Insee Conjoncture Hauts-de-France ·
Juin 2025 · n° 46
Bilan économique 2024 - Hauts-de-France L’activité économique stable mais des dynamiques contrastées
L’activité économique des Hauts-de-France, mesurée par le volume d’heures rémunérées, est restée stable sur l’année 2024 qui a néanmoins été marquée de soubresauts, alternant périodes de rebond et de repli. Les différents secteurs connaissent par ailleurs des dynamiques assez contrastées.
Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2024 publiés par l'Insee.
Chômage et politiques de l’emploi - Le chômage diminue et la demande d’emploi se stabilise Bilan économique 2024
Jean Bresner, Élodie De-Vos, Caroline Victoor (Insee), Eric Deroo, Loïc Laporte (Direction régionale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités)
Fin 2024, le taux de chômage s’établit à 8,7 %. Le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) s’élève à 512 990 en fin d’année 2024 pour les catégories A, B, C soit une quasi-stagnation sur l’ensemble de l’année.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi pour le plein emploi, les demandeurs et bénéficiaires du RSA, les jeunes en recherche d'emploi accompagnés par les missions locales et les personnes en situation de handicap suivies par Cap emploi sont systématiquement inscrits à France Travail à compter de janvier 2025. Pour tenir compte de ces évolutions, la Dares et France Travail mettent en œuvre les recommandations du groupe de travail du Conseil national de l’information statistique (Cnis) : en particulier des indicateurs complémentaires (hors bénéficiaires du RSA et jeunes en CEJ, Pacea ou AIJ) sont mis à disposition pour appréhender les évolutions conjoncturelles.
Ces séries alternatives sur les inscrits à France Travail sont diffusées pour l’année 2025 dans les tableaux de bord de la conjoncture et notes trimestrielles ; cependant, pour le bilan économique portant sur 2024, les séries alternatives ne sont pas retenues, afin de garder un niveau de détail plus fin des données, et en raison d’un impact limité de la loi pour le plein emploi, à l’échelle de l’année 2024.
Sur le dernier trimestre de 2024, une évolution dans le formulaire d’actualisation a conduit à augmenter le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A d’environ 36 000 au niveau national, et à réduire d’autant le nombre de demandeurs d’emploi en catégories B et C.
Le taux de chômage s’établit à 8,7 % fin 2024 dans les Hauts-de-France
Dans les Hauts-de-France, le taux de chômage s’établit à 8,7 % fin 2024 (figure 1). Malgré une baisse de 0,6 point sur un an, la région reste la plus touchée de métropole avec l’Occitanie. En France (hors Mayotte), 7,3 % des actifs sont au chômage fin 2024, soit une baisse de 0,2 point en un an. Le taux de chômage recule dans tous les départements des Hauts-de-France : de 0,3 point dans l’Oise à 0,7 point dans la Somme (figure 2). Le département de l’Oise conserve le taux le plus faible de la région (7,3 %) et celui de l’Aisne le plus élevé (10,2 %).
Le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois s’élève à 512 990 en fin d’année 2024 pour les catégories A, B, C soit une quasi-stagnation sur l’ensemble de l’année : -0,1 % (-530 demandeurs d’emploi) contre une hausse de 1,8 % au niveau national (figure 3). Cette évolution plus favorable en région concerne particulièrement les moins de 25 ans. Sur cette tranche d’âge, le nombre de demandeurs d’emploi baisse de 0,6 % contre une hausse de 3,8 % au niveau national. Les moins de 25 ans restent néanmoins surreprésentés dans la région : ils constituent 15,4 % des demandeurs d’emploi de catégorie A, B, C, soit 1,3 point de plus qu’au niveau national.
Dans la région, 44,5 % des demandeurs d’emploi sont inscrits à France Travail depuis plus d’un an, c’est presque 1 point de plus qu’au niveau national.
Si le nombre de demandeurs d’emploi de catégories A, B et C diminue en 2024 pour la Somme (-2,2 %) et l’Aisne (-1,7 %), il est stable dans le Pas-de-Calais et augmente dans le Nord et l’Oise (respectivement +0,5 % et +0,9 %).
Cette stabilisation du nombre de DEFM dans la région précède la mise en place de la Loi pour le Plein Emploi. Suite à cette loi, à compter du 1er janvier 2025, seront intégrés dans les DEFM les bénéficiaires du RSA et les jeunes suivis en mission locale, qui n’étaient pas inscrits à France Travail jusqu’ici.
