L'essentiel sur… la Martinique

L’essentiel sur … la Martinique dresse un portrait de la région via des indicateurs et des figures sur l’économie, le marché du travail (emploi et chômage), la démographie et les conditions de vie de la population (éducation, niveau de vie et pauvreté). Ces informations sont complétées par un jeu de questions-réponses pour éclairer plus spécifiquement certains sujets et donner accès à des analyses plus approfondies. En Martinique, un accent particulier est donné à la question : « Quelles sont les habitudes alimentaires des Martiniquais ? ».

Chiffres-clés
Paru le :Paru le24/10/2024
 No 01- Octobre 2024

Démographie

Au 1er janvier 2021, 360 700 personnes habitent en Martinique. Avec une baisse annuelle moyenne de sa population de 0,9 % entre 2015 et 2021, la Martinique et la Guadeloupe, sont les seules régions d’Outre-mer qui perdent des habitants. Sur cette période, les migrations sont à l’origine de la baisse de la population. Le solde naturel reste légèrement positif. En 2023, le nombre d’enfants par femme est équivalent à la moyenne nationale. Le vieillissement en Martinique est plus important qu’en France hors Mayotte.

La Martinique vit un fort déclin démographiqueÉvolution annuelle moyenne de population entre 2015 et 2021

La Martinique vit un fort déclin démographique
Zonage Population 2021 Évolution annuelle moyenne de la population entre 2015 et 2021 (en %)
France* 67 408 052 0,3
Martinique 360 749 -0,9
Guadeloupe 384 315 -0,6
Bourgogne-Franche-Comté 2 800 194 -0,1
Normandie 3 327 966 -0,1
Centre-Val de Loire 2 573 303 0,0
Hauts-de-France 5 995 292 0,0
Grand Est 5 561 287 0,0
Île-de-France 12 317 279 0,3
La Réunion 871 157 0,4
Nouvelle-Aquitaine 6 069 352 0,4
Provence-Alpes-Côte d'Azur 5 127 840 0,4
Bretagne 3 394 567 0,5
Auvergne-Rhône-Alpes 8 114 361 0,5
Pays de la Loire 3 853 999 0,6
Occitanie 6 022 176 0,7
Corse 347 597 1,0
Guyane 286 618 1,6
Mayotte** 256 618 3,8

La Martinique vit un fort déclin démographiqueÉvolution annuelle moyenne de population entre 2015 et 2021

Niveau de vie médian et pauvreté

En 2021, le niveau de vie médian de la population martiniquaise s’élève à 19 770 euros annuels. Il est inférieur de 14 % au niveau de vie médian national, mais demeure le plus élevé des DOM. La pauvreté monétaire est très présente en Martinique : le taux de pauvreté est de 26,8 %, soit près de deux fois plus qu’en France mais moins que dans les autres départements et régions d’outre‑mer.

Un niveau de vie le plus élevé des Dom mais inférieur à la moyenne nationaleNiveau de vie annuel médian en 2021

(en euros)
Un niveau de vie le plus élevé des Dom mais inférieur à la moyenne nationale ((en euros))
Zonage Revenu médian
France* 23 000
Île-de-France 25 210
Auvergne-Rhône-Alpes 23 800
Bretagne 23 240
Pays de la Loire 23 050
Grand Est 22 960
Provence-Alpes-Côte d'Azur 22 820
Centre-Val de Loire 22 780
Bourgogne-Franche-Comté 22 750
Nouvelle-Aquitaine 22 710
Normandie 22 480
Corse 22 390
Occitanie 22 010
Hauts-de-France 21 420
Martinique 19 770
La Réunion 17 070
Guadeloupe** 15 770
Guyane** 10 990
Mayotte** 3 140
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France métropolitaine plus la Martinique et La Réunion.
  • ** Données issues de l'enquête Budget de famille 2017.
  • Pour cartographier ces données, consulter la Ouvrir dans un nouvel ongletCarte du niveau de vie annuel médian.
  • Définition : .
  • Sources : Insee, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi), enquête Budget de famille 2017.

Un niveau de vie le plus élevé des Dom mais inférieur à la moyenne nationaleNiveau de vie annuel médian en 2021

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France métropolitaine plus la Martinique et La Réunion.
  • ** Données issues de l'enquête Budget de famille 2017.
  • Pour cartographier ces données, consulter la Ouvrir dans un nouvel ongletCarte du niveau de vie annuel médian.
  • Définition : .
  • Sources : Insee, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi), enquête Budget de famille 2017.

