Insee Conjoncture Bourgogne-Franche-Comté ·
Septembre 2025 · n° 49
Léger redressement au deuxième trimestre 2025 Note de conjoncture régionale - 2e trimestre 2025
En Bourgogne-Franche-Comté comme en France, l’activité économique affiche une timide amélioration après deux trimestres de repli. Ainsi, au deuxième trimestre 2025, l’emploi salarié se stabilise dans la région. Après plus de deux ans de baisse, l’emploi dans la construction est stable et l’intérim progresse. À l’inverse, l’industrie et le commerce continuent de perdre des effectifs. Les créations d’entreprises battent un nouveau record, portées par les micro-entreprises. Les défaillances restent stables alors qu’elles augmentent encore en France. Le taux de chômage est stable au printemps mais augmente sur un an.
- Avertissements
- L’emploi se stabilise en Bourgogne-Franche-Comté
- Des signes de reprise apparaissent dans la construction et l’intérim
- Les tensions dans l’horlogerie suisse se répercutent sur le travail frontalier
- Le taux de chômage augmente légèrement sur un an
- La fréquentation touristique augmente, portée par les touristes résidant à l’étranger
- Un nouveau record de créations d’entreprises
- Encadré 1 - Contexte international - L’économie mondiale résiste au protectionnisme américain, timide lueur pour l’investissement en zone euro
- Encadré 2 - Contexte national - En France, pas de confiance mais un peu de croissance
Avertissements
Au premier semestre 2025, les évolutions sont affectées par des changements dans les règles d’actualisation et l’entrée en vigueur du décret relatif aux sanctions.
Entre le 1er et le 2e trimestre 2025, les changements des règles d’actualisation ont un impact à la baisse sur les effectifs d’inscrits à France Travail en catégorie A, et en contrepartie un impact à la hausse sur les effectifs en catégories B et C, ainsi que sur les sorties des catégories A, B, C.
En juin 2025, le décret relatif aux sanctions applicables aux inscrits à France Travail en cas de manquement à leurs obligations est entré en vigueur. Ces sanctions prennent désormais la forme d’une suspension-remobilisation en amont d’une éventuelle radiation des listes de France Travail, ce qui entraine une baisse des radiations des listes de France Travail en juin 2025. Au deuxième trimestre, le nombre de radiations baisse de 15 % par rapport au premier trimestre. Sans la mise en application du décret, il est estimé que le nombre moyen d’inscrits en catégorie A et A, B, C aurait été moins élevé d’environ 5 000 au deuxième trimestre 2025.
Sur le champ des séries complémentaires (hors bénéficiaires du RSA, et jeunes en CEJ, AIJ, Pacea), il est estimé qu’en l’absence de ces deux modifications (actualisation et décret sanctions), l’évolution du nombre d’inscrits au deuxième trimestre 2025 aurait été de +0,2 % pour la catégorie A et de +0,9 % pour les catégories A, B, C. Ce sont ces évolutions qui reflètent le mieux la situation conjoncturelle du marché du travail.
Depuis le deuxième trimestre 2023, l’Insee produit et met à disposition des indices de chiffre d’affaires (ICA) régionaux. Cette source, toujours en phase d’expertise, est à considérer avec prudence.
Ces indices permettent de mesurer mensuellement l'évolution de l'activité des entreprises. Ils sont élaborés chaque mois à partir des déclarations mensuelles de TVA faites par les entreprises mono et quasi-mono régionales relevant du régime fiscal réel normal pour le paiement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).
Les séries sont en valeur et corrigées des variations saisonnières et des effets de calendrier (cvs-cjo).
L’emploi se stabilise en Bourgogne-Franche-Comté
Après un ralentissement fin 2024 début 2025, l’économie française a bien résisté au printemps. La croissance au deuxième trimestre est toutefois modeste (+0,3 %) et en retrait de celle enregistrée dans les autres pays européens. En Bourgogne-Franche-Comté, l’activité économique mesurée par les heures rémunérées se redresse dans tous les secteurs au deuxième trimestre 2025. Elle se rapproche ainsi de son niveau d’un an auparavant, sans pour autant le rattraper.
Avec 991 500 emplois, les effectifs salariés se stabilisent (+0,1 %) dans la région après deux trimestres de baisse (figure 1). La dynamique de l’emploi reste moins marquée qu’en France, où la légère hausse de 0,2 % est principalement portée par les seniors, plus présents du fait du report de l’âge de la retraite. Dans le même temps, le climat de l’emploi s’améliore ce trimestre au niveau national, bien qu’il reste inférieur à sa moyenne de longue période.
