Insee Conjoncture Bretagne ·
Juin 2022 · n° 39
Bilan économique 2021 - Bretagne Nette reprise de l’activité en Bretagne en 2021 mais des difficultés perdurent dans
certains secteurs
L’année 2021 se caractérise par une nette reprise de l’activité. Elle a cependant de nouveau été marquée par l’épidémie de Covid-19, qui avait profondément bouleversé l’activité économique en 2020. Ces effets se cumulent avec la montée en puissance des difficultés d’approvisionnement et de recrutement et expliquent que la reprise soit contrastée selon les secteurs. Le tissu économique de la Bretagne et son attractivité confèrent à la région un bilan globalement plus favorable qu’au niveau national.
Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2021 publiés par
l'Insee.
Retrouvez les bilans des autres régions ici.
Démographie d’entreprises - Nouveau record des créations et nouveau recul des défaillances Bilan économique 2021
Valérie Mariette, Agnès Palaric (Insee)
L’année 2021 marque un nouveau record du nombre de créations d’entreprises en Bretagne (+24,0 %). La progression est de nouveau portée par les micro-entrepreneurs, mais aussi par les sociétés qui bénéficient d’une augmentation inédite en dix ans. Les quatre départements bretons bénéficient de cette dynamique et les grands secteurs d’activités connaissent tous une hausse des créations.
Les défaillances d’entreprises, après le net repli observé en 2020, reculent de nouveau en 2021 (-22,5 %).
Insee Conjoncture Bretagne
No 39
Paru le :21/06/2022
Les créations d’entreprises sont calculées selon un dispositif rénové depuis la publication portant sur janvier 2022. Il en résulte un relèvement, en niveau, de l’historique des créations d’entreprises. Pour plus de détails, se référer à la documentation sur le sujet.
Forte hausse des créations en 2021
En 2021, 38 200 entreprises ont été créées en Bretagne (figure 1). Après l’envolée observée en 2018 (+12,5 %) puis en 2019 (+14,0 %) et l’augmentation de 1,3 % en 2020, la hausse des créations d’entreprises atteint un nouveau record en 2021 dans la région (+24,0 %). Ce rythme de progression est supérieur à celui enregistré en France (+16,7 %) (figure 2). La Bretagne se positionne au 4e rang des régions françaises, derrière la Guyane, la Martinique et Mayotte.
tableauFigure 1 – Créations d'entreprises - Bretagne
Sociétés | Entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs | Micro-entrepreneurs | |
---|---|---|---|
2014 | 5 714 | 5 746 | 10 768 |
2015 | 6 025 | 5 475 | 10 067 |
2016 | 6 410 | 6 041 | 9 747 |
2017 | 6 828 | 6 394 | 10 499 |
2018 | 6 755 | 6 668 | 13 254 |
2019 | 7 775 | 6 269 | 16 356 |
2020 | 7 983 | 6 133 | 16 686 |
2021 | 10 288 | 6 737 | 21 165 |
- Note : nombre de créations brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
graphiqueFigure 1 – Créations d'entreprises - Bretagne

- Note : nombre de créations brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
Les créations d’entreprises atteignent des records dans chaque département. Les Côtes-d’Armor affichent la plus forte progression en 2021 (+27,1 %), suivies par le Finistère (+26,2 %). La hausse est un peu moins prononcée en Ille-et-Vilaine (+22,8 %) et dans le Morbihan (+21,5 %).
tableauFigure 2 – Créations d'entreprises par département
Zonage | Sociétés | Entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs | Régime de micro-entrepreneur | Ensemble | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Créations 2021 (nombre) | Créations 2021 (nombre) | Créations 2021 (nombre) | Créations en 2021 (nombre) | Évolution 2021/2019 (%) | Évolution 2021/2020 (%) | Évolution annuelle moyenne 2019/2014 ¹ (%) | |
Côtes-d'Armor | 1 651 | 1 136 | 3 245 | 6 032 | 25,5 | 27,1 | 5,1 |
Finistère | 2 298 | 1 940 | 5 231 | 9 469 | 27,0 | 26,2 | 5,7 |
Ille-et-Vilaine | 3 912 | 2 270 | 7 953 | 14 135 | 28,3 | 22,8 | 8,1 |
Morbihan | 2 427 | 1 391 | 4 736 | 8 554 | 20,2 | 21,5 | 5,8 |
Bretagne | 10 288 | 6 737 | 21 165 | 38 190 | 25,6 | 24,0 | 6,5 |
France entière | 279 870 | 131 853 | 638 797 | 1 050 520 | 21,5 | 16,7 | 8,2 |
- ¹ : évolution qui aurait été observée pour les créations d'entreprises pour chaque année de la période considérée, en supposant une évolution identique chaque année.