Produit intérieur brut

Le produit intérieur brut (PIB) de la Martinique dépasse 9 milliards d’euros en 2022. Le PIB par habitant est le plus élevé des DOM (27 200 euros). Le PIB par emploi qui s’élève à 65 100 euros, est inférieur à celui de la Guadeloupe. Les PIB par habitant et par emploi sont inférieurs à ceux de la France métropolitaine hors Île‑de‑France (respectivement 6 600 euros et 14 700 euros de moins).

Le PIB s’élève à plus de 9 milliards d’euros en 2022 en MartiniqueProduit intérieur brut en 2022

(en millions d’euros)
Le PIB s’élève à plus de 9 milliards d’euros en 2022 en Martinique ((en millions d’euros))
Zonage PIB
Île-de-France 782 600
Auvergne-Rhône-Alpes 304 700
Provence-Alpes-Côte d'Azur 206 700
Nouvelle-Aquitaine 199 600
Occitanie 193 100
Hauts-de-France 185 500
Grand Est 178 900
Pays de la Loire 137 100
Bretagne 115 200
Normandie 107 200
Bourgogne-Franche-Comté 87 500
Centre-Val de Loire 80 000
La Réunion 21 700
Corse 10 300
Guadeloupe 9 900
Martinique 9 700
Guyane 4 600
Mayotte* 3 100

Le PIB s’élève à plus de 9 milliards d’euros en 2022 en MartiniqueProduit intérieur brut en 2022

Niveau d'éducation

En 2021, en Martinique, quatre habitants sur dix âgés de 15 ans ou plus et non scolarisés possèdent au minimum un diplôme de niveau bac. La région abrite une proportion de diplômés du supérieur plus élevée que dans les autres DOM, les disparités étant fortes entre les territoires d’outre-mer : 25,1 % en Martinique, 23,2 % en Guadeloupe, 21,9 % à la Réunion, 19,6 % en Guyane et 12,3 % à Mayotte.

Moins de diplômés du supérieur en Martinique qu’en France mais plus que dans les autres DOMDiplôme le plus élevé des 15 ans ou plus non scolarisés en 2021

(en %)
Moins de diplômés du supérieur en Martinique qu’en France mais plus que dans les autres DOM ((en %))
Zonage Enseignement supérieur Bac CAP ou BEP Pas ou peu diplômés*
Île-de-France 45,2 16,3 15,8 22,6
Auvergne-Rhône-Alpes 34,0 17,6 24,5 24,0
Occitanie 32,8 18,6 23,6 25,0
Provence-Alpes-Côte d'Azur 32,8 18,5 22,7 26,0
Bretagne 32,3 19,0 26,5 22,3
Pays de la Loire 30,0 17,7 27,9 24,3
Nouvelle-Aquitaine 29,6 18,2 27,2 25,0
Grand Est 27,9 17,2 28,5 26,5
Corse 27,1 23,0 20,8 29,1
Centre-Val de Loire 27,0 17,2 28,1 27,8
Hauts-de-France 26,7 17,6 25,7 30,0
Bourgogne-Franche-Comté 26,4 17,4 28,6 27,7
Normandie 25,7 17,1 28,3 28,9
Martinique 25,1 18,2 20,5 36,3
Guadeloupe 23,2 18,1 20,8 37,8
La Réunion 21,9 16,9 20,4 40,9
Guyane 19,6 14,5 16,4 49,5
Mayotte*** 12,3 10,2 8,4 68,5
France** 32,6 17,6 24,1 25,7

Moins de diplômés du supérieur en Martinique qu’en France mais plus que dans les autres DOMDiplôme le plus élevé des 15 ans ou plus non scolarisés en 2021

Marché du travail

Emploi total

En 2022, l’emploi total en Martinique progresse de 2,1 % par rapport à 2021 et s’établit à 147 800 emplois en fin d’année. L’économie martiniquaise est davantage tournée vers le secteur tertiaire que celle de France métropolitaine, étant donné l’importance des services administrés dans les économies ultramarines. En 2022, 84 % des emplois relèvent de ce secteur. À l’inverse, l’industrie y est peu présente avec seulement 7 % des emplois dans ce secteur.

En 2022, en Martinique, l’emploi augmente par rapport à l’année précédenteEmploi total en 2022 et évolution entre 2021 et 2022

En 2022, en Martinique, l’emploi augmente par rapport à l’année précédente
Zonage Emploi total en 2022 (en milliers) Évolution entre 2021 et 2022 (en %)
France* 30 118,8 1,3
France métropolitaine 29 410,5 1,3
Île-de-France 6 826,5 1,8
Auvergne-Rhône-Alpes 3 688,4 1,5
Nouvelle-Aquitaine 2 614,2 1,2
Occitanie 2 522,8 1,6
Hauts-de-France 2 345,5 0,4
Provence-Alpes-Côte d'Azur 2 295,8 1,6
Grand Est 2 221,2 0,6
Pays de la Loire 1 743,2 1,5
Bretagne 1 474,9 1,6
Normandie 1 370,0 0,7
Bourgogne-Franche-Comté 1 120,3 0,5
Centre-Val de Loire 1 044,2 0,8
La Réunion 334,2 2,5
Guadeloupe 148,6 3,4
Martinique 147,8 2,1
Corse 143,6 1,4
Guyane 77,7 2,2
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • L'emploi non salarié agricole des DOM est sous-estimé. Il ne tient pas compte des affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA).
  • Champ : Personnes de 15 ans ou plus, emploi salarié ou non salarié.
  • Source : Insee, estimations d’emploi.

