des liens vers des publications de l'Insee ou d'autres organismes pour aller plus loin.

Chiffres-clés
Paru le : Paru le 31/01/2023
 No 01 - Janvier 2023

Démographie

Au 1er janvier 2020, 5 562 700 personnes habitent dans le Grand Est, dont 1 148 100 dans le Bas‑Rhin et 1 049 200 en Moselle. La population stagne dans le Grand Est, alors qu’elle progresse de 0,3 % en moyenne par an entre 2014 et 2020 en France. Le solde migratoire et le solde naturel sont quasi nuls. Le taux de fécondité figure parmi les plus faibles de France, tandis que la région se situe dans la moyenne pour le vieillissement de la population.

La population stagne dans le Grand Est Évolution annuelle moyenne de population entre 2014 et 2020

La population stagne dans le Grand Est
Population 2020 Évolution annuelle moyenne de la population entre 2014 et 2020 (en %)
France* 67 162 154 0,3
Martinique 361 225 -1,0
Guadeloupe 383 559 -0,7
Bourgogne-Franche-Comté 2 801 695 -0,1
Normandie 3 325 522 -0,1
Centre-Val de Loire 2 574 863 0,0
Hauts-de-France 5 997 734 0,0
Grand Est 5 562 651 0,0
Île-de-France 12 271 794 0,3
La Réunion 863 083 0,4
Nouvelle-Aquitaine 6 033 952 0,4
Provence-Alpes-Côte d'Azur 5 098 666 0,4
Bretagne 3 373 835 0,5
Auvergne-Rhône-Alpes 8 078 652 0,5
Pays de la Loire 3 832 120 0,6
Occitanie 5 973 969 0,7
Corse 343 701 1,0
Guyane 285 133 2,1
Mayotte** 256 518 3,8
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • ** Mayotte : données 2017 et évolution 2012-2017
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  • Source : Insee, recensements de la population.

La population stagne dans le Grand Est Évolution annuelle moyenne de population entre 2014 et 2020

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • ** Mayotte : données 2017 et évolution 2012-2017
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  • Source : Insee, recensements de la population.

Niveau de vie médian et pauvreté

En 2019 dans le Grand Est, le niveau de vie médian s’élève à 21 800 euros par an. Il est légèrement inférieur au revenu médian national. L’écart entre les départements alsaciens, les plus riches, et le département des Ardennes, le plus pauvre, est de 3 460 euros. Le taux de pauvreté régional, de 14,7 % en 2019, est proche du taux national. Les habitants des Ardennes, de l’Aube et des Vosges, départements peu densément peuplés, ont les niveaux de vie médians les plus faibles et les taux de pauvreté y sont les plus élevés de la région.

Le Grand Est parmi les régions les plus aisées Niveau de vie annuel médian en 2019

(en euros)
Le Grand Est parmi les régions les plus aisées ((en euros))
Revenu médian
France* 21 860
Île-de-France 24 060
Auvergne-Rhône-Alpes 22 610
Bretagne 21 990
Pays de la Loire 21 850
Grand Est 21 800
Centre-Val de Loire 21 710
Bourgogne-Franche-Comté 21 640
Provence-Alpes-Côte d'Azur 21 590
Nouvelle-Aquitaine 21 540
Normandie 21 380
Occitanie 20 980
Corse 20 950
Hauts-de-France 20 360
Martinique 18 570
La Réunion 15 890
Guadeloupe** 15 770
Guyane** 10 990
Mayotte** 3 140
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France métropolitaine plus la Martinique et la Réunion
  • ** Données issues de l'enquête Budget de famille 2017
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  • Définition :
  • Sources : Insee, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi), enquête Budget de famille 2017.

Le Grand Est parmi les régions les plus aisées Niveau de vie annuel médian en 2019

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France métropolitaine plus la Martinique et la Réunion
  • ** Données issues de l'enquête Budget de famille 2017
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  • Définition :
  • Sources : Insee, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi), enquête Budget de famille 2017.

Produit intérieur brut

Le produit intérieur brut (PIB) du Grand Est s’élève à 153 milliards d’euros en 2020 (6,6 % de la richesse nationale). Il se situe au 6e rang des régions métropolitaines hors Île-de-France. Le PIB par habitant est de 27 529 euros, soit 1 646 euros de moins que la moyenne nationale hors Île‑de‑France. La productivité apparente du travail, ou PIB par emploi, est de 71 993 euros, valeur inférieure de 893 euros à celle de la France métropolitaine, hors Île‑de‑France.

153 milliards d’euros dans le Grand Est Produit intérieur brut en 2020

(en millions d’euros)
153 milliards d’euros dans le Grand Est ((en millions d’euros))
PIB
Île-de-France 710 128
Auvergne-Rhône-Alpes 268 891
Nouvelle-Aquitaine 172 111
Occitanie 168 744
Hauts-de-France 161 638
Provence-Alpes-Côte d'Azur 161 299
Grand Est 152 797
Pays de la Loire 116 159
Bretagne 99 659
Normandie 90 103
Bourgogne-Franche-Comté 75 561
Centre-Val de Loire 71 576
La Réunion 19 151
Martinique 8 856
Corse 8 825
Guadeloupe 8 801
Guyane 4 351
Mayotte 2 757
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  • Définition :
  • Source : Insee, comptes régionaux (données semi-définitives).

153 milliards d’euros dans le Grand Est Produit intérieur brut en 2020

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  • Définition :
  • Source : Insee, comptes régionaux (données semi-définitives).

Niveau d'éducation

Dans le Grand Est, en 2019, 26,3 % des personnes de 15 ans ou plus non scolarisées détiennent un diplôme de l’enseignement supérieur, soit 4,4 points de moins que la moyenne nationale. En revanche, le Grand Est est la première région pour la proportion de titulaires d’un CAP/BEP, comme diplôme le plus élevé. Les diplômés du supérieur représentent 26 à 31,6 % dans les départements les plus densément peuplés. À l’inverse, la part des personnes pas ou peu diplômées dépasse les 31 % dans les départements peu denses.

