L'essentiel sur… la Bretagne

L’essentiel sur… se compose de données clés, d'un jeu de questions-réponses apportant des éclairages plus spécifiques, des précisions méthodologiques et des liens vers des publications de l'Insee ou d'autres organismes pour aller plus loin.

Chiffres-clés
Paru le :Paru le20/04/2023
 No 01- Avril 2023

Démographie

Au 1er janvier 2020, 3 373 800 personnes habitent en Bretagne. Avec une croissance moyenne de 0,5 % par an entre 2014 et 2020, la population de la Bretagne augmente à rythme légèrement supérieur à la moyenne nationale. Ce dynamisme démographique est porté par les arrivées dans la région ; le solde naturel est quasi-nul. En Bretagne, la fécondité est très proche de la moyenne nationale et le ratio seniors-jeunes est plutôt élevé (94 personnes de 65 ans ou plus pour 100 jeunes de moins de 20 ans).

Chaque année, la population augmente de 0,5 % en Bretagne Évolution annuelle moyenne de population entre 2014 et 2020

Chaque année, la population augmente de 0,5 % en Bretagne
Population 2020 Évolution annuelle moyenne de la population entre 2014 et 2020 (en %)
France* 67 162 154 0,3
Martinique 361 225 -1,0
Guadeloupe 383 559 -0,7
Bourgogne-Franche-Comté 2 801 695 -0,1
Normandie 3 325 522 -0,1
Centre-Val de Loire 2 574 863 0,0
Hauts-de-France 5 997 734 0,0
Grand Est 5 562 651 0,0
Île-de-France 12 271 794 0,3
La Réunion 863 083 0,4
Nouvelle-Aquitaine 6 033 952 0,4
Provence-Alpes-Côte d'Azur 5 098 666 0,4
Bretagne 3 373 835 0,5
Auvergne-Rhône-Alpes 8 078 652 0,5
Pays de la Loire 3 832 120 0,6
Occitanie 5 973 969 0,7
Corse 343 701 1,0
Guyane 285 133 2,1
Mayotte** 256 518 3,8
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • ** Mayotte : données 2017 et évolution 2012-2017
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  • Source : Insee, recensements de la population.

Chaque année, la population augmente de 0,5 % en Bretagne Évolution annuelle moyenne de population entre 2014 et 2020

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • ** Mayotte : données 2017 et évolution 2012-2017
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  • Source : Insee, recensements de la population.

Niveau de vie médian et pauvreté

En 2020, le niveau de vie médian est de 21 990 euros en Bretagne, situant cette région au troisième rang national, après l’Île‑de‑France et Auvergne‑Rhône‑Alpes. Il est le plus élevé dans les intercommunalités littorales et celles les plus densément peuplées. Avec les Pays de la Loire, la Bretagne est la région présentant les inégalités de revenus et le taux de pauvreté les plus faibles. Cependant, des zones de pauvreté existent dans les grandes agglomérations, où se situent la majorité des quartiers prioritaires de la politique de la ville, ainsi que dans certains territoires plus ruraux.

Un niveau de vie médian élevé en Bretagne par rapport aux autres régions hors Île-de-FranceNiveau de vie annuel médian en 2019

(en euros)
Un niveau de vie médian élevé en Bretagne par rapport aux autres régions hors Île-de-France ((en euros))
Revenu médian
France* 21 860
Île-de-France 24 060
Auvergne-Rhône-Alpes 22 610
Bretagne 21 990
Pays de la Loire 21 850
Grand Est 21 800
Centre-Val de Loire 21 710
Bourgogne-Franche-Comté 21 640
Provence-Alpes-Côte d'Azur 21 590
Nouvelle-Aquitaine 21 540
Normandie 21 380
Occitanie 20 980
Corse 20 950
Hauts-de-France 20 360
Martinique 18 570
La Réunion 15 890
Guadeloupe** 15 770
Guyane** 10 990
Mayotte** 3 140
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France métropolitaine plus la Martinique et la Réunion
  • ** Données issues de l'enquête Budget de famille 2017
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  • Définition :
  • Sources : Insee, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi), enquête Budget de famille 2017.

Un niveau de vie médian élevé en Bretagne par rapport aux autres régions hors Île-de-FranceNiveau de vie annuel médian en 2019

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France métropolitaine plus la Martinique et la Réunion
  • ** Données issues de l'enquête Budget de famille 2017
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  • Définition :
  • Sources : Insee, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi), enquête Budget de famille 2017.

Produit intérieur brut

Le produit intérieur brut (PIB) breton s’élève à 100 milliards d’euros en 2019, soit 4 % de la richesse produite en France. La Bretagne se classe ainsi au neuvième rang des régions françaises, juste avant la Normandie. Elle est aussi neuvième en matière de population. Son PIB par habitant est quasi-identique à celui de la France métropolitaine hors Île‑de‑France, mais son PIB par emploi légèrement inférieur.