- Note : données brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
Essor des créations de micro-entrepreneurs et de sociétés
Comme les années précédentes, la hausse des créations d’entreprises en 2021 est principalement due à l’essor des immatriculations de micro-entrepreneurs (figure 3). Celles-ci ont plus que doublé depuis 2017, année précédant le relèvement des plafonds de chiffres d’affaires ouvrant droit au régime du micro-entrepreneur. Les immatriculations sous ce statut en 2021 augmentent plus dans la région (+26,8 %) qu’au niveau national (+16,5 %). Les micro-entrepreneurs sont majoritaires (55,4 %) parmi les nouvelles entreprises bretonnes mais demeurent moins représentés qu’en France (60,8 %).
tableauFigure 3 – Nombre de créations d’entreprises en 2021 et évolution entre 2020 et 2021 - Bretagne
Secteurs | Sociétés | Entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs | Micro-entrepreneurs | Ensemble | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Créations en 2021 (nombre) | Évolution 2021/2020 (%) | Créations en 2021 (nombre) | Évolution 2021/2020 (%) | Créations en 2021 (nombre) | Évolution 2021/2020 (%) | Créations en 2021 (nombre) | Évolution 2021/2020 (%) | |
Industrie | 537 | 17,8 | 457 | 89,6 | 1 574 | 11,4 | 2 568 | 21,7 |
Construction | 1 633 | 42,5 | 277 | 9,9 | 1 549 | 19,4 | 3 459 | 28,3 |
Commerce, transport, hébergement et restauration | 2 320 | 24,7 | 2 629 | -3,6 | 5 510 | 28,4 | 10 459 | 17,8 |
Services aux entreprises | 5 049 | 28,0 | 929 | 6,9 | 7 096 | 25,1 | 13 074 | 24,7 |
Services aux particuliers | 749 | 30,0 | 2 445 | 19,6 | 5 436 | 35,5 | 8 630 | 30,1 |
Ensemble | 10 288 | 28,9 | 6 737 | 9,8 | 21 165 | 26,8 | 38 190 | 24,0 |
- Note : données brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
En 2021, les créations de sociétés enregistrent la plus forte progression sur les dix dernières années, en Bretagne (+28,9 %) comme en France (+24,6 %). Dans la région, 10 300 sociétés ont été créées en 2021, soit plus d’un quart (26,9 %) des nouvelles entreprises bretonnes.
En 2021, les créations d’entreprises individuelles augmentent de 9,8 %. La hausse est plus prononcée qu’au niveau national (+3,6 %). Les 10 700 entreprises individuelles créées en 2021 représentent 17,6 % des créations dans la région (12,6 % en France).
Les nouvelles entreprises sont plus nombreuses dans tous les secteurs
En 2021, le nombre de nouvelles entreprises augmente le plus dans les services aux particuliers en Bretagne (+30,1 %) comme en France (+27,1 %). Il bénéficie fortement de l’essor des micro-entrepreneurs (63,0 % des créations de ce secteur en 2021).
Dans la construction, le nombre de nouvelles entreprises rebondit de 28,3 % après le recul de 4,5 % en 2020. En France, il augmente nettement moins (+10,9 %). Les créations de sociétés progressent très fortement en Bretagne (+42,5 %) et deviennent majoritaires dans ce secteur (47,2 %).
En 2021, plus d’une entreprise bretonne sur trois (34,2 %) est créée dans le secteur des services aux entreprises . Le nombre de nouvelles entreprises dans ce secteur augmente de 24,7 %, un peu plus qu’au niveau national (+21,1 %). L’augmentation est portée par les activités financières (+31,6 %) et l’information et télécommunication (+30,9 %).
En 2021, le nombre de nouvelles entreprises bretonnes dans l’industrie augmente moins fortement qu’au niveau national (+21,7 % contre +26,0 %). Parmi les 2 600 créations dans ce secteur en Bretagne, 460 proviennent d’entreprises individuelles, en nette hausse en 2021 (+89,6 %). La hausse des créations sous le régime du micro-entrepreneur est moins élevée (+11,4 %) mais ce statut reste largement majoritaire (61,3 %).
Dans le secteur du commerce, transport, hébergement et restauration, le nombre de nouvelles entreprises s’établit à 10 500. Il progresse de 17,8 % en un an, nettement plus qu’en France (+7,5 %). La hausse en Bretagne est portée principalement par le sous-secteur des transports qui accélère fortement (+59,3 % en 2021 après +9,0 % en 2020). L’hébergement-restauration rebondit (+14,0 % après -0,6 %). À l’inverse, le commerce ralentit (+6,8 % après +14,4 %).
