Bilan économique 2017 - Guadeloupe
L’activité de la Guadeloupe est bien orientée en 2017 : les imports, l’investissement, les créations de sociétés sont en hausse. Le taux de chômage a légèrement baissé même s’il reste à un niveau structurellement très élevé. La consommation des ménages reste très dynamique et les importations ont fortement augmenté. L’inflation reprend légèrement mais reste contenue. Le cyclone Maria a perturbé le deuxième semestre pour l’agriculture, mais le tourisme est resté très dynamique : trafic aérien élevé, nuitées hôtelières en forte croissance, profitant même parfois d’un déport de la clientèle de Saint-Martin, plus durement touchée par un autre cyclone, Irma.
Démographie d’entreprises - Nette reprise de la création d'entreprises Bilan économique 2017
Marion Lauvaux, Insee
Avec 4 400 nouvelles entreprises en 2017, les créations d'entreprises augmentent de 7,4 % en Guadeloupe par rapport à l'année précédente. C'est une bonne année pour la création d'entreprises qui atteint son niveau le plus haut depuis 2013. Les créations de sociétés sont au plus haut, les créations de micro-entreprises rebondissent, seules les créations d’autres entreprises individuelles sont stables. La reprise est visible dans tous les secteurs d'activité. La création reste centrée dans le pôle économique de l'île, autour de Pointe-à-Pitre.
Insee Conjoncture Guadeloupe
No 4
Paru le :31/05/2018
En 2017, 4 400 entreprises ont été créées en Guadeloupe. La reprise entamée l'an dernier se confirme, avec une augmentation de 7,4 %. Les créations d'entreprises sont au plus haut depuis 2014. Cette progression est plus marquée qu’en Guyane et Martinique. La création d'entreprises est en perte de vitesse en Martinique (– 2 %) et elle atteint son niveau le plus bas en Guyane avec une baisse de 10,5 % par rapport à 2016. Au niveau national, elle augmente de manière similaire à la Guadeloupe (+ 7 %). La dynamique guadeloupéenne concerne surtout les micro-entreprises (+ 12 %) et les sociétés (+ 11 %).
Une création de sociétés au plus haut
La création de sociétés poursuit sa progression entamée en 2015 avec une hausse de 11 % en 2017. Il s’agit de la troisième année de hausse consécutive. Pour la première fois, la Guadeloupe franchit le cap des 2 000, avec 2 110 sociétés créées en 2017. Ce dynamisme se retrouve dans la plupart des secteurs d'activité, notamment l'industrie dans laquelle la création de sociétés a augmenté de 38,7 % en un an. Le poids des sociétés dans la création d'entreprises ne cesse d'augmenter pour s'établir à 48 % en 2017.
Après les pics de créations en 2010 et 2011, les immatriculations de micro-entreprises n'ont cessé de décroître pour atteindre un point bas en 2016. En 2017, pour la première fois, depuis cinq ans, les créations de micro-entreprises augmentent (+ 12 %). Cette reprise est visible, également, en Guyane (+ 5,4 %) et au niveau national (+ 9 %). Tous les secteurs d'activité sont concernés par ce rebond, sauf les « services aux entreprises ».
Les créations d'entreprises individuelles (hors micro-entreprises) restent stables (– 0,1 %) avec 1 440 nouvelles entreprises.
Augmentation des créations dans tous les secteurs
En 2017, les créations d'entreprises progressent dans tous les secteurs d'activité. Les créations dans le « commerce, transports, hébergement, restauration », représentent 35 % de l’ensemble des créations d'entreprises en 2017. Elles sont en augmentation de 4,7 % par rapport à 2016.
Les « services aux entreprises » pèsent aussi fortement dans la création d’entreprises (30 %). Son évolution dans ce secteur est la plus forte depuis 2010 (+ 9,5 %). La création de société croît de 13,6 % en un an ; celle d'entreprises individuelles est en hausse de 13 %, alors que les immatriculations de micro-entreprises sont en repli (– 2,7 %).
Après cinq années de baisse, la création dans les « services aux particuliers » augmente de 5,3 %. Les immatriculations de micro-entreprises sont particulièrement dynamiques (+ 22,5 %) ; celles d'entreprises individuelles sont en légère hausse (+ 1,6 %). A contrario, les créations de sociétés, de plus en plus nombreuses dans tous les autres secteurs, diminuent de 10,7 % dans les « services aux particuliers ».