En 2022, en Martinique, l’emploi augmente par rapport à l’année précédenteEmploi total en 2022 et évolution entre 2021 et 2022

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • L'emploi non salarié agricole des DOM est sous-estimé. Il ne tient pas compte des affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA).
  • Champ : Personnes de 15 ans ou plus, emploi salarié ou non salarié.
  • Source : Insee, estimations d’emploi.

Activité et chômage

En 2023, la Martinique reste encore la région d’outre-mer la moins touchée par le chômage, devant la Guyane. Le taux de chômage s’établit à 10,8 %, soit 3,5 points de plus qu’en France. En Martinique, comme dans les autres DOM, le chômage est d’abord structurel. Il résulte de l’étroitesse du marché du travail insulaire, mais également de l’inadéquation entre l’offre et la demande de main d’œuvre en partie due au manque de qualification de la population en recherche d’emploi.

Moins de personnes en emploi en Martinique qu’au niveau nationalPopulation de 15 à 64 ans par statut d'activité et chômeurs au sens du recensement de la population en 2021

(en %)
Moins de personnes en emploi en Martinique qu’au niveau national ((en %))
Zonage Personnes en emploi Chômeurs au sens du recensement Retraités Élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés Autres inactifs
Martinique 57,2 14,2 4,3 10,6 13,8
France* 65,9 8,8 5,9 10,5 8,8
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • Définition : .
  • Champ : Personnes de 15 à 64 ans.
  • Source : Insee, recensement de la population exploitation principale.

Moins de personnes en emploi en Martinique qu’au niveau nationalPopulation de 15 à 64 ans par statut d'activité et chômeurs au sens du recensement de la population en 2021

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte.
  • Définition : .
  • Champ : Personnes de 15 à 64 ans.
  • Source : Insee, recensement de la population exploitation principale.

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Solde naturel / Accroissement naturel / Excédent naturel de population :

Le solde naturel est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d'une période.

On parle d'accroissement naturel ou d'excédent naturel lorsque le nombre de naissances est supérieur à celui des décès.

Solde apparent des entrées sorties / Solde migratoire apparent :

Le solde apparent des entrées sorties approche la différence entre le nombre de personnes entrées sur un territoire donné et le nombre de personnes qui en sont sorties, au cours de la période considérée. Il est obtenu par différence entre la variation totale de la population au cours de la période considérée et le solde naturel.

Indicateur conjoncturel de fécondité / Somme des naissances réduites :

L'indicateur conjoncturel de fécondité, ou somme des naissances réduites, mesure le nombre d'enfants qu'aurait une femme tout au long de sa vie, si les taux de fécondité observés l'année considérée à chaque âge demeuraient inchangés.

Remarque :

Il ne faut pas perdre de vue que les taux utilisés dans le calcul sont ceux observés au cours d'une année donnée dans l'ensemble de la population féminine (composée de plusieurs générations) et ne représentent donc pas les taux d'une génération réelle de femmes. Il est probable qu'aucune génération réelle n'aura à chaque âge les taux observés. L'indicateur conjoncturel de fécondité sert donc uniquement à caractériser d'une façon synthétique la situation démographique au cours d'une année donnée, sans qu'on puisse en tirer des conclusions certaines sur l'avenir de la population.

L'indice de vieillissement de la population est le nombre de personnes âgées de 65 ans ou plus pour 100 personnes âgées de moins de 20 ans. Il permet de mesurer le degré de vieillissement de la population. Plus l'indice est élevé, plus le vieillissement est important.

Niveau de vie :

Le niveau de vie est égal au revenu disponible du ménage divisé par le nombre d'unités de consommation (UC). Le niveau de vie est donc le même pour tous les individus d'un même ménage.

Le niveau de vie correspond à ce qu’Eurostat nomme « revenu disponible équivalent ».

Les unités de consommation sont généralement calculées selon l'échelle d'équivalence dite de l'OCDE modifiée qui attribue 1 UC au premier adulte du ménage, 0,5 UC aux autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 UC aux enfants de moins de 14 ans.