Le PIB de la Bretagne au neuvième rang des régions françaises Produit intérieur brut en 2020

(en millions d’euros)
Le PIB de la Bretagne au neuvième rang des régions françaises ((en millions d’euros))
PIB
Île-de-France 710 128
Auvergne-Rhône-Alpes 268 891
Nouvelle-Aquitaine 172 111
Occitanie 168 744
Hauts-de-France 161 638
Provence-Alpes-Côte d'Azur 161 299
Grand Est 152 797
Pays de la Loire 116 159
Bretagne 99 659
Normandie 90 103
Bourgogne-Franche-Comté 75 561
Centre-Val de Loire 71 576
La Réunion 19 151
Martinique 8 856
Corse 8 825
Guadeloupe 8 801
Guyane 4 351
Mayotte 2 757
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  • Définition :
  • Source : Insee, comptes régionaux (données semi-définitives).

Le PIB de la Bretagne au neuvième rang des régions françaises Produit intérieur brut en 2020

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  • Définition :
  • Source : Insee, comptes régionaux (données semi-définitives).

Niveau d'éducation

En 2019, en Bretagne, près de 49 % des habitants de 15 ans ou plus non scolarisés possèdent au minimum un diplôme de niveau baccalauréat. Cette proportion est parmi les plus élevées des régions de province. Des disparités existent néanmoins entre les départements bretons : la proportion de personnes qui détiennent un diplôme du supérieur atteint 34 % en Ille-et-Vilaine et 31 % dans le Finistère, contre 27 % dans le Morbihan et 26 % dans les Côtes-d’Armor.

En Bretagne, une proportion particulièrement faible de personnes sans diplôme ou peu diplômées Diplôme le plus élevé des 15 ans ou plus non scolarisés en 2019

(en %)
En Bretagne, une proportion particulièrement faible de personnes sans diplôme ou peu diplômées ((en %))
Enseignement supérieur Bac CAP ou BEP Pas ou peu diplômés*
Île-de-France 43,6 16,3 16,6 23,6
Auvergne-Rhône-Alpes 31,8 17,3 25,1 25,9
Provence-Alpes-Côte d'Azur 31,1 18,1 23,2 27,7
Occitanie 31,0 18,2 24,2 26,6
Bretagne 30,0 18,6 27,2 24,2
Pays de la Loire 28,0 17,2 28,7 26,2
Nouvelle-Aquitaine 27,7 17,7 27,8 26,8
Grand Est 26,3 16,6 29,3 27,8
Corse 26,0 22,2 20,8 31,0
Centre-Val de Loire 25,4 16,6 28,7 29,3
Hauts-de-France 25,1 16,9 26,2 31,8
Bourgogne-Franche-Comté 24,6 16,8 29,2 29,4
Normandie 24,0 16,4 28,8 30,8
Martinique 23,2 17,1 20,8 39,0
Guadeloupe 21,6 17,6 20,8 40,1
La Réunion 20,2 16,3 20,2 43,3
Guyane 17,6 13,2 16,7 52,5
France** 30,7 17,2 24,7 27,2
Mayotte*** 12,3 10,8 8,4 68,5
  • * sans diplôme ou détenant au plus le brevet des collèges
  • ** Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • *** Pour Mayotte, données du Recensement de la Population de 2017
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  • Définition :
  • Champ : personnes de 15 ans ou plus.
  • Source : Insee, recensement de la population.

En Bretagne, une proportion particulièrement faible de personnes sans diplôme ou peu diplômées Diplôme le plus élevé des 15 ans ou plus non scolarisés en 2019

  • * sans diplôme ou détenant au plus le brevet des collèges
  • ** Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • *** Pour Mayotte, données du Recensement de la Population de 2017
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  • Définition :
  • Champ : personnes de 15 ans ou plus.
  • Source : Insee, recensement de la population.

Marché du travail

Emploi total

Entre 2019 et 2020, l’emploi total est quasi-stable (-0,1 %), alors qu’il diminue au niveau national (-0,9 %), et s'élève à 1,4 million d’emplois en fin d’année. Parmi les personnes en emploi, 76 % travaillent dans le secteur tertiaire, un peu moins qu’au niveau national (80 %). L’agriculture, en revanche, est davantage présente.

L’emploi est quasi-stable entre 2019 et 2020 en BretagneEmploi total en 2020 et évolution entre 2019 et 2020

L’emploi est quasi-stable entre 2019 et 2020 en Bretagne
Emploi total en 2020 (en milliers) Évolution entre 2019 et 2020 (en %)
France* 27 841,9 -0,9
Île-de-France 6 455,7 -1,5
Auvergne-Rhône-Alpes 3 453,8 -1,5
Nouvelle-Aquitaine 2 468,0 -0,3
Occitanie 2 363,9 -0,8
Hauts-de-France 2 246,0 -0,4
Provence-Alpes-Côte d'Azur 2 148,9 -0,6
Grand Est 2 131,6 -1,0
Pays de la Loire 1 643,7 -0,3
Bretagne 1 392,0 -0,1
Normandie 1 311,5 -0,7
Bourgogne-Franche-Comté 1 085,4 -1,1
Centre-Val de Loire 1 005,7 -0,9
La Réunion 302,9 1,3
Martinique 136,7 -1,0
Guadeloupe 136,0 -0,7
Corse 135,8 0,8
Guyane 71,5 1,9
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • L'emploi non salarié agricole des DOM est sous-estimé. Il ne tient pas compte des affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA).
  • Champ : personnes de 15 ans ou plus, emploi salarié ou non salarié.
  • Source : Insee, estimations d’emploi.