En Bourgogne-Franche-Comté comme en France, l’emploi ne diminue plus dans le secteur privé, comme dans le secteur public. Dans la région, l’emploi privé est quasi-stable, et le public augmente de 0,2 %.
Ce trimestre, l’emploi augmente dans l’Yonne, la Saône-et-Loire, la Côte-d’Or et la Haute-Saône grâce à un rebond dans l’intérim (figure 2). Les effectifs se replient en revanche dans la Nièvre. Ils sont stables dans les trois autres départements de la région.
tableauFigure 1 – Évolution de l'emploi salarié
Période | Emploi salarié total - Bourgogne-Franche-Comté | Emploi salarié total - France hors Mayotte | Emploi salarié privé - Bourgogne-Franche-Comté | Emploi salarié privé - France hors Mayotte |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2018 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2019 | 100,4 | 100,7 | 100,6 | 100,8 |
2ᵉ trim. 2019 | 100,4 | 100,9 | 100,5 | 101,0 |
3ᵉ trim. 2019 | 100,4 | 101,1 | 100,5 | 101,3 |
4ᵉ trim. 2019 | 100,4 | 101,5 | 100,4 | 101,8 |
1ᵉ trim. 2020 | 98,3 | 99,6 | 97,6 | 99,4 |
2ᵉ trim. 2020 | 97,8 | 99,1 | 97,2 | 99,1 |
3ᵉ trim. 2020 | 99,4 | 101,2 | 99,2 | 101,3 |
4ᵉ trim. 2020 | 99,7 | 101,2 | 99,4 | 101,3 |
1ᵉ trim. 2021 | 100,0 | 101,9 | 100,0 | 102,2 |
2ᵉ trim. 2021 | 100,6 | 103,0 | 100,7 | 103,5 |
3ᵉ trim. 2021 | 101,4 | 103,8 | 101,5 | 104,5 |
4ᵉ trim. 2021 | 101,6 | 104,4 | 101,9 | 105,3 |
1ᵉ trim. 2022 | 101,8 | 104,9 | 102,2 | 105,8 |
2ᵉ trim. 2022 | 101,7 | 105,1 | 102,1 | 106,1 |
3ᵉ trim. 2022 | 101,8 | 105,4 | 102,3 | 106,5 |
4ᵉ trim. 2022 | 102,0 | 105,8 | 102,4 | 106,9 |
1ᵉ trim. 2023 | 102,1 | 106,0 | 102,4 | 107,1 |
2ᵉ trim. 2023 | 102,1 | 106,2 | 102,4 | 107,3 |
3ᵉ trim. 2023 | 102,1 | 106,3 | 102,5 | 107,4 |
4ᵉ trim. 2023 | 102,1 | 106,4 | 102,2 | 107,4 |
1ᵉ trim. 2024 | 102,3 | 106,7 | 102,3 | 107,7 |
2ᵉ trim. 2024 | 102,2 | 106,6 | 102,1 | 107,5 |
3ᵉ trim. 2024 | 102,2 | 106,8 | 102,1 | 107,6 |
4ᵉ trim. 2024 | 101,8 | 106,5 | 101,7 | 107,2 |
1ᵉ trim. 2025 | 101,5 | 106,4 | 101,3 | 107,1 |
2ᵉ trim. 2025 | 101,6 | 106,6 | 101,4 | 107,3 |
- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : Emploi salarié total.
- Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 1 – Évolution de l'emploi salarié

- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : Emploi salarié total.
- Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
tableauFigure 2 – Évolutions de l’emploi salarié et du taux de chômage par département au 2e trimestre 2025
Département | Emploi salarié | Taux de chômage | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Effectifs | Évolution (en %) | Taux (en %) | Évolution (en pt) | |||
T2/T1 | annuelle | T2/T1 | annuelle | |||
Côte-d’Or | 224 600 | +0,2 | +0,1 | 5,9 | +0,1 | +0,2 |
Doubs | 197 200 | -0,1 | -0,9 | 7,5 | +0,2 | +0,8 |
Jura | 87 500 | +0,1 | -0,2 | 5,6 | +0,1 | +0,4 |
Nièvre | 63 900 | -0,3 | -0,9 | 7,0 | +0,1 | +0,3 |
Haute-Saône | 68 300 | +0,2 | -1,2 | 6,8 | +0,1 | +0,3 |
Saône-et-Loire | 191 900 | +0,3 | -0,7 | 6,7 | +0,1 | +0,2 |
Yonne | 109 700 | +0,5 | +0,2 | 7,4 | 0,0 | +0,2 |
Territoire de Belfort | 48 400 | -0,1 | -1,5 | 9,2 | +0,1 | +0,5 |
Bourgogne-Franche-Comté | 991 500 | +0,1 | -0,5 | 6,8 | +0,1 | +0,3 |
France hors Mayotte | 27 100 000 | +0,2 | 0,0 | 7,5 | 0,0 | +0,2 |
- Note : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Sources : Insee, taux de chômage localisés, estimations d’emploi ; estimations trimestrielles Urssaf-Caisse nationale, Dares, Insee.
