Insee Conjoncture Bourgogne-Franche-ComtéBilan économique 2016 - Bourgogne-Franche-Comté

L’économie régionale en amélioration

L'économie de la Bourgogne-Franche-Comté présente un bilan qui incite à l'optimisme. Le marché de l'emploi, le chômage, les créations d'entreprises et la construction sont en amélioration par rapport à l'année précédente. En revanche, l'activité touristique est stable, le bilan est mitigé dans le transport et l'année est difficile dans l'agriculture mais cela est dû en grande partie à la météo.

Insee Conjoncture Bourgogne-Franche-Comté
No 8
Paru le :Paru le23/05/2017
Guillaume Volmers, Insee
Insee Conjoncture Bourgogne-Franche-Comté No 8- Mai 2017
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Emploi - Le développement de l'intérim moteur de la croissance modérée de l’emploi Bilan économique 2016

Guillaume Volmers, Insee

En 2016, la Bourgogne-Franche-Comté a gagné 2 900 emplois, soit une hausse de 0,5 % en un an moins dynamique qu'en France métropolitaine (+ 1,2 %). Dans la région, le tertiaire marchand est en bonne santé en grande partie grâce au dynamisme de l'intérim (+ 13,4 %). À l'inverse, les secteurs de l’industrie et de la construction subissent des destructions d'emplois.

Insee Conjoncture Bourgogne-Franche-Comté

No 8

Paru le :23/05/2017

Hausse de l’emploi salarié en Bourgogne-Franche-Comté

Fin 2016, la région compte 593 700 salariés dans les secteurs principalement marchands hors agriculture et particuliers employeurs, soit 2 900 emplois de plus qu’un an auparavant. L’emploi progresse ainsi de 0,5 % sur un an, soit deux fois moins qu’au niveau national où il augmente de 1,2 % (figure 1). La Bourgogne-Franche-Comté fait partie des trois régions ayant une croissance de l'emploi inférieure à 1 % avec la Normandie et le Grand Est.

Cette légère progression de l’emploi n’est effective que dans quatre des huit départements de la région : la Côte-d’Or (+ 1,5 %), le Jura (+ 1,1 %), le Doubs (+ 1 %) et le Territoire de Belfort (+ 0,3 %). Dans l'Yonne, le nombre d'emplois reste stable (figure 2).

L’intérim porte la croissance de l’emploi régional

L’intérim enregistre un fort développement en 2016 (+ 13,4 % en un an), légèrement supérieur à celui de la moyenne de France métropolitaine (figure 4). Avec une création nette de 4 100 emplois, l’intérim dynamise l'ensemble de l'emploi salarié régional (+ 2 900 emplois au total mais – 1 200 hors intérim).

Cette progression de l’interim, effective dans tous les départements, est particulièrement forte dans le Territoire de Belfort (+ 22,5 %), le Doubs (+ 20 %) et le Jura (+ 19 %). En Côte-d'Or, malgré une évolution moindre (+ 15,6 %), 800 emplois intérimaires ont été gagnés.

L’emploi dans l’industrie toujours en baisse

La Bourgogne-Franche-Comté perd plus de 3 200 emplois industriels en 2016. Cette baisse de 1,8 %, deux fois plus élevée qu’en moyenne en France métropolitaine, s’inscrit dans la continuité de la tendance observée entre 2010 et 2015 (figure 1 et figure 3). Trois département sont plus particulièrement touchés : le Doubs, avec 800 suppressions d’emplois industriels, la Saône-et-Loire (– 700) et la Nièvre (– 450).

Cet effritement de l’emploi n’épargne aucun secteur de l’industrie. Il est toutefois plus marqué dans la fabrication de matériels de transport (– 3,5 %) et dans celle des biens d’équipements (– 3 %). Le secteur de l'industrie agro-alimentaire et celui de l’énergie, eau et déchets, qui résistaient bien les années précédentes, décrochent en 2016.

Une inflexion à la baisse dans la construction

Comme au niveau national, le nombre d'emplois dans la construction diminue en Bourgogne-Franche-Comté (– 1,3 %). Cependant, cette baisse s'atténue par rapport à la tendance des dernières années (figure 1 et figure 3). Les suppressions d’emplois dans la construction affectent tous les départements. Elles sont cependant plus prononcées dans la Nièvre (– 5,1 %) et dans l’Yonne (– 3 %) alors qu’en Saône-et-Loire, les effectifs sont quasi stables (figure 2).

