Insee Conjoncture Nouvelle-AquitaineBilan économique 2017 - Nouvelle-Aquitaine

En 2017, le redémarrage de l’activité économique régionale se propage dans presque tous les secteurs
La reprise de l’activité économique, amorcée dès 2015, décolle en 2017, à l’image du PIB français qui progresse de 2,2 %. En Nouvelle-Aquitaine, de plus en plus d’indicateurs économiques sont au vert et retrouvent leur niveau d’avant la crise de 2008, suite à la nouvelle baisse du taux de chômage ou au regain de créations d’entreprises et d’emplois dans l’industrie et la construction.

Insee Conjoncture Nouvelle-Aquitaine
No 13
Paru le :Paru le31/05/2018
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Virginie Régnier, Insee
Insee Conjoncture Nouvelle-Aquitaine No 13- Mai 2018
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Emploi salarié – Redémarrage de l’emploi salarié dans l’industrie et la construction Bilan économique 2017

Virginie Régnier, Insee

En 2017, l’emploi salarié marchand non agricole progresse à nouveau de 1,7 % en Nouvelle-Aquitaine, légèrement plus qu’en moyenne nationale. La région garde ainsi, pour la 2e année consécutive, un rythme de croissance d’avant la crise de 2008. Tous les secteurs s’orientent à la hausse, y compris la construction et l’industrie. Le tertiaire marchand soutient toujours la croissance de l’emploi mais l’intérim ralentit. La hausse de l’emploi profite à la grande majorité des départements, particulièrement la Gironde.

Insee Conjoncture Nouvelle-Aquitaine

No 13

Paru le :31/05/2018

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L’emploi augmente à un rythme soutenu

En Nouvelle-Aquitaine, l’emploi salarié marchand non agricole augmente à nouveau de 1,7 % en 2017, comme avant la crise de 2008 (figure 1). Avec 21 600 emplois supplémentaires, le niveau de l’emploi salarié marchand non agricole dépasse ainsi celui atteint fin 2007 dans la région. En France hors Mayotte, l’emploi progresse de 1,6 %.

Figure 1 – Emploi salarié des secteurs principalement marchands

en %
Emploi salarié des secteurs principalement marchands (en %)
Secteur d'activité - NAF rév. 2, 2008 2017 T4 (en milliers) Glissement annuel Glissement annuel moyen 2016/2011 (1)
Nouvelle-Aquitaine Nouvelle-Aquitaine France hors Mayotte Nouvelle-Aquitaine France hors Mayotte
Industrie 264,8 0,3 0,0 -0,7 -0,9
Industrie agro-alimentaire 56,5 0,5 1,2 0,4 0,2
Energie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage 32,7 -1,9 -1,2 -0,3 -0,1
Biens d'équipement 30,6 1,1 -0,2 -0,9 -1,4
Matériels de transport 30,1 1,0 -0,1 -0,1 -1,2
Autres branches industrielles 114,9 0,3 0,0 -1,4 -1,4
Construction 120,4 2,2 2,3 -2,0 -2,0
Tertiaire marchand 876,2 2,1 2,0 0,9 0,8
Commerce 271,4 0,9 0,8 0,1 0,1
Transports 103,9 0,4 0,6 -0,3 -0,0
Hébergement - restauration 85,2 4,4 3,4 1,4 1,1
Information - communication 32,6 2,9 3,0 1,2 0,9
Services financiers 71,1 1,4 0,4 1,3 0,5
Services immobiliers 17,1 0,0 -0,7 1,0 0,2
Services aux entreprises 167,0 3,7 3,0 1,6 1,7
Services aux ménages 66,3 1,3 -0,2 1,0 0,7
Intérim 61,6 5,4 8,2 4,1 3,1
Total 1 261,3 1,7 1,6 0,3 0,2
  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • (1) : glissement annuel qu'aurait connu l'emploi salarié du secteur, si l'évolution avait été la même pour chaque année de la période considérée.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Excepté en Creuse et en Haute-Vienne où il recule, l’emploi progresse dans tous les autres départements de la région, notamment en Gironde (+ 3,1 %) et en Charente-Maritime (+ 2,5 %) qui concentrent à eux seuls les deux tiers des gains d’emplois en 2017 (figure 2). Conséquence de la grippe aviaire, la croissance de l’emploi ralentit fortement dans les Landes (+ 0,5 % après + 1,6 % en 2016).