Des signes de reprise apparaissent dans la construction et l’intérim
Après plus de deux ans de baisse, la construction se stabilise ce trimestre. Le nombre de mises en chantier reste faible, mais des signes de reprise apparaissent depuis fin 2024, avec une légère hausse des logements autorisés à la construction. Les entrepreneurs du bâtiment se montrent également plus optimistes sur leurs perspectives d’activité. Toutefois, la crise immobilière entamée en 2023 affecte encore fortement les activités immobilières. Au deuxième trimestre, elles perdent 0,7 % de leurs effectifs.
L’intérim, également en diminution depuis début 2023, repart à la hausse. Il bénéficie notamment d’une augmentation de ses effectifs dans l’industrie. Par ailleurs, les services marchands hors intérim comme non marchands gagnent à nouveau des emplois.
L’emploi dans la fabrication de matériels de transport et le commerce reste orienté à la baisse
En Bourgogne-Franche-Comté, l’emploi industriel est en baisse pour le quatrième trimestre consécutif, alors qu’il est stable en France. La hausse d’effectifs intérimaires ce trimestre ne compense pas la baisse d’effectifs permanents.
En raison de l’évolution de l’industrie automobile très implantée dans la région, l’emploi dans la fabrication de matériels de transport continue de se replier très fortement (-1,1 %). Par ailleurs, ce trimestre, l’emploi diminue également dans la fabrication d’autres produits industriels.
L’emploi dans le commerce est quant à lui en baisse ce trimestre, dans un contexte national de confiance des ménages au plus bas depuis deux ans. La consommation demeure faible et l’épargne des ménages atteint des niveaux record.
Les tensions dans l’horlogerie suisse se répercutent sur le travail frontalier
Au deuxième trimestre 2025, 48 000 Bourguignons-Franc-Comtois exercent un emploi en Suisse. Ce nombre est quasi stable depuis un an, après plus de trois années de hausse. Ce trimestre, il progresse de 1,3 % dans le canton de Vaud, premier canton de travail des frontaliers de la région. Cette dynamique est cependant contrebalancée par le recul de 0,7 % du nombre de frontaliers dans les cantons de Neuchâtel et du Jura suisse. Dans ces deux cantons, un nombre important de frontaliers travaillent dans l’horlogerie. Or ce secteur connaît des tensions en raison du recul des exportations vers la Chine, le Japon et Hong-Kong. L’augmentation des droits de douanes vers les États-Unis sur le deuxième semestre 2025 pourrait nourrir aussi les tensions dans le secteur.
Le nombre de frontaliers recule pour le troisième trimestre consécutif dans le Territoire de Belfort (-0,5 %), la majorité d’entre eux allant travailler dans le canton du Jura suisse. Après une baisse en début d’année, il reste stable dans le Doubs, où de nombreux frontaliers exercent dans le canton de Neuchâtel. Enfin, le nombre de frontaliers progresse dans le département du Jura de 0,5 %.
Le taux de chômage augmente légèrement sur un an
Au deuxième trimestre 2025, le taux de chômage s’établit à 6,8 % de la population active en Bourgogne-Franche-Comté, contre 7,5 % en France. Il est quasi stable dans la région par rapport au trimestre précédent (+0,1 point) mais en hausse sur un an (+0,3 point) (figure 3).
Le chômage évolue peu ce trimestre dans la quasi-totalité des départements de la région. Seul le Doubs enregistre une légère augmentation de son taux de chômage (+0,2 point) pour le quatrième trimestre consécutif. Sur un an, la hausse est sensible dans ce département (+0,8 point). Il atteint désormais le même niveau que l’ensemble de la France.