L’emploi est quasi-stable entre 2019 et 2020 en BretagneEmploi total en 2020 et évolution entre 2019 et 2020

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • L'emploi non salarié agricole des DOM est sous-estimé. Il ne tient pas compte des affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA).
  • Champ : personnes de 15 ans ou plus, emploi salarié ou non salarié.
  • Source : Insee, estimations d’emploi.

Activité et chômage

En 2021, le taux de chômage enregistré en Bretagne est le plus bas de France. Il s’établit à 6,3 % de la population active régionale, soit 1,6 point en dessous du niveau national. Au niveau départemental, les taux de chômage vont de 5,8 % en Ille-et-Vilaine à 6,8 % dans les Côtes-d'Armor.

73,7 % d’actifs (en emploi ou non) chez les 15-64 ans en BretagnePopulation de 15 à 64 ans par statut d'activité et chômeurs au sens du recensement de la population en 2019

(en %)
73,7 % d’actifs (en emploi ou non) chez les 15-64 ans en Bretagne ((en %))
Personnes en emploi Chômeurs au sens du recensement Retraités Élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés Autres inactifs
Bretagne 65,3 8,4 8,4 10,9 6,9
France* 64,2 9,9 6,4 10,6 8,8
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • Définition :
  • Champ : personnes de 15 à 64 ans.
  • Source : Insee, recensement de la population exploitation principale.

73,7 % d’actifs (en emploi ou non) chez les 15-64 ans en BretagnePopulation de 15 à 64 ans par statut d'activité et chômeurs au sens du recensement de la population en 2019

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • Définition :
  • Champ : personnes de 15 à 64 ans.
  • Source : Insee, recensement de la population exploitation principale.

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Le solde naturel est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d'une période.

On parle d'accroissement naturel ou d'excédent naturel lorsque le nombre de naissances est supérieur à celui des décès.

Le solde apparent des entrées sorties approche la différence entre le nombre de personnes entrées sur un territoire donné et le nombre de personnes qui en sont sorties, au cours de la période considérée. Il est obtenu par différence entre la variation totale de la population au cours de la période considérée et le solde naturel.

L'indicateur conjoncturel de fécondité, ou somme des naissances réduites, mesure le nombre d'enfants qu'aurait une femme tout au long de sa vie, si les taux de fécondité observés l'année considérée à chaque âge demeuraient inchangés.

Remarque :

Il ne faut pas perdre de vue que les taux utilisés dans le calcul sont ceux observés au cours d'une année donnée dans l'ensemble de la population féminine (composée de plusieurs générations) et ne représentent donc pas les taux d'une génération réelle de femmes. Il est probable qu'aucune génération réelle n'aura à chaque âge les taux observés. L'indicateur conjoncturel de fécondité sert donc uniquement à caractériser d'une façon synthétique la situation démographique au cours d'une année donnée, sans qu'on puisse en tirer des conclusions certaines sur l'avenir de la population.

L'indice de vieillissement de la population est le nombre de personnes âgées de 65 ans ou plus pour 100 personnes âgées de moins de 20 ans. Il permet de mesurer le degré de vieillissement de la population. Plus l'indice est élevé, plus le vieillissement est important.

Le niveau de vie est égal au revenu disponible du ménage divisé par le nombre d'unités de consommation (UC). Le niveau de vie est donc le même pour tous les individus d'un même ménage.

Le niveau de vie correspond à ce qu’Eurostat nomme « revenu disponible équivalent ».

Les unités de consommation sont généralement calculées selon l'échelle d'équivalence dite de l'OCDE modifiée qui attribue 1 UC au premier adulte du ménage, 0,5 UC aux autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 UC aux enfants de moins de 14 ans.

Si on ordonne une distribution, la médiane partage cette distribution en deux parties d’effectifs égaux.

Ainsi, pour une distribution de salaires, 50 % des salaires se situent sous la médiane et 50 % au-dessus.

Remarque :

De nombreuses grandeurs économiques sont limitées vers le bas et non vers le haut. Par exemple, le salaire horaire est limité vers le bas par le SMIC alors que certains salaires peuvent être très élevés. La moyenne est tirée vers le haut par les salaires élevés, même s'ils sont peu nombreux, et elle est pour cette raison généralement supérieure à la médiane.

Par ailleurs, l'incertitude qui affecte les valeurs extrêmes, en particulier les valeurs élevées, se reporte sur la moyenne mais n'affecte pas la médiane. Celle-ci est de ce point de vue un indicateur plus fiable.

Un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre lorsqu'il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. En France et en Europe, le seuil est le plus souvent fixé à 60 % du niveau de vie médian.