Figure 2 – Emploi salarié par département et par secteur

en %
Emploi salarié par département et par secteur (en %)
2017 T4 (en milliers) Glissement annuel
Industrie Construction Tertiaire marchand dont Commerce dont Intérim Total
Charente 74,0 -1,5 -1,0 2,1 0,2 3,0 0,7
Charente-Maritime 117,2 2,0 0,4 3,0 0,7 20,4 2,5
Corrèze 49,5 -1,1 -1,0 1,6 0,5 6,7 0,7
Creuse 15,5 -4,1 -1,7 -0,3 1,7 -3,5 -1,4
Dordogne 69,3 -0,2 -0,1 0,8 0,1 4,6 0,5
Gironde 393,3 1,8 5,7 3,0 2,2 -0,2 3,1
Landes 75,2 -2,1 2,9 1,3 -0,0 2,0 0,5
Lot-et-Garonne 62,7 1,8 0,4 1,2 1,2 9,8 1,2
Pyrénées-Atlantiques 150,6 -1,1 2,6 1,9 0,5 1,1 1,3
Deux-Sèvres 90,7 1,0 1,7 2,1 0,6 8,6 1,8
Vienne 92,1 1,1 -0,4 2,3 -0,5 14,7 1,8
Haute-Vienne 71,2 0,0 0,9 -0,5 -0,9 10,1 -0,3
Nouvelle-Aquitaine 1 261,3 0,3 2,2 2,1 0,9 5,4 1,7
  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Reprise de l’emploi dans l’industrie et la construction

En 2017, l’emploi dans l’industrie néo-aquitaine est en hausse (+ 0,3 %) pour la première fois depuis le début des années 2000, soit 700 emplois supplémentaires. En France hors Mayotte, il se stabilise après 17 ans de diminution.

Excepté dans l’« énergie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage » où il recule à nouveau, l’emploi repart à la hausse dans les biens d’équipement et les matériels de transports, plus modérément dans les autres branches industrielles. Dans les industries agroalimentaires, la croissance de l’emploi ralentit fortement (+ 0,5 % après + 1,1 % en 2016), impactée par la grippe aviaire dans les Landes (– 8,1 %).

En Nouvelle-Aquitaine, les effectifs de la construction se renforcent nettement en 2017 (+ 2,2 %) alors qu’ils n’avaient cessé de reculer depuis la crise de 2008 (figure 3). Le secteur crée ainsi 2 600 emplois supplémentaires et contribue même, davantage que le commerce, aux gains d’emploi dans la région. La tendance profite à tous les départements : alors que l’emploi progressait seulement en Gironde l’année dernière, il se redresse dans les Landes, les Pyrénées-Atlantiques et les Deux-Sèvres en 2017. Il accélère en Gironde (+ 5,7 %), soit 2 000 emplois supplémentaires, tandis que, dans les autres départements, il est relativement stable. En France hors Mayotte, l’emploi se redresse aussi pour la première fois depuis la crise de 2008.

Figure 3 – Évolution trimestrielle de l'emploi salarié des secteurs principalement marchands dans la région Nouvelle-Aquitaine

