L'essentiel sur… Auvergne‑Rhône‑Alpes

L’essentiel sur … l’Auvergne‑Rhône‑Alpes dresse un portrait de la région via des indicateurs et des figures sur l’économie, le marché du travail (emploi et chômage), la démographie et les conditions de vie de la population (éducation, niveau de vie et pauvreté). Ces informations sont complétées par un jeu de questions-réponses pour éclairer plus spécifiquement certains sujets et donner accès à des analyses plus approfondies. En Auvergne‑Rhône‑Alpes, un accent particulier est donné à la question : « Quels sont les liens de la région avec la Suisse ? ».

Chiffres-clés
Paru le :Paru le24/10/2024
 No 01- Octobre 2024

Démographie

Au 1er janvier 2021, 8 114 400 personnes habitent en Auvergne‑Rhône‑Alpes. La population augmente de 0,5 % par an entre 2015 et 2021, plus qu’au niveau national (0,3 %). Ce dynamisme démographique est porté à la fois par le solde naturel (différence entre les naissances et les décès), qui contribue à accroître la population de 0,3 % par an, et par les migrations (contribution de +0,2 % par an). La fécondité passe en dessous de la moyenne nationale (en 2023) et le nombre de personnes âgées de 65 ans ou plus pour 100 jeunes de moins de 20 ans passe de 81 à 84 entre 2020 et 2021. Ce chiffre reste toutefois inférieur à la moyenne nationale (86).

La population augmente davantage que la moyenne nationale en Auvergne-Rhône-AlpesÉvolution annuelle moyenne de population entre 2015 et 2021

La population augmente davantage que la moyenne nationale en Auvergne-Rhône-Alpes
Zonage Population 2021 Évolution annuelle moyenne de la population entre 2015 et 2021 (en %)
France* 67 408 052 0,3
Martinique 360 749 -0,9
Guadeloupe 384 315 -0,6
Bourgogne-Franche-Comté 2 800 194 -0,1
Normandie 3 327 966 -0,1
Centre-Val de Loire 2 573 303 0,0
Hauts-de-France 5 995 292 0,0
Grand Est 5 561 287 0,0
Île-de-France 12 317 279 0,3
La Réunion 871 157 0,4
Nouvelle-Aquitaine 6 069 352 0,4
Provence-Alpes-Côte d'Azur 5 127 840 0,4
Bretagne 3 394 567 0,5
Auvergne-Rhône-Alpes 8 114 361 0,5
Pays de la Loire 3 853 999 0,6
Occitanie 6 022 176 0,7
Corse 347 597 1,0
Guyane 286 618 1,6
Mayotte** 256 618 3,8

La population augmente davantage que la moyenne nationale en Auvergne-Rhône-AlpesÉvolution annuelle moyenne de population entre 2015 et 2021

Niveau de vie médian et pauvreté

Le niveau de vie médian des habitants de la région s’élève à 23 800 euros annuels en 2021, soit 800 euros de plus que le niveau de vie médian national. Auvergne‑Rhône‑Alpes se place au deuxième rang des régions, derrière l’Île‑de‑France. Avec l’influence de la Suisse, le niveau de vie médian en Haute‑Savoie est, de très loin, le plus élevé de la région (28 120 euros) ; à l’opposé, quatre départements, l’Allier, le Cantal, la Loire et l’Ardèche, présentent un niveau de vie inférieur à 22 000 euros.

Auvergne‑Rhône‑Alpes est l’une des régions les moins touchées par la pauvreté : 13,3 % de sa population vit sous le seuil de pauvreté. Seuls les Pays de la Loire et la Bretagne ont des taux inférieurs. L’Allier détient le taux de pauvreté le plus important de la région (16,2 %) et la Haute‑Savoie le plus bas (9,5 %).

Auvergne-Rhône-Alpes : niveau de vie le plus élevé après l’Île-de-FranceNiveau de vie annuel médian en 2021

(en euros)
Auvergne-Rhône-Alpes : niveau de vie le plus élevé après l’Île-de-France ((en euros))
Zonage Revenu médian
France* 23 000
Île-de-France 25 210
Auvergne-Rhône-Alpes 23 800
Bretagne 23 240
Pays de la Loire 23 050
Grand Est 22 960
Provence-Alpes-Côte d'Azur 22 820
Centre-Val de Loire 22 780
Bourgogne-Franche-Comté 22 750
Nouvelle-Aquitaine 22 710
Normandie 22 480
Corse 22 390
Occitanie 22 010
Hauts-de-France 21 420
Martinique 19 770
La Réunion 17 070
Guadeloupe** 15 770
Guyane** 10 990
Mayotte** 3 140
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France métropolitaine plus la Martinique et La Réunion.
  • ** Données issues de l'enquête Budget de famille 2017.
  • Pour cartographier ces données, consulter la Ouvrir dans un nouvel ongletCarte du niveau de vie annuel médian.
  • Définition : .
  • Sources : Insee, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi), enquête Budget de famille 2017.