Médiane :

Si on ordonne une distribution, la médiane partage cette distribution en deux parties d’effectifs égaux.

Ainsi, pour une distribution de salaires, 50 % des salaires se situent sous la médiane et 50 % au-dessus.

Remarque :

De nombreuses grandeurs économiques sont limitées vers le bas et non vers le haut. Par exemple, le salaire horaire est limité vers le bas par le SMIC alors que certains salaires peuvent être très élevés. La moyenne est tirée vers le haut par les salaires élevés, même s'ils sont peu nombreux, et elle est pour cette raison généralement supérieure à la médiane.

Par ailleurs, l'incertitude qui affecte les valeurs extrêmes, en particulier les valeurs élevées, se reporte sur la moyenne mais n'affecte pas la médiane. Celle-ci est de ce point de vue un indicateur plus fiable.

Pauvreté monétaire / Seuil de pauvreté :

Un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre lorsqu'il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. En France et en Europe, le seuil est le plus souvent fixé à 60 % du niveau de vie médian.

L'Insee, comme Eurostat et les autres pays européens, mesure en effet la pauvreté monétaire de manière relative alors que d'autres pays (comme les États-Unis ou le Canada) ont une approche absolue.

Dans l'approche en termes relatifs, le seuil de pauvreté est déterminé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l'ensemble de la population. Eurostat et les pays européens utilisent en général un seuil à 60 % de la médiane des niveaux de vie. La France privilégie également ce seuil, mais publie des taux de pauvreté selon d'autres seuils (40 %, 50 % ou 70 %), conformément aux recommandations du rapport du Cnis sur la mesure des inégalités.

Produit intérieur brut aux prix du marché / PIB :

Le produit intérieur brut aux prix du marché vise à mesurer la richesse créée par tous les agents, privés et publics, sur un territoire national pendant une période donnée. Agrégat clé de la comptabilité nationale, il repré­sente le résultat final de l’activité de production des unités productrices résidentes.

Le PIB aux prix du marché peut être mesuré de trois façons :

  • selon l’optique de la production, en faisant la somme des valeurs ajoutées de toutes les acti­vités de production de biens et de services et en y ajoutant les impôts moins les subventions sur les produits ;
  • selon l’optique des dépenses, en faisant la somme de toutes les dépenses finales (consacrées à la consommation ou à l’accroissement de la richesse) en y ajoutant les exportations moins les importations de biens et services ;
  • selon l’optique du revenu, en faisant la somme de tous les revenus obtenus dans le processus de production de biens et de services (revenus salariaux, excédent brut d’exploitation et revenu mixte) et en y ajou­tant les impôts sur la production et les importa­tions moins les subventions.

Le PIB par habitant est calculé en rapportant le PIB de la région à la population résidant dans la région. Les différences régionales de PIB par habitant peuvent s’éclairer en prenant en compte deux indicateurs, le PIB par emploi et le taux d’emploi. En effet : PIB/habitant = PIB/emploi * Taux d’emploi

Le taux d’emploi est défini comme le rapport du nombre d’emplois de la région rapporté à la population. Ce taux d’emploi dépend de plusieurs paramètres : le poids des jeunes et des retraités, le chômage et le taux d’activité féminin, le poids relatif des personnes résidentes allant travailler dans une autre région et des personnes venant travailler d’une autre région.

Le PIB par emploi est calculé en rapportant le PIB de la région à l’emploi régional défini par l’ensemble des actifs travaillant dans la région qu’ils y résident ou non. Cet indicateur est aussi appelé productivité apparente du travail.

Niveau de diplôme (recensement de la population) :

Le niveau de diplôme fait référence au diplôme le plus élevé déclaré par l'individu. Les catégories de diplôme utilisées sont les suivantes :

  • aucun diplôme dont :
    • pas de scolarité ou scolarité achevée avant la fin de l'école primaire ;
    • scolarité suivie jusqu'à la fin de l'école primaire ou achevée avant la fin du collège ;
    • scolarité jusqu'à la fin du collège ou au-delà ;
  • certificat d'études primaires (CEP) ;
  • BEPC, brevet élémentaire, brevet des collèges, DNB ;
  • CAP, BEP ou diplôme de niveau équivalent ;
  • baccalauréat, brevet professionnel dont :
    • baccalauréat général ou technologique, brevet supérieur, capacité en droit, DAEU, ESEU ;
    • baccalauréat professionnel, brevet professionnel, de technicien ou d'enseignement, diplôme équivalent ;
  • BTS, DUT, Deug, Deust, diplôme de la santé ou du social de niveau bac+2, diplôme équivalent ;
  • licence, licence professionnelle, maîtrise, diplôme équivalent de niveau bac+3 ou bac+4 ;
  • Master, DEA, DESS, diplôme de grande école de niveau bac+5, doctorat de santé ;
  • Doctorat de recherche (hors santé).
Population active :

La population active regroupe les personnes en emploi et les personnes au chômage.

