Au troisième trimestre 2024, le taux de marge des sociétés non financières (SNF) a nettement augmenté, atteignant 32,4 % de leur valeur ajoutée, soit +1,1 point par rapport au trimestre précédent, tiré par l’amélioration des termes de l’échange : le prix du pétrole a baissé et les entreprises de l’énergie et des services de transport ont profité de la remontée des cours de l’électricité et du fret maritime. L’effet des Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) sur la croissance a, par ailleurs, permis des gains comptables de productivité soutenant les marges (le Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques étant considéré comme une SNF par la comptabilité nationale), tandis que le coût réel du travail et les impôts sur la production n’ont quasiment pas contribué à l’évolution. Le taux de marge des SNF se situe plus d’un point au-dessus de sa valeur moyenne d’avant la crise sanitaire (30,9 % en 2019) mais cela provient essentiellement des secteurs de l’énergie et des services de transports. Dans l’industrie manufacturière et les services marchands hors transports, il est à peine supérieur à son niveau de 2019...