Les entrées dans les dispositifs d’aides à l’emploi sont en recul en 2024, en particulier concernant les contrats aidés du secteur marchand (contrats initiative emploi - CIE) avec 3 500 entrées de moins (figure 4). Les PEC (Parcours Emploi Compétences), contrats aidés du secteur non marchand, diminuent également mais dans une bien moindre mesure (-250 entrées en 2024).
L’alternance se maintient sur l’année 2024, en se concentrant sur les contrats d’apprentissage au détriment des contrats de professionnalisation. Ainsi en 2024, 66 630 nouveaux contrats en apprentissage ont été signés (+5,4 % par rapport à 2023 contre -32,6 % pour les contrats de professionnalisation). Au total, depuis 2019, les entrées en apprentissage ont augmenté de 142 %, portées notamment grâce au développement de l’alternance dans les filières post-bac.
Dans la région, le nombre d’emplois francs, destinés à des jeunes résidant dans des quartiers prioritaires de la politique de la ville, baisse pour la deuxième année consécutive (-10 % entre 2023 et 2024). Il retrouve son niveau de 2021. Malgré ce recul, la région Hauts-de-France contribue toujours à près d’un quart aux emplois francs de France métropolitaine.
tableauFigure 1 – Évolution du taux de chômage trimestriel
Période | Hauts-de-France | France hors Mayotte | France métropolitaine |
---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2018 | 10,9 | 8,8 | 8,4 |
1ᵉ trim. 2019 | 10,9 | 8,8 | 8,5 |
2ᵉ trim. 2019 | 10,4 | 8,4 | 8,2 |
3ᵉ trim. 2019 | 10,2 | 8,3 | 8,1 |
4ᵉ trim. 2019 | 10,1 | 8,2 | 7,9 |
1ᵉ trim. 2020 | 9,7 | 7,9 | 7,7 |
2ᵉ trim. 2020 | 8,6 | 7,1 | 7,1 |
3ᵉ trim. 2020 | 10,6 | 9,0 | 8,7 |
4ᵉ trim. 2020 | 9,4 | 8,1 | 7,8 |
1ᵉ trim. 2021 | 9,7 | 8,2 | 8,0 |
2ᵉ trim. 2021 | 9,3 | 7,9 | 7,8 |
3ᵉ trim. 2021 | 9,5 | 7,9 | 7,7 |
4ᵉ trim. 2021 | 8,9 | 7,4 | 7,2 |
1ᵉ trim. 2022 | 8,8 | 7,4 | 7,1 |
2ᵉ trim. 2022 | 9,0 | 7,4 | 7,2 |
3ᵉ trim. 2022 | 8,6 | 7,2 | 7,0 |
4ᵉ trim. 2022 | 8,7 | 7,1 | 6,9 |
1ᵉ trim. 2023 | 8,7 | 7,1 | 6,9 |
2ᵉ trim. 2023 | 8,9 | 7,2 | 7,0 |
3ᵉ trim. 2023 | 9,2 | 7,4 | 7,2 |
4ᵉ trim. 2023 | 9,3 | 7,5 | 7,3 |
1ᵉ trim. 2024 | 9,2 | 7,5 | 7,3 |
2ᵉ trim. 2024 | 9,0 | 7,3 | 7,1 |
3ᵉ trim. 2024 | 9,1 | 7,4 | 7,2 |
4ᵉ trim. 2024 | 8,7 | 7,3 | 7,1 |
- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS.
- Source : Insee, taux de chômage localisés.
graphiqueFigure 1 – Évolution du taux de chômage trimestriel

- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS.
- Source : Insee, taux de chômage localisés.
tableauFigure 2 – Taux de chômage trimestriel par département
Zonage | 2024 T1 | 2024 T2 | 2024 T3 | 2024 T4 | Évolution 2024 T4 / 2023 T4 (points de %) |
---|---|---|---|---|---|
Aisne | 10,7 | 10,5 | 10,6 | 10,2 | -0,6 |
Nord | 9,8 | 9,5 | 9,7 | 9,3 | -0,6 |
Oise | 7,5 | 7,4 | 7,5 | 7,3 | -0,3 |
Pas-de-Calais | 8,7 | 8,5 | 8,6 | 8,2 | -0,6 |
Somme | 8,6 | 8,4 | 8,4 | 8,1 | -0,7 |
Hauts-de-France | 9,2 | 9,0 | 9,1 | 8,7 | -0,6 |
France hors Mayotte | 7,5 | 7,3 | 7,4 | 7,3 | -0,2 |
- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS.
