Bilan économique 2016 - Auvergne-Rhône-Alpes
En 2016, en Auvergne-Rhône-Alpes, la reprise économique amorcée en 2015 se confirme. En effet, le chômage recule légèrement, en particulier celui des jeunes. De plus, l’emploi est dynamique notamment dans les services marchands et l’intérim. Les créations d’entreprises sont elles aussi en progression et les défaillances sont moins nombreuses que l’année précédente. Les exportations augmentent mais moins vite que les importations. Contrairement aux années précédentes, le secteur de la construction montre des signes de reprise. En revanche, pour l’agriculture, une nouvelle fois 2016 est une année difficile.
Emploi - Le dynamisme du tertiaire marchand et de l'intérim porte l'emploi régional Bilan économique 2016
Pierre-Jean Chambard, Insee Auvergne-Rhône-Alpes
L'emploi salarié privé connaît une évolution très positive en 2016, comme au niveau national. Il progresse à un rythme plus soutenu que l'année précédente, où les gains d'emploi étaient pourtant les plus élevés depuis la crise survenue en début de décennie. La plupart des activités industrielles, ainsi que la construction, connaissent un repli moindre que précédemment. Le secteur tertiaire se caractérise par sa vitalité. Tous les services marchands gagnent des salariés. Le commerce est moins dynamique que l'année dernière, mais l'emploi intérimaire est en forte hausse.
Insee Conjoncture Auvergne-Rhône-Alpes
No 08
Paru le :23/05/2017
Depuis les deux années de repli en 2008 et 2009 du fait de la crise, l'emploi salarié privé d'Auvergne-Rhône-Alpes n'a connu que des variations annuelles de faible amplitude. Néanmoins, la reprise amorcée en 2015 se confirme en 2016, plus franche encore. En 2016, la région gagne 23 300 salariés, soit une progression de 1,2 %, identique à celle relevée en France métropolitaine (figure 1). La forte augmentation des effectifs de l'emploi intérimaire contribue largement à cette évolution. En effet, hors intérim, l'emploi salarié privé progresse de façon plus modeste, (+ 0,6 % dans la région, et + 0,8 % au niveau national). Ces évolutions, avec ou sans intérim, placent Auvergne-Rhône-Alpes dans la moyenne des régions (figure 5). Elle conforte sa place de première région après l'Île-de-France pour le niveau d'emploi, avec près de deux millions de salariés.
Le Rhône compte 12 700 salariés supplémentaires en 2016 (+ 2,1 %), ce qui représente plus de la moitié des gains d'emploi régionaux. La hausse est importante également en Haute-Savoie, dans la Drôme, l'Isère et la Haute-Loire. Les effectifs varient peu dans le Cantal et l'Allier. L'Ardèche est le seul département de la région où le nombre de salariés est légèrement plus faible qu'un an auparavant (figure 2).
L'industrie perd moins d'emplois qu'au cours des dernières années
En Auvergne-Rhône-Alpes, l'industrie emploie, hors intérimaires, un salarié du secteur privé sur quatre, une proportion plus forte qu'au niveau national. Le secteur limite ses pertes par rapport aux années précédentes. Il compte 2 500 salariés en moins au total qu’en 2015, principalement au cours des six premiers mois, soit un recul de 0,5 %. Le fléchissement reste, cette année encore, de moindre ampleur qu'en France métropolitaine (– 0,8 %) (figure 3).
La métallurgie, la plasturgie, le textile, les industries chimiques et du papier, qui concentrent un peu plus de la moitié des salariés de l'industrie de la région, limitent considérablement leur baisse d'effectifs par rapport aux années précédentes (– 400 au total,– 0,2 %). Le repli est deux fois moins important que l'année dernière pour la fabrication d'équipements électriques, électroniques et informatiques et de machines (1 200 salariés en moins, – 1,5 % ). En revanche, la fabrication de matériels de transport perd quasiment autant d'emplois que l'année dernière (– 2,6 %), et la diminution est plus forte pour le regroupement des industries extractives, de l'énergie, de l'eau, de la gestion des déchets et de la dépollution (– 1,6 %). L'industrie agro-alimentaire reste le seul secteur industriel à gagner des salariés (600 en plus, soit + 0,9 %).