Les diplômés du supérieur sous-représentés dans le Grand Est Diplôme le plus élevé des 15 ans ou plus non scolarisés en 2019

(en %)
Les diplômés du supérieur sous-représentés dans le Grand Est ((en %))
Enseignement supérieur Bac CAP ou BEP Pas ou peu diplômés*
Île-de-France 43,6 16,3 16,6 23,6
Auvergne-Rhône-Alpes 31,8 17,3 25,1 25,9
Provence-Alpes-Côte d'Azur 31,1 18,1 23,2 27,7
Occitanie 31,0 18,2 24,2 26,6
Bretagne 30,0 18,6 27,2 24,2
Pays de la Loire 28,0 17,2 28,7 26,2
Nouvelle-Aquitaine 27,7 17,7 27,8 26,8
Grand Est 26,3 16,6 29,3 27,8
Corse 26,0 22,2 20,8 31,0
Centre-Val de Loire 25,4 16,6 28,7 29,3
Hauts-de-France 25,1 16,9 26,2 31,8
Bourgogne-Franche-Comté 24,6 16,8 29,2 29,4
Normandie 24,0 16,4 28,8 30,8
Martinique 23,2 17,1 20,8 39,0
Guadeloupe 21,6 17,6 20,8 40,1
La Réunion 20,2 16,3 20,2 43,3
Guyane 17,6 13,2 16,7 52,5
France** 30,7 17,2 24,7 27,2
Mayotte*** 12,3 10,8 8,4 68,5
  • * sans diplôme ou détenant au plus le brevet des collèges
  • ** Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • *** Pour Mayotte, données du Recensement de la Population de 2017
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  • Définition :
  • Champ : personnes de 15 ans ou plus.
  • Source : Insee, recensement de la population.

Les diplômés du supérieur sous-représentés dans le Grand Est Diplôme le plus élevé des 15 ans ou plus non scolarisés en 2019

  • * sans diplôme ou détenant au plus le brevet des collèges
  • ** Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • *** Pour Mayotte, données du Recensement de la Population de 2017
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  • Définition :
  • Champ : personnes de 15 ans ou plus.
  • Source : Insee, recensement de la population.

Marché du travail

Emploi total

Entre 2019 et 2020, l’emploi a baissé de 1 % dans le Grand Est et de 0,9 % en France. Le secteur tertiaire marchand est moins présent dans le Grand Est que dans le reste du pays. Il représente environ cinq emplois sur dix dans le Bas‑Rhin, contre trois sur dix dans la Meuse et les Ardennes. La part de l’emploi industriel est la plus élevée dans les Ardennes et les Vosges.

Baisse de l’emploi dans le Grand Est comme en FranceEmploi total en 2020 et évolution entre 2019 et 2020

Baisse de l’emploi dans le Grand Est comme en France
Emploi total en 2020 (en milliers) Évolution entre 2019 et 2020 (en %)
France* 27 841,9 -0,9
Île-de-France 6 455,7 -1,5
Auvergne-Rhône-Alpes 3 453,8 -1,5
Nouvelle-Aquitaine 2 468,0 -0,3
Occitanie 2 363,9 -0,8
Hauts-de-France 2 246,0 -0,4
Provence-Alpes-Côte d'Azur 2 148,9 -0,6
Grand Est 2 131,6 -1,0
Pays de la Loire 1 643,7 -0,3
Bretagne 1 392,0 -0,1
Normandie 1 311,5 -0,7
Bourgogne-Franche-Comté 1 085,4 -1,1
Centre-Val de Loire 1 005,7 -0,9
La Réunion 302,9 1,3
Martinique 136,7 -1,0
Guadeloupe 136,0 -0,7
Corse 135,8 0,8
Guyane 71,5 1,9
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • L'emploi non salarié agricole des DOM est sous-estimé. Il ne tient pas compte des affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA).
  • Champ : personnes de 15 ans ou plus, emploi salarié ou non salarié.
  • Source : Insee, estimations d’emploi.

Baisse de l’emploi dans le Grand Est comme en FranceEmploi total en 2020 et évolution entre 2019 et 2020

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • L'emploi non salarié agricole des DOM est sous-estimé. Il ne tient pas compte des affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA).
  • Champ : personnes de 15 ans ou plus, emploi salarié ou non salarié.
  • Source : Insee, estimations d’emploi.

Activité et chômage

Dans la région Grand Est, 63,8 % des personnes de 15 à 64 ans sont en emploi en 2019. Le taux de chômage moyen régional s’établit à 7,6 % de la population active en 2021, proche du taux de la France. La Haute-Marne et le Bas-Rhin sont les départements où les taux de chômage sont les plus faibles de la région, tandis que les Vosges, les Ardennes et l’Aube sont les plus touchés par le chômage (jusqu’à 10,0 % dans l’Aube).

Même proportion d’actifs dans le Grand Est qu’en FrancePopulation de 15 à 64 ans par statut d'activité et chômeurs au sens du recensement de la population en 2019

(en %)
Même proportion d’actifs dans le Grand Est qu’en France ((en %))
Personnes en emploi Chômeurs au sens du recensement Retraités Élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés Autres inactifs
Grand Est 63,8 9,8 7,3 10,1 9,0
France* 64,2 9,9 6,4 10,6 8,8
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • Définition :
  • Champ : personnes de 15 à 64 ans.
  • Source : Insee, recensement de la population exploitation principale.

Même proportion d’actifs dans le Grand Est qu’en FrancePopulation de 15 à 64 ans par statut d'activité et chômeurs au sens du recensement de la population en 2019

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • Définition :
  • Champ : personnes de 15 à 64 ans.
  • Source : Insee, recensement de la population exploitation principale.