L'industrie et la construction représentent ensemble 17 % des créations d'entreprises. La croissance entamée l'an dernier dans l'industrie, atteint sa plus forte hausse annuelle depuis 2009 (+ 20,3 %). Après six années de repli entre 2009 et 2014, la construction poursuit sa reprise pour la troisième année consécutive (+ 6,8 %). La croissance de la création d'entreprises dans ces deux secteurs est due à la forte progression des créations de sociétés et de micro-entreprises qui compensent la baisse des autres entreprises individuelles.
La création de sociétés croît de 38,7 % dans l'industrie et de 15,7 % dans la construction. Les sociétés représentent 69 % des créations d’entreprises industrielles et 56 % dans la construction.
En diminution les cinq années précédentes, les immatriculations de micro-entreprises progressent de 37,8 % dans la construction et de 23,8 % dans l'industrie. Les créations d’autres entreprises individuelles atteignent leur niveau le plus bas, avec 36 entreprises dans l'industrie (– 32,1 % en un an) et 97 entreprises dans la construction (– 26 %).
Les créations en légère hausse
Avec un stock de 44 077 entreprises au 31 décembre 2016 (421 de moins qu'en 2016), le taux de créations d’entreprises est en légère hausse par rapport à 2016 :10 % contre 9,2 %. Tous les secteurs d'activité sont concernés par cette croissance, sauf les « services aux particuliers » (– 0,2 point). La construction est le secteur dans lequel le taux de création est en plus forte hausse (+ 5,3 points).
Une création concentrée dans le pôle économique Pointe-à-Pitre - Les Abymes
Poumon économique de l’île, les Communautés d'Agglomération de Cap Excellence et de la Riviera du Levant sont les plus dynamiques en termes de créations d'entreprises. Ces deux Établissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI) concentrent 56 % de la création en 2017 pour un territoire qui rassemble 43 % de la population. Cap Excellence concentre, à elle seule, un quart des habitants de Guadeloupe et contribue pour un tiers des créations.
Dans les autres EPCI de Guadeloupe, les créations d'entreprises sont sous-représentées au regard de leur population. La Communauté d'Agglomération Grand Sud Caraïbes est celle qui souffre le plus du manque d'attractivité en termes de créations d'entreprises. Seuls 13 % des nouvelles entreprises s'implantent sur son territoire qui rassemble 20 % des Guadeloupéens. Dans une moindre mesure, les autres EPCI sont aussi concernés par ce manque d’attractivité qui reste axé autour du pôle économique Pointe-à-Pitre - Les Abymes.
Le nombre de défaillances croît à nouveau
Après quatre années de baisse, les défaillances d'entreprises sont en légère augmentation depuis deux ans (+ 0,3 % entre 2016 et 2017) et concernent 315 entreprises en 2017. Les défaillances ne recouvrent pas l'ensemble des cessations d'activité des entreprises. Pour faire l'objet d'une procédure judiciaire, l'entreprise doit avoir des actifs comme des moyens de production ou des salariés.
tableauFigure 1 – Chiffres clés des créations d’entreprises
Sociétés | Entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs | Régime de micro-entrepreneur | Ensemble | ||
---|---|---|---|---|---|
Évolution 2017/2016 | Évolution 2017/2016 | Évolution 2017/2016 | Créations en 2017 (nombre) | Évolution 2017/2016 | |
Guadeloupe | 11,1 | -0,1 | 12,0 | 4 399 | 7,3 |
France métropolitaine | 4,8 | 6,8 | 8,6 | 575 200 | 6,8 |
- Note : données brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
tableauFigure 2 – Les créations d'entreprises sont au plus haut en GuadeloupeRépartition des créations d'entreprises selon le statut en Guadeloupe
Évolution 2017/2016 | Ensemble | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Industrie | Construction | Commerces, Transports, Hébergement et Restauration | Services aux entreprises | Services aux particuliers | Créations en 2017 (nombre) | Évolution 2017/2016 (%) | |
Créations de sociétés | |||||||
Guadeloupe | 38,7 | 15,7 | 7,7 | 13,6 | -10,7 | 2 110 | 11,1 |
France métropolitaine | 2,1 | 5,2 | 0,1 | 8,7 | 6,9 | 191 186 | 4,8 |
Créations d’entreprises individuelles, hors micro-entrepreneurs | |||||||
Guadeloupe | -32,1 | -26 | 1,6 | 13,0 | 1,6 | 1 439 | -0,1 |
France métropolitaine | 24,8 | 10,2 | 7,7 | 7,3 | -0,2 | 145 206 | 6,8 |
Demandes de création d’entreprises sous régime de micro-entrepreneur | |||||||
Guadeloupe | 23,8 | 37,8 | 5,1 | -2,7 | 22,5 | 850 | 12,0 |
France métropolitaine | -18,6 | -22,6 | 13,5 | 15,4 | 7,5 | 238 808 | 8,6 |
- Note : données brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
tableauFigure 3 – Légère augmentation des défaillances d'entreprises
Défaillances 2017 (nombre) | Évolution 2017/2016 (%) | |
---|---|---|
Guadeloupe | 315 | 0,6 |
France métropolitaine | 53 142 | -6,0 |
- Note : données brutes, en date de jugement.