Plus localement, la majorité des zones d’emplois ont un taux de chômage en hausse sur un an. C’est la zone d’emploi de Montbéliard qui enregistre la plus forte progression annuelle (+1,5 point). Elle a également le taux de chômage le plus élevé de la région (11,2 %). À l’inverse, la zone d’emploi de Beaune demeure la moins exposée de la région avec un taux de chômage de 4,2 %, stable sur un an (figure 4).
tableauFigure 3 – Taux de chômage
Période | Bourgogne-Franche-Comté | France hors Mayotte |
---|---|---|
4ᵉ trim. 2018 | 7,5 | 8,8 |
1ᵉ trim. 2019 | 7,6 | 8,8 |
2ᵉ trim. 2019 | 7,4 | 8,4 |
3ᵉ trim. 2019 | 7,4 | 8,4 |
4ᵉ trim. 2019 | 7,2 | 8,2 |
1ᵉ trim. 2020 | 6,8 | 7,9 |
2ᵉ trim. 2020 | 6,4 | 7,1 |
3ᵉ trim. 2020 | 7,8 | 9,0 |
4ᵉ trim. 2020 | 6,7 | 8,1 |
1ᵉ trim. 2021 | 6,9 | 8,2 |
2ᵉ trim. 2021 | 6,7 | 7,9 |
3ᵉ trim. 2021 | 6,7 | 7,9 |
4ᵉ trim. 2021 | 6,2 | 7,4 |
1ᵉ trim. 2022 | 6,2 | 7,4 |
2ᵉ trim. 2022 | 6,3 | 7,4 |
3ᵉ trim. 2022 | 6,3 | 7,2 |
4ᵉ trim. 2022 | 6,2 | 7,1 |
1ᵉ trim. 2023 | 6,2 | 7,1 |
2ᵉ trim. 2023 | 6,3 | 7,2 |
3ᵉ trim. 2023 | 6,5 | 7,4 |
4ᵉ trim. 2023 | 6,6 | 7,5 |
1ᵉ trim. 2024 | 6,6 | 7,5 |
2ᵉ trim. 2024 | 6,5 | 7,3 |
3ᵉ trim. 2024 | 6,6 | 7,4 |
4ᵉ trim. 2024 | 6,5 | 7,3 |
1ᵉ trim. 2025 | 6,7 | 7,5 |
2ᵉ trim. 2025 | 6,8 | 7,5 |
- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
- Source : Insee, taux de chômage localisés.
graphiqueFigure 3 – Taux de chômage

- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
- Source : Insee, taux de chômage localisés.
tableauFigure 4 – Taux de chômage localisé par zone d’emploi au 2e trimestre 2025
Code de la zone d’emploi | Libellé de la zone d’emploi | Taux de chômage (en %) | Évolution annuelle (en point) | Tendance? (-0,2 ;+0,2) |
---|---|---|---|---|
0056 | Cosne-Cours-sur-Loire | 6,4 | +0,1 | Stable |
0059 | Mâcon | 5,7 | +0,3 | Hausse |
0060 | Nevers | 7,3 | +0,5 | Hausse |
1105 | Fontainebleau-Nemours | 7,0 | +0,2 | Stable |
1110 | Provins | 7,8 | -0,1 | Stable |
2402 | Bourges | 6,7 | +0,2 | Stable |
2407 | Gien | 7,1 | -0,1 | Stable |
2409 | Montargis | 9,8 | -0,3 | Baisse |
2701 | Autun | 7,1 | +0,2 | Stable |
2702 | Auxerre | 7,5 | +0,3 | Hausse |
2703 | Avallon | 6,3 | -0,2 | Stable |
2704 | Beaune | 4,2 | 0,0 | Stable |
2705 | Belfort | 9,0 | +0,5 | Hausse |
2706 | Besançon | 6,3 | +0,4 | Hausse |
2707 | Chalon-sur-Saône | 6,7 | -0,1 | Stable |
2708 | Charolais | 5,7 | +0,4 | Hausse |
2709 | Châtillon-Montbard | 5,5 | +0,1 | Stable |
2710 | Creusot-Montceau | 8,7 | +0,4 | Hausse |
2711 | Dijon | 6,3 | +0,3 | Hausse |
2712 | Dole | 6,3 | +0,6 | Hausse |
2713 | Lons-le-Saunier | 5,0 | +0,2 | Stable |
2714 | Montbéliard | 11,2 | +1,5 | Hausse |
2715 | Pontarlier | 5,5 | +0,6 | Hausse |
2716 | Saint-Claude | 6,6 | +0,4 | Hausse |
2717 | Sens | 7,8 | +0,4 | Hausse |
2718 | Vesoul | 6,5 | +0,2 | Stable |
4404 | Chaumont | 5,7 | +0,2 | Stable |
4407 | Epinal | 7,4 | 0,0 | Stable |
4411 | Mulhouse | 8,3 | -0,1 | Stable |
4414 | Remiremont | 6,2 | -0,3 | Baisse |
4415 | Romilly-sur-Seine | 8,2 | -0,5 | Baisse |
4418 | Saint-Louis | 5,7 | -0,2 | Stable |
4425 | Troyes | 9,1 | -0,4 | Baisse |
8405 | Bourg en Bresse | 5,6 | +0,1 | Stable |
8416 | Le Genevois Français | 6,3 | +0,1 | Stable |
8424 | Moulins | 6,3 | -0,1 | Stable |
8425 | Oyonnax | 7,8 | -0,3 | Baisse |
8426 | Roanne | 7,0 | -0,1 | Stable |
8430 | Tarare | 5,0 | +0,1 | Stable |
8432 | Vichy | 7,6 | -0,1 | Stable |
8434 | Villefranche-sur-Saône | 5,6 | +0,2 | Stable |
- Note : données corrigées des variations saisonnières.