Remarque :

La mesure de la population active diffère selon l'observation statistique qui en est faite. On peut actuellement distinguer trois approches principales : au sens du BIT, au sens du recensement de la population, au sens de la Comptabilité nationale.

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Comment est répartie la population de la région ?
Comment est répartie la population de la région ?

Au 1er janvier 2020, 361 225 personnes résident en Martinique, soit 22 686 personnes de moins qu’en 2014. La baisse moyenne de 1,0 % par an depuis 2014 s’explique par des départs du territoire plus nombreux que les arrivées. Entre 2014 et 2020, le solde naturel est positif mais en net recul. Les communes du Nord sont les plus touchées par ce déclin démographique. Fort-de-France, commune la plus peuplée, est celle qui perd le plus d’habitants.

La Communauté d’Agglomération du Centre de la Martinique (CACEM) concentre 42 % des habitants et abrite les deux communes les plus peuplées : Fort-de-France et Le Lamentin. Fort-de-France perd 1,7 % de sa population par an, soit 8 400 habitants de moins entre 2014 et 2020.

96 187 habitants résident dans la Communauté d’Agglomération du Pays Nord Martinique (Cap Nord). La population décroît encore plus fortement que sur le reste du territoire (-1,2 % par an). Le caractère rural du territoire, explique cette baisse démographique.

La Communauté d’Agglomération de l’Espace Sud de la Martinique (CAESM) compte 114 520 habitants. Entre 2014 et 2020, sa population baisse (-0,7 % par an). Le François contribue largement à ce repli démographique. La commune perd 1 800 habitants entre 2014 et 2020. Deux communes enregistrent une hausse de leur population : le Saint-Esprit et Sainte-Anne. Ducos est devenue la commune la plus peuplée de la CAESM avec 17 504 habitants en 2020.

Pour en savoir plus : 361 225 habitants en Martinique au 1er janvier 2020.

Population municipale légale et taux d’accroissement annuel entre 2014 et 2020

Population municipale légale et taux d’accroissement annuel entre 2014 et 2020
Zonage Population légale au 1er janvier 2020 Taux d’évolution annuel moyen 2014-2020 (en %)
Martinique 361 225 -1,0
CA du Pays Nord Martinique 96 187 -1,2
L'Ajoupa-Bouillon 1 736 -1,2
Basse-Pointe 2 727 -4,2
Le Carbet 3 424 -1,5
Case-Pilote 4 475 0,0
Fonds-Saint-Denis 661 -3,2
Grand'Rivière 554 -2,2
Gros-Morne 9 758 -0,1
Le Lorrain 6 713 -0,9
Macouba 1 034 -0,9
Le Marigot 3 078 -1,6
Le Morne-Rouge 4 635 -1,4
Le Prêcheur 1 291 -2,9
Le Robert 21 627 -1,2
Saint-Pierre 4 107 -0,5
Sainte-Marie 14 843 -2,1
La Trinité 11 860 -1,5
Le Morne-Vert 1 806 -0,6
Bellefontaine 1 858 2,6
CA de l'Espace Sud Martinique 114 520 -0,7
Les Anses-d'Arlet 3 630 -0,9
Le Diamant 5 447 -2,0
Ducos 17 504 -0,2
Le François 16 082 -1,7
Le Marin 8 647 -0,4
Rivière-Pilote 11 675 -0,7
Rivière-Salée 11 780 -0,9
Saint-Esprit 10 120 1,1
Sainte-Anne 4 464 0,6
Sainte-Luce 9 425 -0,8
Les Trois-Îlets 7 194 -1,4
Le Vauclin 8 552 -1,1
CA du Centre Martinique 150 518 -1,1
Fort-de-France 75 286 -1,7
Le Lamentin 39 628 -0,1
Saint-Joseph 16 137 -0,8
Schoelcher 19 467 -0,4
  • Source : Insee, recensements de la population 2009, 2014 et 2020.

Population municipale légale et taux d’accroissement annuel entre 2014 et 2020

  • Source : Insee, recensements de la population 2009, 2014 et 2020.
Qui sont les habitants de la région et comment vivent-ils ?
Qui sont les habitants de la région et comment vivent-ils ?

