Bilan économique 2019 - Guadeloupe
Une dynamique économique encore positive
En 2019,en Guadeloupe, la dynamique économique continue sur sa trajectoire positive. Parmi les signes positifs, l’investissement des entreprises se maintient à un niveau élevé et la création d’emplois salariés augmente dans la majorité des secteurs d’activité. Le tertiaire marchand génère à lui seul deux tiers des emplois supplémentaires de la région. Parallèlement, la baisse de la demande d’emploi s’est poursuivie en 2019 (– 6,4 %). L’activité touristique se maintient avec 2,5 millions de passagers à l’aéroport Pôle Caraïbes même sila fréquentation hôtelière marque le pas. Pour autant, et malgréun niveau d’inflation modéré, la consommation des ménages s’essouffle.
Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2019 publiés par
l'Insee.
Retrouvez les bilans des autres régions ici.
Cette année, la situation exceptionnelle de la pandémie dans les premiers mois de 2020 introduit une rupture avec la dynamique de 2019 et remet en question les éventuelles prévisions réalisées précédemment. Ainsi, ces bilans rendent également compte de la crise, uniquement sur la période de confinement.
Emploi - L’emploi augmente à un rythme soutenu Bilan économique 2019
Nora Eliot (Insee)
En 2019, la Guadeloupe fait partie des trois régions de France hors Mayotte dont les effectifs salariés augmentent le plus fortement (+ 2,9 % en glissement annuel). L’emploi salarié poursuit la progression amorcée en 2018. Cette hausse est portée par un secteur privé en plein essor. Le tertiaire marchand hors intérim soutient particulièrement la croissance de l’emploi, cette année. Les secteurs de la construction et de l'industrie confirment leur reprise.
Insee Conjoncture Guadeloupe
No 09
Paru le :18/06/2020
Jusqu’au millésime du quatrième trimestre 2017, les Estimations Trimestrielles d’Emploi publiées au niveau localisé (région et département) portaient seulement sur les salariés du secteur marchand ─ hors agriculture et activité des particuliers employeurs ─ en France métropolitaine. À partir de la publication de juin 2018 portant sur le premier trimestre 2018, le champ des estimations d’emplois localisées est étendu à l’ensemble de l’emploi salarié et aux départements d’outre-mer (hors Mayotte). Par rapport à la situation antérieure, sont donc ajoutés les salariés de la fonction publique, de l’agriculture, de l’ensemble des particuliers employeurs et les intérimaires.
De plus, une distinction des emplois « privés » et « publics », établie à partir de la catégorie juridique des employeurs, est disponible au niveau régional. Ainsi, les niveaux de l’emploi « privé » publiés par les Urssaf et par l’Insee diffèrent du fait d’écarts de champ et de concept, et de légères différences peuvent exister sur les taux d’évolution.
L’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations sont réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. Ces modifications sont susceptibles de générer des révisions accrues sur les données. Par ailleurs, depuis le premier trimestre 2017, les données sont établies en coproduction avec l'Acoss (champ hors intérim) et la Dares (sur l’intérim).
En Guadeloupe, l’emploi salarié croît à un rythme soutenu (+ 2,9 % en 2019 après + 2,6 % en 2018). Fin 2019, la Guadeloupe recense 120 400 emplois salariés, soit 3 400 emplois supplémentaires en un an. Cette hausse est portée par l’emploi privé particulièrement dynamique. Il regroupe les deux tiers des emplois salariés de la région et progresse de 4 % sur l’année 2019. L’emploi public régional évolue plus timidement (+ 1,0 %). En France (hors Mayotte), la croissance de l’emploi salarié augmente de 1,1 % en 2019. Cette croissance est portée également par le secteur privé (+ 1,4 %).
Le secteur marchand hors intérim, principal moteur de la croissance
En 2019, 41 % des emplois de la Guadeloupe sont concentrés dans le tertiaire marchand hors intérim. Ce secteur est le plus dynamique avec une hausse d’effectifs salariés de 4,9 % après 2,8 % en 2018. Ce secteur génère 2 300 emplois supplémentaires en 2019. La croissance de l’emploi accélère fortement aussi bien dans les services aux entreprises, principal pourvoyeur d’emplois dans la sphère privée, que dans l’hébergement-restauration (respectivement + 11,4 % et + 10,8 %). Le secteur du commerce et réparation d'automobiles et de motocycles se trouve dans la même situation, mais dans une moindre mesure (+ 3,2 %) et crée 500 emplois.