Définitions

Le solde naturel est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d'une période.

On parle d'accroissement naturel ou d'excédent naturel lorsque le nombre de naissances est supérieur à celui des décès.

Le solde apparent des entrées sorties approche la différence entre le nombre de personnes entrées sur un territoire donné et le nombre de personnes qui en sont sorties, au cours de la période considérée. Il est obtenu par différence entre la variation totale de la population au cours de la période considérée et le solde naturel.

L'indicateur conjoncturel de fécondité, ou somme des naissances réduites, mesure le nombre d'enfants qu'aurait une femme tout au long de sa vie, si les taux de fécondité observés l'année considérée à chaque âge demeuraient inchangés.

Remarque :

Il ne faut pas perdre de vue que les taux utilisés dans le calcul sont ceux observés au cours d'une année donnée dans l'ensemble de la population féminine (composée de plusieurs générations) et ne représentent donc pas les taux d'une génération réelle de femmes. Il est probable qu'aucune génération réelle n'aura à chaque âge les taux observés. L'indicateur conjoncturel de fécondité sert donc uniquement à caractériser d'une façon synthétique la situation démographique au cours d'une année donnée, sans qu'on puisse en tirer des conclusions certaines sur l'avenir de la population.

L'indice de vieillissement de la population est le nombre de personnes âgées de 65 ans ou plus pour 100 personnes âgées de moins de 20 ans. Il permet de mesurer le degré de vieillissement de la population. Plus l'indice est élevé, plus le vieillissement est important.

Le niveau de vie est égal au revenu disponible du ménage divisé par le nombre d'unités de consommation (UC). Le niveau de vie est donc le même pour tous les individus d'un même ménage.

Le niveau de vie correspond à ce qu’Eurostat nomme « revenu disponible équivalent ».

Les unités de consommation sont généralement calculées selon l'échelle d'équivalence dite de l'OCDE modifiée qui attribue 1 UC au premier adulte du ménage, 0,5 UC aux autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 UC aux enfants de moins de 14 ans.

Si on ordonne une distribution, la médiane partage cette distribution en deux parties d’effectifs égaux.

Ainsi, pour une distribution de salaires, 50 % des salaires se situent sous la médiane et 50 % au-dessus.

Remarque :

De nombreuses grandeurs économiques sont limitées vers le bas et non vers le haut. Par exemple, le salaire horaire est limité vers le bas par le SMIC alors que certains salaires peuvent être très élevés. La moyenne est tirée vers le haut par les salaires élevés, même s'ils sont peu nombreux, et elle est pour cette raison généralement supérieure à la médiane.

Par ailleurs, l'incertitude qui affecte les valeurs extrêmes, en particulier les valeurs élevées, se reporte sur la moyenne mais n'affecte pas la médiane. Celle-ci est de ce point de vue un indicateur plus fiable.

Un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre lorsqu'il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. En France et en Europe, le seuil est le plus souvent fixé à 60 % du niveau de vie médian.

L'Insee, comme Eurostat et les autres pays européens, mesure en effet la pauvreté monétaire de manière relative alors que d'autres pays (comme les États-Unis ou le Canada) ont une approche absolue.

Dans l'approche en termes relatifs, le seuil de pauvreté est déterminé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l'ensemble de la population. Eurostat et les pays européens utilisent en général un seuil à 60 % de la médiane des niveaux de vie. La France privilégie également ce seuil, mais publie des taux de pauvreté selon d'autres seuils (40 %, 50 % ou 70 %), conformément aux recommandations du rapport du Cnis sur la mesure des inégalités.

Le produit intérieur brut aux prix du marché vise à mesurer la richesse créée par tous les agents, privés et publics, sur un territoire national pendant une période donnée. Agrégat clé de la comptabilité nationale, il repré­sente le résultat final de l’activité de production des unités productrices résidentes.

Le PIB aux prix du marché peut être mesuré de trois façons :

  • selon l’optique de la production, en faisant la somme des valeurs ajoutées de toutes les acti­vités de production de biens et de services et en y ajoutant les impôts moins les subventions sur les produits ;
  • selon l’optique des dépenses, en faisant la somme de toutes les dépenses finales (consacrées à la consommation ou à l’accroissement de la richesse) en y ajoutant les exportations moins les importations de biens et services ;
  • selon l’optique du revenu, en faisant la somme de tous les revenus obtenus dans le processus de production de biens et de services (revenus salariaux, excédent brut d’exploitation et revenu mixte) et en y ajou­tant les impôts sur la production et les importa­tions moins les subventions.

Le PIB par habitant est calculé en rapportant le PIB de la région à la population résidant dans la région. Les différences régionales de PIB par habitant peuvent s’éclairer en prenant en compte deux indicateurs, le PIB par emploi et le taux d’emploi. En effet : PIB/habitant = PIB/emploi * Taux d’emploi

Le taux d’emploi est défini comme le rapport du nombre d’emplois de la région rapporté à la population. Ce taux d’emploi dépend de plusieurs paramètres : le poids des jeunes et des retraités, le chômage et le taux d’activité féminin, le poids relatif des personnes résidentes allant travailler dans une autre région et des personnes venant travailler d’une autre région.

Le PIB par emploi est calculé en rapportant le PIB de la région à l’emploi régional défini par l’ensemble des actifs travaillant dans la région qu’ils y résident ou non. Cet indicateur est aussi appelé productivité apparente du travail.