Auvergne-Rhône-Alpes : niveau de vie le plus élevé après l’Île-de-FranceNiveau de vie annuel médian en 2021

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France métropolitaine plus la Martinique et La Réunion.
  • ** Données issues de l'enquête Budget de famille 2017.
  • Pour cartographier ces données, consulter la Ouvrir dans un nouvel ongletCarte du niveau de vie annuel médian.
  • Définition : .
  • Sources : Insee, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi), enquête Budget de famille 2017.

Produit intérieur brut

Avec un produit intérieur brut (PIB) de 304,7 milliards d’euros en 2022, Auvergne‑Rhône‑Alpes est la deuxième région française la plus productrice de richesses derrière l’Île‑de‑France. Rapporté au nombre d’habitants, la région descend d’un cran et passe derrière Provence‑Alpes‑Côte d’Azur, bien loin de l’Île‑de‑France. Son PIB par habitant est supérieur de 10 % à celui de la moyenne des régions de métropole hors Île‑de‑France. Cet écart tient principalement à un bon classement en matière de productivité apparente du travail (PIB par emploi), grâce à l’implantation d’activités à forte valeur ajoutée. En Auvergne‑Rhône‑Alpes, le PIB par emploi (82 410 euros en 2022) dépasse celui des autres régions françaises, hors Île-de-France (114 480 euros) et Provence-Alpes-Côte d’Azur (90 070 euros).

Un PIB de 304,7 milliards d’eurosProduit intérieur brut en 2022

(en millions d’euros)
Un PIB de 304,7 milliards d’euros ((en millions d’euros))
Zonage PIB
Île-de-France 782 600
Auvergne-Rhône-Alpes 304 700
Provence-Alpes-Côte d'Azur 206 700
Nouvelle-Aquitaine 199 600
Occitanie 193 100
Hauts-de-France 185 500
Grand Est 178 900
Pays de la Loire 137 100
Bretagne 115 200
Normandie 107 200
Bourgogne-Franche-Comté 87 500
Centre-Val de Loire 80 000
La Réunion 21 700
Corse 10 300
Guadeloupe 9 900
Martinique 9 700
Guyane 4 600
Mayotte* 3 100

Un PIB de 304,7 milliards d’eurosProduit intérieur brut en 2022

Niveau d'éducation

Parmi les habitants âgés de 15 ans ou plus non scolarisés, un sur deux possède au minimum un diplôme de niveau bac en Auvergne-Rhône-Alpes. Si la région abrite une proportion importante de diplômés du supérieur (34 % en 2021), les disparités sont fortes entre les départements. Cette part culmine à 43 % dans le Rhône et dépasse 36 % dans l’Isère et en Haute-Savoie, départements très urbanisés, comportant de grandes agglomérations. Dans le Cantal et l’Allier, plus ruraux et plus âgés, moins d’une personne sur quatre est diplômée du supérieur.

La part de diplômés de l'enseignement supérieur la plus importante après celle d’Île-de-FranceDiplôme le plus élevé des 15 ans ou plus non scolarisés en 2021

(en %)
La part de diplômés de l'enseignement supérieur la plus importante après celle d’Île-de-France ((en %))
Zonage Enseignement supérieur Bac CAP ou BEP Pas ou peu diplômés*
Île-de-France 45,2 16,3 15,8 22,6
Auvergne-Rhône-Alpes 34,0 17,6 24,5 24,0
Occitanie 32,8 18,6 23,6 25,0
Provence-Alpes-Côte d'Azur 32,8 18,5 22,7 26,0
Bretagne 32,3 19,0 26,5 22,3
Pays de la Loire 30,0 17,7 27,9 24,3
Nouvelle-Aquitaine 29,6 18,2 27,2 25,0
Grand Est 27,9 17,2 28,5 26,5
Corse 27,1 23,0 20,8 29,1
Centre-Val de Loire 27,0 17,2 28,1 27,8
Hauts-de-France 26,7 17,6 25,7 30,0
Bourgogne-Franche-Comté 26,4 17,4 28,6 27,7
Normandie 25,7 17,1 28,3 28,9
Martinique 25,1 18,2 20,5 36,3
Guadeloupe 23,2 18,1 20,8 37,8
La Réunion 21,9 16,9 20,4 40,9
Guyane 19,6 14,5 16,4 49,5
Mayotte*** 12,3 10,2 8,4 68,5
France** 32,6 17,6 24,1 25,7

La part de diplômés de l'enseignement supérieur la plus importante après celle d’Île-de-FranceDiplôme le plus élevé des 15 ans ou plus non scolarisés en 2021

Marché du travail

Emploi total

En 2022, par rapport à l’année 2021, l’emploi progresse de 1,5 % en Auvergne-Rhône-Alpes, pour s’établir à 3,7 millions d’emplois. La région dépasse ainsi largement son niveau d’avant-crise sanitaire. Cette hausse, légèrement plus élevée qu’au plan national (+1,3 %), repose sur des évolutions particulièrement marquées dans les départements savoyards et le Rhône. L’industrie regroupe 14 % des emplois de la région (11 % en France). Ce secteur est davantage représenté dans l’Ain (20 %) et en Haute‑Loire (19 %).