Des baisses d'effectifs moindres dans la construction
La construction représente, hors intérimaires, 9 % de l'emploi d'Auvergne-Rhône-Alpes. Après deux années difficiles, l'emploi du secteur continue de se contracter, mais moins fortement, 1 600 emplois sont perdus, ce qui représente une régression de 0,9 %, comme la tendance nationale.
Le dynamisme du tertiaire marchand ne se dément pas
En 2016, deux salariés du privé sur trois travaillent dans le tertiaire marchand en Auvergne-Rhône-Alpes. Ils sont 27 400 de plus qu’en 2015, soit une progression de 2,1 %, comme dans l'ensemble de la France métropolitaine.
Les services marchands comptent, hors intérim, 14 100 salariés supplémentaires, soit + 1,7 % comme au niveau national. Les gains sont significatifs, supérieurs à 2 %, pour l'hébergement-restauration, l'information et communication, l'immobilier, ainsi que pour les services aux entreprises et les activités scientifiques et techniques. Ils sont plus limités (de + 0,6 à + 0,9 %), pour les transports, les activités financières et d'assurance, et les autres activités de service.
Après une année 2015 particulièrement favorable, les effectifs du commerce augmentent à un rythme moins soutenu. Le secteur compte 1 800 salariés supplémentaires, soit une augmentation de 0,5 %, contre 0,7 % au niveau national.
Très forte hausse de l'emploi intérimaire
Du fait du dynamisme du secteur depuis l'été, le niveau de l'emploi intérimaire progresse nettement (+ 14,4 %), plus encore qu'en France métropolitaine (+ 12,0 %).
Ce recours à l'intérim, deux fois plus important qu'en 2015, vient nuancer les pertes d’emploi observées dans l'industrie, où s'exercent la moitié des missions des intérimaires (figure 4).
tableauFigure 1 – Emploi salarié des secteurs principalement marchands
Secteur d'activité - NAF rév. 2, 2008 | 2016 T4 (en milliers) | Glissement annuel | Glissement annuel moyen 2015/2010 (1) | ||
---|---|---|---|---|---|
Auvergne-Rhône-Alpes | Auvergne-Rhône-Alpes | France métropolitaine | Auvergne-Rhône-Alpes | France métropolitaine | |
Industrie | 480,8 | -0,5 | -0,8 | -0,6 | -0,9 |
Industrie agro-alimentaire | 63,3 | 0,9 | 0,7 | 0,8 | -0,1 |
Energie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage | 50,4 | -1,6 | -1,6 | 1,2 | 0,3 |
Biens d'équipement | 82,5 | -1,5 | -2,0 | -1,1 | -1,2 |
Matériels de transport | 24,2 | -2,6 | -1,1 | -2,4 | -0,7 |
Autres branches industrielles | 260,4 | -0,2 | -0,7 | -0,9 | -1,5 |
Construction | 172,3 | -0,9 | -0,8 | -1,4 | -1,9 |
Tertiaire marchand | 1 310,3 | 2,1 | 2,0 | 0,9 | 0,6 |
Commerce | 371,4 | 0,5 | 0,7 | 0,6 | 0,2 |
Transports | 162,9 | 0,9 | 0,8 | 0,3 | -0,1 |
Hébergement - restauration | 126,2 | 2,8 | 2,1 | 1,4 | 1,2 |
Information - communication | 70,4 | 2,6 | 3,1 | 2,3 | 0,6 |
Services financiers | 82,4 | 0,6 | 1,0 | 0,9 | 0,6 |
Services immobiliers | 28,4 | 2,5 | 0,7 | 0,4 | -0,1 |
Services aux entreprises | 283,0 | 2,0 | 2,1 | 1,9 | 1,5 |
Services aux ménages | 94,3 | 0,7 | 1,9 | 0,7 | 0,5 |
Intérim | 91,3 | 14,4 | 12,0 | -0,9 | -0,4 |
Total | 1 963,4 | 1,2 | 1,2 | 0,3 | 0,0 |
- Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- (1) : glissement annuel qu'aurait connu l'emploi salarié du secteur, si l'évolution avait été la même pour chaque année de la période considérée.
- Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
- Source : Insee, estimations d'emploi.
tableauFigure 2 – Emploi salarié par département et par secteur
2016T4 (en milliers) | Glissement annuel | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Industrie | Construction | Tertiaire marchand | dont Commerce | dont Intérim | Total | ||
Ain | 132,6 | -1,1 | 0,3 | 2,1 | 0,8 | 7,7 | 0,8 |
Allier | 62,6 | 0,7 | -3,8 | 0,6 | 0,1 | 15,0 | 0,2 |
Ardèche | 52,5 | -0,8 | -1,8 | 0,1 | -0,0 | 4,9 | -0,4 |
Cantal | 24,5 | 2,0 | -1,1 | 0,4 | -0,1 | 4,5 | 0,5 |
Drôme | 126,4 | -0,3 | -1,1 | 2,1 | 0,9 | 14,6 | 1,1 |
Isère | 304,9 | -1,3 | -1,1 | 2,3 | 0,6 | 18,1 | 1,0 |
Loire | 162,4 | -0,2 | -1,7 | 1,5 | -0,4 | 17,5 | 0,7 |
Haute-Loire | 40,8 | 0,7 | -1,4 | 1,9 | 1,2 | 7,5 | 1,0 |
Puy-de-Dôme | 151,6 | -0,4 | -1,7 | 1,4 | 0,8 | -1,9 | 0,7 |
Rhône | 604,0 | -0,4 | -0,3 | 3,0 | 1,1 | 18,5 | 2,1 |
Savoie | 116,0 | -1,9 | -1,6 | 1,4 | -2,0 | 11,2 | 0,5 |
Haute-Savoie | 185,1 | 0,1 | 0,4 | 1,5 | 0,3 | 14,8 | 1,1 |
Auvergne-Rhône-Alpes | 1 963,4 | -0,5 | -0,9 | 2,1 | 0,5 | 14,4 | 1,2 |
- Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
- Source : Insee, estimations d'emploi.
tableauFigure 3 – Évolution trimestrielle de l'emploi salarié des secteurs principalement marchands dans la région Auvergne-Rhône-Alpes
Industrie | Construction | Tertiaire principalement marchand hors intérim | dont Commerce | Emploi hors intérim Auvergne-Rhône-Alpes | Emploi hors intérim France métropolitaine | |
---|---|---|---|---|---|---|
1er trim. 2005 | 100 | 100 | 100 | 100 | 100 | 100 |
2e trim. 2005 | 99,56 | 101 | 100,37 | 100,45 | 100,17 | 100,08 |
3e trim. 2005 | 99,17 | 102,1 | 100,71 | 100,75 | 100,36 | 100,11 |
4e trim. 2005 | 98,57 | 103,11 | 100,74 | 100,73 | 100,28 | 100,25 |
1er trim. 2006 | 98,28 | 104,25 | 100,89 | 101,24 | 100,39 | 100,4 |
2e trim. 2006 | 98,01 | 105,65 | 101,66 | 101,6 | 100,89 | 100,75 |
3e trim. 2006 | 97,62 | 106,73 | 102,08 | 102,01 | 101,12 | 101,13 |
4e trim. 2006 | 97,22 | 108,05 | 102,39 | 101,93 | 101,3 | 101,3 |
1er trim. 2007 | 97,06 | 108,92 | 102,8 | 102,31 | 101,57 | 101,76 |
2e trim. 2007 | 97,08 | 109,96 | 103,17 | 102,78 | 101,9 | 102,1 |
3e trim. 2007 | 96,66 | 111,48 | 104,03 | 103,32 | 102,42 | 102,5 |
4e trim. 2007 | 96,32 | 112,64 | 104,19 | 103,34 | 102,52 | 102,76 |
1er trim. 2008 | 96,07 | 112,61 | 104,78 | 102,88 | 102,78 | 102,91 |
2e trim. 2008 | 95,37 | 112,55 | 104,52 | 102,8 | 102,41 | 102,77 |