Le niveau de diplôme fait référence au diplôme le plus élevé déclaré par l'individu. Les catégories de diplôme utilisées sont les suivantes :

  • aucun diplôme dont :
    • pas de scolarité ou scolarité achevée avant la fin de l'école primaire ;
    • scolarité suivie jusqu'à la fin de l'école primaire ou achevée avant la fin du collège ;
    • scolarité jusqu'à la fin du collège ou au-delà ;
  • certificat d'études primaires (CEP) ;
  • BEPC, brevet élémentaire, brevet des collèges, DNB ;
  • CAP, BEP ou diplôme de niveau équivalent ;
  • baccalauréat, brevet professionnel dont :
    • baccalauréat général ou technologique, brevet supérieur, capacité en droit, DAEU, ESEU ;
    • baccalauréat professionnel, brevet professionnel, de technicien ou d'enseignement, diplôme équivalent ;
  • BTS, DUT, Deug, Deust, diplôme de la santé ou du social de niveau bac+2, diplôme équivalent ;
  • licence, licence professionnelle, maîtrise, diplôme équivalent de niveau bac+3 ou bac+4 ;
  • Master, DEA, DESS, diplôme de grande école de niveau bac+5, doctorat de santé ;
  • Doctorat de recherche (hors santé).

La population active regroupe la population active occupée (appelée aussi « population active ayant un emploi ») et les chômeurs.

La mesure de la population active diffère selon l'observation statistique qui en est faite. On peut actuellement distinguer trois approches principales : au sens du BIT, au sens du recensement de la population, au sens de la Comptabilité nationale.

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Comment est répartie la population de la région ?
Comment est répartie la population de la région ?

Au 1er janvier 2018, 1 436 000 jeunes âgés de 3 à 24 ans résident dans le Grand Est. Parmi eux, 525 000 vivent dans une commune rurale, soit 37 % des jeunes de la région, situant le Grand Est au même niveau que la France de province. La majorité des jeunes de 3 à 24 ans de la Meuse (74 %), des Vosges (66 %), de la Haute-Marne (65 %) et des Ardennes (54 %) vivent dans le rural, ces départements étant majoritairement ruraux. À l’inverse, ils ne sont que 27 % dans le Haut-Rhin et le Bas-Rhin, départements plus urbains. Dans le Grand Est, 984 000 enfants et adolescents sont âgés de 3 à 17 ans. Parmi eux, 40 % résident en milieu rural et cette proportion évolue peu avec l’âge. Au niveau régional comme au niveau national, les migrations vers les communes urbaines sont plus importantes après 18 ans, les établissements d’enseignement supérieur étant majoritairement implantés dans les grandes villes. Entre 19 et 24 ans, la part des jeunes résidant dans une commune rurale se stabilise autour de 27 %. À ces âges, les jeunes résidant dans le rural poursuivent moins souvent une scolarité que les urbains. Dans le rural, la part de collégiens scolarisés hors de leur commune de résidence double par rapport à celle des écoliers. Lors du passage au lycée, les disparités entre jeunes urbains et jeunes ruraux se creusent davantage. La distance domicile-école augmente avec l’âge. L’apprentissage dans la région est au même niveau qu’en France de province. Il est plus répandu dans le rural.

Pour en savoir plus : Un jeune sur trois vit dans une commune rurale

Part des jeunes résidant dans une commune rurale du Grand Est en 2018 selon la tranche d’âge

en %
Part des jeunes résidant dans une commune rurale du Grand Est en 2018 selon la tranche d’âge (en %) - Lecture : dans la Meuse, 76,6 % des jeunes de 3 à 17 ans vivent dans une commune rurale.
3 à 17 ans 18 à 24 ans 3 à 24 ans
Meuse 76,6 64,7 73,6
Haute-Marne 69,6 52,5 65,0
Vosges 68,7 57,1 65,6
Ardennes 56,7 46,6 54,1
Aube 49,3 34,9 45,0
Marne 44,9 25,2 38,2
Grand Est 40,7 27,5 36,5
Moselle 35,4 26,6 32,8
Meurthe-et-Moselle 33,6 17,5 27,7
Bas-Rhin 30,5 19,5 26,7
Haut-Rhin 28,3 24,7 27,3
  • Lecture : dans la Meuse, 76,6 % des jeunes de 3 à 17 ans vivent dans une commune rurale.
  • Champ : Grand Est, personnes âgées de 3 à 24 ans.
  • Source : Insee, recensement de la population 2018, exploitation complémentaire.

Part des jeunes résidant dans une commune rurale du Grand Est en 2018 selon la tranche d’âge

  • Lecture : dans la Meuse, 76,6 % des jeunes de 3 à 17 ans vivent dans une commune rurale.
  • Champ : Grand Est, personnes âgées de 3 à 24 ans.
  • Source : Insee, recensement de la population 2018, exploitation complémentaire.
Qui sont les habitants de la région et comment vivent-ils ?
Qui sont les habitants de la région et comment vivent-ils ?

En 2019, 822 000 personnes, soit 15,5 % de la population régionale, habitent dans les 371 000 logements sociaux du Grand Est comptés par l’Insee. Ces derniers représentent 15,4 % des logements occupés de la région, faisant du Grand Est la quatrième région de France métropolitaine en matière de parc social. Les départements de l’ancienne région Champagne-Ardenne se distinguent par une forte proportion de logements sociaux, tandis que la Meuse affiche la plus faible. La part de logements sociaux dans les unités urbaines de la région croît globalement avec la taille de l’unité. Dans les plus grandes unités urbaines elle est de un logement occupé sur cinq. Il en est de même dans la Marne et dans l’Aube. Les logements sociaux de la région sont majoritairement de grands appartements de 3 ou 4 pièces, mais la surface moyenne par habitant y est plus faible que dans le parc privé. La part des familles monoparentales y est deux fois plus importante que dans l’ensemble des logements, et plus de deux logements sociaux sur cinq sont occupés par des personnes seules. Le niveau de vie médian est plus faible chez les ménages locataires du parc social régional, et la part des individus vivant dans un ménage dont le niveau de vie se trouve sous le seuil de pauvreté atteint 40 %. Elle est deux fois plus élevée que celle des locataires du privé, et presque sept fois plus élevée que celle des propriétaires.