En 2022, l’emploi en Auvergne-Rhône-Alpes progresse de 1,5 %, plus fortement qu’au niveau nationalEmploi total en 2022 et évolution entre 2021 et 2022

En 2022, l’emploi en Auvergne-Rhône-Alpes progresse de 1,5 %, plus fortement qu’au niveau national
Zonage Emploi total en 2022 (en milliers) Évolution entre 2021 et 2022 (en %)
France* 30 118,8 1,3
France métropolitaine 29 410,5 1,3
Île-de-France 6 826,5 1,8
Auvergne-Rhône-Alpes 3 688,4 1,5
Nouvelle-Aquitaine 2 614,2 1,2
Occitanie 2 522,8 1,6
Hauts-de-France 2 345,5 0,4
Provence-Alpes-Côte d'Azur 2 295,8 1,6
Grand Est 2 221,2 0,6
Pays de la Loire 1 743,2 1,5
Bretagne 1 474,9 1,6
Normandie 1 370,0 0,7
Bourgogne-Franche-Comté 1 120,3 0,5
Centre-Val de Loire 1 044,2 0,8
La Réunion 334,2 2,5
Guadeloupe 148,6 3,4
Martinique 147,8 2,1
Corse 143,6 1,4
Guyane 77,7 2,2
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • L'emploi non salarié agricole des DOM est sous-estimé. Il ne tient pas compte des affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA).
  • Champ : Personnes de 15 ans ou plus, emploi salarié ou non salarié.
  • Source : Insee, estimations d’emploi.

En 2022, l’emploi en Auvergne-Rhône-Alpes progresse de 1,5 %, plus fortement qu’au niveau nationalEmploi total en 2022 et évolution entre 2021 et 2022

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • L'emploi non salarié agricole des DOM est sous-estimé. Il ne tient pas compte des affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA).
  • Champ : Personnes de 15 ans ou plus, emploi salarié ou non salarié.
  • Source : Insee, estimations d’emploi.

Activité et chômage

Les habitants d’Auvergne-Rhône-Alpes sont, dans l’ensemble, moins touchés par le chômage qu’au plan national. En 2023, en moyenne annuelle, 6,3 % de la population active régionale est au chômage, soit un point de moins qu’en France. Le Cantal est le département français où le taux de chômage est le plus faible (4,2 %) ; mais celui-ci est lié à la forte déprise démographique de ce territoire.

Plus des deux tiers des habitants de 15 à 64 ans sont en emploi en Auvergne-Rhône-AlpesPopulation de 15 à 64 ans par statut d'activité et chômeurs au sens du recensement de la population en 2021

(en %)
Plus des deux tiers des habitants de 15 à 64 ans sont en emploi en Auvergne-Rhône-Alpes ((en %))
Zonage Personnes en emploi Chômeurs au sens du recensement Retraités Élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés Autres inactifs
Auvergne-Rhône-Alpes 68,5 7,7 5,7 10,4 7,8
France* 65,9 8,8 5,9 10,5 8,8
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • Définition : .
  • Champ : Personnes de 15 à 64 ans.
  • Source : Insee, recensement de la population exploitation principale.

Plus des deux tiers des habitants de 15 à 64 ans sont en emploi en Auvergne-Rhône-AlpesPopulation de 15 à 64 ans par statut d'activité et chômeurs au sens du recensement de la population en 2021

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • Définition : .
  • Champ : Personnes de 15 à 64 ans.
  • Source : Insee, recensement de la population exploitation principale.

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Solde naturel / Accroissement naturel / Excédent naturel de population :

Le solde naturel est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d'une période.

On parle d'accroissement naturel ou d'excédent naturel lorsque le nombre de naissances est supérieur à celui des décès.

Solde apparent des entrées sorties / Solde migratoire apparent :

Le solde apparent des entrées sorties approche la différence entre le nombre de personnes entrées sur un territoire donné et le nombre de personnes qui en sont sorties, au cours de la période considérée. Il est obtenu par différence entre la variation totale de la population au cours de la période considérée et le solde naturel.

Indicateur conjoncturel de fécondité / Somme des naissances réduites :

L'indicateur conjoncturel de fécondité, ou somme des naissances réduites, mesure le nombre d'enfants qu'aurait une femme tout au long de sa vie, si les taux de fécondité observés l'année considérée à chaque âge demeuraient inchangés.

Remarque :

Il ne faut pas perdre de vue que les taux utilisés dans le calcul sont ceux observés au cours d'une année donnée dans l'ensemble de la population féminine (composée de plusieurs générations) et ne représentent donc pas les taux d'une génération réelle de femmes. Il est probable qu'aucune génération réelle n'aura à chaque âge les taux observés. L'indicateur conjoncturel de fécondité sert donc uniquement à caractériser d'une façon synthétique la situation démographique au cours d'une année donnée, sans qu'on puisse en tirer des conclusions certaines sur l'avenir de la population.

L'indice de vieillissement de la population est le nombre de personnes âgées de 65 ans ou plus pour 100 personnes âgées de moins de 20 ans. Il permet de mesurer le degré de vieillissement de la population. Plus l'indice est élevé, plus le vieillissement est important.

Niveau de vie :

Le niveau de vie est égal au revenu disponible du ménage divisé par le nombre d'unités de consommation (UC). Le niveau de vie est donc le même pour tous les individus d'un même ménage.