L'Insee, comme Eurostat et les autres pays européens, mesure en effet la pauvreté monétaire de manière relative alors que d'autres pays (comme les États-Unis ou le Canada) ont une approche absolue.

Dans l'approche en termes relatifs, le seuil de pauvreté est déterminé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l'ensemble de la population. Eurostat et les pays européens utilisent en général un seuil à 60 % de la médiane des niveaux de vie. La France privilégie également ce seuil, mais publie des taux de pauvreté selon d'autres seuils (40 %, 50 % ou 70 %), conformément aux recommandations du rapport du Cnis sur la mesure des inégalités.

Le produit intérieur brut aux prix du marché vise à mesurer la richesse créée par tous les agents, privés et publics, sur un territoire national pendant une période donnée. Agrégat clé de la comptabilité nationale, il repré­sente le résultat final de l’activité de production des unités productrices résidentes.

Le PIB aux prix du marché peut être mesuré de trois façons :

  • selon l’optique de la production, en faisant la somme des valeurs ajoutées de toutes les acti­vités de production de biens et de services et en y ajoutant les impôts moins les subventions sur les produits ;
  • selon l’optique des dépenses, en faisant la somme de toutes les dépenses finales (consacrées à la consommation ou à l’accroissement de la richesse) en y ajoutant les exportations moins les importations de biens et services ;
  • selon l’optique du revenu, en faisant la somme de tous les revenus obtenus dans le processus de production de biens et de services (revenus salariaux, excédent brut d’exploitation et revenu mixte) et en y ajou­tant les impôts sur la production et les importa­tions moins les subventions.

Le PIB par habitant est calculé en rapportant le PIB de la région à la population résidant dans la région. Les différences régionales de PIB par habitant peuvent s’éclairer en prenant en compte deux indicateurs, le PIB par emploi et le taux d’emploi. En effet : PIB/habitant = PIB/emploi * Taux d’emploi

Le taux d’emploi est défini comme le rapport du nombre d’emplois de la région rapporté à la population. Ce taux d’emploi dépend de plusieurs paramètres : le poids des jeunes et des retraités, le chômage et le taux d’activité féminin, le poids relatif des personnes résidentes allant travailler dans une autre région et des personnes venant travailler d’une autre région.

Le PIB par emploi est calculé en rapportant le PIB de la région à l’emploi régional défini par l’ensemble des actifs travaillant dans la région qu’ils y résident ou non. Cet indicateur est aussi appelé productivité apparente du travail.

Le niveau de diplôme fait référence au diplôme le plus élevé déclaré par l'individu. Les catégories de diplôme utilisées sont les suivantes :

  • aucun diplôme dont :
    • pas de scolarité ou scolarité achevée avant la fin de l'école primaire ;
    • scolarité suivie jusqu'à la fin de l'école primaire ou achevée avant la fin du collège ;
    • scolarité jusqu'à la fin du collège ou au-delà ;
  • certificat d'études primaires (CEP) ;
  • BEPC, brevet élémentaire, brevet des collèges, DNB ;
  • CAP, BEP ou diplôme de niveau équivalent ;
  • baccalauréat, brevet professionnel dont :
    • baccalauréat général ou technologique, brevet supérieur, capacité en droit, DAEU, ESEU ;
    • baccalauréat professionnel, brevet professionnel, de technicien ou d'enseignement, diplôme équivalent ;
  • BTS, DUT, Deug, Deust, diplôme de la santé ou du social de niveau bac+2, diplôme équivalent ;
  • licence, licence professionnelle, maîtrise, diplôme équivalent de niveau bac+3 ou bac+4 ;
  • Master, DEA, DESS, diplôme de grande école de niveau bac+5, doctorat de santé ;
  • Doctorat de recherche (hors santé).

La population active regroupe la population active occupée (appelée aussi « population active ayant un emploi ») et les chômeurs.

La mesure de la population active diffère selon l'observation statistique qui en est faite. On peut actuellement distinguer trois approches principales : au sens du BIT, au sens du recensement de la population, au sens de la Comptabilité nationale.

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Comment est répartie la population de la région ?
Comment est répartie la population de la région ?

Plus de la moitié de la population bretonne réside dans l’espace rural en 2017, ce qui fait de la Bretagne la deuxième région la plus rurale de métropole.
Cet espace se caractérise par un plus fort poids de l’emploi dans l’agriculture, la construction et l’industrie que dans l’espace urbain. Les services de la vie courante y sont moins immédiatement accessibles.
Les 15-24 ans y sont moins présents en proportion, ceux-ci rejoignant souvent l’espace urbain pour les études ou la recherche d’un premier emploi. L’espace rural breton est cependant attractif pour toutes les autres classes d’âge.
Les communes rurales sont définies comme les communes peu denses et très peu denses au sens de la grille de densité. La combinaison entre des critères de densité et des critères fonctionnels permet de définir différentes catégories de l’espace rural, du rural autonome très peu dense au rural sous forte influence d’une ville. En 10 ans, la moitié de la croissance de la population bretonne s’est effectuée dans l’espace rural sous influence des villes.