- Source : Insee, taux de chômage localisés.
graphiqueFigure 4 – Taux de chômage localisé par zone d’emploi au 2e trimestre 2025

- Note : données corrigées des variations saisonnières.
- Source : Insee, taux de chômage localisés.
La fréquentation touristique augmente, portée par les touristes résidant à l’étranger
Au deuxième trimestre 2025, les hôtels et autres hébergements collectifs de tourisme (hors campings) de Bourgogne-Franche-Comté totalisent près de 2,2 millions de nuitées. Cette fréquentation touristique a progressé de 2,4 % par rapport au deuxième trimestre de l’année précédente (contre 5,8 % en France métropolitaine). Près de la moitié des 52 000 nuitées supplémentaires a été enregistrée en avril. Moins pluvieux qu’en 2024, le mois d’avril 2025 a également bénéficié d’un calendrier favorable avec le week-end de Pâques.
Les hôtels portent la quasi-totalité de la hausse ce trimestre. La fréquentation augmente dans les hôtels classés de la région. Elle diminue dans les hôtels non classés en raison d’un recul du nombre d’hébergements proposés dans cette catégorie, qui ne représente plus que 15 % de l’offre hôtelière contre 18 % un an auparavant.
Au deuxième trimestre, les nuitées sont en léger recul comparées au printemps 2024 pour les touristes résidant en France. Ces derniers ont été plus nombreux à séjourner dans la région, mais pour des séjours plus courts. Les nuitées augmentent en revanche de près de 15 % pour les touristes résidant à l’étranger (figure 5). Elles progressent pour la plupart des principales clientèles européennes, y compris pour les Britanniques, dont la fréquentation reculait fortement durant les précédents trimestres. Parallèlement, le retour des touristes en provenance de Chine et des États-Unis continue à se confirmer et leurs nuitées augmentent d’environ 20 % ce trimestre.
Au deuxième trimestre, la fréquentation touristique a fortement progressé en Côte-d’Or (+8,5 %), seul département de la région où les nuitées augmentent à la fois pour les touristes résidents et non résidents. Dans une moindre mesure, elle augmente également dans le Doubs et en Saône-et-Loire. En revanche, elle recule de 14,6 % dans le Territoire de Belfort.
tableauFigure 5 – Fréquentation hôtelière selon l’origine de la clientèle en Bourgogne-Franche-Comté
Origine de la clientèle | Nuitées | ||
---|---|---|---|
T2 2025 | T2 2024 | Évolution T2 2025/T2 2024 (en %) | |
Résidents | 1 302 800 | 1 327 900 | -2 |
Non-résidents | 599 000 | 522 600 | +15 |
dont Allemagne | 106 500 | 92 800 | +15 |
dont Belgique | 102 500 | 91 300 | +12 |
dont Pays-Bas | 74 600 | 66 400 | +12 |
dont Suisse | 74 600 | 60 900 | +22 |
dont Royaume-Uni | 50 600 | 45 100 | +12 |
dont États-Unis | 38 600 | 32 200 | +20 |
dont Italie | 21 700 | 21 700 | 0 |
dont Chine | 21 100 | 17 500 | +21 |
dont Espagne | 15 400 | 12 600 | +22 |
- Source : Insee, en partenariat avec les Comités Régionaux de Tourisme, enquête sur la fréquentation dans l’hôtellerie.
Un nouveau record de créations d’entreprises
Au deuxième trimestre 2025, 9 030 entreprises ont été créées en Bourgogne-Franche-Comté. Le nombre de créations d’entreprises bat ainsi son niveau record et progresse de 16,3 % par rapport au trimestre précédent (figure 6). La hausse est plus forte pour les micro-entreprises (+17,6 %) que pour les entreprises classiques (+13,9 %). Le nombre de créations dans la construction augmente de 16,5 % sur un an et retrouve son niveau de début 2021. Bien que l’emploi diminue dans l’industrie, le nombre de créations dans ce secteur retrouve également des couleurs (+25,3 %) après deux trimestres de baisse.