Le niveau de vie correspond à ce qu’Eurostat nomme « revenu disponible équivalent ».

Les unités de consommation sont généralement calculées selon l'échelle d'équivalence dite de l'OCDE modifiée qui attribue 1 UC au premier adulte du ménage, 0,5 UC aux autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 UC aux enfants de moins de 14 ans.

Médiane :

Si on ordonne une distribution, la médiane partage cette distribution en deux parties d’effectifs égaux.

Ainsi, pour une distribution de salaires, 50 % des salaires se situent sous la médiane et 50 % au-dessus.

Remarque :

De nombreuses grandeurs économiques sont limitées vers le bas et non vers le haut. Par exemple, le salaire horaire est limité vers le bas par le SMIC alors que certains salaires peuvent être très élevés. La moyenne est tirée vers le haut par les salaires élevés, même s'ils sont peu nombreux, et elle est pour cette raison généralement supérieure à la médiane.

Par ailleurs, l'incertitude qui affecte les valeurs extrêmes, en particulier les valeurs élevées, se reporte sur la moyenne mais n'affecte pas la médiane. Celle-ci est de ce point de vue un indicateur plus fiable.

Pauvreté monétaire / Seuil de pauvreté :

Un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre lorsqu'il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. En France et en Europe, le seuil est le plus souvent fixé à 60 % du niveau de vie médian.

L'Insee, comme Eurostat et les autres pays européens, mesure en effet la pauvreté monétaire de manière relative alors que d'autres pays (comme les États-Unis ou le Canada) ont une approche absolue.

Dans l'approche en termes relatifs, le seuil de pauvreté est déterminé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l'ensemble de la population. Eurostat et les pays européens utilisent en général un seuil à 60 % de la médiane des niveaux de vie. La France privilégie également ce seuil, mais publie des taux de pauvreté selon d'autres seuils (40 %, 50 % ou 70 %), conformément aux recommandations du rapport du Cnis sur la mesure des inégalités.

Produit intérieur brut aux prix du marché / PIB :

Le produit intérieur brut aux prix du marché vise à mesurer la richesse créée par tous les agents, privés et publics, sur un territoire national pendant une période donnée. Agrégat clé de la comptabilité nationale, il repré­sente le résultat final de l’activité de production des unités productrices résidentes.

Le PIB aux prix du marché peut être mesuré de trois façons :

  • selon l’optique de la production, en faisant la somme des valeurs ajoutées de toutes les acti­vités de production de biens et de services et en y ajoutant les impôts moins les subventions sur les produits ;
  • selon l’optique des dépenses, en faisant la somme de toutes les dépenses finales (consacrées à la consommation ou à l’accroissement de la richesse) en y ajoutant les exportations moins les importations de biens et services ;
  • selon l’optique du revenu, en faisant la somme de tous les revenus obtenus dans le processus de production de biens et de services (revenus salariaux, excédent brut d’exploitation et revenu mixte) et en y ajou­tant les impôts sur la production et les importa­tions moins les subventions.

Le PIB par habitant est calculé en rapportant le PIB de la région à la population résidant dans la région. Les différences régionales de PIB par habitant peuvent s’éclairer en prenant en compte deux indicateurs, le PIB par emploi et le taux d’emploi. En effet : PIB/habitant = PIB/emploi * Taux d’emploi

Le taux d’emploi est défini comme le rapport du nombre d’emplois de la région rapporté à la population. Ce taux d’emploi dépend de plusieurs paramètres : le poids des jeunes et des retraités, le chômage et le taux d’activité féminin, le poids relatif des personnes résidentes allant travailler dans une autre région et des personnes venant travailler d’une autre région.

Le PIB par emploi est calculé en rapportant le PIB de la région à l’emploi régional défini par l’ensemble des actifs travaillant dans la région qu’ils y résident ou non. Cet indicateur est aussi appelé productivité apparente du travail.

Niveau de diplôme (recensement de la population) :

Le niveau de diplôme fait référence au diplôme le plus élevé déclaré par l'individu. Les catégories de diplôme utilisées sont les suivantes :

  • aucun diplôme dont :
    • pas de scolarité ou scolarité achevée avant la fin de l'école primaire ;
    • scolarité suivie jusqu'à la fin de l'école primaire ou achevée avant la fin du collège ;
    • scolarité jusqu'à la fin du collège ou au-delà ;
  • certificat d'études primaires (CEP) ;
  • BEPC, brevet élémentaire, brevet des collèges, DNB ;
  • CAP, BEP ou diplôme de niveau équivalent ;
  • baccalauréat, brevet professionnel dont :
    • baccalauréat général ou technologique, brevet supérieur, capacité en droit, DAEU, ESEU ;
    • baccalauréat professionnel, brevet professionnel, de technicien ou d'enseignement, diplôme équivalent ;
  • BTS, DUT, Deug, Deust, diplôme de la santé ou du social de niveau bac+2, diplôme équivalent ;
  • licence, licence professionnelle, maîtrise, diplôme équivalent de niveau bac+3 ou bac+4 ;
  • Master, DEA, DESS, diplôme de grande école de niveau bac+5, doctorat de santé ;
  • Doctorat de recherche (hors santé).
Population active :

La population active regroupe les personnes en emploi et les personnes au chômage.

