Insee Conjoncture Occitanie ·
Juin 2022 · n° 32Bilan économique 2021 - Occitanie L’économie régionale redresse sa trajectoire
Après la chute d’activité historique du printemps 2020, l’impact économique de la pandémie de Covid-19 s’atténue progressivement. En 2021, le PIB progresse de 6,8 % en France par rapport à 2020. L’activité économique se redresse de façon plus marquée en Occitanie. Cela se traduit par une nette reprise de l’emploi salarié qui augmente de 3,4 % sur un an. Ce rebond permet aux secteurs des services et de la construction de dépasser nettement leur niveau d’emploi de fin 2019. En revanche, l’emploi industriel reste en retrait par rapport à l’avant-crise, en particulier dans la filière aéronautique. Malgré la reprise, l’économie régionale reste ainsi marquée fin 2021 par les conséquences de la crise. En particulier, le département de la Haute-Garonne, très dynamique avant-crise, retrouve juste son niveau d’activité de 2019. À l’inverse, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales le dépassent nettement.
Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2021 publiés par
l'Insee.
Retrouvez les bilans des autres régions ici.
Aéronautique et spatial - Une filière encore très impactée par la crise malgré une évolution plus favorable de l’activité Bilan économique 2021
Noémie Morénillas (Insee)
Encore affectée par les conséquences de la pandémie, l’année 2021 marque le début d’une lente reprise de l’activité dans la filière aéronautique et spatiale. Airbus augmente ses cadences et conserve sa place de premier avionneur mondial face à Boeing.
Les effectifs des établissements d’Occitanie appartenant à la filière aérospatiale diminuent à nouveau en 2021 (- 2,1 %), mais de façon moins marquée qu’en 2020. Ils se redressent dans le tertiaire mais pas dans l’industrie.
Le retour à la situation d’avant-crise ne se fera pas avant plusieurs années. Pour prendre un nouvel envol, la filière multiplie les initiatives dans le but d’accélérer le chemin vers la décarbonation.
Toulouse continue d’occuper une place centrale dans le spatial, qui devient un enjeu de plus en plus stratégique, tant sur le plan civil que militaire.
- Airbus reste le premier avionneur mondial, mais Boeing revient en force
- En 2021, l’emploi dans la filière aérospatiale se redresse dans le tertiaire mais pas dans l’industrie
- La filière aéronautique et spatiale prépare la reprise…
- … et accélère le chemin vers la décarbonation
- L’espace, plus que jamais un terrain stratégique
En 2021, en raison des restrictions de circulation liées à la pandémie de Covid-19, le trafic aérien mondial reste très inférieur à son niveau d’avant crise. La demande (mesurée en kilomètres-passagers payants) est inférieure de 58 % par rapport à 2019 selon l’association internationale du transport aérien (IATA). C’est une légère amélioration par rapport à 2020 où la demande était en baisse de 66 % par rapport à 2019.
Cette amélioration est attribuable à la demande intérieure, moins impactée par les restrictions de circulation. En 2021, elle est inférieure de 28 % à celle de 2019. C’est mieux qu’en 2020 où elle avait diminué de 49 % par rapport à 2019. Le trafic de passagers internationaux ne s’améliore pas en 2021 : il reste inférieur de 76 % au niveau observé en 2019.
En revanche, 2021 est une excellente année pour le fret aérien qui dépasse son niveau d’avant-crise. La demande mondiale (mesurée en tonnes-kilomètres de chargement) est supérieure de 7 % par rapport à son niveau de 2019. Ce résultat peut s’expliquer par une compétitivité des coûts favorable au transport aérien (par rapport au transport maritime), la nécessité des fabricants de répondre plus rapidement à la demande et un fort besoin d’équipements de protection face à la pandémie (masques, blouses…) transportés le plus souvent par avion.