- Source : Insee, taux de chômage localisés.
tableauFigure 3 – Demandeurs d'emploi en fin de mois
Décomposition | Demandeurs d'emploi au quatrième trimestre 2024 | Évolution 2024 T4 / 2023 T4 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Catégories A, B, C | Catégorie A | Catégories A, B, C (% de l'ensemble) | Catégorie A (% de l'ensemble) | Catégories A, B, C (%) | Catégorie A (%) | |
Hommes | 254 910 | 156 700 | 49,7 | 52,3 | 0,4 | 0,8 |
Femmes | 258 080 | 143 090 | 50,3 | 47,7 | -0,6 | -0,1 |
Moins de 25 ans | 78 760 | 49 020 | 15,4 | 16,4 | -0,6 | 0,2 |
De 25 à 49 ans | 306 620 | 174 910 | 59,8 | 58,3 | -0,2 | 0,4 |
50 ans ou plus | 127 610 | 75 860 | 24,9 | 25,3 | 0,4 | 0,3 |
Inscrits depuis un an ou plus | 228 100 | nd | 44,5 | nd | 0,3 | nd |
dont inscrits depuis 2 ans ou plus | 127 170 | nd | 24,8 | nd | -0,5 | nd |
Hauts-de-France | 512 990 | 299 790 | 100,0 | 100,0 | -0,1 | 0,4 |
France hors Mayotte | 5 491 700 | 3 135 000 | 100,0 | 100,0 | 1,8 | 3,5 |
- nd : Données non disponibles.
- Note : Données CVS-CJO.
- Avertissement : Le nombre de demandeurs d'emploi au quatrième trimestre est une moyenne des stocks de demandeurs d'emploi à la fin des mois d'octobre, novembre et décembre afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
- Source : France Travail-Dares, STMT.
tableauFigure 4 – Entrées dans les dispositifs de contrats aidés, d'alternance et d'accompagnement des jeunes - Hauts-de-France
Type d'aide | 2023 | 2024 |
---|---|---|
Aides à l'emploi (p) | 140 486 | 136 236 |
dont contrats aidés (p) | 65 089 | 61 398 |
Parcours emploi compétences (PEC) | 7 018 | 6 755 |
Contrats initiative emploi (CUI-CIE) (p) | 6 576 | 3 022 |
Insertion par l'activité économique (IAE) (p) | 51 495 | 51 621 |
dont contrats en alternance | 75 397 | 74 838 |
Apprentissage | 63 228 | 66 631 |
Contrats de professionnalisation | 12 169 | 8 207 |
Accompagnement des jeunes | 78 268 | 75 285 |
Parcours contractualisé d'accompagnement vers l'emploi et l'autonomie (PACEA) | 25 622 | 21 842 |
Contrat d’engagement jeune | 52 646 | 53 443 |
dont premières entrées | 39 935 | 37 919 |
Emplois francs (p) | 5 860 | 5 268 |
- (p) : Année 2024 provisoire.
- Note : Extraction du 31/03/2025. Les entrées comprennent les conventions initiales et les reconductions de contrats.
- Source : Dares.
Avertissement
Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.
Sources
Définitions
Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.
Les inscrits à France Travail regroupent l’ensemble des personnes inscrites sur les listes de France Travail. L’inscription sur ces listes est soumise à certaines conditions. Selon leur situation vis‑à‑vis de l’obligation de recherche d’emploi et de l’exercice ou non d’une activité, les inscrits à France Travail sont regroupés en cinq catégories.
Un chômeur au sens du BIT est une personne âgée de 15 ans ou plus qui répond simultanément à trois conditions :
- être sans emploi durant une semaine donnée
- être disponible pour prendre un emploi dans les deux semaines
- avoir cherché activement un emploi au cours des quatre dernières semaines ou en avoir trouvé un qui commence dans moins de trois mois.
Le contrat d'apprentissage est un contrat de travail conclu entre un employeur et
un jeune de 16 à
29 ans ayant satisfait à l'obligation scolaire, des dérogations étant possibles.