3e trim. 2008 | 95,15 | 113,01 | 104,45 | 102,63 | 102,34 | 102,74 |
4e trim. 2008 | 94,2 | 112,61 | 104,29 | 102,43 | 101,91 | 102,41 |
1er trim. 2009 | 92,82 | 111,76 | 104,07 | 102,06 | 101,27 | 101,85 |
2e trim. 2009 | 91,13 | 111,55 | 103,88 | 101,58 | 100,61 | 101,28 |
3e trim. 2009 | 89,77 | 110,25 | 103,68 | 100,99 | 99,94 | 100,87 |
4e trim. 2009 | 88,91 | 109,52 | 104,07 | 100,94 | 99,84 | 100,75 |
1er trim. 2010 | 87,9 | 109,38 | 103,89 | 101,36 | 99,4 | 100,46 |
2e trim. 2010 | 87,49 | 109,16 | 104,2 | 101,68 | 99,44 | 100,32 |
3e trim. 2010 | 87,2 | 109,01 | 104,92 | 102,13 | 99,76 | 100,44 |
4e trim. 2010 | 86,92 | 109,01 | 105,3 | 102,24 | 99,9 | 100,51 |
1er trim. 2011 | 87,06 | 108,87 | 105,61 | 102,45 | 100,11 | 100,78 |
2e trim. 2011 | 87,01 | 108,78 | 106,17 | 102,89 | 100,42 | 101,03 |
3e trim. 2011 | 86,95 | 108,54 | 106,13 | 102,82 | 100,35 | 101,01 |
4e trim. 2011 | 86,84 | 108,38 | 106,68 | 103,3 | 100,63 | 101,13 |
1er trim. 2012 | 86,62 | 108,87 | 107,03 | 103,46 | 100,81 | 101,21 |
2e trim. 2012 | 86,5 | 108,48 | 107,24 | 103,7 | 100,87 | 101,18 |
3e trim. 2012 | 86,43 | 108,57 | 107,63 | 103,98 | 101,08 | 101,11 |
4e trim. 2012 | 86,18 | 108,27 | 107,36 | 103,3 | 100,82 | 100,93 |
1er trim. 2013 | 86,06 | 107,77 | 107,36 | 103,1 | 100,73 | 100,81 |
2e trim. 2013 | 85,77 | 107,7 | 107,25 | 102,5 | 100,57 | 100,52 |
3e trim. 2013 | 85,75 | 107,56 | 107,73 | 102,65 | 100,84 | 100,65 |
4e trim. 2013 | 85,62 | 107,42 | 108,21 | 103,25 | 101,07 | 100,7 |
1er trim. 2014 | 85,59 | 107,24 | 108,24 | 103,12 | 101,06 | 100,65 |
2e trim. 2014 | 85,47 | 106,5 | 108,14 | 103,06 | 100,89 | 100,6 |
3e trim. 2014 | 85,13 | 105,6 | 108,27 | 103,03 | 100,78 | 100,46 |
4e trim. 2014 | 85,14 | 104,51 | 108,81 | 103,25 | 101 | 100,48 |
1er trim. 2015 | 85,02 | 103,32 | 108,9 | 103,55 | 100,91 | 100,44 |
2e trim. 2015 | 84,97 | 102,46 | 109,38 | 103,86 | 101,1 | 100,52 |
3e trim. 2015 | 84,63 | 101,57 | 109,79 | 104,42 | 101,15 | 100,58 |
4e trim. 2015 | 84,44 | 101,71 | 110,79 | 105,25 | 101,7 | 100,84 |
1er trim. 2016 | 84,29 | 101,62 | 111,32 | 105,53 | 101,96 | 101,1 |
2e trim. 2016 | 83,95 | 101,43 | 111,82 | 105,78 | 102,13 | 101,3 |
3e trim. 2016 | 84,06 | 101,31 | 112,12 | 105,86 | 102,33 | 101,44 |
4e trim. 2016 | 83,99 | 100,79 | 112,26 | 105,75 | 102,34 | 101,63 |
- Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
- Source : Insee, estimations d'emploi.