En cumul sur douze mois, le nombre de défaillances d’entreprises dans la région s’élève à 2 180 fin juin. Il est quasi stable sur un an (figure 7). En France, les défaillances d’entreprises continuent d’augmenter sur cette même période.
tableauFigure 6 – Créations d'entreprises
Période | Bourgogne-Franche-Comté hors micro-entrepreneurs | France hors micro-entrepreneurs | Bourgogne-Franche-Comté y compris micro-entrepreneurs | France y compris micro-entrepreneurs |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2018 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2019 | 104,7 | 105,7 | 107,9 | 110,4 |
2ᵉ trim. 2019 | 100,8 | 104,9 | 110,2 | 111,5 |
3ᵉ trim. 2019 | 96,0 | 104,2 | 114,7 | 112,7 |
4ᵉ trim. 2019 | 97,7 | 103,1 | 122,4 | 116,7 |
1ᵉ trim. 2020 | 84,0 | 94,1 | 111,3 | 105,7 |
2ᵉ trim. 2020 | 74,5 | 77,2 | 100,7 | 91,6 |
3ᵉ trim. 2020 | 103,4 | 115,0 | 143,3 | 137,2 |
4ᵉ trim. 2020 | 99,5 | 114,9 | 139,4 | 136,5 |
1ᵉ trim. 2021 | 102,5 | 116,3 | 142,8 | 139,8 |
2ᵉ trim. 2021 | 110,7 | 123,5 | 148,2 | 141,5 |
3ᵉ trim. 2021 | 99,6 | 113,5 | 133,9 | 129,8 |
4ᵉ trim. 2021 | 97,9 | 114,5 | 136,5 | 133,0 |
1ᵉ trim. 2022 | 98,6 | 117,9 | 139,6 | 138,6 |
2ᵉ trim. 2022 | 95,9 | 115,0 | 130,2 | 131,9 |
3ᵉ trim. 2022 | 102,3 | 118,1 | 136,9 | 137,5 |
4ᵉ trim. 2022 | 96,5 | 118,4 | 139,8 | 140,7 |
1ᵉ trim. 2023 | 90,5 | 104,7 | 134,6 | 129,6 |
2ᵉ trim. 2023 | 87,7 | 105,5 | 134,3 | 131,8 |
3ᵉ trim. 2023 | 93,4 | 110,9 | 144,8 | 141,9 |
4ᵉ trim. 2023 | 99,5 | 116,2 | 145,4 | 143,9 |
1ᵉ trim. 2024 | 99,8 | 115,7 | 147,3 | 146,8 |
2ᵉ trim. 2024 | 99,3 | 112,8 | 150,1 | 147,0 |
3ᵉ trim. 2024 | 100,0 | 108,6 | 152,8 | 141,6 |
4ᵉ trim. 2024 | 95,8 | 112,3 | 149,4 | 143,9 |
1ᵉ trim. 2025 | 91,3 | 112,1 | 139,2 | 144,5 |
2ᵉ trim. 2025 | 104,0 | 115,4 | 161,8 | 150,5 |
- Note : Données CVS-CJO.
- Champ : Ensemble des activités marchandes hors agriculture.
- Source : Insee, SIDE.
graphiqueFigure 6 – Créations d'entreprises

- Note : Données CVS-CJO.
- Champ : Ensemble des activités marchandes hors agriculture.
- Source : Insee, SIDE.