La Martinique est la région française où la part des natifs dans la population demeure la plus élevée. En 50 ans, le nombre de logements en Martinique croît plus rapidement que la population sous l’effet de la décohabitation : le nombre moyen de personnes par résidence principale est divisé de moitié. Le nombre de résidences secondaires et de logements vacants en forte augmentation contribue aussi à cette hausse du nombre de logements. Deux tiers des résidences principales sont des maisons. Les logements sont plus récents qu’en France métropolitaine et leur confort s’améliore. En 2019, en Martinique, 5 500 personnes vivent dans une structure collective ou communauté (maison de retraite, internat, cité universitaire, établissement pénitentiaire…) soit 1,5 % de la population totale.

Pour en savoir plus : La population vivant en structure collective augmente en Martinique.

Part de la population vivant dans une structure collective en Martinique en 2019

Part de la population vivant dans une structure collective en Martinique en 2019
insee nom Population des communautés en 2019 Population 2019 Part de la population vivant en communauté 2019
97201 L'Ajoupa-Bouillon 0 1 756 0,00 %
97202 Les Anses-d'Arlet 37 3 494 1,06 %
97203 Basse-Pointe 0 2 823 0,00 %
97204 Le Carbet 125 3 461 3,61 %
97205 Case-Pilote 0 4 455 0,00 %
97206 Le Diamant 0 5 511 0,00 %
97207 Ducos 923 17 655 5,23 %
97208 Fonds-Saint-Denis 0 680 0,00 %
97209 Fort-de-France 1 493 76 512 1,95 %
97210 Le François 141 15 980 0,88 %
97211 Grand'Rivière 0 610 0,00 %
97212 Gros-Morne 30 9 689 0,31 %
97213 Le Lamentin 730 40 095 1,82 %
97214 Le Lorrain 45 6 768 0,66 %
97215 Macouba 0 1 050 0,00 %
97216 Le Marigot 0 3 117 0,00 %
97217 Le Marin 56 8 751 0,64 %
97218 Le Morne-Rouge 42 4 795 0,88 %
97219 Le Prêcheur 26 1 203 2,16 %
97220 Rivière-Pilote 0 11 877 0,00 %
97221 Rivière-Salée 117 11 874 0,99 %
97222 Le Robert 112 21 913 0,51 %
97223 Saint-Esprit 71 9 890 0,71 %
97224 Saint-Joseph 98 15 883 0,62 %
97225 Saint-Pierre 126 4 121 3,06 %
97226 Sainte-Anne 25 4 444 0,56 %
97227 Sainte-Luce 59 9 487 0,62 %
97228 Sainte-Marie 3 15 487 0,02 %
97229 Schœlcher 844 19 612 4,31 %
97230 La Trinité 164 12 025 1,36 %
97231 Les Trois-Îlets 50 7 242 0,69 %
97232 Le Vauclin 0 8 619 0,00 %
97233 Le Morne-Vert 42 1 816 2,31 %
97234 Bellefontaine 120 1 813 6,62 %
  • Source : Insee, Recensement de la population 2019.

Part de la population vivant dans une structure collective en Martinique en 2019

  • Source : Insee, Recensement de la population 2019.
Comment évolue la population de la région ?
Comment évolue la population de la région ?

En 2022, 4 175 personnes sont décédées en Martinique, soit 467 de moins que l’année précédente marquée par l’épidémie de Covid-19. Le taux de mortalité baisse par rapport à 2021 pour atteindre 11,9 ‰, soit 1,2 point de moins que l’année précédente. En France, il augmente légèrement passant de 9,8 ‰ en 2021 à 10,0 ‰ en 2022. En Martinique, le nombre élevé de décès et la baisse des naissances conduisent à un solde naturel négatif pour la troisième année consécutive après n’avoir cessé de chuter depuis 2008. La Martinique est le seul DROM qui enregistre un solde naturel déficitaire en 2022, la Guadeloupe ayant enregistré un nombre de naissances légèrement supérieur à celui des décès cette année. Le déficit naturel martiniquais est toutefois moins accentué que l’année précédente. L’espérance de vie à la naissance augmente en Martinique. En 2022, elle s’établit à 76,7 ans chez les hommes (+1,8 an par rapport à 2021) et 82,8 ans chez les femmes (+1,5 an). Cet allongement de l’espérance de vie ne compense toutefois pas la réduction observée en 2021, en lien avec la pandémie. En France, l’espérance de vie passe de 79,3 ans en 2021 à 79,4 ans chez les hommes en 2022 et reste stable à 85,3 ans chez les femmes pour les mêmes périodes.

Pour en savoir plus : En 2022, la Martinique devient la région la plus âgée de France.