graphiqueFigure 3 – Évolution trimestrielle de l'emploi salarié des secteurs principalement marchands dans la région Auvergne-Rhône-Alpes
tableauFigure 4 – Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire
Auvergne-Rhône-Alpes | France métropolitaine | |
---|---|---|
1er trim. 2005 | 100 | 100 |
2e trim. 2005 | 100,8 | 99,86 |
3e trim. 2005 | 99,94 | 101,93 |
4e trim. 2005 | 100,66 | 102,6 |
1er trim. 2006 | 101,65 | 101,7 |
2e trim. 2006 | 105,31 | 107,36 |
3e trim. 2006 | 105,95 | 107,31 |
4e trim. 2006 | 105,13 | 105,31 |
1er trim. 2007 | 114,74 | 114,94 |
2e trim. 2007 | 114,5 | 112,47 |
3e trim. 2007 | 112,33 | 110,87 |
4e trim. 2007 | 106,37 | 109,72 |
1er trim. 2008 | 113,23 | 114,35 |
2e trim. 2008 | 104,77 | 106,28 |
3e trim. 2008 | 98,16 | 99,93 |
4e trim. 2008 | 83,19 | 86,9 |
1er trim. 2009 | 67,41 | 73,86 |
2e trim. 2009 | 67,02 | 75,59 |
3e trim. 2009 | 71,71 | 79,59 |
4e trim. 2009 | 80,52 | 84,27 |
1er trim. 2010 | 83,88 | 88,79 |
2e trim. 2010 | 90,61 | 93,35 |
3e trim. 2010 | 94,97 | 97,12 |
4e trim. 2010 | 102,18 | 100,8 |
1er trim. 2011 | 103 | 101,31 |
2e trim. 2011 | 101,52 | 101,54 |
3e trim. 2011 | 100,06 | 100,51 |
4e trim. 2011 | 94,63 | 96,35 |
1er trim. 2012 | 93,31 | 95,18 |
2e trim. 2012 | 90,17 | 91,89 |
3e trim. 2012 | 87,1 | 88,11 |
4e trim. 2012 | 83,59 | 85,61 |
1er trim. 2013 | 87,29 | 88,45 |
2e trim. 2013 | 89,14 | 87,36 |
3e trim. 2013 | 90,14 | 89,01 |
4e trim. 2013 | 91,74 | 90,87 |
1er trim. 2014 | 90,6 | 89,18 |
2e trim. 2014 | 92,54 | 91,59 |
3e trim. 2014 | 87,69 | 87,72 |
4e trim. 2014 | 90,91 | 90,52 |
1er trim. 2015 | 89,77 | 89,92 |
2e trim. 2015 | 93,73 | 93,5 |
3e trim. 2015 | 97,29 | 96,03 |
4e trim. 2015 | 97,66 | 98,9 |
1er trim. 2016 | 98,57 | 99,39 |
2e trim. 2016 | 98,87 | 99,58 |
3e trim. 2016 | 103,35 | 104,44 |
4e trim. 2016 | 111,74 | 110,81 |
- Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi intérimaire en fin de trimestre.