Airbus reste le premier avionneur mondial, mais Boeing revient en force
Airbus livre 611 avions en 2021 et dépasse légèrement son objectif de 600 livraisons (figure 1). En hausse de 8 % par rapport à 2020, les livraisons de l’année 2021 restent néanmoins très inférieures à leur niveau d’avant crise (863 appareils livrés en 2019).
tableauFigure 1 – Livraisons annuelles d’Airbus et de Boeing
Airbus | Boeing | |
---|---|---|
2011 | 534 | 477 |
2012 | 588 | 601 |
2013 | 626 | 648 |
2014 | 629 | 723 |
2015 | 635 | 762 |
2016 | 688 | 748 |
2017 | 718 | 763 |
2018 | 800 | 806 |
2019 | 863 | 380 |
2020 | 566 | 157 |
2021 | 611 | 340 |
- Note : livraisons annuelles d'avions civils de plus de 100 places.
- Source : constructeurs.
graphiqueFigure 1 – Livraisons annuelles d’Airbus et de Boeing
En 2021, la hausse globale des livraisons est portée par celle des avions monocouloirs (+ 10 %) qui représentent 87 % des appareils livrés (figure 2). Le dernier A380 a quitté l’usine Jean-Luc Lagardère à Blagnac le 17 mars 2021. Une nouvelle chaîne d’assemblage modernisée consacrée à la famille des A320 va être créée en lieu et place de celle de l’A380 et sera opérationnelle à la fin de l’année 2022.
tableauFigure 2 – Livraisons annuelles d’Airbus selon le type d’appareils
2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Monocouloirs | 421 | 455 | 493 | 490 | 491 | 545 | 558 | 646 | 690 | 484 | 533 |
dont A220 * | 20 | 48 | 38 | 50 | |||||||
Famille A330/A340/A350 | 87 | 103 | 108 | 109 | 117 | 115 | 145 | 142 | 165 | 78 | 73 |
dont A330 | 87 | 101 | 108 | 108 | 103 | 66 | 67 | 49 | 53 | 19 | 18 |
dont A350 ** | 1 | 14 | 49 | 78 | 93 | 112 | 59 | 55 | |||
A380 | 26 | 30 | 25 | 30 | 27 | 28 | 15 | 12 | 8 | 4 | 5 |
Total livraisons | 534 | 588 | 626 | 629 | 635 | 688 | 718 | 800 | 863 | 566 | 611 |
- * à partir de 2018 débutent les livraisons des appareils A220, avions Bombardiers rebaptisés A220.
- ** les livraisons des appareils A350 débutent à partir de 2014.
- Source : constructeur.
En 2021, Airbus enregistre 507 commandes nettes des annulations, essentiellement pour des avions monocouloirs (figure 3). C’est presque deux fois plus qu’en 2020, mais encore loin du niveau observé avant la crise (environ 750 commandes nettes). L’année 2021 est également marquée par les premières commandes passées pour la version cargo de l’A350. Au final, le carnet de commandes atteint 7 082 appareils, ce qui représente plus de huit années de production, en se basant sur le rythme observé en 2019.
tableauFigure 3 – Commandes annuelles d’avions Airbus selon le type d’appareils et carnet de commandes
2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Monocouloirs | 1 470 | 783 | 1 253 | 1 545 | 1 015 | 790 | 1 160 | 712 | 914 | 360 | 725 |
dont A220 * | 135 | 118 | 64 | 64 | |||||||
Famille A330/A340/A350 | 109 | 122 | 316 | 231 | 172 | 157 | 69 | 99 | 217 | 23 | 46 |
dont A330 | 99 | 80 | 77 | 174 | 156 | 106 | 25 | 37 | 104 | 2 | 30 |
dont A350 | 10 | 40 | 239 | 57 | 16 | 51 | 44 | 62 | 113 | 21 | 16 |
A380 | 29 | 9 | 50 | 20 | 3 | 2 | 0 | 20 | 0 | 0 | 0 |
Total commandes brutes | 1 608 | 914 | 1 619 | 1 796 | 1 190 | 949 | 1 229 | 831 | 1 131 | 383 | 771 |
Annulations | 189 | 81 | 116 | 340 | 110 | 218 | 120 | 84 | 363 | 115 | 264 |
Total commandes nettes | 1 419 | 833 | 1 503 | 1 456 | 1 080 | 731 | 1 109 | 747 | 768 | 268 | 507 |
Carnet de commandes – Total des commandes clients reçues, non encore livrées | 4 437 | 4 682 | 5 559 | 6 386 | 6 787 | 6 874 | 7 265 | 7 577 | 7 482 | 7 184 | 7 082 |
- * à partir de 2018 l’offre s’enrichit des appareils A220, avions Bombardiers rebaptisés A220.