Dans le transport et entreposage, l’emploi progresse moins vite qu'en 2018 . (+ 3,5 % après + 6,1 % en 2018). Ce secteur crée 200 emplois supplémentaires. Les services aux ménages parviennent, tout juste, à maintenir leurs effectifs et présentent une légère hausse de 1,6 % sur un an.
Pour la deuxième année consécutive, le nombre d’emplois dans l’immobilier baisse (- 1,7 % en 2019 et - 6,5 % en 2018). L’emploi dans le secteur de l’information et la communication est également en retrait en 2019 (- 3,4 %).
Le rythme de croissance de l’emploi dans le tertiaire non marchand ralentit légèrement en 2019 (+ 0,5 % après + 0,9 % en 2018).
La construction et l’industrie restent dynamiques
En 2019, la croissance des effectifs de la construction en Guadeloupe ralentit mais reste soutenue (+ 4,4 % après + 8,7 % en 2018). Le secteur crée ainsi 200 emplois supplémentaires malgré les pertes enregistrées au dernier trimestre. L’emploi dans l’intérim poursuit sa progression (+ 5,7 %). Ce dynamisme est également visible dans les autres secteurs tertiaires.
Porté par le dynamisme des industries agro-alimentaires (+ 8,3 % après + 9,0 % en 2018), l’emploi dans l’industrie est en hausse (+ 4,7 % après + 8,3 % en 2018). Dans l’énergie, la hausse de l’emploi est proche de la moyenne de l’industrie (+ 3,8 %). La hausse de l’emploi reste modérée dans les autres branches industrielles. En revanche, le niveau d’emploi dans la fabrication de matériels de transport recule de 3,4 %.
L’emploi salarié progresse plus rapidement qu’en Martinique
L’emploi salarié croît plus rapidement en Guadeloupe qu’en Martinique (+ 2,9 % contre + 1,8 %). Comme en Guadeloupe, le secteur privé également porte l’essentiel de la hausse en Martinique (+ 2,5 %) alors que le secteur public repart timidement à la hausse (+ 0,3 %). Fin 2019, 123 200 salariés travaillent en Martinique soit 2 100 emplois supplémentaires en un an.
La croissance de l’emploi salarié en Guyane reste aussi dynamique qu’en Guadeloupe (+ 3,0 %). Elle est toutefois en recul par rapport à l’année précédente (+ 4,9 %). Fin 2019, la Guyane totalise ainsi 55 500 emplois salariés, soit 1 600 emplois supplémentaires en un an.
tableauFigure 1 – Le tertiaire marchand, principal moteur de la croissance de l'emploi salariéEmploi salarié total par secteur d'activité - Guadeloupe
Secteur d'activité | Emploi au 31/12/2019 (en milliers) | Glissement annuel | Glissement annuel moyen 2018/2013 ¹ | ||
---|---|---|---|---|---|
Guadeloupe | Guadeloupe | France hors Mayotte | Guadeloupe | France hors Mayotte | |
Agriculture | 1,6 | 4,0 | 1,1 | -3,8 | 0,7 |
Industrie | 8,9 | 4,7 | 0,3 | 0,9 | -0,5 |
Industrie agro-alimentaire | 3,2 | 8,3 | 1,5 | 1,8 | 0,8 |
Energie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage | 2,6 | 3,8 | 0,7 | 3,5 | -0,0 |
Biens d'équipement | 0,2 | 1,0 | 0,2 | -4,1 | -1,0 |
Matériels de transport | 0,0 | -3,4 | 0,4 | 3,9 | -1,0 |
Autres branches industrielles | 2,9 | 2,0 | -0,2 | -1,6 | -0,8 |