Pour en savoir plus : Le rural en Bretagne : un espace attractif

Qui sont les habitants de la région et comment vivent-ils ?
Qui sont les habitants de la région et comment vivent-ils ?

Les personnes âgées de 65 ans ou plus représentent un peu plus de 20 % de la population bretonne. Parmi les ménages de la région, 30 % sont des ménages dits « âgés », c’est-à-dire des ménages dont la personne de référence, au sens du recensement de la population, a 65 ans ou plus. Les logements des personnes âgées sont souvent plus anciens ou plus grands que les logements des ménages « plus jeunes ».
Avec le vieillissement des baby-boomers, le nombre de personnes âgées de 65 ans ou plus augmenterait d’ici 2040. En parallèle, le nombre de ménages âgés croîtrait encore plus rapidement, notamment dans le sud et l’est de la région.
En 2040, 40 % des ménages bretons seraient des ménages âgés. Cette part atteindrait même près de 50 % dans les territoires déjà vieillissants aujourd’hui, au centre et à l’ouest de la Bretagne.

Pour en savoir plus : En 2040, les ménages âgés représenteraient près de 40 % de l’ensemble des ménages bretons

Pyramide des âges de la population bretonne en 2017 et projections en 2040

Pyramide des âges de la population bretonne en 2017 et projections en 2040
Tranche d’âge Hommes – 2017 Femmes – 2017 Hommes – 2040 Femmes – 2040
0-4 ans 89 288 85 599 99 085 94 307
5-9 ans 102 653 97 951 102 433 97 849
10-14 ans 106 544 101 631 104 024 98 820
15-19 ans 106 568 99 562 106 311 100 201
20-24 ans 89 793 82 403 102 438 93 915
25-29 ans 85 189 82 564 99 065 94 289
30-34 ans 91 461 92 109 104 221 102 441
35-39 ans 98 185 98 300 107 714 106 048
40-44 ans 106 431 105 355 104 590 103 116
45-49 ans 111 745 112 124 103 227 102 344
50-54 ans 110 704 110 758 107 508 107 590
55-59 ans 107 738 111 496 111 666 113 633
60-64 ans 104 844 112 362 110 219 111 737
65-69 ans 102 503 113 728 122 469 125 474
70-74 ans 69 206 81 595 110 470 120 181
75-79 ans 52 247 69 150 97 703 114 371
80-84 ans 41 957 66 636 76 150 98 257
85-89 ans 24 572 50 107 50 712 77 654
90-94 ans 9 200 25 770 25 971 48 094
95 ans ou plus 1 653 7 222 5 753 15 831
  • Source : Insee, recensement de la population 2017, modèle Omphale, scénario central de population.

Pyramide des âges de la population bretonne en 2017 et projections en 2040

  • Source : Insee, recensement de la population 2017, modèle Omphale, scénario central de population.
Comment évolue la population de la région ?
Comment évolue la population de la région ?

En un peu plus de 200 ans, la population bretonne a presque doublé. Elle a augmenté de presque 1,5 million d’habitants en Bretagne en deux siècles. La progression a été la plus forte depuis le milieu du XXe siècle. Auparavant, deux phases aux tendances contraires ressortent : une hausse de la population tout au long du XIXe siècle et jusqu’à la Première Guerre mondiale, suivie d’un net recul. À l’échelle des départements, ces mêmes évolutions s’observent, avec toutefois des différences entre eux. Ainsi, sur les deux derniers siècles, le Finistère a longtemps été le plus peuplé de la région.
Actuellement, et depuis les années 1990, il s’agit de l’Ille-et-Vilaine. La répartition territoriale de la population a fortement évolué en raison de l’exode rural et, à partir de la fin des années 1960 et du début des années 1970, de la périurbanisation. La croissance de la population bretonne, aujourd’hui tirée par l’Ille-et-Vilaine, ralentit sur la dernière décennie.

Pour en savoir plus : En un peu plus de 200 ans, la population a quasiment doublé en Bretagne

Trois périodes distinctes d'évolution de la population bretonneÉvolution de la population bretonne par département

Évolution (base 100 en 1801)
Trois périodes distinctes d'évolution de la population bretonne (Évolution (base 100 en 1801)) - Lecture : pour 100 habitants en 1801 dans le département du Finistère, on en compte 200 en 2016.
Côtes-d’Armor Finistère Ille-et-Vilaine Morbihan Bretagne
1801 100 100 100 100 100
1806 103 101 104 102 103
1821 110 107 109 104 107
1831 119 116 111 108 114
1836 120 121 112 113 116
1841 121 127 112 112 118
1846 125 133 115 118 123
1851 125 136 117 119 124
1856 123 134 119 119 124
1861 125 138 119 122 126
1866 128 146 121 125 130
1872 124 141 121 123 127
1876 125 146 123 127 130
1881 124 150 126 131 132
1886 125 155 127 134 135
1891 123 160 128 136 136
1896 122 162 127 138 137
1901 121 170 125 141 138
1906 121 175 125 143 140
1911 120 178 124 145 141
1921 111 168 114 137 131
1926 110 166 115 136 130
1931 107 164 115 135 129
1936 105 166 116 136 130
1946 104 159 118 127 126
1954 100 160 120 130 127
1962 100 165 126 133 130
1968 100 169 133 135 134
1975 104 177 144 141 140
1982 107 182 153 148 147
1990 107 184 163 155 151
1999 108 187 177 161 157
2006 113 194 193 174 167
2011 118 198 204 182 174
2016 119 200 215 187 179
  • Lecture : pour 100 habitants en 1801 dans le département du Finistère, on en compte 200 en 2016.
  • Source : Insee, recensements de la population.