Évolution des naissances, des décès et du solde naturel en Martinique entre 1994 et 2022

Évolution des naissances, des décès et du solde naturel en Martinique entre 1994 et 2022
Année Naissances Décès Solde naturel
1994 5 689 2 165 3 524
1995 5 630 2 273 3 357
1996 5 615 2 239 3 376
1997 5 683 2 358 3 325
1998 5 793 2 518 3 275
1999 5 766 2 551 3 215
2000 5 890 2 639 3 251
2001 5 774 2 700 3 074
2002 5 391 2 649 2 742
2003 5 429 2 727 2 702
2004 5 255 2 647 2 608
2005 5 032 2 610 2 422
2006 5 369 2 663 2 706
2007 5 316 2 830 2 486
2008 5 333 2 793 2 540
2009 5 174 2 770 2 404
2010 4 888 2 843 2 045
2011 4 475 2 741 1 734
2012 4 458 2 816 1 642
2013 4 128 2 902 1 226
2014 4 367 3 319 1 048
2015 3 972 3 057 915
2016 3 782 3 284 498
2017 3 640 3 217 423
2018 3 670 3 292 378
2019 3 749 3 559 190
2020 3 529 3 586 -57
2021 3 627 4 642 -1 015
2022 3 490 4 175 -685
  • Sources : Insee, statistiques de l’état civil.

Évolution des naissances, des décès et du solde naturel en Martinique entre 1994 et 2022

  • Sources : Insee, statistiques de l’état civil.
Quelles disparités économiques et sociales existent dans la région ?
Quelles disparités économiques et sociales existent dans la région ?

Le taux de pauvreté diminue avec l’âge, jusqu’à 75 ans. Il atteint 45,2 % pour la population des ménages dont le référent fiscal est âgé de moins de 30 ans, contre 21,9 % dans le cas où le référent est âgé de 60 à 74 ans. Les écarts sont plus marqués pour les ménages les plus âgés. Les taux de pauvreté de la population des ménages dont le référent fiscal est âgé de 75 ans ou plus sont plus élevés que ceux des classes d’âge de 40 à 74 ans, comme à La Réunion. En outre, les habitants de la région sont, dans chaque classe d’âge, bien plus fréquemment touchés par la pauvreté que l’ensemble des résidents de France métropolitaine. Indépendamment de l’âge, certaines catégories de ménages sont plus fréquemment affectées par la pauvreté : les familles monoparentales et les personnes vivant seules.

Pour en savoir plus : Panorama de la pauvreté en Martinique : une diversité de situations individuelles et territoriales.

Taux de pauvreté monétaire selon l’âge du référent fiscal du ména

  • Champ : Ménages fiscaux dont le revenu disponible est positif ou nul.
  • Sources : Insee-DGFiP-Cnaf-Cnav-CCMSA, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi) 2020.
Quelles sont les spécificités économiques de la région ?
Quelles sont les spécificités économiques de la région ?

En 2022, l’écart de prix entre la Martinique et la France métropolitaine atteint +14 %. Cet écart prend en compte les différences de mode de consommation des ménages selon les territoires et est en légère hausse par rapport à 2015. L’écart de prix est particulièrement élevé pour l’alimentation (+40 %), l’un des premiers postes de consommation des Martiniquais. Les prix de la santé, qui représentent 12 % des dépenses d’un ménage martiniquais, sont également plus élevés de 13 %. L’écart de prix pour les services de communication est particulièrement élevé avec la France métropolitaine (+37 %).

Pour en savoir plus : En Martinique, les produits alimentaires sont 40 % plus chers qu’en France métropolitaine.

Écarts de prix (Fisher, Paasche, Laspeyres) par grandes fonctions entre la Martinique et la France métropolitaine en 2022

(en %)
Écarts de prix (Fisher, Paasche, Laspeyres) par grandes fonctions entre la Martinique et la France métropolitaine en 2022 ((en %)) - Lecture : En prenant comme référence le panier de consommation des ménages de France métropolitaine, les prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées en Martinique étaient en moyenne supérieurs de 50 % à ceux en France métropolitaine. En prenant comme référence le panier des ménages martiniquais, les prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées en Martinique étaient en moyenne supérieurs de 31 % à ceux en France métropolitaine. L'écart de prix de Fisher, moyenne géométrique des deux écarts, tient compte de l'adaptation des habitudes de consommation des ménages qui changeraient de territoire. Cet écart montre que les prix sont globalement supérieurs de 40 % pour les des produits alimentaires et boissons non alcoolisées en Martinique par rapport à ceux en France métropolitaine.
Ecarts Écarts de Fisher Martinique/France métropolitaine Écarts Martinique/France métropolitaine (panier de consommation métropolitain) Écarts Martinique/France métropolitaine (panier de consommation martiniquais)
Ensemble 14 17 11
Produits alimentaires et boissons non alcoolisées 40 50 31
Boissons alcoolisées et tabac 23 27 18
Articles d’habillement et chaussures 9 11 6
Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles 7 7 7
Meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer 25 33 18
Santé 13 13 13
Transports -5 -5 -5
Communications 37 35 40
Loisirs et culture 14 15 14
Restaurants et hôtels 8 14 2
Biens et services divers, y c. enseignement 10 11 9
  • Lecture : En prenant comme référence le panier de consommation des ménages de France métropolitaine, les prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées en Martinique étaient en moyenne supérieurs de 50 % à ceux en France métropolitaine. En prenant comme référence le panier des ménages martiniquais, les prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées en Martinique étaient en moyenne supérieurs de 31 % à ceux en France métropolitaine. L'écart de prix de Fisher, moyenne géométrique des deux écarts, tient compte de l'adaptation des habitudes de consommation des ménages qui changeraient de territoire. Cet écart montre que les prix sont globalement supérieurs de 40 % pour les des produits alimentaires et boissons non alcoolisées en Martinique par rapport à ceux en France métropolitaine.
  • Champ : Consommation des ménages hors fioul, gaz de ville et transports ferroviaires.
  • Source : Insee, enquête de comparaison spatiale de prix 2022.
Quelles sont les habitudes alimentaires des Martiniquais ?
Quelles sont les habitudes alimentaires des Martiniquais ?