Pour en savoir plus : Le Grand Est, quatrième région française en matière de logement social

Proportion de chaque catégorie de ménage selon le statut d’occupation dans le Grand Est en 2019

en %
Proportion de chaque catégorie de ménage selon le statut d’occupation dans le Grand Est en 2019 (en %) - Lecture : dans le Grand Est en 2019, 42 % des ménages locataires du parc social sont des personnes vivant seules.
Locataires du parc social Locataires du parc privé Propriétaires Ensemble
Personnes Seules 42 52 27 35
Couples Sans enfant 14 17 32 26
Couples Avec enfants 21 16 31 25
Familles Monoparentales 19 12 7 10
Autres 4 3 4 3
  • Lecture : dans le Grand Est en 2019, 42 % des ménages locataires du parc social sont des personnes vivant seules.
  • Source : Insee, Fidéli 2019.

Proportion de chaque catégorie de ménage selon le statut d’occupation dans le Grand Est en 2019

  • Lecture : dans le Grand Est en 2019, 42 % des ménages locataires du parc social sont des personnes vivant seules.
  • Source : Insee, Fidéli 2019.
Comment évolue la population de la région ?
Comment évolue la population de la région ?

Au 1er janvier 2019, 5 556 219 habitants résident dans le Grand Est, soit 8,3 % de la population française. Entre 2013 et 2019, la population reste stable. Le solde naturel et le solde migratoire apparent sont à l’équilibre. Sur cette période, la population ne progresse que dans le Bas-Rhin, l’Aube et le Haut-Rhin. Elle reste stable dans la Marne, la Moselle et la Meurthe-et-Moselle, et diminue dans les autres départements. Dans le Bas-Rhin et le Haut-Rhin, le solde migratoire est stable de 2013 à 2019, et l’excédent naturel explique la dynamique de la population. Dans l’Aube, les deux soldes participent de manière égale à l’augmentation de la population. Dans les départements de la Meuse, des Ardennes, des Vosges et de la Haute-Marne qui perdent des habitants, le déficit migratoire explique en grande partie cette diminution. Entre 2013 et 2019, l’évolution de la population s’accroît avec la taille de l’aire d’attraction des villes. Seules celles de plus de 200 000 habitants gagnent des habitants. Dans les aires de 200 000 à 700 000 habitants, l’augmentation de la population est portée exclusivement par l’excédent naturel et les évolutions démographiques au sein des pôles et des couronnes sont voisines. Les aires de 700 000 habitants ou plus, cumulent excédents naturel et migratoire. Les pôles y gagnent 0,7 % d’habitants par an contre 0,4 % pour les couronnes grâce à un solde naturel beaucoup plus élevé.

Pour en savoir plus : Dans le Grand Est, seuls l’Aube, le Haut-Rhin et surtout le Bas-Rhin gagnent des habitant

Variation annuelle moyenne de la population par département entre 2013 et 2019

Variation annuelle moyenne de la population par département entre 2013 et 2019 - Lecture : dans la Meuse, la population diminue de 0,7 % par an entre 2013 et 2019.
Départements Population 2019 Taux de variation annuel moyen de la population 2013-2019 (en %)
Ardennes 270 582 -0,6
Aube 310 242 0,2
Bas-Rhin 1 140 057 0,5
Haut-Rhin 767 086 0,2
Haute-Marne 172 512 -0,8
Marne 566 855 -0,1
Meurthe-et-Moselle 733 760 0,1
Meuse 184 083 -0,7
Moselle 1 046 543 0,0
Vosges 364 499 -0,5
  • Note : on parle de stabilité si le taux est compris entre – 0,1 % et + 0,1 % inclus.
  • Lecture : dans la Meuse, la population diminue de 0,7 % par an entre 2013 et 2019.
  • Source : Insee, recensements de la population 2008, 2013 et 2019.

Variation annuelle moyenne de la population par département entre 2013 et 2019

  • Note : on parle de stabilité si le taux est compris entre – 0,1 % et + 0,1 % inclus.
  • Lecture : dans la Meuse, la population diminue de 0,7 % par an entre 2013 et 2019.
  • Source : Insee, recensements de la population 2008, 2013 et 2019.
Quelles disparités économiques et sociales existent dans la région ?
Quelles disparités économiques et sociales existent dans la région ?

Entre 2016 et 2017, 50 500 actifs ont déménagé d’une zone d’emploi du Grand Est à une autre. Selon la situation sur le marché du travail, quatre catégories de zones d’emploi peuvent être distinguées dans le Grand Est. Plus de la moitié des flux résidentiels inter-zones d’emploi concernent les dix zones « en hausse d’emploi » qui concentrent 59 % des emplois, auxquels s’ajoutent des emplois frontaliers. Leur solde migratoire est proche de zéro et les actifs qui s’y installent sont plus souvent des personnes vivant seules. Dans les huit zones « en recul d’emploi », limitrophes des grandes agglomérations, le solde des migrations résidentielles est légèrement positif. Les actifs entrants sont plus souvent en couple avec des enfants et plus souvent propriétaires. Plus de la moitié d’entre eux sort de la zone pour se rendre sur son lieu de travail. Le déménagement peut ainsi être influencé par l’offre immobilière. Dans les sept zones « vulnérables » (recul d’emploi et taux de chômage supérieur à 10 %), le solde migratoire est négatif. La part des locataires de logement HLM parmi les entrants y est plus élevée. L’accès au parc de logements sociaux peut motiver le déménagement pour un actif sur huit. Dans les deux zones où l’emploi baisse fortement et où le taux de chômage est supérieur à 10 %, le solde migratoire est négatif. De manière générale, les flux résidentiels tendent à renforcer les caractéristiques socio-économiques des actifs déjà installés dans les zones d’emploi.