- Source : Banque de France, Fiben (extraction du 20/3/18).
tableauFigure 4 – La dynamique guadeloupéenne concerne surtout les micro-entreprises et les sociétésÉvolution annuelle du nombre de créations d'entreprises entre 2016 et 2017 dans la région Guadeloupe
Sociétés | Entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs | Micro-entrepreneurs | Ensemble | |
---|---|---|---|---|
Ensemble | 11,11 | -0,07 | 11,99 | 7,35 |
Industrie | 38,73 | -32,08 | 23,81 | 20,25 |
Construction | 15,7 | -25,95 | 37,84 | 6,78 |
Commerce, Transport, Hébergement, Restauration | 7,68 | 1,62 | 5,05 | 4,68 |
Services aux entreprises | 13,62 | 12,98 | -2,71 | 9,52 |
Services aux particuliers | -10,71 | 1,58 | 22,49 | 5,26 |
- Note : données brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
graphiqueFigure 4 – La dynamique guadeloupéenne concerne surtout les microentreprises et les sociétésÉvolution annuelle du nombre de créations d'entreprises entre 2016 et 2017 dans la région Guadeloupe

- Note : données brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
tableauFigure 5 – Les créations de micro-entreprises remontent légèrementCréations d'entreprises dans la région Guadeloupe
Sociétés | Entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs | Micro-entrepreneurs | |
---|---|---|---|
2009 | 1254 | 1987 | 1732 |
2010 | 1442 | 1998 | 2071 |
2011 | 1489 | 1894 | 2236 |
2012 | 1374 | 1524 | 2106 |
2013 | 1369 | 1370 | 1677 |
2014 | 1356 | 1387 | 1407 |
2015 | 1589 | 1513 | 979 |
2016 | 1899 | 1440 | 759 |
2017 | 2110 | 1439 | 850 |
- Note : nombre de créations brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
graphiqueFigure 5 – Les créations de micro-entreprises remontent légèrementCréations d'entreprises dans la région Guadeloupe

- Note : nombre de créations brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
tableauFigure 6 – Les défaillances d'entreprises sont en légère augmentationÉvolution des défaillances d'entreprises dans la région Guadeloupe
Guadeloupe | France métropolitaine | |
---|---|---|
janv. 2005 | 100 | 100 |
févr. 2005 | 107,72 | 100,52 |
mars 2005 | 105,69 | 100,57 |
avril 2005 | 112,6 | 101,22 |
mai 2005 | 120,73 | 102,01 |
juin 2005 | 118,7 | 102,31 |
juil. 2005 | 117,48 | 102,08 |
août 2005 | 115,85 | 101,95 |
sept. 2005 | 113,82 | 102,18 |
oct. 2005 | 115,04 | 101,8 |
nov. 2005 | 135,77 | 101,61 |
déc. 2005 | 129,67 | 101,36 |
janv. 2006 | 129,67 | 100,49 |
févr. 2006 | 127,24 | 99,45 |
mars 2006 | 131,3 | 98,95 |
avril 2006 | 122,76 | 97,81 |
mai 2006 | 113,41 | 97,15 |
juin 2006 | 118,7 | 96,75 |
juil. 2006 | 126,83 | 96,78 |
août 2006 | 130,89 | 97 |
sept. 2006 | 130,89 | 97,05 |
oct. 2006 | 125,61 | 97,57 |
nov. 2006 | 107,72 | 98,29 |
déc. 2006 | 117,07 | 98,95 |
janv. 2007 | 115,04 | 99,82 |
févr. 2007 | 114,63 | 101,14 |
mars 2007 | 115,45 | 102 |
avril 2007 | 119,92 | 102,72 |
mai 2007 | 125,61 | 103,16 |
juin 2007 | 121,54 | 103,95 |
juil. 2007 | 119,92 | 105,07 |
août 2007 | 118,7 | 104,94 |