Trois périodes distinctes d'évolution de la population bretonneÉvolution de la population bretonne par département

  • Lecture : pour 100 habitants en 1801 dans le département du Finistère, on en compte 200 en 2016.
  • Source : Insee, recensements de la population.
Quelles disparités économiques et sociales existent dans la région ?
Quelles disparités économiques et sociales existent dans la région ?

En Bretagne, le niveau de vie médian des habitants est relativement élevé, en particulier dans les intercommunalités littorales et celles densément peuplées.
Avec les Pays de la Loire, la Bretagne est la région française présentant les inégalités de revenus et les taux de pauvreté les plus faibles. La population aux revenus les plus modestes est cependant relativement importante dans les grandes agglomérations, où se situe la majorité des quartiers prioritaires de la politique de la ville, et dans les territoires peu peuplés.
La part des pensions, retraites et rentes dans le revenu disponible des ménages est importante en Bretagne, en lien avec une population plus âgée. Seule l’Ille-et-Vilaine affiche une proportion de revenus d’activité relativement élevée, notamment dans les intercommunalités bordant Rennes Métropole.

Pour en savoir plus : Moins de pauvreté et d’inégalités de revenus en Bretagne

Des niveaux de vie médians plus élevés sur le littoral et dans les EPCI intégrant une métropole ou des communes densesNiveau de vie médian des ménages bretons par EPCI en 2017

Des niveaux de vie médians plus élevés sur le littoral et dans les EPCI intégrant une métropole ou des communes denses
Code EPCI Libellé EPCI Médiane du niveau de vie (€)
200027027 CC Arc Sud Bretagne 20 850
200038990 CC de Saint-Méen Montauban 20 480
200039022 CA Vitré Communauté 20 860
200042174 CA Lorient Agglomération 20 840
200043123 CC Auray Quiberon Terre Atlantique 21 460
200043990 CC Vallons de Haute-Bretagne Communauté 21 190
200065928 CA Lannion-Trégor Communauté 21 090
200066777 CC Ploërmel Communauté 19 930
200066785 CC de l'Oust à Brocéliande 20 170
200066868 CC Presqu'île de Crozon-Aulne maritime 20 640
200067072 CC Haut-Léon Communauté 20 260
200067197 CC Monts d'Arrée Communauté 18 350
200067221 CC Centre Morbihan Communauté 20 060
200067247 CC Pleyben-Châteaulin-Porzay 20 180
200067460 CC Loudéac Communauté - Bretagne Centre 19 700
200067932 CA Golfe du Morbihan - Vannes Agglomération 22 380
200067981 CA Guingamp-Paimpol Agglomération de l'Armor à l'Argoat 19 700
200068120 CA Quimper Bretagne Occidentale 20 960
200068989 CA Dinan Agglomération 20 740
200069086 CC Leff Armor Communauté 20 310
200069391 CA de Lamballe Terre et Mer 20 980
200069409 CA Saint-Brieuc Armor Agglomération 21 000
200070662 CC Bretagne porte de Loire Communauté 20 440
200070670 CC du Pays de Dol et de la Baie du Mont-Saint-Michel 19 500
200070688 CC Couesnon Marches de Bretagne 19 540
200072452 CA Fougères Agglomération 19 880
242200715 CC du Kreiz-Breizh (CCKB) 18 780
242900074 CC du Pays d'Iroise 22 570
242900314 Brest Métropole 21 020
242900553 CC du Pays des Abers 21 650
242900561 CC de Haute-Cornouaille 18 960
242900629 CC Cap Sizun - Pointe du Raz 20 060
242900645 CC Douarnenez Communauté 20 240
242900660 CC du Pays Fouesnantais 23 600
242900694 CA Quimperlé Communauté 20 860
242900702 CC du Pays Bigouden Sud 21 700
242900710 CC du Haut Pays Bigouden 20 560
242900744 CC Poher communauté 19 930
242900751 CC du Pays de Landivisiau 19 960
242900769 CA Concarneau Cornouaille Agglomération 21 110
242900793 CC Communauté Lesneven Côte des Légendes 20 740
242900801 CC du Pays de Landerneau-Daoulas 22 220
242900835 CA Morlaix Communauté 20 590
243500139 Rennes Métropole 22 400
243500550 CC Montfort Communauté 21 970
243500618 CC de Brocéliande 21 420
243500634 CC Roche aux Fées Communauté 20 480
243500659 CC Pays de Châteaugiron Communauté 23 680
243500667 CC du Val d'Ille-Aubigné 22 540
243500725 CC Côte d'Émeraude 22 810
243500733 CC Bretagne Romantique 20 570
243500741 CA Redon Agglomération 19 580
243500774 CC Liffré-Cormier Communauté 22 240
243500782 CA du Pays de Saint Malo Agglomération 21 230
244400610 CA de la Presqu'île de Guérande Atlantique (Cap Atlantique) 22 710
245600440 CC de Blavet Bellevue Océan 21 890
245600465 CC de Belle-Île-en-Mer 21 060
245614383 CC Questembert Communauté 20 160
245614417 CC Roi Morvan Communauté 18 650
245614433 CC Pontivy Communauté 20 240
  • Source : Insee-DGFiP-Cnaf-Cnav-CCMSA, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi) 2017.