Pour en savoir plus : Les migrations résidentielles renforcent la concentration d’actifs de même profil dans les territoires du Grand Est

Typologie des zones d’emploi : évolution de l’emploi entre 2012 et 2017 et taux de chômage localisé en 2017

Typologie des zones d’emploi : évolution de l’emploi entre 2012 et 2017 et taux de chômage localisé en 2017 - Lecture : les zones « en hausse d’emploi » ont un taux de chômage inférieur à 10 % en 2017. Dans les zones  « en recul d’emploi », l’emploi baisse jusqu’à 5 % et le taux de chômage est inférieur à 10 %. L’emploi baisse jusqu’à 5 % dans les zones « vulnérables » et le taux de chômage est supérieur à 10 %. Dans les zones très vulnérables, l’emploi baisse de plus de 5 % et le taux de chômage est supérieur à 10 %. L’emploi augmente et le taux de chômage est supérieur à 10 % dans les zones « dynamiques avec chômage élevé ».
Code zone d'emploi Libellé zone d'emploi de destination Typologie
4403 Charleville-Mézières Zones vulnérables (-5 <EELE< 0 ; 10 <TCL< 20)
4408 Forbach Zones vulnérables (-5 <EELE< 0 ; 10 <TCL< 20)
4411 Mulhouse Zones vulnérables (-5 <EELE< 0 ; 10 <TCL< 20)
4415 Romilly-sur-Seine Zones vulnérables (-5 <EELE< 0 ; 10 <TCL< 20)
4421 Sedan Zones vulnérables (-5 <EELE< 0 ; 10 <TCL< 20)
4425 Troyes Zones vulnérables (-5 <EELE< 0 ; 10 <TCL< 20)
4426 Verdun Zones vulnérables (-5 <EELE< 0 ; 10 <TCL< 20)
2409 Montargis Zones vulnérables (-5 <EELE< 0 ; 10 <TCL< 20)
3208 Cambrai Zones vulnérables (-5 <EELE< 0 ; 10 <TCL< 20)
3214 Laon Zones vulnérables (-5 <EELE< 0 ; 10 <TCL< 20)
3217 Maubeuge Zones vulnérables (-5 <EELE< 0 ; 10 <TCL< 20)
3220 Saint-Quentin Zones vulnérables (-5 <EELE< 0 ; 10 <TCL< 20)
3221 Soisson Zones vulnérables (-5 <EELE< 0 ; 10 <TCL< 20)
3222 Valenciennes Zones vulnérables (-5 <EELE< 0 ; 10 <TCL< 20)
4417 Saint Dié-Des-Vosges Zones très vulnérables (-10 <EELE< -5 ; 10 <TCL< 20)
4427 Vitry-le-François Saint-Dizier Zones très vulnérables (-10 <EELE< -5 ; 10 <TCL< 20)
4401 Bar-le-Duc Zones en recul d’emploi (-5 <EELE< 0 ; 0 <TCL< 10 )
4402 Châlons-en-Champagne Zones en recul d’emploi (-5 <EELE< 0 ; 0 <TCL< 10 )
4406 Epernay Zones en recul d’emploi (-5 <EELE< 0 ; 0 <TCL< 10 )
4407 Epinal Zones en recul d’emploi (-5 <EELE< 0 ; 0 <TCL< 10 )
4416 Saint-Avold Zones en recul d’emploi (-5 <EELE< 0 ; 0 <TCL< 10 )
4419 Sarrebourg Zones en recul d’emploi (-5 <EELE< 0 ; 0 <TCL< 10 )
4420 Sarreguemines Zones en recul d’emploi (-5 <EELE< 0 ; 0 <TCL< 10 )
4424 Thionville Zones en recul d’emploi (-5 <EELE< 0 ; 0 <TCL< 10 )
1102 Coulommiers Zones en recul d’emploi (-5 <EELE< 0 ; 0 <TCL< 10 )
2702 Auxerre Zones en recul d’emploi (-5 <EELE< 0 ; 0 <TCL< 10 )
2703 Avallon Zones en recul d’emploi (-5 <EELE< 0 ; 0 <TCL< 10 )
2709 Châtillon-Monbard Zones en recul d’emploi (-5 <EELE< 0 ; 0 <TCL< 10 )
2718 Vesoul Zones en recul d’emploi (-5 <EELE< 0 ; 0 <TCL< 10 )
4404 Chaumont Zones en hausse d’emploi (0 <EELE< 5 ; 0 <TCL< 10)
4405 Colmar Zones en hausse d’emploi (0 <EELE< 5 ; 0 <TCL< 10)
4409 Haguenau Zones en hausse d’emploi (0 <EELE< 5 ; 0 <TCL< 10)
4410 Metz Zones en hausse d’emploi (0 <EELE< 5 ; 0 <TCL< 10)
4412 Nancy Zones en hausse d’emploi (0 <EELE< 5 ; 0 <TCL< 10)
4413 Reims Zones en hausse d’emploi (0 <EELE< 5 ; 0 <TCL< 10)
4414 Remiremont Zones en hausse d’emploi (0 <EELE< 5 ; 0 <TCL< 10)
4418 Saint-Louis Zones en hausse d’emploi (0 <EELE< 5 ; 0 <TCL< 10)
4422 Sélestat Zones en hausse d’emploi (0 <EELE< 5 ; 0 <TCL< 10)
4423 Strasbourg Zones en hausse d’emploi (0 <EELE< 5 ; 0 <TCL< 10)
1105 Fontainebleau-Nemours Zones en hausse d’emploi (0 <EELE< 5 ; 0 <TCL< 10)
1107 Meaux Zones en hausse d’emploi (0 <EELE< 5 ; 0 <TCL< 10)
1108 Melun Zones en hausse d’emploi (0 <EELE< 5 ; 0 <TCL< 10)
1110 Provins Zones en hausse d’emploi (0 <EELE< 5 ; 0 <TCL< 10)
2705 Belfort Zones en hausse d’emploi (0 <EELE< 5 ; 0 <TCL< 10)
2706 Besançon Zones en hausse d’emploi (0 <EELE< 5 ; 0 <TCL< 10)
2711 Dijon Zones en hausse d’emploi (0 <EELE< 5 ; 0 <TCL< 10)
2717 Sens Zones en hausse d’emploi (0 <EELE< 5 ; 0 <TCL< 10)
0056 Cosne-Cours-sur-Loire en fort recul d'emploi (-10 <EELE< -5 ; 0 <TCL< 10)
0060 Nevers en fort recul d'emploi (-10 <EELE< -5 ; 0 <TCL< 10)
2714 Montbéliard dynamique avec chômage élevé (0 <EELE< 5 ; 10 <TCL< 20)
3209 Château-Thierry dynamique avec chômage élevé (0 <EELE< 5 ; 10 <TCL< 20)
  • EELE : Évolution des estimations localisées d'emploi 2012-2017 (en %)TCL : Taux de chômage localisé 2017 (en %)
  • Lecture : les zones « en hausse d’emploi » ont un taux de chômage inférieur à 10 % en 2017. Dans les zones  « en recul d’emploi », l’emploi baisse jusqu’à 5 % et le taux de chômage est inférieur à 10 %. L’emploi baisse jusqu’à 5 % dans les zones « vulnérables » et le taux de chômage est supérieur à 10 %. Dans les zones très vulnérables, l’emploi baisse de plus de 5 % et le taux de chômage est supérieur à 10 %. L’emploi augmente et le taux de chômage est supérieur à 10 % dans les zones « dynamiques avec chômage élevé ».
  • Source : Insee, Estimations d’emploi localisé 2012 et 2017, taux de chômage localisé 2017.