en indice base 100 au 2005 T1
Évolution trimestrielle de l'emploi salarié des secteurs principalement marchands dans la région Nouvelle-Aquitaine (en indice base 100 au 2005 T1)
Industrie Construction Tertiaire principalement marchand hors intérim dont Commerce Emploi hors intérim Nouvelle-Aquitaine Emploi hors intérim France hors Mayotte
1er trim. 2005 100 100 100 100 100 100
2e trim. 2005 99,42 101,18 99,87 99,83 99,89 100,04
3e trim. 2005 98,41 102,2 100,02 100,02 99,83 100,06
4e trim. 2005 98,36 103,54 100,36 100,19 100,17 100,2
1er trim. 2006 97,61 105 100,51 100,42 100,22 100,34
2e trim. 2006 97,72 106,66 100,98 100,88 100,72 100,67
3e trim. 2006 97,63 108,02 101,85 101,43 101,39 101,05
4e trim. 2006 97,11 109,02 102,02 101,39 101,46 101,28
1er trim. 2007 97,11 110,38 102,99 102,18 102,22 101,78
2e trim. 2007 96,93 110,79 103,5 102,65 102,54 102,13
3e trim. 2007 96,67 112,21 104,41 103,47 103,19 102,62
4e trim. 2007 96,56 113,1 104,37 103,53 103,23 102,86
1er trim. 2008 96,58 113,76 104,88 103,91 103,63 103,06
2e trim. 2008 96,14 113,58 104,74 103,61 103,41 102,97
3e trim. 2008 95,81 113,78 104,38 103,2 103,11 102,89
4e trim. 2008 94,98 113,26 104,5 103,01 102,92 102,55
1er trim. 2009 94,03 111,8 104,02 102,38 102,21 101,98
2e trim. 2009 92,96 110,65 103,64 101,93 101,56 101,43
3e trim. 2009 91,83 109,96 103,73 101,49 101,25 101,01
4e trim. 2009 91,18 109,14 104,24 101,72 101,31 100,86
1er trim. 2010 90,74 108,59 104,37 101,85 101,22 100,64
2e trim. 2010 90,25 108,52 104,38 101,69 101,09 100,55
3e trim. 2010 90,03 107,98 104,85 101,94 101,27 100,64
4e trim. 2010 89,82 107,45 104,89 101,76 101,19 100,66
1er trim. 2011 89,67 107,36 105,4 102,24 101,46 100,92
2e trim. 2011 89,9 107,08 105,91 102,5 101,81 101,11
3e trim. 2011 89,83 106,79 106,06 102,72 101,85 101,08
4e trim. 2011 89,62 106,45 105,92 102,76 101,67 101,15
1er trim. 2012 89,55 106,39 106,28 102,67 101,87 101,25
2e trim. 2012 89,21 105,93 106,25 102,52 101,72 101,28
3e trim. 2012 89,21 105,73 106,26 102,35 101,7 101,24
4e trim. 2012 89,29 105,52 106,37 102,09 101,77 101,07
1er trim. 2013 89,03 104,79 106,57 102,16 101,75 100,98
2e trim. 2013 88,72 104,05 106,08 101,67 101,28 100,68
3e trim. 2013 88,53 103,8 106,48 101,7 101,46 100,79
4e trim. 2013 88,54 103,23 106,67 101,95 101,52 100,84
1er trim. 2014 88,31 103,03 106,77 102,02 101,5 100,81
2e trim. 2014 88,06 102,32 107,01 102,11 101,51 100,78
3e trim. 2014 87,97 101,09 106,84 101,99 101,25 100,62
4e trim. 2014 87,69 99,81 107,07 101,95 101,19 100,63
1er trim. 2015 87,58 98,77 107,16 102,1 101,1 100,57
2e trim. 2015 87,38 98,13 107,32 102,17 101,08 100,63
3e trim. 2015 87,15 97,4 107,67 102,31 101,17 100,67
4e trim. 2015 87,14 97,3 107,88 102,34 101,29 100,85
1er trim. 2016 86,97 96,86 108,42 102,49 101,53 101,12
2e trim. 2016 86,81 96,8 108,93 102,87 101,8 101,34
3e trim. 2016 86,76 96,63 109,57 103,12 102,18 101,57
4e trim. 2016 86,6 96,26 109,85 103,42 102,28 101,64
1er trim. 2017 86,51 96,64 110,7 103,83 102,82 101,99
2e trim. 2017 86,51 97,23 111,42 104,31 103,34 102,32
3e trim. 2017 86,63 97,61 111,51 104,2 103,47 102,55
4e trim. 2017 86,83 98,41 111,93 104,32 103,87 102,97
  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3 – Évolution trimestrielle de l'emploi salarié des secteurs principalement marchands dans la région Nouvelle-Aquitaine

  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Le tertiaire marchand reste dynamique

En Nouvelle-Aquitaine, le rythme de croissance de l’emploi dans le tertiaire marchand ralentit légèrement en 2017 mais reste soutenu (+ 2,1 % après + 2,8 % en 2016), une tendance similaire au niveau national (+ 2,0 %). Le secteur crée ainsi 18 300 emplois supplémentaires dans la région.