Des niveaux de vie médians plus élevés sur le littoral et dans les EPCI intégrant une métropole ou des communes densesNiveau de vie médian des ménages bretons par EPCI en 2017

  • Source : Insee-DGFiP-Cnaf-Cnav-CCMSA, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi) 2017.
Quelles sont les spécificités économiques de la région ?
Quelles sont les spécificités économiques de la région ?

Le découpage de la Bretagne en vingt zones d’emploi, renouvelé en 2020, permet d’analyser l’orientation économique des territoires.
L’industrie agroalimentaire est très présente dans plusieurs d’entre elles, traduisant la forte représentation du secteur dans la région.
La large façade littorale s’appuie sur les activités liées au tourisme telles que le commerce, l’hébergement et la restauration, mais aussi sur des agglomérations importantes.
Dans ces grandes agglomérations et dans celle de Rennes, l’emploi se concentre dans de grands établissements.
Enfin, l’agriculture, implantée sur la quasi-totalité du territoire régional, reste un secteur important dans plusieurs zones d’emploi de l’ouest breton.

Pour en savoir plus : L'économie des zones d'emploi bretonnes tournée vers l'agroalimentaire et le tourisme

Les vingt zones d’emploi bretonnes se répartissant dans l’ensemble des sept catégories d’orientation économiqueLes nouvelles zones d’emploi en Bretagne

Les vingt zones d’emploi bretonnes se répartissant dans l’ensemble des sept catégories d’orientation économique
Code de la zone d’emploi Libellé de la zone d’emploi Orientation économique des zones d’emploi 2020
0062 Redon Résidentielles à dominante industrielle
5301 Auray À dominante tourisme
5302 Brest Autres grandes agglomérations dotées de gros employeurs
5303 Carhaix-Plouguer Spécialisées dans l'agriculture
5304 Dinan À dominante tourisme
5305 Fougères Spécialisées dans l'industrie
5306 Guingamp Économie diversifiée
5307 Lamballe-Armor Spécialisées dans l'industrie
5308 Lannion À dominante tourisme
5309 Lorient Autres grandes agglomérations dotées de gros employeurs
5310 Morlaix Économie diversifiée
5311 Ploërmel Spécialisées dans l'industrie
5312 Pontivy-Loudéac Spécialisées dans l'industrie
5313 Quimper Autres grandes agglomérations dotées de gros employeurs
5314 Quimperlé Résidentielles à dominante industrielle
5315 Rennes Grandes agglomérations à forte concentration de fonctions métropolitaines
5316 Saint-Brieuc Autres grandes agglomérations dotées de gros employeurs
5317 Saint-Malo À dominante tourisme
5318 Vannes À dominante tourisme
5319 Vitré Spécialisées dans l'industrie
  • Source : Insee, recensements de la population 2016 et 2017, Clap 2015, enquêtes de fréquentation touristique 2019.

Les vingt zones d’emploi bretonnes se répartissant dans l’ensemble des sept catégories d’orientation économiqueLes nouvelles zones d’emploi en Bretagne

  • Source : Insee, recensements de la population 2016 et 2017, Clap 2015, enquêtes de fréquentation touristique 2019.
Quelles ont été les répercussions de la crise sanitaire sur le marché du travail dans la région ?
Quelles ont été les répercussions de la crise sanitaire sur le marché du travail dans la région ?

Les répercussions économiques des restrictions sanitaires depuis mars 2020 rythment le marché du travail. Malgré le recours à l’activité partielle qui a permis d’amortir l’impact de la crise sur l’emploi salarié privé, le nombre de demandeurs d’emploi a connu des fluctuations inédites. Dans les zones d’emploi bretonnes, les effets se différencient en fonction de leur orientation économique.
Les zones touristiques, très affectées par les restrictions, remontent la pente après le confinement d’avril 2021. Les zones polarisées par les grandes agglomérations diffèrent peu de la moyenne régionale. Dans les zones tournées vers l’industrie, l’importance de l’agroalimentaire limite l’impact du premier confinement et le marché du travail se situe parmi les plus dynamiques mi-2021. En revanche, la zone d’emploi de Morlaix est touchée par les difficultés des transports maritime et aérien. Dans la zone de Carhaix-Plouguer, plutôt préservée au printemps 2020, le marché du travail demeure atone mi-2021. Enfin, la zone de Redon est pénalisée par les contraintes pesant sur la fabrication de matériel automobile.