Typologie des zones d’emploi : évolution de l’emploi entre 2012 et 2017 et taux de chômage localisé en 2017

  • EELE : Évolution des estimations localisées d'emploi 2012-2017 (en %)
  • TCL : Taux de chômage localisé 2017 (en %)
  • * profil non présent dans le Grand Est
  • Lecture : les zones « en hausse d’emploi » ont un taux de chômage inférieur à 10 % en 2017. Dans les zones  « en recul d’emploi », l’emploi baisse jusqu’à 5 % et le taux de chômage est inférieur à 10 %. L’emploi baisse jusqu’à 5 % dans les zones « vulnérables » et le taux de chômage est supérieur à 10 %. Dans les zones très vulnérables, l’emploi baisse de plus de 5 % et le taux de chômage est supérieur à 10 %. L’emploi augmente et le taux de chômage est supérieur à 10 % dans les zones « dynamiques avec chômage élevé ».
  • Source : Insee, Estimations d’emploi localisé 2012 et 2017, taux de chômage localisé 2017.
Quelles sont les spécificités économiques de la région ?
Quelles sont les spécificités économiques de la région ?

En 2018, le produit intérieur brut (PIB) du Grand Est s’élève à 161 milliards d’euros, plaçant la région au 7e rang des régions françaises. En 2017, la région occupe le 3e rang pour la valeur ajoutée de l’industrie. Avec 3,3 % de la valeur ajoutée régionale, l’agriculture est une forte spécificité du Grand Est, notamment grâce à la viticulture. Les services occupent une place prépondérante avec 71,3 % de la valeur ajoutée régionale. Entre 1990 et 2018, la croissance moyenne du PIB du Grand Est est de + 0,9 % par an contre 1,6 % au niveau national. Il s’agit de la deuxième plus faible progression des régions métropolitaines. Ceci s’explique avant tout par une moindre performance de l’économie : la hausse de la valeur ajoutée est plus faible qu’en France de province dans la plupart des secteurs d’activité. Le PIB par habitant du Grand Est s’élève à 28 300 euros en 2017, soit 1 200 euros de moins que la moyenne de France de province. Depuis la crise de 2008-2009 ce décrochage s’accentue. Une explication en est la hausse plus forte du nombre de travailleurs frontaliers que celle du nombre d’actifs occupés. Ces actifs travaillant à l’étranger, ainsi que ceux qui exercent leur activité dans une autre région, contribuent à la création de richesse économique dans ces autres territoires, et ne contribuent au PIB de la région que par leurs dépenses. Le PIB par emploi du Grand Est s’établit quant à lui à 73 300 euros en 2017, un niveau équivalent à celui de la France de province.

Pour en savoir plus : La croissance du Grand Est décroche depuis 1998

Évolution du PIB en volume depuis 1990

PIB en volume, base 100 en 1990
Évolution du PIB en volume depuis 1990 (PIB en volume, base 100 en 1990) - Lecture : entre 1990 et 2017, le PIB du Grand Est a progressé de 25 %, le PIB de France de province de 47 % et celui de l’ensemble de la France de 52 %.
Année Grand Est France entière France métropolitaine hors Île-de-France
1990 100 100 100
1991 100,4 101,0 101,1
1992 102,5 102,7 102,7
1993 101,8 102,0 101,8
1994 103,9 104,4 104,2
1995 107,21 106,60 107,20
1996 108,0 108,1 108,5
1997 109,1 110,6 110,9
1998 113,8 114,5 115,3
1999 115,3 118,4 117,9
2000 119,4 123,0 122,7
2001 119,9 125,5 125,3
2002 120,0 126,9 126,3
2003 120,0 127,9 127,6
2004 123,8 131,6 131,7
2005 123,3 133,7 133,5
2006 125,1 137,0 137,1
2007 127,9 140,3 139,5
2008 126,9 140,7 139,2
2009 122,0 136,7 135,2
2010 121,0 139,3 136,2
2011 124,2 142,4 140,0
2012 121,7 142,8 139,8
2013 122,1 143,6 140,1
2014 122,7 145,0 141,4
2015 122,7 146,6 142,7
2016 122,6 148,2 143,9
2017 125,2 151,6 147,0
2018 127,1 154,4 149,7
  • Lecture : entre 1990 et 2017, le PIB du Grand Est a progressé de 25 %, le PIB de France de province de 47 % et celui de l’ensemble de la France de 52 %.
  • Sources : Insee, comptes régionaux 1990 à 2000 base 2010 et comptes régionaux 2000 à 2018 base 2014, données 2018 provisoires.