Remarque :

La mesure de la population active diffère selon l'observation statistique qui en est faite. On peut actuellement distinguer trois approches principales : au sens du BIT, au sens du recensement de la population, au sens de la Comptabilité nationale.

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Comment est répartie la population de la région ?
Comment est répartie la population de la région ?

En Auvergne-Rhône-Alpes, le nombre de ménages augmenterait de 22 000 en moyenne chaque année d’ici 2050, si les tendances démographiques et de comportements de cohabitation se poursuivaient. Ce rythme serait plus soutenu qu’en France métropolitaine, mais ralentirait par rapport aux périodes précédentes. Parmi ces ménages supplémentaires, huit sur dix seraient composés d’une seule personne, et le couple, avec ou sans enfants, ne serait plus le ménage majoritaire. Dans la région, la hausse du nombre de ménages serait principalement due à celle de la population. L’évolution des modes de cohabitation serait le deuxième facteur faisant croître le nombre de ménages, devant le vieillissement de la population. Dans les territoires urbains autour de Lyon ou de la frontière suisse, le nombre de ménages progresserait fortement, à l’inverse des territoires ruraux situés à l’ouest de la région et dans les Alpes, où il serait stable, voire en baisse.

Pour en savoir plus : D’ici 2050, une forte croissance du nombre de ménages, en particulier de personnes seules.

Évolution annuelle moyenne du nombre de ménages entre 2018 et 2050, par EPCI ou regroupement d’EPCI

(en %)
Évolution annuelle moyenne du nombre de ménages entre 2018 et 2050, par EPCI ou regroupement d’EPCI ((en %)) - Lecture : Entre 2018 et 2050, dans la Métropole de Lyon, l’augmentation annuelle moyenne du nombre de ménages serait comprise entre 0,5 % et 0,8 %.
Zone Évolution annuelle moyenne du nombre de ménages
CA Montluçon Communauté -0,27
Annonay et sa banlieue 0,58
Aurillac et sa banlieue rurale périurbaine -0,01
CA Valence Romans Agglo 0,57
Grenoble-Alpes-Métropole 0,24
Saint-Etienne Métropole 0,24
Urbain et périurbain de Haute-Loire 0,22
Clermont Auvergne Métropole 0,44
Métropole de Lyon 0,57
Chambéry -Grand Lac 0,90
CA du Grand Annecy 0,79
CA Haut - Bugey Agglomération 0,16
CA Moulins Communauté -0,16
Aubenas et sa banlieue périurbaine 0,48
Rural non périurbain du Cantal et de l’ouest de la Haute-Loire 0,02
Petites villes de Drôme et d’Ardèche 0,58
Couronne Nord de la Métropole de Grenoble 0,67
CA Loire Forez Agglomération 0,65
Rural non périurbain est de Haute-Loire 0,32
Ceintures urbaines du Puy de Dôme 0,66
Périurbain est de Chambéry 0,38
Montagnes haut-savoyardes -0,33
Rural périurbain de l’Ain 0,66
CA Vichy Communauté 0,03
Rural non périurbain d’Ardèche 0,41
Montélimar et sa banlieue ardéchoise 0,66
Rural périurbain sud-ouest Isère 0,45
Ceinture sud métropole Saint-Etienne 0,56
Rural périurbain du Puy-de-Dôme 0,93
Couronne sud de la Métropole de Lyon 0,83
Rural est Grand-Lac et Chambéry 0,74
Périurbain entre Annecy et Genève 1,31
Rural périurbain de l’Allier -0,03
Périphérie ouest de Valence 0,56
Petites villes sud vallée du Rhône 0,40
Rural non périurbain Isère-Drôme 0,62
Roanne et sa grande périphérie 0,03
Rural non périurbain du Puy-de-Dôme 0,20
Couronne est de la Métropole de Lyon 0,85
Tarentaise -0,78
Vallées haut-savoyardes 0,57
Rural non périurbain de l’Allier 0,15
rural non périurbain de la Drôme 0,69
Dauphiné non périurbain 0,95
Rural non périurbain de la Loire 0,57
Couronne nord de la Métropole de Lyon 0,97
Maurienne et Oisans -0,27
Genevois-Léman 1,14
Périurbain Nord Isère 0,86
Couronne ouest de la Métropole de Lyon 0,89
Rural périurbain du Rhône 1,02
Rural non périurbain Rhône et Ain 0,72
  • Lecture : Entre 2018 et 2050, dans la Métropole de Lyon, l’augmentation annuelle moyenne du nombre de ménages serait comprise entre 0,5 % et 0,8 %.
  • Source : Insee, Recensements de la population, outil de projections de population Omphale 2022 (scénario central de la population et des modes de cohabitation).

Évolution annuelle moyenne du nombre de ménages entre 2018 et 2050, par EPCI ou regroupement d’EPCI

  • Lecture : Entre 2018 et 2050, dans la Métropole de Lyon, l’augmentation annuelle moyenne du nombre de ménages serait comprise entre 0,5 % et 0,8 %.
  • Source : Insee, Recensements de la population, outil de projections de population Omphale 2022 (scénario central de la population et des modes de cohabitation).
Qui sont les habitants de la région et comment vivent-ils ?
Qui sont les habitants de la région et comment vivent-ils ?