Les services aux entreprises, l’hébergement-restauration, les transports et l'information-communication créent des emplois

Le secteur tertiaire marchand hors intérim gagne 2 700 emplois, soit une hausse de 0,8 %, inférieure à celle de la France métropolitaine (+ 1,4 %). Les secteurs des services aux entreprises (+ 1 200), de l’hébergement-restauration (+ 1 100), des transports (+ 600) et de l'information-communication (+ 200) portent la croissance de l'emploi en 2016. Le nombre de salariés du commerce et des services aux ménages reste stable. Les services financiers et immobiliers sont en retrait (figure 1).

Trois départements concentrent l'augmentation du nombre d'emplois du secteur tertiaire hors intérim : la Côte-d'Or (+ 1 400), le Doubs (+ 700) et le Jura (+ 400).

Dans le commerce, le nombre d'emplois progresse dans le Jura (+ 2,2 %), le Territoire de Belfort (+ 1,2 %) et le Doubs (+ 0,7 %), contrairement à l'Yonne (– 2,1 %), la Nièvre (– 1,3 %), la Haute-Saône (– 0,5 %) et la Saône-et-Loire (– 0,2 %) qui comptent moins de salariés qu'un an auparavant. En Côte-d'Or les effectifs restent inchangés.

Figure 1Emploi salarié des secteurs principalement marchands

en %
Emploi salarié des secteurs principalement marchands (en %)
Secteur d'activité - NAF rév. 2, 2008 2016 T4 (en milliers) Glissement annuel Glissement annuel moyen 2015/2010 (1)
Bourgogne-Franche-Comté Bourgogne-Franche-Comté France métropolitaine Bourgogne-Franche-Comté France métropolitaine
Industrie 171,9 -1,8 -0,8 -1,6 -0,9
Industrie agro-alimentaire 25,1 -1,2 0,7 -0,4 -0,1
Energie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage 12,0 -2,3 -1,6 -0,2 0,3
Biens d'équipement 23,6 -3,0 -2,0 -2,2 -1,2
Matériels de transport 24,5 -3,5 -1,1 -2,1 -0,7
Autres branches industrielles 86,7 -1,2 -0,7 -1,9 -1,5
Construction 49,8 -1,3 -0,8 -3,3 -1,9
Tertiaire marchand 372,0 1,9 2,0 0,0 0,6
Commerce 120,9 -0,1 0,7 -0,1 0,2
Transports 52,3 1,1 0,8 -0,5 -0,1
Hébergement - restauration 31,4 3,5 2,1 0,2 1,2
Information - communication 8,5 2,2 3,1 -1,3 0,6
Services financiers 22,4 -0,6 1,0 -0,1 0,6
Services immobiliers 6,9 -1,5 0,7 -0,6 -0,1
Services aux entreprises 65,6 1,8 2,1 0,8 1,5
Services aux ménages 29,8 0,0 1,9 0,2 0,5
Intérim 34,4 13,4 12,0 0,0 -0,4
Total 593,7 0,5 1,2 -0,8 0,0
  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • (1) : glissement annuel qu'aurait connu l'emploi salarié du secteur, si l'évolution avait été la même pour chaque année de la période considérée.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 2Emploi salarié par département et par secteur

en %
Emploi salarié par département et par secteur (en %)
2016T4 (en milliers) Glissement annuel
Industrie Construction Tertiaire marchand dont Commerce dont Intérim Total
Côte-d'Or 129,4 -1,0 -0,6 2,5 0,0 15,6 1,5
Doubs 123,5 -1,9 -1,0 3,0 0,7 19,7 1,0
Jura 53,8 -1,3 -1,1 3,1 2,2 18,9 1,1
Nièvre 36,6 -4,6 -5,1 1,0 -1,3 10,9 -1,0
Haute-Saône 38,8 -1,8 -2,4 0,3 -0,5 0,9 -0,8
Saône-et-Loire 114,6 -2,0 -0,2 0,6 -0,2 6,8 -0,3
Yonne 66,6 -1,5 -3,0 1,0 -2,1 10,7 -0,0
Territoire de Belfort 30,5 -2,5 -1,6 1,7 1,2 22,5 0,3
Bourgogne-Franche-Comté 593,7 -1,8 -1,3 1,9 -0,1 13,4 0,5
  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 3Évolution trimestrielle de l'emploi salarié des secteurs principalement marchands dans la région Bourgogne-Franche-Comté