Construction | 5,8 | 4,4 | 3,3 | -0,9 | -0,6 |
Tertiaire marchand | 51,8 | 4,9 | 1,6 | 0,6 | 1,4 |
Commerce | 15,3 | 3,2 | 1,2 | 0,3 | 0,6 |
Transports | 5,7 | 3,5 | 1,2 | 0,8 | 0,6 |
Hébergement - restauration | 5,2 | 10,8 | 4,4 | 1,1 | 1,9 |
Information - communication | 2,1 | -3,4 | 2,5 | 0,5 | 2,3 |
Services financiers | 3,0 | -1,0 | 0,5 | -0,9 | 0,5 |
Services immobiliers | 0,6 | -1,7 | 0,2 | -2,3 | 0,8 |
Services aux entreprises hors intérim | 11,2 | 11,4 | 2,6 | 1,2 | 2,1 |
Intérim | 2,2 | 5,7 | -0,3 | 13,9 | 7,0 |
Services aux ménages | 6,4 | 1,6 | 0,4 | -2,2 | -0,1 |
Tertiaire non marchand | 52,4 | 0,5 | 0,3 | 0,1 | 0,2 |
Total | 120,4 | 2,9 | 1,1 | 0,2 | 0,7 |
- Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- ¹ : glissement annuel qu'aurait connu l'emploi salarié total du secteur, si l'évolution avait été la même pour chaque année de la période considérée.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
tableauFigure 2 – Le secteur privé porte l'emploi en GuadeloupeÉvolution de l'emploi salarié
Emploi salarié total - Guadeloupe | Emploi salarié total - France hors Mayotte | Emploi salarié privé - Guadeloupe | Emploi salarié privé - France hors Mayotte | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2010 | 100 | 100 | 100 | 100 |
1ᵉʳ trim. 2011 | 100,1 | 100,2 | 99,6 | 100,3 |
2ᵉ trim. 2011 | 100,4 | 100,3 | 100,2 | 100,4 |
3ᵉ trim. 2011 | 100,8 | 100,2 | 100,7 | 100,4 |
4ᵉ trim. 2011 | 99,8 | 100,3 | 99,5 | 100,4 |
1ᵉʳ trim. 2012 | 99,4 | 100,3 | 98,9 | 100,4 |
2ᵉ trim. 2012 | 100,4 | 100,3 | 100,3 | 100,3 |
3ᵉ trim. 2012 | 98,6 | 100,1 | 97,7 | 100,1 |
4ᵉ trim. 2012 | 99 | 100 | 97,8 | 99,9 |
1ᵉʳ trim. 2013 | 100,1 | 100 | 99,3 | 99,9 |
2ᵉ trim. 2013 | 100 | 99,9 | 98,9 | 99,7 |
3ᵉ trim. 2013 | 97,7 | 100,1 | 95,7 | 99,8 |
4ᵉ trim. 2013 | 98,1 | 100,4 | 95,4 | 99,9 |
1ᵉʳ trim. 2014 | 98,7 | 100,4 | 95,6 | 99,9 |
2ᵉ trim. 2014 | 98 | 100,4 | 95 | 99,9 |
3ᵉ trim. 2014 | 97,2 | 100,3 | 93,9 | 99,8 |
4ᵉ trim. 2014 | 97,8 | 100,4 | 94,3 | 99,8 |
1ᵉʳ trim. 2015 | 97,7 | 100,4 | 94,6 | 99,8 |
2ᵉ trim. 2015 | 97,3 | 100,6 | 93,7 | 100 |
3ᵉ trim. 2015 | 98,3 | 100,7 | 94,9 | 100,1 |
4ᵉ trim. 2015 | 98,6 | 100,9 | 94,9 | 100,3 |
1ᵉʳ trim. 2016 | 99,5 | 101 | 96,2 | 100,5 |
2ᵉ trim. 2016 | 98,7 | 101,3 | 95,4 | 100,8 |
3ᵉ trim. 2016 | 98,3 | 101,6 | 94,9 | 101,2 |
4ᵉ trim. 2016 | 98 | 101,7 | 94,7 | 101,3 |
1ᵉʳ trim. 2017 | 97,5 | 102,1 | 93,7 | 101,8 |
2ᵉ trim. 2017 | 98 | 102,5 | 94,4 | 102,2 |
3ᵉ trim. 2017 | 96,6 | 102,7 | 92,7 | 102,6 |
4ᵉ trim. 2017 | 96,7 | 103,1 | 93,5 | 103,2 |
1ᵉʳ trim. 2018 | 98 | 103,3 | 94,7 | 103,4 |
2ᵉ trim. 2018 | 98,1 | 103,3 | 95 | 103,6 |
3ᵉ trim. 2018 | 98,4 | 103,4 | 95,9 | 103,7 |
4ᵉ trim. 2018 | 99,3 | 103,7 | 96,9 | 104 |
1ᵉʳ trim. 2019 | 100 | 104,1 | 97,5 | 104,5 |
2ᵉ trim. 2019 | 100,7 | 104,3 | 98,5 | 104,8 |
3ᵉ trim. 2019 | 101,2 | 104,5 | 99,8 | 105 |
4ᵉ trim. 2019 | 102,1 | 104,9 | 100,8 | 105,5 |
- Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 2 – Le secteur privé porte l'emploi en GuadeloupeÉvolution de l'emploi salarié

- Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
tableauFigure 3 – Tous les grands secteurs d’activité sont en hausse sur un an, hormis la constructionÉvolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Guadeloupe
Construction | Industrie | Tertiaire marchand hors intérim | Tertiaire non marchand | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2010 | 100 | 100 | 100 | 100 |
1ᵉʳ trim. 2011 | 101,6 | 103 | 99,6 | 100,6 |
2ᵉ trim. 2011 | 99,2 | 102,9 | 99,8 | 100,2 |
3ᵉ trim. 2011 | 100,6 | 101,8 | 100,4 | 101 |
4ᵉ trim. 2011 | 99,4 | 100,5 | 98,7 | 100,4 |
1ᵉʳ trim. 2012 | 100 | 102,5 | 98,3 | 100,3 |
2ᵉ trim. 2012 | 99,1 | 104,7 | 99,7 | 100,4 |
3ᵉ trim. 2012 | 95,6 | 99,8 | 97,5 | 99,8 |
4ᵉ trim. 2012 | 95,3 | 100,4 | 97,5 | 100,7 |
1ᵉʳ trim. 2013 | 98,2 | 106,4 | 98,3 | 100,4 |
2ᵉ trim. 2013 | 100,7 | 104,1 | 98,2 | 101 |
3ᵉ trim. 2013 | 90,7 | 98,9 | 94,9 | 100,7 |
4ᵉ trim. 2013 | 90,4 | 98,1 | 94,6 | 102,1 |
1ᵉʳ trim. 2014 | 91 | 99,6 | 95 | 102,7 |
2ᵉ trim. 2014 | 88,6 | 99,9 | 94,7 | 102,2 |
3ᵉ trim. 2014 | 85,3 | 97,8 | 93,6 | 101,8 |
4ᵉ trim. 2014 | 84 | 97,6 | 93,9 | 103 |
1ᵉʳ trim. 2015 | 84 | 101,5 | 94 | 102,1 |
2ᵉ trim. 2015 | 83,5 | 101,1 | 92,9 | 102,3 |
3ᵉ trim. 2015 | 83,8 | 97,9 | 94,7 | 103,3 |
4ᵉ trim. 2015 | 83,1 | 98 | 94,6 | 104 |
1ᵉʳ trim. 2016 | 83 | 102,4 | 95,3 | 104 |
2ᵉ trim. 2016 | 83,9 | 100,5 | 94,5 | 103,7 |
3ᵉ trim. 2016 | 80,9 | 97 | 94 | 103,7 |
4ᵉ trim. 2016 | 79,6 | 96 | 94,2 | 103,3 |
1ᵉʳ trim. 2017 | 75,8 | 94,1 | 93,7 | 103,5 |
2ᵉ trim. 2017 | 76,1 | 95,2 | 94,4 | 103,4 |
3ᵉ trim. 2017 | 75,7 | 93,3 | 92,7 | 102,7 |
4ᵉ trim. 2017 | 79,6 | 94,7 | 92,8 | 101,5 |
1ᵉʳ trim. 2018 | 83,8 | 96,7 | 93,8 | 102,5 |
2ᵉ trim. 2018 | 84,5 | 97,3 | 94,2 | 102,4 |
3ᵉ trim. 2018 | 85,4 | 99,5 | 94,3 | 101,9 |
4ᵉ trim. 2018 | 86,5 | 102,6 | 95,4 | 102,4 |
1ᵉʳ trim. 2019 | 88,8 | 104,5 | 96,5 | 102,7 |
2ᵉ trim. 2019 | 90,4 | 105,1 | 97,4 | 102,7 |
3ᵉ trim. 2019 | 92,4 | 107 | 99 | 102,1 |
4ᵉ trim. 2019 | 90,3 | 107,4 | 100,1 | 102,9 |
- Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 3 – Tous les grands secteurs d’activité sont en hausse sur un an, hormis la constructionÉvolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Guadeloupe

- Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
tableauFigure 4 – La croissance de l’emploi est plus dynamique aux Antilles que dans les régions métropolitainesÉvolution régionale de l'emploi salarié total ~ France hors Mayotte : 1,1 %
Zonage | Valeur |
---|---|
Île-de-France | 1,6 |
Centre - Val de Loire | 0,6 |
Bourgogne-Franche-Comté | 0,1 |
Normandie | 0,5 |
Hauts-de-France | 0,7 |
Grand Est | 0,1 |
Pays-de-la-Loire | 1,4 |
Bretagne | 1,5 |
Nouvelle Aquitaine | 1,0 |
Occitanie | 1,8 |
Auvergne-Rhône-Alpes | 1,0 |
Provence-Alpes-Côte d'Azur | 1,3 |
Corse | 1,9 |
Guadeloupe | 2,9 |
Martinique | 1,8 |
Guyane | 3,0 |
La Réunion | 4,2 |
- Notes : données CVS en fin de trimestre (données provisoires pour le dernier trimestre).