- Source : constructeur.
L’année 2021 confirme donc la résilience d’Airbus qui affiche un résultat net record avec 4,2 milliards d’euros de bénéfice (contre une perte de 1,1 milliard d’euros en 2020). Elle marque également le début de la remontée des cadences : Airbus prévoit de livrer 720 avions en 2022, soit le volume de livraisons observé en 2017.
Les entreprises de la filière localisées en Occitanie répondent aux besoins de clients situés en France mais aussi à l’international, comme Boeing qui développe son approvisionnement auprès d’industriels régionaux.
En 2020, Boeing avait subi les conséquences de l’immobilisation des 737 Max en plus de celles de la pandémie. En 2021, l’avionneur américain rebondit et double ses livraisons avec 340 appareils livrés (contre 157 en 2020). Mais ce chiffre est presque deux fois inférieur à celui de son concurrent européen. En revanche, au niveau des commandes, Boeing devance légèrement Airbus avec un total de 535 commandes nettes.
En 2021, l’emploi dans la filière aérospatiale se redresse dans le tertiaire mais pas dans l’industrie
En 2021, le nombre de salariés (hors intérim) baisse de 2,1 % dans les 800 établissements d’Occitanie consacrant tout ou partie de leur activité à l’aérospatial. La diminution des effectifs salariés de la filière (hors intérimaires) ralentit, puisqu’en 2020 ces mêmes établissements avaient perdu 4,9 % de leurs salariés.
En 2021, la baisse des effectifs est légèrement moins marquée en Occitanie qu’au niveau France entière (hors Guyane). C’était l’inverse en 2020. Sur les deux années, l’évolution des effectifs en Occitanie suit celle observée au niveau national depuis le début de la crise sanitaire.
Les effectifs de la filière du secteur tertiaire (consultants en ingénierie, éditeurs de logiciels, bureaux d’études, etc.) repartent à la hausse (+ 3,6 %) en 2021 dans la région tandis qu’ils baissent au niveau national. Dans l’industrie, les effectifs diminuent à nouveau (- 4,8 %, figure 4).
Dans les établissements appartenant à des petites et moyennes entreprises (PME), les effectifs augmentent en 2021 (+ 1,0 %), après avoir subi une forte baisse en 2020. C’est mieux qu’au niveau national où les effectifs des PME diminuent encore en 2021 (- 0,6 %). Dans les entreprises de taille intermédiaire (ETI) et les grandes entreprises, l’emploi diminue à nouveau en 2021, mais de façon moins marquée qu’en 2020.
tableauFigure 4 – Évolution des effectifs salariés (hors intérimaires) des établissements occitans de la filière aérospatiale en 2020 et en 2021 selon le secteur d’activité et la catégorie d’entreprises
2021 | 2020 | |
---|---|---|
Filière | - 2,1 | - 4,9 |
Industrie | - 4,8 | - 3,8 |
Tertiaire | 3,6 | - 6,8 |
Petites et moyennes entreprises (y compris microentreprises) | 1,0 | - 8,2 |
Entreprises de taille intermédiaire | - 3,9 | - 5,8 |
Grandes entreprises | - 2,0 | - 3,7 |
- Lecture : Au cours de l’année 2021, des effectifs salariés (hors intérimaires) des établissements occitans de la filière aérospatiale ont diminué de 2,1 %. En 2020, ils avaient diminué de 4,9 %.