sept. 2007 | 121,54 | 104,96 |
oct. 2007 | 126,83 | 105,76 |
nov. 2007 | 126,02 | 105,6 |
déc. 2007 | 120,33 | 105,6 |
janv. 2008 | 121,14 | 105,64 |
févr. 2008 | 122,76 | 106,12 |
mars 2008 | 119,11 | 105,69 |
avril 2008 | 120,33 | 107,11 |
mai 2008 | 118,7 | 106,87 |
juin 2008 | 115,04 | 106,86 |
juil. 2008 | 108,13 | 107,4 |
août 2008 | 107,32 | 107,64 |
sept. 2008 | 110,98 | 109,11 |
oct. 2008 | 107,32 | 110,52 |
nov. 2008 | 115,45 | 111,76 |
déc. 2008 | 117,89 | 114,05 |
janv. 2009 | 115,04 | 115,7 |
févr. 2009 | 105,28 | 117,53 |
mars 2009 | 118,29 | 121,06 |
avril 2009 | 123,58 | 122,8 |
mai 2009 | 124,8 | 124,72 |
juin 2009 | 131,71 | 126,52 |
juil. 2009 | 135,37 | 128,01 |
août 2009 | 136,59 | 128,99 |
sept. 2009 | 131,3 | 130,67 |
oct. 2009 | 132,11 | 130,38 |
nov. 2009 | 125,2 | 130,96 |
déc. 2009 | 123,17 | 130,57 |
janv. 2010 | 126,02 | 130,72 |
févr. 2010 | 139,02 | 130,54 |
mars 2010 | 128,46 | 130,66 |
avril 2010 | 125,61 | 129,35 |
mai 2010 | 122,76 | 129,3 |
juin 2010 | 119,11 | 129,4 |
juil. 2010 | 118,7 | 128,48 |
août 2010 | 119,11 | 128,64 |
sept. 2010 | 120,33 | 127,41 |
oct. 2010 | 120,73 | 126,45 |
nov. 2010 | 119,11 | 125,86 |
déc. 2010 | 122,76 | 124,77 |
janv. 2011 | 127,64 | 124,84 |
févr. 2011 | 119,92 | 124,79 |
mars 2011 | 123,58 | 123,94 |
avril 2011 | 119,92 | 123,42 |
mai 2011 | 124,8 | 125 |
juin 2011 | 133,74 | 123,63 |
juil. 2011 | 128,46 | 122,9 |
août 2011 | 125,61 | 122,95 |
sept. 2011 | 141,06 | 122,44 |
oct. 2011 | 149,19 | 122,53 |
nov. 2011 | 156,1 | 122,76 |
déc. 2011 | 158,13 | 122,57 |
janv. 2012 | 156,91 | 123,52 |
févr. 2012 | 161,79 | 123,51 |
mars 2012 | 165,04 | 122,56 |
avril 2012 | 163,41 | 122,9 |
mai 2012 | 163,01 | 121,25 |
juin 2012 | 157,72 | 121,36 |
juil. 2012 | 160,98 | 122,97 |
août 2012 | 159,35 | 122,83 |
sept. 2012 | 155,69 | 122,24 |
oct. 2012 | 158,13 | 124,24 |
nov. 2012 | 148,37 | 124,54 |
déc. 2012 | 147,56 | 125,94 |
janv. 2013 | 144,31 | 125,66 |
févr. 2013 | 141,06 | 125,49 |
mars 2013 | 129,27 | 125,31 |
avril 2013 | 135,37 | 126,74 |
mai 2013 | 135,37 | 127,01 |
juin 2013 | 144,72 | 127,46 |
juil. 2013 | 145,53 | 128,46 |
août 2013 | 146,75 | 128,3 |
sept. 2013 | 145,12 | 129,3 |
oct. 2013 | 143,5 | 129,28 |
nov. 2013 | 153,25 | 129 |
déc. 2013 | 151,22 | 129,05 |
janv. 2014 | 159,76 | 129,18 |
févr. 2014 | 163,01 | 130,34 |
mars 2014 | 167,07 | 130,34 |
avril 2014 | 158,13 | 130,61 |
mai 2014 | 154,07 | 129,98 |
juin 2014 | 147,15 | 130,21 |
juil. 2014 | 152,03 | 130,25 |
août 2014 | 150,81 | 130,31 |
sept. 2014 | 139,43 | 130,73 |
oct. 2014 | 132,11 | 130,61 |
nov. 2014 | 123,58 | 130,81 |
déc. 2014 | 119,92 | 129,09 |
janv. 2015 | 112,2 | 129,83 |
févr. 2015 | 108,54 | 129,65 |
mars 2015 | 110,16 | 132,04 |
avril 2015 | 120,73 | 132,11 |
mai 2015 | 119,11 | 129,41 |
juin 2015 | 119,92 | 131,28 |
juil. 2015 | 116,67 | 130,7 |
août 2015 | 116,26 | 130,16 |
sept. 2015 | 119,11 | 130,38 |
oct. 2015 | 117,07 | 128,57 |
nov. 2015 | 121,14 | 128,89 |