Le contrat d’engagement jeune (CEJ) s’adresse à tous les jeunes âgés de 16 à 25 ans révolus (ou 29 ans révolus lorsqu’ils disposent de la reconnaissance de travailleur handicapé), qui rencontrent des difficultés d'accès à l'emploi durable. Mis en œuvre à la fois par France Travail et les missions locales depuis le 1er mars 2022, il propose à ces jeunes éloignés de l’emploi un programme d’accompagnement intensif (avec un objectif de 15 à 20 heures d’accompagnement par semaine), et une mise en activité régulière. Le parcours est prévu pour durer de 6 à 12 mois. Le bénéficiaire peut toutefois quitter le dispositif de façon anticipée ou au contraire le prolonger jusqu’à 18 mois maximum. Les jeunes peuvent percevoir une allocation mensuelle pouvant aller jusqu’à 520 euros, en fonction de ses ressources et sous condition de respecter ses engagements. Contrairement à la Garantie jeunes qui s’inscrivait nécessairement dans un Pacea, le CEJ ne peut pas être concomitant avec un Pacea.
Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail destiné à permettre aux jeunes de 16 à 25 ans, aux demandeurs d’emploi et aux bénéficiaires de certaines allocations ou contrats, d’acquérir une qualification professionnelle ou de compléter leur formation initiale au moyen d’une formation en alternance.
Le contrat unique d'insertion a pour objet de faciliter l'insertion professionnelle des personnes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et professionnelles d'accès à l'emploi.
La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l’effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.
Le dispositif de l’activité partielle (ou chômage partiel) permet aux établissements confrontés à des difficultés temporaires de diminuer ou suspendre leur activité tout en assurant aux salariés une indemnisation pour compenser leur perte de salaire. L’activité partielle fait l’objet de demandes d’autorisation préalables (DAP) déposées par les établissements souhaitant recourir à l’activité partielle en raison de la crise sanitaire, ainsi que les demandes d’indemnisation (DI). Lors de la phase d’indemnisation, il est possible que le nombre d’heures effectivement consommé soit inférieur à celui qui avait été demandé. L’ensemble des données présentées sur l’activité partielle sont susceptibles d’être révisées.
Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.
Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.
Les demandeurs d'emploi de très longue durée (DETLD) sont ceux inscrits depuis deux ans ou plus.
Expérimenté à partir du 1er avril 2018 puis généralisé à la France entière au 1er janvier 2020, le dispositif d’emploi franc est un dispositif qui permet à un employeur de bénéficier d’une aide financière lorsqu’il embauche un habitant résidant dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV), en CDI ou en CDD d’au moins six mois.
L’insertion par l’activité économique (IAE) consiste en un accompagnement dans l’emploi destiné à aider les personnes très éloignées de l’emploi et rencontrant des difficultés sociales et professionnelles afin de faciliter leur insertion sur le marché du travail. La spécificité du parcours d’insertion consiste à proposer un contrat de travail, doublé d’un accompagnement social et professionnel personnalisé, de façon à lever les principaux freins d’accès à l’emploi. En complément de l’accompagnement dispensé, les salariés peuvent bénéficier de formations adaptées à leurs besoins.
Mis en place à partir de 2017, le PACEA est le cadre contractuel de l’accompagnement des jeunes par les missions locales. Il concerne tous les jeunes de 16 à 25 ans révolus. Le PACEA est constitué de phases d’accompagnement successives qui peuvent s’enchaîner pour une durée maximale de 24 mois consécutifs.
En fonction de la situation et des besoins de l’intéressé, le bénéfice d’une allocation peut être accordé à un jeune en PACEA, destinée à soutenir ponctuellement la démarche d’insertion du jeune vers et dans l’emploi et l’autonomie.
Depuis janvier 2018, les contrats aidés du secteur non-marchand (CUI-CAE) sont transformés en parcours emploi compétences.
Dans le cadre du parcours emploi compétences, le montant de l’aide accordée aux employeurs, exprimé en pourcentage du Smic brut, est modulé selon le type de public (PEC « tout public », PEC QPV-ZRR, PEC Jeunes).
La population active au sens du Bureau International du Travail (BIT) comprend les personnes en emploi au sens du BIT et les chômeurs au sens du BIT.
Une personne en emploi au sens du Bureau International du Travail (BIT) est une personne de 15 ans ou plus ayant effectué au moins une heure de travail rémunéré au cours d’une semaine donnée ou absente de son emploi sous certaines conditions de motif (congés annuels, maladie, maternité,etc.) et de durée.
Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).
On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...
Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.
Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).
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