Les ménages martiniquais allouent en moyenne 21,6 % de leur budget pour l’alimentation en 2017, qui représente ainsi la première part des dépenses d’un ménage. Les habitudes alimentaires des Martiniquais diffèrent sur de nombreux points de celles des Métropolitains. La consommation de fruits et légumes est moins fréquente en Martinique qu’en France métropolitaine, en particulier pour les ménages les plus modestes. Les produits laitiers sont également moins consommés. À l’inverse, l’huile et les produits sucrés sont plus consommés en Martinique. La viande est également un peu plus présente, la volaille étant privilégiée contrairement au bœuf. Par ailleurs, les produits ultra-transformés ont une part importante dans les habitudes alimentaires martiniquaises, mais inférieure à celle des métropolitains.

Pour en savoir plus : Moins de produits laitiers et de fruits, plus de boissons sucrées dans les habitudes alimentaires des Martiniquais en 2017.

Écart relatif des quantités de fruits et légumes consommées au domicile par personne en Martinique par rapport à la France métropolitaine en 2017

(en %)
Écart relatif des quantités de fruits et légumes consommées au domicile par personne en Martinique par rapport à la France métropolitaine en 2017 ((en %)) - Lecture : En Martinique, en 2017, hors autoconsommation, les ménages consomment moins de fruits frais, surgelés, séchés (-36 %) par personne à leur domicile qu’en France métropolitaine, soit 1,36 fois moins.
Fruits et Légumes Consommation des Martiniquais par rapport aux Métropolitains
Fruits frais, surgelés, séchés -36
Dont fruits à noyaux frais, baies fraîches et agrumes -63
Dont bananes fraîches 40
Dont autres fruits, fruits tropicaux frais 2
Dont fruits surgelés ou séchés -1
Dont fruits à coques -21
Légumes -9
Dont légumes frais -5
Dont légumes non frais -26
Produits laitiers -43
Dont lait -34
Dont fromage -61
Dont autres produits laitiers*  -47
  • * Yaourts, fromage blanc, desserts à base de lait, crème fraîche, lait aromatisé notamment.
  • Lecture : En Martinique, en 2017, hors autoconsommation, les ménages consomment moins de fruits frais, surgelés, séchés (-36 %) par personne à leur domicile qu’en France métropolitaine, soit 1,36 fois moins.
  • Source : Insee, enquête Budget de famille, 2017.

Écart relatif des quantités de fruits et légumes consommées au domicile par personne en Martinique par rapport à la France métropolitaine en 2017

  • * Yaourts, fromage blanc, desserts à base de lait, crème fraîche, lait aromatisé notamment.
  • Lecture : En Martinique, en 2017, hors autoconsommation, les ménages consomment moins de fruits frais, surgelés, séchés (-36 %) par personne à leur domicile qu’en France métropolitaine, soit 1,36 fois moins.
  • Source : Insee, enquête Budget de famille, 2017.

Les principales sources pour analyser les territoires

Les Zonage pour les études territoriales

Les Zonage d’études s’appuient sur des méthodologies harmonisées au niveau européen, facilitant ainsi les comparaisons.

L'Insee présent dans les territoires

Les directions régionales de l’Insee réalisent des études pour éclairer les enjeux et spécificités locales. Souvent menées en partenariat avec les acteurs publics locaux, ces études sont diffusées sur insee.fr. Par ailleurs, l’Insee accompagne les acteurs locaux pour qu’ils puissent utiliser et interpréter les données.