Pour en savoir plus : Les répercussions de la crise sur le marché du travail varient selon l’orientation économique des territoires

Évolution de l’emploi salarié privé fin juin 2021 par rapport à fin décembre 2019 et contributions par secteur d’activité dans les zones d’emploi de Bretagne

en points
Évolution de l’emploi salarié privé fin juin 2021 par rapport à fin décembre 2019 et contributions par secteur d’activité dans les zones d’emploi de Bretagne (en points) - Lecture : dans la zone d’emploi d’Auray, l’emploi salarié privé fin juin 2021 augmente de 3,0 % par rapport à fin décembre 2019. L’industrie contribue à hauteur de 0,9 point à cette évolution.
Code zone d’emploi Libellé zone d’emploi Industrie Construction Intérim Hébergement et restauration Autres services (y compris commerce) Évolution de l’emploi salarié (en %)
5301 Auray 0,9 0,7 0,2 -0,3 1,5 3,0
5302 Brest 0,4 0,5 -0,1 -0,3 0,9 1,4
5303 Carhaix-Plouguer -0,4 0,4 0,1 -0,1 0,4 0,3
5304 Dinan -0,6 0,3 0,4 -0,6 0,9 0,4
5305 Fougères 0,6 0,6 0,0 0,1 0,2 1,5
5306 Guingamp 0,3 0,5 -0,4 -0,1 1,2 1,5
5307 Lamballe-Armor 1,1 1,0 0,3 0,0 1,0 3,5
5308 Lannion 0,0 0,3 -0,1 -1,0 2,6 1,7
5309 Lorient 0,2 0,6 0,3 0,3 1,2 2,7
5310 Morlaix 0,3 0,3 0,3 -0,3 -1,3 -0,7
5311 Ploërmel 0,2 0,1 1,5 -0,1 0,7 2,3
5312 Pontivy-Loudéac -0,5 0,3 -0,4 -0,3 1,4 0,6
5313 Quimper -0,2 0,5 0,6 -0,3 1,6 2,2
5314 Quimperlé 1,0 0,1 -0,6 0,3 1,4 2,3
5315 Rennes -0,1 0,3 -0,7 -0,2 1,6 0,9
5316 Saint-Brieuc 0,2 0,7 -0,4 -0,2 1,5 1,7
5317 Saint-Malo 0,3 0,5 0,2 -0,8 1,3 1,5
5318 Vannes -0,2 0,7 0,0 -0,1 1,5 1,9
5319 Vitré -0,3 0,0 -0,3 -0,1 2,2 1,5
5362 Redon – Bretagne -0,8 0,2 -1,0 0,1 1,3 -0,2
Bretagne 0,1 0,4 -0,2 -0,2 1,3 1,4
France hors Mayotte -0,3 0,4 -0,1 -0,1 0,6 0,5
  • Note : pour la zone interrégionale de Redon, les données sur l’emploi salarié privé par secteur sont disponibles uniquement sur le périmètre de la Bretagne. Les contributions étant arrondies au plus près de leurs valeurs réelles, leur somme peut être légèrement différente de la variation totale.
  • Lecture : dans la zone d’emploi d’Auray, l’emploi salarié privé fin juin 2021 augmente de 3,0 % par rapport à fin décembre 2019. L’industrie contribue à hauteur de 0,9 point à cette évolution.
  • Source : Urssaf, Dares (intérim) ; données CVS.

Évolution de l’emploi salarié privé fin juin 2021 par rapport à fin décembre 2019 et contributions par secteur d’activité dans les zones d’emploi de Bretagne

  • Note : pour la zone interrégionale de Redon, les données sur l’emploi salarié privé par secteur sont disponibles uniquement sur le périmètre de la Bretagne. Les contributions étant arrondies au plus près de leurs valeurs réelles, leur somme peut être légèrement différente de la variation totale.
  • Lecture : dans la zone d’emploi d’Auray, l’emploi salarié privé fin juin 2021 augmente de 3,0 % par rapport à fin décembre 2019. L’industrie contribue à hauteur de 0,9 point à cette évolution.
  • Source : Urssaf, Dares (intérim) ; données CVS.

Les principales sources pour analyser les territoires

(*) En raison du report de l’enquête annuelle 2021 lié à la situation sanitaire de la Covid-19, les résultats du millésime 2019 du recensement doivent exceptionnellement être comparés avec ceux de millésimes antérieurs distants d’au moins 6 ans (au lieu de 5 ans habituellement).

Les zonages pour les études territoriales

Les zonages d’études s’appuient sur des méthodologies harmonisées au niveau européen, facilitant ainsi les comparaisons.

L'Insee présent dans les territoires

Les directions régionales de l’Insee réalisent des études pour éclairer les enjeux et spécificités locales. Souvent menées en partenariat avec les acteurs publics locaux, ces études sont diffusées sur insee.fr. Par ailleurs, l’Insee accompagne les acteurs locaux pour qu’ils puissent utiliser et interpréter les données.