À l’instar de la France et des pays industrialisés, la région n’échappe pas au constat suivant : si l’égalité progresse, la convergence des situations entre les femmes et les hommes s’opère lentement. Bien que les femmes soient plus nombreuses à être titulaire du baccalauréat ou d’un diplôme de l’enseignement supérieur, leur taux d’activité reste inférieur à celui des hommes. Plus souvent inactives, elles exercent leur métier au sein de familles professionnelles qui demeurent très genrées, et plus souvent à temps partiel. Le salaire des femmes est en moyenne en deçà de celui des hommes, quelle que soit la catégorie socioprofessionnelle, avec un écart qui va croissant avec l’âge. Plus fréquemment référente d’une famille monoparentale, elles sont plus nombreuses à vivre en dessous du seuil de pauvreté. Parmi l’ensemble des communes de la région, seulement un maire sur cinq est une femme.

Pour en savoir plus : Égalité femmes-hommes en Auvergne-Rhône-Alpes : chiffres clés de la région et de ses départements.

Répartition de la population par sexe et âge en 2020

  • Source : Insee, Recensement de la population 2020.
Comment évolue la population de la région ?
Comment évolue la population de la région ?

Au 1er janvier 2021, Auvergne-Rhône-Alpes compte un peu plus de 8,1 millions d’habitants, soit 12 % de la population nationale. Entre 2015 et 2021, elle gagne en moyenne 40 000 habitants par an, soit l’équivalent d’une ville comme Montélimar. Les soldes naturel et migratoire contribuent à parts égales à la croissance régionale. Les départements de l’est de la région sont plus dynamiques, bien que leur rythme ralentisse comme dans tous ceux d’Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour en savoir plus : La natalité et l’attractivité résidentielle contribuent autant à la croissance.

Décomposition de l’évolution de la population entre 2015 et 2021

(en %)
Décomposition de l’évolution de la population entre 2015 et 2021 ((en %)) - Lecture : Entre 2015 et 2021, le taux de croissance annuel moyen de la Savoie est de +0,5 %, le solde naturel de +0,1 % et le solde migratoire de +0,4 %.
Territoire Solde naturel Solde migratoire Taux de croissance
Région 0,3 0,2 0,5
Haute-Savoie 0,5 0,5 1,0
Ain 0,3 0,5 0,8
Loire 0,1 0,1 0,2
Rhône 0,7 0,0 0,6
Isère 0,4 0,1 0,4
Puy-de-Dôme 0,0 0,4 0,4
Drôme 0,1 0,4 0,5
Savoie 0,1 0,4 0,5
Haute-Loire -0,3 0,3 0,0
Ardèche -0,3 0,6 0,4
Cantal -0,7 0,5 -0,2
Allier -0,5 0,2 -0,3
  • Lecture : Entre 2015 et 2021, le taux de croissance annuel moyen de la Savoie est de +0,5 %, le solde naturel de +0,1 % et le solde migratoire de +0,4 %.
  • Source : Insee, Recensements de la population 2015 et 2021.

Décomposition de l’évolution de la population entre 2015 et 2021

  • Lecture : Entre 2015 et 2021, le taux de croissance annuel moyen de la Savoie est de +0,5 %, le solde naturel de +0,1 % et le solde migratoire de +0,4 %.
  • Source : Insee, Recensements de la population 2015 et 2021.
Quelles disparités économiques et sociales existent dans la région ?
Quelles disparités économiques et sociales existent dans la région ?

La proportion des personnes en situation de pauvreté est un peu plus faible en Auvergne-Rhône-Alpes qu’en France métropolitaine, mais elle concerne tout de même un million de personnes. Les disparités départementales et territoriales sont nombreuses. L'Allier et la Loire ainsi que certaines zones de l'Ardèche et de la Drôme sont les plus touchés. Dans chaque classe d’âge, les habitants de la région sont moins exposés à la pauvreté que dans l’ensemble de la population française. Les familles monoparentales sont, comme au niveau national, les plus concernées, comme le sont aussi les résidents des communes urbaines. Toutefois, les communes rurales les plus isolées sont encore davantage concernées. Les revenus des ménages en situation de pauvreté sont caractérisés par la prépondérance des prestations sociales. Le système de redistribution permet de réduire de plus d’un tiers la part de ménages sous le seuil de pauvreté.

Pour en savoir plus : Panorama de la pauvreté en Auvergne-Rhône-Alpes : une diversité de situations individuelles et territoriales.

Taux de pauvreté monétaire, par EPCI

  • Source : Insee-DGFIP-Cnaf-Cnav-CCMSA, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi) 2020.
Quelles sont les spécificités économiques de la région ?
Quelles sont les spécificités économiques de la région ?