tableauFigure 7 – Défaillances d'entreprises
Période | Bourgogne-Franche-Comté | France |
---|---|---|
déc. 2018 | 100,0 | 100,0 |
janv. 2019 | 100,6 | 100,8 |
févr. 2019 | 100,0 | 100,7 |
mars 2019 | 100,5 | 100,3 |
avril 2019 | 101,9 | 100,5 |
mai 2019 | 102,6 | 100,2 |
juin 2019 | 100,5 | 99,3 |
juil. 2019 | 99,4 | 99,2 |
août 2019 | 99,4 | 98,0 |
sept. 2019 | 100,3 | 97,3 |
oct. 2019 | 101,2 | 96,1 |
nov. 2019 | 101,3 | 95,2 |
déc. 2019 | 100,8 | 94,6 |
janv. 2020 | 100,8 | 92,4 |
févr. 2020 | 101,3 | 91,0 |
mars 2020 | 97,5 | 87,3 |
avril 2020 | 91,6 | 81,6 |
mai 2020 | 86,2 | 76,8 |
juin 2020 | 85,2 | 74,3 |
juil. 2020 | 81,2 | 71,3 |
août 2020 | 79,9 | 70,4 |
sept. 2020 | 75,1 | 67,6 |
oct. 2020 | 68,7 | 63,9 |
nov. 2020 | 66,4 | 60,9 |
déc. 2020 | 63,9 | 57,8 |
janv. 2021 | 59,4 | 55,2 |
févr. 2021 | 54,1 | 52,1 |
mars 2021 | 52,3 | 51,9 |
avril 2021 | 53,2 | 53,2 |
mai 2021 | 53,9 | 54,3 |
juin 2021 | 52,4 | 53,4 |
juil. 2021 | 52,1 | 52,0 |
août 2021 | 51,6 | 51,8 |
sept. 2021 | 50,9 | 50,9 |
oct. 2021 | 51,1 | 50,4 |
nov. 2021 | 51,3 | 50,4 |
déc. 2021 | 51,2 | 51,0 |
janv. 2022 | 51,5 | 52,0 |
févr. 2022 | 53,9 | 53,8 |
mars 2022 | 58,3 | 55,9 |
avril 2022 | 60,0 | 58,0 |
mai 2022 | 63,6 | 59,9 |
juin 2022 | 65,2 | 62,0 |
juil. 2022 | 67,5 | 64,7 |
août 2022 | 68,4 | 65,9 |
sept. 2022 | 71,8 | 69,1 |
oct. 2022 | 74,0 | 71,8 |
nov. 2022 | 75,1 | 74,5 |
déc. 2022 | 76,1 | 76,3 |
janv. 2023 | 79,9 | 79,5 |
févr. 2023 | 82,7 | 81,8 |
mars 2023 | 85,6 | 84,7 |
avril 2023 | 86,9 | 86,6 |
mai 2023 | 86,8 | 89,1 |
juin 2023 | 88,7 | 91,3 |
juil. 2023 | 91,8 | 93,2 |
août 2023 | 92,6 | 94,0 |
sept. 2023 | 95,4 | 95,7 |
oct. 2023 | 99,6 | 98,8 |
nov. 2023 | 103,0 | 101,6 |
déc. 2023 | 105,6 | 104,1 |
janv. 2024 | 108,0 | 106,1 |
févr. 2024 | 108,8 | 108,8 |
mars 2024 | 107,9 | 109,9 |
avril 2024 | 109,4 | 112,0 |
mai 2024 | 111,8 | 113,6 |
juin 2024 | 113,9 | 115,2 |
juil. 2024 | 116,4 | 117,8 |
août 2024 | 116,5 | 117,5 |
sept. 2024 | 115,9 | 119,1 |
oct. 2024 | 115,3 | 120,7 |
nov. 2024 | 112,9 | 121,1 |
déc. 2024 | 114,1 | 122,6 |
janv. 2025 | 111,9 | 122,7 |
févr. 2025 | 113,1 | 122,8 |
mars 2025 | 113,9 | 123,4 |
avril 2025 | 113,7 | 124,4 |
mai 2025 | 113,0 | 124,5 |
juin 2025 | 112,8 | 124,6 |
- Notes : Données mensuelles brutes au 27 août 2025, en date de jugement.
- Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
- Source : Fiben, Banque de France.
graphiqueFigure 7 – Défaillances d'entreprises

- Notes : Données mensuelles brutes au 27 août 2025, en date de jugement.
- Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
- Source : Fiben, Banque de France.
Encadré 1 - Contexte international - L’économie mondiale résiste au protectionnisme américain, timide lueur pour l’investissement en zone euro
Depuis le début de l’année, l’économie mondiale a résisté à l’augmentation des droits de douane des États-Unis à des niveaux inédits depuis la Seconde Guerre mondiale. Le commerce mondial s’est envolé à l’hiver, les entreprises américaines constituant des stocks avant l’instauration des nouveaux tarifs, puis a connu un repli modéré au printemps.
L’économie américaine ralentit, car le marché du travail se grippe, mais elle semble loin d’une récession. La zone euro est affaiblie, mais une lueur d’espoir y apparaît, car l’investissement y reprend quelques couleurs. Après deux ans de récession, l’Allemagne amorcerait un redressement, tandis que la croissance serait plus vigoureuse en Italie, et surtout en Espagne.