- Champ : établissements de la filière aéronautique et spatiale en Occitanie.
- Sources : Insee, enquête sur la filière aéronautique et spatiale (FAS) 2020 et estimations trimestrielles d'emploi.
graphiqueFigure 4 – Évolution des effectifs salariés (hors intérimaires) des établissements occitans de la filière aérospatiale en 2020 et en 2021 selon le secteur d’activité et la catégorie d’entreprises
La filière aéronautique et spatiale prépare la reprise…
En 2021, l’évolution plus favorable de l’activité se répercute sur plusieurs entreprises de la filière présentes en Occitanie. La société Avions de transport régional (ATR), dont la chaîne d’assemblage et le siège social sont implantés à Toulouse, triple ses livraisons d’avions (31 appareils livrés en 2021 contre 10 en 2020) et multiplie par six ses commandes (35 commandes brutes en 2021 contre 6 en 2020). Dans la chaîne d’approvisionnement, l’évolution de l’activité est plus contrastée. Certaines entreprises affichent à nouveau une diminution de leur chiffre d’affaires, même si ces baisses sont bien inférieures à celles observées en 2020. C’est par exemple le cas de l’équipementier Latécoère (- 8 % en 2021 contre - 42 % en 2020) et de l’équipementier et motoriste Safran (- 8 % en 2021 contre - 33 % en 2020). Côté militaire, en revanche, les livraisons de moteurs M88 pour le Rafale de Dassault sont en hausse pour répondre à la commande indienne concernant la livraison de 36 Rafales. Cette tendance à la hausse devrait se poursuivre avec les récents contrats signés par Dassault.
Cette remontée des cadences est néanmoins conditionnée au bon fonctionnement de la chaîne d’approvisionnement sur laquelle plane la menace des pénuries de matières premières et des difficultés de recrutement. En conséquence, la filière se réorganise et amorce sa consolidation.
Après plusieurs mois de négociation, le consortium formé par Airbus, Safran et Tikehau ACE Capital a signé un accord pour racheter Aubert & Duval. Ce spécialiste des alliages métalliques détient sept sites en France, dont celui de Pamiers, et est l’un des employeurs les plus importants de l’Ariège.
Principal artisan de la consolidation de la filière, Tikehau ACE Capital est également entré au sein du capital du sous-traitant Figeac Aéro. Il détient désormais 26 % des parts de cet acteur clé de la filière aéronautique.
… et accélère le chemin vers la décarbonation
L’innovation et la décarbonation font partie des enjeux majeurs de la reprise de l’activité. La moitié des entreprises de la filière implantées en Occitanie travaillent sur au moins un projet porteur en 2020 (transformation numérique, diversification, amélioration de la performance environnementale…) (Pour en savoir plus). En 2021, le constructeur et équipementier Daher stabilise son chiffre d’affaires et investit dans l’innovation. Il annonce en septembre le lancement de trois centres d’innovation, dont deux en Occitanie sur des sites déjà existants, à Cornebarrieu et à Tarbes.
En juin 2021, le français Safran et l’américain General Electric (GE), réunis au sein du partenariat CFM International, annoncent le lancement du programme RISE (innovation révolutionnaire pour des moteurs durables). L’objectif est de mettre au point un moteur de nouvelle génération permettant la diminution de la consommation de carburant et des émissions de CO2. Les deux motoristes s’associent à Airbus pour tester un système de propulsion à l’hydrogène à partir de 2026 sur un A380.
L’espace, plus que jamais un terrain stratégique
Toulouse regroupe des acteurs essentiels de la filière spatiale. D’une part avec le Centre national d’études spatiales (Cnes) et l’Office national de recherche et d’études aérospatiales (ONERA), partenaires des industriels. D’autre part avec deux producteurs de satellites : Thales Alenia Space (TAS) et Airbus Defence and Space (ADS).