déc. 2015 | 119,11 | 130,52 |
janv. 2016 | 117,07 | 128,94 |
févr. 2016 | 118,29 | 128,21 |
mars 2016 | 116,26 | 126,53 |
avril 2016 | 108,94 | 125,17 |
mai 2016 | 114,63 | 128,31 |
juin 2016 | 110,57 | 126,5 |
juil. 2016 | 106,1 | 124,49 |
août 2016 | 104,47 | 124,28 |
sept. 2016 | 116,26 | 122,96 |
oct. 2016 | 119,92 | 122,51 |
nov. 2016 | 121,54 | 121,9 |
déc. 2016 | 127,24 | 119,83 |
janv. 2017 | 126,02 | 119,55 |
févr. 2017 | 125,2 | 118,32 |
mars 2017 | 126,83 | 118,05 |
avril 2017 | 126,83 | 116,52 |
mai 2017 | 124,8 | 116,5 |
juin 2017 | 128,05 | 115,11 |
juil. 2017 | 132,52 | 114,81 |
août 2017 | 139,02 | 114,86 |
sept. 2017 | 123,98 | 113,64 |
oct. 2017 | 123,98 | 113,22 |
nov. 2017 | 120,33 | 112,45 |
déc. 2017 | 128,05 | 112,58 |
- Note : données brutes, en date de jugement. Chaque point correspond au cumul des 12 derniers mois.
- Source : Banque de France, Fiben (extraction du 20/3/18).
graphiqueFigure 6 – Les défaillances d'entreprises sont en légère augmentationÉvolution des défaillances d'entreprises dans la région Guadeloupe

- Note : données brutes, en date de jugement. Chaque point correspond au cumul des 12 derniers mois.
- Source : Banque de France, Fiben (extraction du 20/3/18).
Avertissement
Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.
Sources
Définitions
Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.
Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.
La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.
Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :
- l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
- le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
- le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
- la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.
On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.
Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.
La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.
Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.
Création d'entreprise
Cessation d'entreprise
Il s'agit de l'arrêt total de l'activité économique de l'entreprise.
Il ne faut pas confondre la notion de défaillance avec la notion plus large de cessation. Les liquidations qui font suite à une défaillance ne représentent qu'une partie, variable avec le temps et le secteur d'activité, de l'ensemble des cessations.
Défaillance d'entreprise
Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.
Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.
Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.
Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.
Micro-entrepreneur
Un micro-entrepreneur bénéficie du régime de même nom (appelé auto-entrepreneur jusque 2014), qui offre des formalités de création d'entreprise allégées et un mode de calcul et de paiement simplifié des cotisations sociales et de l'impôt sur le revenu. Il s’applique aux entrepreneurs individuels qui en font la demande, sous certaines conditions.