Encadré 2 - Contexte national - En France, pas de confiance mais un peu de croissance
En France, la croissance a bien résisté au printemps (+0,3 % après +0,1 %) et ne décrocherait pas d’ici la fin de l’année (+0,3 % à l’été puis +0,2 % en fin d’année) : le PIB augmenterait ainsi de 0,8 % sur toute l’année 2025, mais essentiellement parce que quelques branches maintiennent l’activité à flot (tourisme, marché immobilier, aéronautique, agriculture). Toutefois, la consommation n’embraye pas : malgré l’inflation modérée (+1,2 % sur un an prévu en décembre), les achats sont peu dynamiques et le taux d’épargne bat chaque trimestre un nouveau record à la hausse.
Au deuxième trimestre 2025, l’emploi salarié a surpris à la hausse (+52 000 emplois). L’effet du durcissement des politiques de l’emploi se matérialiserait toutefois en fin d’année : l’emploi en alternance, pour lequel l’essentiel des embauches ont lieu en septembre, se retournerait en effet en prévision. Le taux de chômage augmenterait un peu, passant de 7,5 % de la population active au deuxième trimestre 2025 à 7,6 % en fin d’année.
Avertissement
Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.
Pour comprendre
Emploi salarié :
- Note méthodologique sur l'emploi salarié (pdf, 232 Ko) ;
- Emploi : quelle source pour quel usage ? (pdf, 515 Ko).
Créations d’entreprises :
- Note méthodologique sur les créations d’entreprises (pdf, 116 Ko) ;
- Refonte du dispositif de calcul des créations d’entreprises (pdf, 130 Ko) ;
- Correction de la répartition des créations d'entreprises individuelles (2021) (pdf, 58 Ko).
Nomenclature :
Sources
- Ouvrir dans un nouvel ongletDéclaration Sociale Nominative (DSN) ;
- Estimations d’emploi ;
- Taux de chômage localisés ;
- Ouvrir dans un nouvel ongletStatistiques sur les demandeurs d’emploi inscrits et les offres collectées par France Travail ;
- SIDE (Système d'information sur la démographie d'entreprises) ;
- Créations d'entreprises ;
- Défaillances d'entreprises ;
- Enquête mensuelle de fréquentation dans les hébergements collectifs de tourisme.
Définitions
Les heures rémunérées couvrent les heures travaillées ainsi que des heures non travaillées mais rémunérées par l’employeur, notamment pendant les congés payés. Les périodes de chômage partiel indemnisées par l’administration publique et non par l’employeur ne sont à ce titre pas comprises dans les heures rémunérées.
Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.
L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.
L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).
Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.
Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.
Il est composé du :
- tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
- tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).
Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).
Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).
On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...
Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.
Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).
Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.
Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.
Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.
Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.
La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.
Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :
- l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
- le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
- le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
- la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.
On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.
Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.
La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.
Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.
Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.
Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.
Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.
Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.
Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.
Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).
Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.
Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).
Le revenu de solidarité active est une allocation qui complète les ressources initiales du foyer pour qu'elles atteignent le niveau d'un revenu garanti.
Le montant du revenu garanti varie en fonction de la composition du foyer et du nombre d'enfant(s) à charge.
Le revenu de Solidarité active (RSA) se substitue au revenu minimum d'insertion (RMI) et à l'allocation parent isolé (API).
Le RSA est en vigueur depuis 2009 en métropole, depuis 2011 dans les départements et collectivités d’outre-mer (à l’exception de la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna où il n’est pas applicable) et depuis 2012 à Mayotte (selon des modalités spécifiques).
La prime d’activité est un complément de revenus d’activité s’adressant aux travailleurs percevant des revenus modestes. Elle remplace depuis 2016 le revenu de solidarité active (RSA-activité) et la prime pour l’emploi (PPE).
Sa réglementation s’inscrit dans la continuité de celle du RSA-activité, mais présente cependant quelques spécificités, notamment pour les temps partiels (bonus modulable individuel).
La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.
Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.
Pour en savoir plus
(1) Retrouvez davantage de données associées à cette publication en téléchargement.
(2) « Au deuxième trimestre 2025, l’emploi salarié est en hausse dans la moitié des régions », Insee Informations rapides n°238, Septembre 2025.
(3) « Au deuxième trimestre 2025, l’emploi salarié augmente de 0,2 % », Insee, Informations Rapides n° 219, août 2025.
(4) « Au deuxième trimestre 2025, l’emploi se stabilise », Insee Flash Bourgogne-Franche-Comté n° 223, septembre 2025.
(5) « Pas de confiance, un peu de croissance », Insee, Note de conjoncture, septembre 2025.
(6) Des indicateurs conjoncturels régionaux sont disponibles dans le Tableau de bord conjoncture