en indice base 100 au 2005 T1
Évolution trimestrielle de l'emploi salarié des secteurs principalement marchands dans la région Bourgogne-Franche-Comté (en indice base 100 au 2005 T1)
Industrie Construction Tertiaire principalement marchand hors intérim dont Commerce Emploi hors intérim Bourgogne-Franche-Comté Emploi hors intérim France métropolitaine
1er trim. 2005 100 100 100 100 100 100
2e trim. 2005 99,19 101,19 100,15 100,1 99,89 100,08
3e trim. 2005 98,33 101,94 100,26 100,2 99,7 100,11
4e trim. 2005 97,35 102,57 100,49 100,33 99,51 100,25
1er trim. 2006 96,64 103,58 100,34 100,1 99,26 100,4
2e trim. 2006 96,01 104,31 100,56 100,49 99,21 100,75
3e trim. 2006 95,26 105,07 101,12 101,03 99,3 101,13
4e trim. 2006 94,91 106,33 101,12 100,58 99,28 101,3
1er trim. 2007 94,56 106,71 101,49 101,12 99,39 101,76
2e trim. 2007 94,1 107,41 101,71 101,35 99,4 102,1
3e trim. 2007 93,74 108,88 102,23 101,91 99,68 102,5
4e trim. 2007 93,28 110,22 102,17 101,87 99,6 102,76
1er trim. 2008 92,69 110,8 103,06 102,41 99,91 102,91
2e trim. 2008 92,27 111,03 103,42 102,42 99,96 102,77
3e trim. 2008 92,07 111,66 103,44 102,14 99,96 102,74
4e trim. 2008 91,41 110,69 103,4 101,52 99,6 102,41
1er trim. 2009 90,02 110,23 102,98 100,95 98,82 101,85
2e trim. 2009 88,45 109,6 102,69 100,28 98,01 101,28
3e trim. 2009 87,21 109 102,63 99,91 97,47 100,87
4e trim. 2009 85,83 107,89 102,76 99,77 96,92 100,75
1er trim. 2010 84,95 107,3 102,48 99,79 96,39 100,46
2e trim. 2010 84,23 106,59 102,28 99,67 95,95 100,32
3e trim. 2010 83,64 105,7 102,51 99,68 95,76 100,44
4e trim. 2010 83,42 105,02 102,48 99,62 95,6 100,51
1er trim. 2011 83,59 104,56 102,76 99,65 95,77 100,78
2e trim. 2011 83,33 103,86 102,96 99,9 95,72 101,03
3e trim. 2011 83,04 103,47 103,21 99,77 95,71 101,01
4e trim. 2011 82,85 102,89 103,42 99,97 95,69 101,13
1er trim. 2012 82,43 102,04 103,42 99,6 95,46 101,21
2e trim. 2012 82,11 100,97 103,44 99,73 95,25 101,18
3e trim. 2012 81,75 100,16 103,37 99,7 95 101,11
4e trim. 2012 81,42 99,38 103,09 99,64 94,65 100,93
1er trim. 2013 80,81 97,93 102,7 99,31 94,09 100,81
2e trim. 2013 80,17 97,85 102,37 98,85 93,67 100,52
3e trim. 2013 79,81 97,22 102,46 98,98 93,52 100,65
4e trim. 2013 79,57 96,16 102,56 99 93,39 100,7
1er trim. 2014 79,45 95,76 102,42 98,88 93,23 100,65
2e trim. 2014 78,94 94,77 102,44 98,66 92,96 100,6
3e trim. 2014 78,53 93,61 102,13 98,23 92,53 100,46
4e trim. 2014 78,04 92,69 102,29 98,29 92,34 100,48
1er trim. 2015 77,54 91,66 102,51 98,79 92,18 100,44
2e trim. 2015 77,32 90,21 102,65 99,01 92,04 100,52
3e trim. 2015 77,1 89,04 102,69 99,66 91,87 100,58
4e trim. 2015 76,76 88,83 102,65 99,17 91,7 100,84
1er trim. 2016 76,58 88,34 102,88 99,1 91,72 101,1
2e trim. 2016 76,13 88,11 103,09 99 91,63 101,3
3e trim. 2016 75,69 87,97 103,32 98,48 91,58 101,44
4e trim. 2016 75,35 87,64 103,47 99,11 91,5 101,63
  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 3Évolution trimestrielle de l'emploi salarié des secteurs principalement marchands dans la région Bourgogne-Franche-Comté