L’emploi s’essouffle dans l’intérim (+ 5,4 %) alors qu’il avait nettement accéléré en 2016 (+ 18,4 %) (figure 4). Le gain dans ce secteur se porte néanmoins à 3 200 emplois en 2017. Excepté dans la Vienne où il se renforce (+ 14,7 %), l’intérim croît moins vite dans tous les autres départements de la région, notamment en Creuse et en Gironde. Néanmoins, il s’accroît encore fortement en Charente-Maritime, Haute-Vienne et Lot-et-Garonne. En France hors Mayotte, la progression de l’emploi intérimaire connaît aussi un coup de frein en 2017 (+ 8,2 % après + 16,6 %).

Figure 4 – Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire

en indice base 100 au 2005 T1
Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire (en indice base 100 au 2005 T1)
Nouvelle-Aquitaine France hors Mayotte
1er trim. 2005 100 100
2e trim. 2005 98,28 97,81
3e trim. 2005 103,91 103,17
4e trim. 2005 108,81 106,12
1er trim. 2006 105,29 104,05
2e trim. 2006 109,76 109,62
3e trim. 2006 110,81 108,81
4e trim. 2006 112,61 110,81
1er trim. 2007 121,87 118,25
2e trim. 2007 118,4 115,02
3e trim. 2007 116,1 112,46
4e trim. 2007 113,28 111,43
1er trim. 2008 117,65 116,66
2e trim. 2008 111,5 109,2
3e trim. 2008 106,1 102,89
4e trim. 2008 93,65 88,67
1er trim. 2009 85,35 76,99
2e trim. 2009 86,24 77,38
3e trim. 2009 87,69 81,21
4e trim. 2009 91,63 85,18
1er trim. 2010 97,12 89,87
2e trim. 2010 101,76 93,69
3e trim. 2010 103,61 97,37
4e trim. 2010 110,2 101,59
1er trim. 2011 107,76 103,2
2e trim. 2011 107,85 102,31
3e trim. 2011 110,51 102,02
4e trim. 2011 106,5 100,8
1er trim. 2012 106,66 96,87
2e trim. 2012 104,44 94,01
3e trim. 2012 99,77 89,56
4e trim. 2012 95,89 86,55
1er trim. 2013 100,81 90,08
2e trim. 2013 98,88 89,2
3e trim. 2013 103,46 91,43
4e trim. 2013 104,21 91,67
1er trim. 2014 102,55 91,45
2e trim. 2014 104,08 93,52
3e trim. 2014 100,01 90,54
4e trim. 2014 100,36 91,39
1er trim. 2015 99,74 92,22
2e trim. 2015 106,03 96,01
3e trim. 2015 108,62 98,87
4e trim. 2015 109,95 100,84
1er trim. 2016 110,28 102,41
2e trim. 2016 113,17 103,78
3e trim. 2016 118,14 107,49
4e trim. 2016 130,15 117,57
1er trim. 2017 131,18 117,86
2e trim. 2017 133,54 122,69
3e trim. 2017 136,53 124,53
4e trim. 2017 137,24 127,19
  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi intérimaire en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4 – Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire

  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi intérimaire en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Dans le commerce, l’emploi poursuit sa croissance en Nouvelle-Aquitaine, de 0,9 %, et crée 2 400 emplois supplémentaires en 2017. Il progresse significativement en Lot-et-Garonne, Charente-Maritime, dans les Pyrénées-Atlantiques, mais surtout en Gironde (+ 2,2 %) avec un gain de plus de 1 700 emplois. Il recule en Haute-Vienne et est quasi stable dans les autres départements.