- Source : Insee, estimations d'emploi.
graphiqueFigure 4 – Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire
tableauFigure 5 – Évolution régionale de l'emploi salariéFrance métropolitaine : 1,2 %
zonage | valeur |
---|---|
11 | 1,308139994065618 |
24 | 1,1189096982835212 |
27 | 0,4836820763466264 |
28 | 0,3151440461124405 |
32 | 1,0102268471021218 |
44 | 0,6919647529145824 |
52 | 2,0561705549131286 |
53 | 1,4383612381842907 |
75 | 1,405790402897978 |
76 | 2,036274428402557 |
84 | 1,2029419450877465 |
93 | 1,3997258989626646 |
94 | 1,8566295033631255 |
- Note : données CVS.
- Champ : France métropolitaine. Emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
- Source : Insee, estimations d'emploi.
graphiqueFigure 5 – Évolution régionale de l'emploi salariéFrance métropolitaine : 1,2 %
Pour comprendre les résultats
Emplois salariés du secteur privé
Le champ couvert est celui de l'emploi du secteur concurrentiel privé, hors agriculture, administration, éducation, santé et action sociale.
Pour les années 2014 et antérieures, les estimations annuelles sont issues de la source Estel (Estimations d'emploi localisé) est élaborée à partir des Déclarations Annuelles de Données Sociales (DADS). Les taux d'évolution infra-annuels se basent sur les indices trimestriels d'Epure (données Urssaf exploitées par l'Insee).
À partir de 2015, les taux d'évolution se basent sur les indices trimestriels d'Epure appliqués à l'estimation annuelle 2014.
Avertissement
Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.
Définitions
Emploi salarié
Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.
Estimations d'emploi localisées
A partir de 2009, les estimations d'emploi annuelles sont calculées à partir du dispositif Estel (Estimations d'emploi localisées), qui se fondent sur l'utilisation des sources administratives en niveau.
Pour les salariés, il s'agit des Déclarations Annuelles de Données Sociales (DADS « grand format ») contenant, en plus des DADS stricto sensu, les données du fichier de paye des agents de l'État et celles des particuliers employeurs).
Pour les non salariés agricoles, les sources mobilisées sont les fichiers de la Mutualité Sociale Agricole (MSA) et pour les non salariés non agricoles, les fichiers de l'Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale (ACOSS) qui est la Caisse Nationale des Unions de Recouvrement des Cotisations de Sécurité Sociale et d'Allocations Familiales (URSSAF).
Le concept central d'Estel est une synthèse ascendante des sources administratives utilisées avec prise en compte de la multi-activité. Estel mesure l'emploi selon un concept « BIT répertorié » : l'emploi est mesuré sur la dernière semaine de l'année et tout emploi déclaré est comptabilisé.
Le passage à Estel permet la production des estimations d'emploi annuelles à un niveau géographique et sectoriel plus fin que l'ancien système (celui de la zone d'emploi croisée avec le niveau A38 de la nouvelle nomenclature d'activités au lieu du niveau départemental) ; de plus on disposera chaque année de la double localisation au lieu de résidence et au lieu de travail pour les salariés et d'informations sur le sexe et la tranche d'âge quinquennale des travailleurs salariés et non salariés.
Intérim
L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.
L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).
Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.
Correction des variations saisonnières / CVS
La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.
Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.
Nomenclature d'activités française - NAF rév. 2, 2008
La nomenclature des activités économiques en vigueur en France depuis le 1er janvier 2008 est la nomenclature d'activités française (NAF rév. 2). La NAF a la même structure que de la nomenclature d'activités de la Communauté européenne (NACE rév. 2) mais elle comporte un niveau supplémentaire, spécifique à la France, celui des sous-classes.
La NAF rév. 2 comporte cinq niveaux comprenant respectivement : 21, 88, 272, 615 et 732 postes.
La NAF rév. 2 s'est substituée à la NAF rév. 1 datant de 2003 (entrée en vigueur au 1er janvier 2003). La NAF rév. 1 comporte cinq niveaux ayant respectivement 17, 31, 62, 224, et 712 postes .
La NAF rév. 1 avait succédé à la NAF qui était en vigueur depuis le 1er janvier 1993.
Pour en savoir plus
Site internet INSEE (thème Travail - Emploi)