  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 4Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire

en indice base 100 au 2005 T1
Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire (en indice base 100 au 2005 T1)
Bourgogne-Franche-Comté France métropolitaine
1er trim. 2005 100 100
2e trim. 2005 100,13 99,86
3e trim. 2005 101,77 101,93
4e trim. 2005 102,92 102,6
1er trim. 2006 103,27 101,7
2e trim. 2006 106,91 107,36
3e trim. 2006 107,2 107,31
4e trim. 2006 107,61 105,31
1er trim. 2007 118,96 114,94
2e trim. 2007 114,83 112,47
3e trim. 2007 113,66 110,87
4e trim. 2007 114,62 109,72
1er trim. 2008 119,51 114,35
2e trim. 2008 109,67 106,28
3e trim. 2008 99,91 99,93
4e trim. 2008 76,94 86,9
1er trim. 2009 61,11 73,86
2e trim. 2009 64,45 75,59
3e trim. 2009 70,49 79,59
4e trim. 2009 78,16 84,27
1er trim. 2010 82,25 88,79
2e trim. 2010 86,79 93,35
3e trim. 2010 92,76 97,12
4e trim. 2010 99,52 100,8
1er trim. 2011 100,22 101,31
2e trim. 2011 102,59 101,54
3e trim. 2011 100,16 100,51
4e trim. 2011 96,06 96,35
1er trim. 2012 95,98 95,18
2e trim. 2012 89,46 91,89
3e trim. 2012 84,97 88,11
4e trim. 2012 79,79 85,61
1er trim. 2013 85,46 88,45
2e trim. 2013 86,2 87,36
3e trim. 2013 88,77 89,01
4e trim. 2013 88,94 90,87
1er trim. 2014 87,08 89,18
2e trim. 2014 90,05 91,59
3e trim. 2014 84,1 87,72
4e trim. 2014 89,12 90,52
1er trim. 2015 89,26 89,92
2e trim. 2015 94,29 93,5
3e trim. 2015 95,08 96,03
4e trim. 2015 99,58 98,9
1er trim. 2016 98,97 99,39
2e trim. 2016 98,09 99,58
3e trim. 2016 106,54 104,44
4e trim. 2016 112,97 110,81
  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi intérimaire en fin de trimestre.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 4Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire

  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi intérimaire en fin de trimestre.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Estimations d'emploi localisées / ESTEL / Estel :

A partir de 2009, les estimations d'emploi annuelles sont calculées à partir du dispositif Estel (Estimations d'emploi localisées), qui se fondent sur l'utilisation des sources administratives en niveau.

Pour les salariés, il s'agit des Déclarations Annuelles de Données Sociales (DADS « grand format ») contenant, en plus des DADS stricto sensu, les données du fichier de paye des agents de l'État et celles des particuliers employeurs).

Pour les non salariés agricoles, les sources mobilisées sont les fichiers de la Mutualité Sociale Agricole (MSA) et pour les non salariés non agricoles, les fichiers de l'Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale (ACOSS) qui est la Caisse Nationale des Unions de Recouvrement des Cotisations de Sécurité Sociale et d'Allocations Familiales (URSSAF).

Le concept central d'Estel est une synthèse ascendante des sources administratives utilisées avec prise en compte de la multi-activité. Estel mesure l'emploi selon un concept « BIT répertorié » : l'emploi est mesuré sur la dernière semaine de l'année et tout emploi déclaré est comptabilisé.

Le passage à Estel permet la production des estimations d'emploi annuelles à un niveau géographique et sectoriel plus fin que l'ancien système (celui de la zone d'emploi croisée avec le niveau A38 de la nouvelle nomenclature d'activités au lieu du niveau départemental) ; de plus on disposera chaque année de la double localisation au lieu de résidence et au lieu de travail pour les salariés et d'informations sur le sexe et la tranche d'âge quinquennale des travailleurs salariés et non salariés.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Nomenclature d'activités française / NAF :

La nomenclature des activités économiques en vigueur en France depuis le 1er janvier 2008 est la nomenclature d'activités française (NAF rév. 2). La NAF a la même structure que de la nomenclature d'activités de la Communauté européenne (NACE rév. 2) mais elle comporte un niveau supplémentaire, spécifique à la France, celui des sous-classes.

La NAF rév. 2 comporte cinq niveaux comprenant respectivement : 21, 88, 272, 615 et 732 postes.

La NAF rév. 2 s'est substituée à la NAF rév. 1 datant de 2003 (entrée en vigueur au 1er janvier 2003). La NAF rév. 1 comporte cinq niveaux ayant respectivement 17, 31, 62, 224, et 712 postes .

La NAF rév. 1 avait succédé à la NAF qui était en vigueur depuis le 1er janvier 1993.

Pour en savoir plus

Ulrich A., Volmers G., « Une dynamique porteuse d'espoir », Insee Conjoncture Bourgogne-Franche-Comté, n° 7, avril 2017

Passeron V., Roucher D., Patier B., Virely B., « Le pouvoir d'achat ralentit, le climat conjoncturel reste favorable », Insee Note de Conjoncture, mars 2017