Évolution du PIB en volume depuis 1990

  • Lecture : entre 1990 et 2017, le PIB du Grand Est a progressé de 25 %, le PIB de France de province de 47 % et celui de l’ensemble de la France de 52 %.
  • Sources : Insee, comptes régionaux 1990 à 2000 base 2010 et comptes régionaux 2000 à 2018 base 2014, données 2018 provisoires.
Où résident et où travaillent les travailleurs frontaliers de la région ?
Où résident et où travaillent les travailleurs frontaliers de la région ?

En 2018, 182 000 résidents du Grand Est travaillent dans un des quatre pays voisins. Avec 86 500 actifs, contre 36 100 en 1999, le Luxembourg est la première destination des frontaliers du Grand Est. L’attractivité de ce pays ne faiblit pas. Le nombre de frontaliers progresse également vers la Suisse, mais plus modérément. Bien que les effectifs aient nettement diminué depuis 1999, l’Allemagne reste la deuxième destination des frontaliers et connaît un léger regain ces dernières années. La Belgique attire un peu plus de 8 200 frontaliers, soit deux fois plus qu’en 1999. L’industrie emploie le plus de frontaliers (26 %). Son poids est même de 43 % en Allemagne et de 35 % en Suisse. La spécificité du Luxembourg réside dans les activités financières et d’assurance. Les activités juridiques et comptables y sont également surreprésentées par rapport aux autres pays frontaliers. En Belgique, c’est l’enseignement, la santé humaine et surtout l’action sociale qui se démarquent. Avec la tertiarisation de l’économie, le nombre d’employés non qualifiés est en hausse dans tous les pays entre 2008 et 2018, de même que celui des cadres et des professions intermédiaires. En lien avec les métiers exercés, la proportion de diplômés d’études supérieures est plus élevée parmi les frontaliers qui travaillent au Luxembourg et, dans une moindre mesure, en Suisse, que parmi ceux qui ont un emploi en Allemagne ou en Belgique. Quel que soit le pays, les frontaliers sont de plus en plus diplômés.

Pour en savoir plus : Le travail frontalier dans le Grand Est : en 2018, 182 000 habitants de la région travaillent dans un pays voisin

Lieux de résidence et de travail des travailleurs frontaliers en 2018

Lieux de résidence et de travail des travailleurs frontaliers en 2018
Pays de travail Région de travail (NUTS3) Nombre de travailleurs frontaliers
Luxembourg Luxembourg 86 494
Allemagne Regionalverband Saarbrücken 9 557
Ortenaukreis 7 926
Rastatt 5 622
Saarlouis 3 838
Karlsruhe, Stadtkreis 3 166
Saarpfalz-Kreis 2 103
Breisgau-Hochschwarzwald 2 098
Baden-Baden, Stadtkreis 1 785
Germersheim 1 628
Lörrach 1 379
Freiburg im Breisgau, Stadtkreis 1 301
Karlsruhe, Landkreis 885
Zweibrücken, Kreisfreie Stadt 728
Merzig-Wadern 579
Emmendingen 568
Suisse Basel-Stadt 21 725
Basel-Landschaft 10 053
Aargau 2 528
Jura 1 386
Zürich 855
Solothurn 759
Vaud 654
Bern / Berne 549
Belgique Arr. Arlon 3 228
Arr. Virton 2 214
Arr. Neufchâteau 570
Arr. Dinant 487
Arr. Philippeville 482
  • Note : le zonage utilisé pour le lieu de travail des frontaliers est le niveau NUTS3 de 2021 de la nomenclature européenne. Ne sont représentées que les zones où travaillent au moins 450 frontaliers.
  • Champ : actifs occupés résidant dans le Grand Est.
  • Source : Insee, recensement de la population 2018, exploitation complémentaire.

Lieux de résidence et de travail des travailleurs frontaliers en 2018

  • Note : le zonage utilisé pour le lieu de travail des frontaliers est le niveau NUTS3 de 2021 de la nomenclature européenne. Ne sont représentées que les zones où travaillent au moins 450 frontaliers.
  • Champ : actifs occupés résidant dans le Grand Est.
  • Source : Insee, recensement de la population 2018, exploitation complémentaire.

Les principales sources pour analyser les territoires

(*) En raison du report de l’enquête annuelle 2021 lié à la situation sanitaire de la Covid-19, les résultats du millésime 2019 du recensement doivent exceptionnellement être comparés avec ceux de millésimes antérieurs distants d’au moins 6 ans (au lieu de 5 ans habituellement).

Les zonages pour les études territoriales

Les zonages d’études s’appuient sur des méthodologies harmonisées au niveau européen, facilitant ainsi les comparaisons.

L'Insee présent dans les territoires

Les directions régionales de l’Insee réalisent des études pour éclairer les enjeux et spécificités locales. Souvent menées en partenariat avec les acteurs publics locaux, ces études sont diffusées sur insee.fr. Par ailleurs, l’Insee accompagne les acteurs locaux pour qu’ils puissent utiliser et interpréter les données.