L’emploi des services marchands hors intérim se renforce en Nouvelle-Aquitaine, de 2,4 % après 2,2 % en 2016. Ces secteurs génèrent ainsi 12 800 emplois supplémentaires en 2017. L’emploi accélère dans les services aux entreprises, notamment en Gironde et dans la Vienne. Il se fortifie aussi dans les services financiers, l’information-communication mais surtout dans l’hébergement-restauration. Dans ce dernier, l’emploi progresse dans neuf départements de la région, particulièrement en Gironde (+ 7,1 %). Il stagne en Corrèze, en Creuse et en Haute-Vienne.

La hausse s’essouffle dans les services aux ménages qui créent néanmoins 900 emplois supplémentaires. Le secteur des transports se trouve dans la même situation, mais dans une moindre mesure. Après deux années de forte croissance, l’immobilier ne crée plus d’emploi en 2017. En France hors Mayotte, l’emploi dans l’ensemble des services marchands hors intérim augmente de 1,9 %, mais un peu moins qu’en Nouvelle-Aquitaine.

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Estimations d'emploi localisées / ESTEL / Estel :

A partir de 2009, les estimations d'emploi annuelles sont calculées à partir du dispositif Estel (Estimations d'emploi localisées), qui se fondent sur l'utilisation des sources administratives en niveau.

Pour les salariés, il s'agit des Déclarations Annuelles de Données Sociales (DADS « grand format ») contenant, en plus des DADS stricto sensu, les données du fichier de paye des agents de l'État et celles des particuliers employeurs).

Pour les non salariés agricoles, les sources mobilisées sont les fichiers de la Mutualité Sociale Agricole (MSA) et pour les non salariés non agricoles, les fichiers de l'Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale (ACOSS) qui est la Caisse Nationale des Unions de Recouvrement des Cotisations de Sécurité Sociale et d'Allocations Familiales (URSSAF).

Le concept central d'Estel est une synthèse ascendante des sources administratives utilisées avec prise en compte de la multi-activité. Estel mesure l'emploi selon un concept « BIT répertorié » : l'emploi est mesuré sur la dernière semaine de l'année et tout emploi déclaré est comptabilisé.

Le passage à Estel permet la production des estimations d'emploi annuelles à un niveau géographique et sectoriel plus fin que l'ancien système (celui de la zone d'emploi croisée avec le niveau A38 de la nouvelle nomenclature d'activités au lieu du niveau départemental) ; de plus on disposera chaque année de la double localisation au lieu de résidence et au lieu de travail pour les salariés et d'informations sur le sexe et la tranche d'âge quinquennale des travailleurs salariés et non salariés.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Nomenclature d'activités française / NAF :

La nomenclature des activités économiques en vigueur en France depuis le 1er janvier 2008 est la nomenclature d'activités française (NAF rév. 2). La NAF a la même structure que de la nomenclature d'activités de la Communauté européenne (NACE rév. 2) mais elle comporte un niveau supplémentaire, spécifique à la France, celui des sous-classes.

La NAF rév. 2 comporte cinq niveaux comprenant respectivement : 21, 88, 272, 615 et 732 postes.

La NAF rév. 2 s'est substituée à la NAF rév. 1 datant de 2003 (entrée en vigueur au 1er janvier 2003). La NAF rév. 1 comporte cinq niveaux ayant respectivement 17, 31, 62, 224, et 712 postes .

La NAF rév. 1 avait succédé à la NAF qui était en vigueur depuis le 1er janvier 1993.

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Estimations d'emploi localisées / ESTEL / Estel :

A partir de 2009, les estimations d'emploi annuelles sont calculées à partir du dispositif Estel (Estimations d'emploi localisées), qui se fondent sur l'utilisation des sources administratives en niveau.

Pour les salariés, il s'agit des Déclarations Annuelles de Données Sociales (DADS « grand format ») contenant, en plus des DADS stricto sensu, les données du fichier de paye des agents de l'État et celles des particuliers employeurs).

Pour les non salariés agricoles, les sources mobilisées sont les fichiers de la Mutualité Sociale Agricole (MSA) et pour les non salariés non agricoles, les fichiers de l'Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale (ACOSS) qui est la Caisse Nationale des Unions de Recouvrement des Cotisations de Sécurité Sociale et d'Allocations Familiales (URSSAF).