En Auvergne-Rhône-Alpes, un emploi industriel sur six a disparu entre 2001 et 2023. L’importance de ces pertes, moins fortes que celles enregistrées au niveau national, diffèrent selon les périodes. Les plus conséquentes se concentrent sur la période 2001-2013 avec, en point d’orgue, la crise de 2009. La décennie suivante, 2013-2023, est plus contrastée. La crise Covid vient interrompre, à la fin de l’année 2019, une série de neuf trimestres de hausse. Mais, dès le premier trimestre 2021, l’emploi industriel régional renoue avec la croissance pour retrouver mi-2023 son niveau de 2009. Les deux principaux secteurs, la fabrication des « autres produits industriels » et celle des « équipements électriques et électroniques » représentent près de 70 % des emplois industriels. Ils contribuent, entre début 2021 et mi-2023, à 65 % de la croissance de l’emploi industriel régional.

Pour en savoir plus : L’industrie embauche de nouveau.

Évolution de l’emploi industriel en Auvergne-Rhône-Alpes par secteur

(base 100 T2 2003)
Évolution de l’emploi industriel en Auvergne-Rhône-Alpes par secteur ((base 100 T2 2003))
Période Fabrication de denrées alimentaires, de boissons, et de produits à base de tabac Cokéfaction et raffinage ; industries extractives, énergie, eau, gestion des déchets et dépollution Fabrication d'équipements électriques, électroniques, informatiques ; fabrication de machines Fabrication de matériels de transport Fabrication d'autres produits industriels Ensemble de l’industrie
T1 2002 97,8 100,1 103,1 102,7 104,1 102,8
T2 2002 98,6 100,2 102,7 101,2 103,2 102,3
T3 2002 98,8 99,8 102,4 101,0 102,6 101,8
T4 2002 99,0 99,9 101,7 101,0 101,6 101,2
T1 2003 100,0 99,8 100,8 102,0 101,0 100,8
T2 2003 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100
T3 2003 100,0 99,4 99,1 100,3 99,2 99,3
T4 2003 100,5 100,7 98,4 100,7 98,4 98,9
T1 2004 100,0 101,1 97,7 101,3 97,5 98,3
T2 2004 99,9 100,6 97,1 100,5 96,6 97,6
T3 2004 99,8 101,4 96,7 100,4 95,8 97,1
T4 2004 99,4 102,0 96,8 100,5 95,3 96,8
T1 2005 99,6 102,5 96,5 98,9 94,2 96,1
T2 2005 99,5 101,7 96,9 96,8 93,6 95,6
T3 2005 99,3 101,6 97,4 95,2 93,1 95,3
T4 2005 99,5 101,3 97,5 95,5 92,1 94,8
T1 2006 98,9 101,4 97,6 95,0 91,8 94,5
T2 2006 98,8 101,2 97,9 93,2 91,4 94,2
T3 2006 98,9 101,5 98,0 92,8 90,8 93,9
T4 2006 98,0 101,7 97,8 92,4 90,4 93,5
T1 2007 98,3 102,3 97,7 92,7 90,1 93,4
T2 2007 97,9 103,1 97,9 93,2 89,8 93,3
T3 2007 97,3 102,8 98,0 94,3 89,2 93
T4 2007 96,4 102,5 98,0 95,5 88,7 92,6
T1 2008 96,4 103,7 97,5 95,6 88,3 92,4
T2 2008 95,5 101,9 96,8 93,7 87,7 91,6
T3 2008 95,2 101,8 96,5 94,4 87,4 91,4
T4 2008 95,0 101,4 95,5 93,6 86,3 90,4
T1 2009 94,7 101,0 95,0 92,4 84,3 89,1
T2 2009 94,4 101,2 92,0 90,2 82,6 87,4
T3 2009 93,8 102,0 89,7 87,9 81,3 86,1
T4 2009 94,8 102,1 88,6 86,9 80,2 85,4
T1 2010 94,0 102,1 87,3 86,1 79,1 84,4
T2 2010 94,6 101,8 86,5 85,6 78,6 84
T3 2010 95,3 101,5 86,2 84,6 78,3 83,7
T4 2010 95,5 100,1 85,9 83,3 77,9 83,3
T1 2011 95,1 101,1 86,0 83,1 78,1 83,5
T2 2011 95,5 100,8 85,9 82,0 78,0 83,3
T3 2011 95,7 101,3 86,3 81,8 77,8 83,3
T4 2011 95,7 102,4 86,3 80,8 77,6 83,2
T1 2012 95,7 103,2 86,3 80,4 77,2 83
T2 2012 95,6 103,5 86,2 79,9 77,0 82,9
T3 2012 95,4 104,2 86,2 78,9 77,0 82,9
T4 2012 95,0 104,6 85,9 78,2 76,8 82,7
T1 2013 95,3 104,8 85,6 77,9 76,6 82,5
T2 2013 94,9 105,2 85,1 77,7 76,2 82,2
T3 2013 95,8 105,8 85,2 77,1 76,1 82,2
T4 2013 96,2 105,7 85,2 76,5 75,9 82,1
T1 2014 96,3 105,9 85,0 76,2 75,8 82,1
T2 2014 96,5 106,0 84,8 75,8 75,6 81,9
T3 2014 96,2 105,6 83,9 76,4 75,4 81,6
T4 2014 96,7 106,6 83,7 76,2 75,3 81,7
T1 2015 97,2 106,4 83,3 75,6 75,1 81,5
T2 2015 97,6 106,1 83,0 75,6 75,0 81,4
T3 2015 97,7 106,2 82,2 74,9 74,7 81
T4 2015 98,5 105,7 81,5 73,7 74,6 80,8
T1 2016 99,0 105,5 81,0 73,4 74,5 80,7
T2 2016 99,2 105,4 80,2 72,5 74,2 80,4
T3 2016 100,0 105,7 80,2 73,0 74,2 80,5
T4 2016 100,0 105,3 80,1 72,2 74,1 80,4
T1 2017 100,5 104,9 80,2 71,3 74,1 80,4
T2 2017 101,2 105,4 80,2 71,4 74,3 80,6
T3 2017 101,2 105,3 80,1 71,9 74,3 80,6
T4 2017 102,3 105,8 80,3 72,7 74,5 81
T1 2018 102,4 106,0 80,1 74,6 74,6 81,1
T2 2018 102,8 106,2 80,4 74,4 74,9 81,4
T3 2018 102,7 106,0 80,7 74,2 75,0 81,5
T4 2018 103,4 106,3 81,1 74,6 75,2 81,7
T1 2019 104,0 106,5 81,2 75,4 75,6 82,1
T2 2019 104,1 107,1 81,5 76,5 75,7 82,3
T3 2019 103,7 107,0 81,5 78,6 75,8 82,5
T4 2019 105,2 107,5 81,4 78,3 75,6 82,6
T1 2020 104,5 108,0 81,4 78,3 75,4 82,4
T2 2020 104,9 108,0 81,1 77,5 75,1 82,2
T3 2020 106,3 108,9 80,4 76,7 74,8 82
T4 2020 106,4 108,8 80,4 76,5 74,5 81,9
T1 2021 108,0 109,5 80,6 76,5 74,8 82,3
T2 2021 109,7 110,1 81,1 76,5 75,0 82,8
T3 2021 111,0 110,5 81,5 76,1 75,3 83,2
T4 2021 112,1 110,7 81,8 76,1 75,6 83,5
T1 2022 112,3 110,8 82,2 75,9 76,0 83,8
T2 2022 112,6 111,4 82,7 76,0 76,3 84,2
T3 2022 112,7 112,3 83,4 76,6 76,6 84,6
T4 2022 113,0 113,5 83,9 76,7 76,8 84,9
T1 2023 113,8 114,2 84,4 76,8 76,9 85,2
T2 2023 113,8 114,7 84,8 76,7 77,0 85,4
  • Champ : Emploi salarié industriel (tous secteurs confondus).
  • Source : Insee, estimations d’emploi, estimations trimestrielles, Urssaf, Dares, Insee.