En 2021, le groupe Thales redresse son chiffre d’affaires (+ 5 % par rapport à 2020) notamment en raison de la vigueur de l’activité spatiale. TAS remporte plusieurs contrats lui permettant de prendre la tête du marché des satellites de télécommunications géostationnaires.
Du côté des lancements, 2021 est une année record avec 145 tentatives dont 134 réussies. La Chine et les États-Unis ont réussi 95 lancements, avec une majorité de charges utiles qui concernent des constellations de satellites pour l’internet global. L’Europe totalise six missions réussies. Elles ont permis la mise en orbite de deux satellites de la constellation Pléiades Neo (système d’observation de la Terre à usage commercial) développée par ADS et faisant appel à des savoir-faire régionaux (les composants en carbure de silicium ont été réalisés dans les Hautes-Pyrénées). Ces missions ont également abouti au lancement de quatre satellites militaires. Ils renforcent les capacités du centre de commandement de l’espace (CDE) situé à Toulouse et permettent à la France d’accroître son autonomie stratégique. L’année se conclut par le lancement du télescope spatial James Webb depuis le Centre Spatial Guyanais avec Ariane 5. Une équipe de scientifiques toulousains sera l’une des premières à l’utiliser pour observer la nébuleuse d’Orion.
Enfin, la préparation d’Ariane 6 se poursuit, avec un vol inaugural prévu pour fin 2022. Développé par ArianeGroup (implantée à Toulouse) et ses partenaires industriels européens, ce lanceur constitue un enjeu majeur tant d’un point de vue commercial que stratégique. Il offrira à l’Europe une souveraineté en matière d’accès à l’espace mais devra faire face à la forte concurrence de Space X.
Pour comprendre
La chaîne d’approvisionnement de la filière aéronautique et spatiale (en anglais, supply chain) désigne les fournisseurs, sous-traitants et prestataires de services de l’aéronautique et du spatial. Elle inclut également les petits constructeurs de la filière et les motoristes.
L’emploi salarié, hors intérim, de la filière aéronautique et spatiale est estimé à partir de l’enquête filière aéronautique et spatiale 2020 et des estimations trimestrielles d’emploi (Urssaf, Dares, Insee).
L’estimation est produite pour les établissements des entreprises appartenant à la filière au 31/12/2020, dernière année d’enquête disponible, et toujours actifs au 4e trimestre 2021 (soit 86 % des établissements du périmètre de la filière telle qu’appréhendée au 31/12/2020). Les évolutions dues aux cessations d’activité ou à d’éventuelles créations d’établissements ne sont donc pas prises en compte. Cet indicateur fait l’hypothèse que les effectifs de l’ensemble de la filière ont évolué de la même manière que ceux des établissements observés.
Afin d’être le plus comparable possible avec les estimations sur 2021, les chiffres sur 2020 sont produits avec la même méthode. Les effectifs sont ceux des établissements et sont estimés à partir de sources administratives. Les estimations obtenues peuvent donc légèrement différer des résultats de l’enquête filière aéronautique et spatiale 2020. En effet, dans l’enquête filière aéronautique et spatiale 2020, les effectifs sont ceux déclarés par les unités légales.
Les réponses des entreprises à l’enquête filière aéronautique et spatiale 2021 qui a débuté en mars 2022 permettront d’affiner l’évolution des effectifs sur l’année 2021. Ces résultats seront disponibles fin 2022.
Pour en savoir plus
« La filière aérospatiale du Grand Sud-Ouest : une dynamique stoppée par la crise sanitaire », Insee Analyses Occitanie n° 112, décembre 2021
« En 2021, la filière aérospatiale perd 1 900 salariés en Occitanie », Insee Conjoncture Occitanie hors série, avril 2022
« La filière aéronautique et spatiale dans le Grand Sud-Ouest en 2020 », Insee Chiffres détaillés, février 2022