Informations Rapides · 23 septembre 2025 · n° 238

Au deuxième trimestre 2025, l’emploi salarié est en hausse dans la moitié des régions Emploi et taux de chômage localisés (par région et département) - deuxième trimestre 2025

Entre fin mars 2025 et fin juin 2025, l’emploi salarié sur le territoire national dans son ensemble (hors Mayotte) est en légère hausse (+0,2 %), après une quasi-stabilité (-0,1 %) au premier trimestre 2025.

Au deuxième trimestre, au niveau régional, l’emploi salarié ne recule significativement que dans une seule région : la Guadeloupe (-0,2%). Il est quasi stable dans huit régions et augmente de 0,2 % ou plus dans huit régions. Il augmente notamment de 0,4 % dans les régions Bretagne et Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Au niveau départemental, l’emploi salarié est quasi stable dans deux départements sur cinq. Il recule de 0,2 % ou de 0,3 % dans huit départements, et de 0,4 % ou plus dans trois départements : la Creuse (-0,4 %), les Yvelines (-0,4 %) et la Charente (‑0,6 %). L’emploi salarié augmente dans près de la moitié des départements : les hausses sont comprises entre 0,2 % et 0,8 %.

Au niveau national, le niveau de l’emploi salarié total du deuxième trimestre 2025 est stable par rapport à celui du deuxième trimestre 2024 (+0,0 %), alors qu’il avait augmenté de 0,5 % entre le deuxième trimestre 2023 et le deuxième trimestre 2024.

Fin juin 2025, l’emploi salarié est inférieur, d’au moins 0,2 %, à son niveau d’un an auparavant dans six régions. Dans l’Hexagone, il baisse en Grand-Est, Nouvelle-Aquitaine, Normandie, Bourgogne-Franche-Comté et Pays de la Loire. Dans les DOM, la situation est plus contrastée, avec une baisse de l’emploi salarié de 0,8 % en Martinique, une hausse de 1,2 % en Guyane, et une quasi-stabilité dans les deux autres DOM.

L’emploi salarié baisse dans plus de quatre départements sur dix. Il recule de plus de 0,8 % dans douze départements métropolitains, situés majoritairement dans les régions Nouvelle-Aquitaine, Bourgogne-Franche-Comté et Grand Est. L’emploi salarié diminue le plus fortement en Charente (-2,0 %), dans le Territoire-de-Belfort (-1,5 %), dans l’Aube et l’Orne (‑1,4 %).

À l’opposé, l’emploi salarié augmente, entre 0,2 % et 1,6 %, dans vingt-huit départements de France métropolitaine, dont plus de la moitié se situe dans le Sud de la France métropolitaine.

Au premier trimestre 2025, sur l’ensemble du territoire (hors Mayotte), le taux de chômage au sens du BIT est en légère hausse sur un an (+0,2 point). Il s'établit à 7,5 % de la population active.

Entre le deuxième trimestre 2024 et le deuxième trimestre 2025, le taux de chômage est quasi stable (entre ‑0,1 point et +0,1 point compris) dans quatre régions, en hausse dans dix régions et en baisse dans trois régions. Il baisse de 0,2 point en Martinique, de 1,1 point à La Réunion et de 1,3 point en Guyane. Le taux de chômage augmente le plus fortement en Île-de-France (+0,4 point) et en Guadeloupe (+1,2 point).

Au deuxième trimestre 2025, le taux de chômage est le plus élevé dans les régions d’Outre-mer avec des taux s’échelonnant de 13,9 % en Martinique à 17,1 % en Guyane. En France métropolitaine, trois régions ont un taux de chômage supérieur à celui observé au niveau national (7,5 %) : Provence-Alpes-Côte d’Azur (8,0 %), Occitanie (8,9 %) et Hauts-de-France (9,0 %). À l’inverse, le taux de chômage est le plus faible dans les Pays de la Loire et en Bretagne (6,1 %). Dans ces deux régions, les taux de chômage de tous les départements sont inférieurs à la moyenne nationale. Les situations à l’intérieur d’autres régions peuvent être beaucoup plus contrastées, par exemple en Île-de-France ou en Occitanie. En Île-de-France, où le taux de chômage mesuré sur l’ensemble de la région (7,3 %) est légèrement inférieur au niveau national, il est plus faible à Paris (6,0 %) et dans les Hauts-de-Seine (6,5 %), et à l’inverse plus élevé en Seine-Saint-Denis (10,6 %). Le contraste est encore plus fort en Occitanie, entre la Lozère, deuxième département avec le taux de chômage le plus bas de France (4,7 %) et les Pyrénées-Orientales où il est le plus élevé de France métropolitaine (11,9 %).