Évolution de l’emploi industriel en Auvergne-Rhône-Alpes par secteur

  • Champ : Emploi salarié industriel (tous secteurs confondus).
  • Source : Insee, estimations d’emploi, estimations trimestrielles, Urssaf, Dares, Insee.
Quels sont les liens de la région avec la Suisse ?
Quels sont les liens de la région avec la Suisse ?

L’Observatoire statistique transfrontalier (OST) couvre les départements français de l’Ain et de la Haute-Savoie, et les cantons suisses de Genève et de Vaud. Il est mis en œuvre par les institutions statistiques concernées : l’Insee Auvergne-Rhône-Alpes et l’Office cantonal de la statistique du canton de Genève (OCSTAT). Statistique Vaud (STATVD) met à disposition ses données. Son principal objectif est de répondre aux besoins d’information nécessaires à la description, à la compréhension et au pilotage d’une région frontalière en développement. L’OST constitue un instrument de veille et d'anticipation au service des acteurs et décideurs impliqués dans la mise en œuvre des politiques publiques transfrontalières. Il axe ses travaux sur les thèmes prioritaires tels que la démographie, le marché du travail, les mobilités ou encore le développement économique. Cet Insee Dossier regroupe deux études parues en 2023 : la première propose des projections de population dans l’espace transfrontalier genevois à l’horizon 2050, avec des hypothèses de croissance allant de +16 % à +28 % selon les scénarios. La deuxième analyse le parc de logements du Grand Genève en 2019, ses caractéristiques et les principales évolutions constatées depuis 2013.

Pour en savoir plus : Recueil d’études transfrontalières – 2023.

Le Grand Genève

  • Source : Insee.

Les principales sources pour analyser les territoires

(*) En raison du report de l’enquête annuelle 2021 lié à la situation sanitaire de la Covid-19, les résultats du millésime 2019 du recensement doivent exceptionnellement être comparés avec ceux de millésimes antérieurs distants d’au moins 6 ans (au lieu de 5 ans habituellement).

Les Zonage pour les études territoriales

Les Zonage d’études s’appuient sur des méthodologies harmonisées au niveau européen, facilitant ainsi les comparaisons.

L'Insee présent dans les territoires

Les directions régionales de l’Insee réalisent des études pour éclairer les enjeux et spécificités locales. Souvent menées en partenariat avec les acteurs publics locaux, ces études sont diffusées sur insee.fr. Par ailleurs, l’Insee accompagne les acteurs locaux pour qu’ils puissent utiliser et interpréter les données.