Le micro-entrepreneur bénéficie ainsi notamment :
– du régime fiscal de la micro-entreprise ;
– du régime micro-social ;
– d'une exonération ou d’une franchise de TVA.
Le régime peut concerner des activités commerciales, artisanales ou libérales, à titre principal ou complémentaire.
Sont exclus du régime :
– les activités rattachées à la Mutualité sociale agricole (MSA) ;
– les professions libérales réglementées ne relevant pas de la caisse de retraite de la Cipav (professions juridiques et judiciaires, professions de santé, experts comptables, agents généraux d’assurance...) ;
– les activités relevant de la TVA immobilière (opérations des marchands de biens, lotisseurs, agents immobiliers…);
– les activités artistiques relevant de la Maison des artistes ou de l’association Agessa ;
– les activités de dirigeant majoritaire d’une entreprise ;
– le cumul avec une activité de travailleur indépendant non salarié déjà immatriculé et relevant de la Sécurité sociale des indépendants.
Le régime de l’auto-entrepreneur a été initialement créé par la loi de modernisation de l'économie (LME) n°2008-776 du 4 août 2008 et est entré en vigueur au 1er janvier 2009.
La loi Pinel du 18 juin 2014 l’a transformé en régime du micro-entrepreneur à partir du 19 décembre 2014. Elle lui a imposé de nouvelles obligations comme l’immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS) pour les commerçants ou au répertoire des métiers (RM) pour les artisans. Elle a également mis fin à l’exonération de la taxe pour frais de chambre consulaire et exigé le paiement de la cotisation foncière des entreprises dès la deuxième année d’activité et non plus à partir de la quatrième année. Elle a aussi prévu la fusion du régime fiscal de la micro-entreprise et du régime micro-social à partir du 1er janvier 2016.
Ainsi, depuis cette date, les entrepreneurs individuels relevant du régime fiscal de la micro-entreprise sont automatiquement soumis au régime micro-social.
Depuis le 1er janvier 2023, les seuils de chiffre d’affaires permettant l’accès au régime fiscal de la micro-entreprise et du régime micro-social ont été doublés. Ils s’appliquent désormais aux entreprises dont le chiffre d’affaires de l’année civile précédente ou de l’avant-dernière année n’excède pas :
- 188 700 euros pour une activité de vente de marchandises, d'objets, d'aliments à emporter ou à consommer sur place, ou de fourniture de logement ;
- 77 700 euros pour une activité de prestations de services ou une profession libérale.
Ce régime doit être distingué de la catégorie des microentreprises définie par l’article 51 de la loi de modernisation de l’économie (LME) et précisée par le décret n° 2008-1354.
- Depuis janvier 2011, le micro-entrepreneur peut bénéficier du statut de l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée (EIRL) en affectant à son activité professionnelle un patrimoine spécifique séparé de son patrimoine personnel. Il conserve toutefois le régime fiscal et social forfaitaire lié au régime de la micro-entreprise.
- Ce régime doit être distingué à la fois du régime micro-fiscal (dit parfois régime fiscal de la micro-entreprise) ainsi que de la catégorie des microentreprises définie par l'article 51 de la loi de modernisation de l'économie (LME) et précisée par le décret n° 2008-1354.
Services aux entreprises
Les services rendus aux entreprises regroupent globalement les activités scientifiques et techniques les services administratifs et de soutien.
Les activités scientifiques et techniques requièrent un niveau de formation élevé et apportent aux utilisateurs des connaissances et compéténces spécialisées, contrairement aux services administratifs et de soutien, qui n'ont pas pour objectif premier le transfert de connaissances spécialisées.
L'Insee classant les services marchands en fonction de leur utilisateur principal, les services juridiques, les activités de contrôle, de location sont des services aux entreprises, même lorsqu'ils sont partiellement consommés par les particuliers.
Ils sont détaillés dans la nomenclature d'activité française (NAF rév.2).
Services aux particuliers
Les services aux particuliers se caractérisent par la mise à disposition d'une prestation technique ou intellectuelle principalement à destination des particuliers (ou ménages), même si certains d’entre eux concernent également les entreprises.
L'Insee classant les services marchands en fonction de leur utilisateur principal, la blanchisserie ou la réparation sont des services aux particuliers, même lorsqu'ils sont partiellement consommés par les entreprises.