- Champ : emploi salarié total.
- Source : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 4 – La croissance de l’emploi est plus dynamique aux Antilles que dans les régions métropolitainesÉvolution régionale de l'emploi salarié total ~ France hors Mayotte : 1,1 %

- Notes : données CVS en fin de trimestre (données provisoires pour le dernier trimestre).
- Champ : emploi salarié total.
- Source : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
Avertissement
Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.
Pour comprendre
- Auparavant, les estimations trimestrielles d'emploi, publiées au niveau localisé (région et département) portaient seulement sur les salariés du secteur marchand – hors agriculture et activités des particuliers employeurs – en France métropolitaine. Depuis 2018, le champ des estimations localisées est étendu à l'ensemble de l'emploi salarié et aux départements d'outre-mer (hors Mayotte). Par rapport à la situation antérieure, sont donc ajoutés les salariés de la fonction publique, de l'agriculture et de l'ensemble des particuliers employeurs.
- Les estimations trimestrielles régionales et départementales sont construites selon une méthodologie identique à celle employée au niveau national : les évolutions trimestrielles sont calculées à partir de données administratives, qui sont ensuite recalées pour chaque zone géographique sur les estimations annuelles au 31 décembre.
- La source principale des évolutions d’emploi provient de la statistique établie par les Urssaf à partir des déclarations des établissements versant des cotisations sociales. En ce qui concerne l’emploi intérimaire, l’indicateur est élaboré par la Dares (ministère du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social), à partir des déclarations mensuelles des entreprises de travail temporaire adressées à Pôle emploi.
Les emplois intérimaires sont comptabilisés du point de vue de l’établissement de travail temporaire dont dépend le salarié, et non du point de vue de l’établissement utilisateur. Par conséquent, l’intérim est comptabilisé dans le secteur tertiaire marchand, quel que soit le secteur d’activité de l’établissement utilisateur.
Définitions
Emploi salarié / Emploi non salarié
Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.
Estimations d'emploi localisées / ESTEL
A partir de 2009, les estimations d'emploi annuelles sont calculées à partir du dispositif Estel (Estimations d'emploi localisées), qui se fondent sur l'utilisation des sources administratives en niveau.
Pour les salariés, il s'agit des Déclarations Annuelles de Données Sociales (DADS « grand format ») contenant, en plus des DADS stricto sensu, les données du fichier de paye des agents de l'État et celles des particuliers employeurs).
Pour les non salariés agricoles, les sources mobilisées sont les fichiers de la Mutualité Sociale Agricole (MSA) et pour les non salariés non agricoles, les fichiers de l'Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale (ACOSS) qui est la Caisse Nationale des Unions de Recouvrement des Cotisations de Sécurité Sociale et d'Allocations Familiales (URSSAF).
Le concept central d'Estel est une synthèse ascendante des sources administratives utilisées avec prise en compte de la multi-activité. Estel mesure l'emploi selon un concept « BIT répertorié » : l'emploi est mesuré sur la dernière semaine de l'année et tout emploi déclaré est comptabilisé.
Le passage à Estel permet la production des estimations d'emploi annuelles à un niveau géographique et sectoriel plus fin que l'ancien système (celui de la zone d'emploi croisée avec le niveau A38 de la nouvelle nomenclature d'activités au lieu du niveau départemental) ; de plus on disposera chaque année de la double localisation au lieu de résidence et au lieu de travail pour les salariés et d'informations sur le sexe et la tranche d'âge quinquennale des travailleurs salariés et non salariés.
Intérim / Travail intérimaire / Travail temporaire
L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.
L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).
Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.
Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation
La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.
Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.
Nomenclature d'activités française / NAF
La nomenclature des activités économiques en vigueur en France depuis le 1er janvier 2008 est la nomenclature d'activités française (NAF rév. 2). La NAF a la même structure que de la nomenclature d'activités de la Communauté européenne (NACE rév. 2) mais elle comporte un niveau supplémentaire, spécifique à la France, celui des sous-classes.
La NAF rév. 2 comporte cinq niveaux comprenant respectivement : 21, 88, 272, 615 et 732 postes.
La NAF rév. 2 s'est substituée à la NAF rév. 1 datant de 2003 (entrée en vigueur au 1er janvier 2003). La NAF rév. 1 comporte cinq niveaux ayant respectivement 17, 31, 62, 224, et 712 postes .
La NAF rév. 1 avait succédé à la NAF qui était en vigueur depuis le 1er janvier 1993.