Le concept central d'Estel est une synthèse ascendante des sources administratives utilisées avec prise en compte de la multi-activité. Estel mesure l'emploi selon un concept « BIT répertorié » : l'emploi est mesuré sur la dernière semaine de l'année et tout emploi déclaré est comptabilisé.

Le passage à Estel permet la production des estimations d'emploi annuelles à un niveau géographique et sectoriel plus fin que l'ancien système (celui de la zone d'emploi croisée avec le niveau A38 de la nouvelle nomenclature d'activités au lieu du niveau départemental) ; de plus on disposera chaque année de la double localisation au lieu de résidence et au lieu de travail pour les salariés et d'informations sur le sexe et la tranche d'âge quinquennale des travailleurs salariés et non salariés.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Nomenclature d'activités française / NAF :

La nomenclature des activités économiques en vigueur en France depuis le 1er janvier 2008 est la nomenclature d'activités française (NAF rév. 2). La NAF a la même structure que de la nomenclature d'activités de la Communauté européenne (NACE rév. 2) mais elle comporte un niveau supplémentaire, spécifique à la France, celui des sous-classes.

La NAF rév. 2 comporte cinq niveaux comprenant respectivement : 21, 88, 272, 615 et 732 postes.

La NAF rév. 2 s'est substituée à la NAF rév. 1 datant de 2003 (entrée en vigueur au 1er janvier 2003). La NAF rév. 1 comporte cinq niveaux ayant respectivement 17, 31, 62, 224, et 712 postes .

La NAF rév. 1 avait succédé à la NAF qui était en vigueur depuis le 1er janvier 1993.

Pour en savoir plus

Site de l’Insee : thème Marché du travail - Salaires

Site de la Direccte Nouvelle-Aquitaine : Ouvrir dans un nouvel ongletChiffres de l’intérim

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Estimations d'emploi localisées / ESTEL / Estel :

A partir de 2009, les estimations d'emploi annuelles sont calculées à partir du dispositif Estel (Estimations d'emploi localisées), qui se fondent sur l'utilisation des sources administratives en niveau.

Pour les salariés, il s'agit des Déclarations Annuelles de Données Sociales (DADS « grand format ») contenant, en plus des DADS stricto sensu, les données du fichier de paye des agents de l'État et celles des particuliers employeurs).

Pour les non salariés agricoles, les sources mobilisées sont les fichiers de la Mutualité Sociale Agricole (MSA) et pour les non salariés non agricoles, les fichiers de l'Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale (ACOSS) qui est la Caisse Nationale des Unions de Recouvrement des Cotisations de Sécurité Sociale et d'Allocations Familiales (URSSAF).

Le concept central d'Estel est une synthèse ascendante des sources administratives utilisées avec prise en compte de la multi-activité. Estel mesure l'emploi selon un concept « BIT répertorié » : l'emploi est mesuré sur la dernière semaine de l'année et tout emploi déclaré est comptabilisé.

Le passage à Estel permet la production des estimations d'emploi annuelles à un niveau géographique et sectoriel plus fin que l'ancien système (celui de la zone d'emploi croisée avec le niveau A38 de la nouvelle nomenclature d'activités au lieu du niveau départemental) ; de plus on disposera chaque année de la double localisation au lieu de résidence et au lieu de travail pour les salariés et d'informations sur le sexe et la tranche d'âge quinquennale des travailleurs salariés et non salariés.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Nomenclature d'activités française / NAF :

La nomenclature des activités économiques en vigueur en France depuis le 1er janvier 2008 est la nomenclature d'activités française (NAF rév. 2). La NAF a la même structure que de la nomenclature d'activités de la Communauté européenne (NACE rév. 2) mais elle comporte un niveau supplémentaire, spécifique à la France, celui des sous-classes.

La NAF rév. 2 comporte cinq niveaux comprenant respectivement : 21, 88, 272, 615 et 732 postes.

La NAF rév. 2 s'est substituée à la NAF rév. 1 datant de 2003 (entrée en vigueur au 1er janvier 2003). La NAF rév. 1 comporte cinq niveaux ayant respectivement 17, 31, 62, 224, et 712 postes .

La NAF rév. 1 avait succédé à la NAF qui était en vigueur depuis le 1er janvier 1993.