Les défaillances d’entreprises reculent à un niveau historiquement bas
En Bretagne, 1 000 défaillances d’entreprises ont été enregistrées en 2021 (figure 4). Par rapport à 2020, elles diminuent de 22,5 % en Bretagne, plus que sur le territoire national (-11,6 %). Cette baisse est moins importante qu’en 2020 (-37,8 % en Bretagne, -38,8 % en France, sous l’effet notamment de la fermeture temporaire des tribunaux de commerce). Malgré l’abandon progressif des dispositifs de soutien – une partie des mesures étant reconduites dans le plan de sortie de crise – les défaillances enregistrées en 2021 restent nettement moins nombreuses qu’en 2019 [Banque de France, 2022]. Le recul s’établit ainsi à -51,8 % en Bretagne et -45,9 % en France.
tableauFigure 4 – Défaillances d'entreprises par département
Zonage | Défaillances 2021 (nombre) | Évolution 2021/2019 (%) | Évolution 2021/2020 (%) | Évolution annuelle moyenne 2019/2014 ¹ (%) |
---|---|---|---|---|
Côtes-d'Armor | 197 | -43,2 | -1,0 | -9,1 |
Finistère | 251 | -52,9 | -38,5 | -5,6 |
Ille-et-Vilaine | 293 | -49,4 | -12,3 | -6,9 |
Morbihan | 233 | -58,6 | -26,3 | -5,5 |
Bretagne | 974 | -51,8 | -22,5 | -6,6 |
France entière | 27 615 | -45,9 | -11,6 | -3,9 |
- ¹ : évolution qui aurait été observée pour les défaillances d'entreprises, pour chaque année de la période considérée, en supposant une évolution identique chaque année.
- Note : données brutes, en date de jugement.
- Source : Fiben, Banque de France.
Le Finistère arrive en tête des départements où le nombre des défaillances d’entreprises recule le plus en 2021 (-38,5 %). Le Morbihan observe également un net recul (-26,3 %). En Ille-et-Vilaine, la baisse est moins prononcée (-12,3 %). Dans les Côtes-d’Armor, le nombre de défaillances se maintient à un niveau semblable à 2020 (-1,0 %). Par rapport à 2019, la baisse est très marquée dans chaque département (de -43,2 % dans les Côtes-d’Armor à -58,6 % dans le Morbihan).
Les défaillances d’entreprises diminuent dans chaque secteur en 2021 (figure 5). Le secteur du commerce, transport, hébergement et restauration résiste très bien (-33,7 %), notamment dans l’hébergement et restauration (-49,8 %) où des dispositifs de soutien face aux contraintes de fermetures ont été maintenus. Le fort recul s’observe également dans les services aux particuliers (-33,1 %) et la construction (-28,2 %). A contrario, la baisse est moins marquée dans l’industrie (-11,1 %) et les services aux entreprises (-10,2 %).
tableauFigure 5 – Évolution par secteur du nombre de défaillances d'entreprises entre 2020 et 2021
Bretagne | France entière | |
---|---|---|
Ensemble ¹ | -22,5 | -11,6 |
Industrie | -11,1 | -13,5 |
Construction | -28,2 | -1,7 |
Commerce, transport, hébergement, restauration | -33,7 | -20,7 |
Services aux entreprises | -10,2 | -3,4 |
Services aux particuliers ² | -33,1 | -18,2 |
- ¹ : y compris agriculture.
- ² : hors administration publique, activités des ménages en tant qu'employeurs et activités extra-territoriales.
- Note : données brutes, en date de jugement.
- Source : Fiben, Banque de France.
graphiqueFigure 5 – Évolution par secteur du nombre de défaillances d'entreprises entre 2020 et 2021

- ¹ : y compris agriculture.
- ² : hors administration publique, activités des ménages en tant qu'employeurs et activités extra-territoriales.
- Note : données brutes, en date de jugement.
- Source : Fiben, Banque de France.
Avertissement
Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.
Pour comprendre
Créations d’entreprises
- Note méthodologique sur les créations d’entreprises (pdf, 116 Ko)
- Refonte du dispositif de calcul des créations d’entreprises (pdf, 130 Ko)
- Correction de la répartition des créations d'entreprises individuelles (2021) (pdf, 58 Ko)
Nomenclature
Sources
Définitions
L'entreprise est la plus petite combinaison d'unités légales qui constitue une unité organisationnelle de production de biens et de services jouissant d'une certaine autonomie de décision, notamment pour l'affectation de ses ressources courantes.
Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.
Un micro-entrepreneur bénéficie du régime de même nom (appelé auto-entrepreneur jusque 2014), qui offre des formalités de création d'entreprise allégées et un mode de calcul et de paiement simplifié des cotisations sociales et de l'impôt sur le revenu. Il s’applique aux entrepreneurs individuels qui en font la demande, sous certaines conditions.
Une société est une entité dotée de la personnalité juridique. Elle est créée dans un but marchand : produire des biens ou des services pour le marché (source de profit ou d'autres gains financiers pour ses propriétaires). Elle est la propriété collective de ses actionnaires qui désignent les administrateurs responsables de sa direction générale.
Une entreprise individuelle est une entreprise en nom propre ou en nom personnel. L'identité de l'entreprise correspond à celle du dirigeant, qui est responsable sur ses biens propres.
Les services aux particuliers se caractérisent par la mise à disposition d'une prestation technique ou intellectuelle principalement à destination des particuliers (ou ménages), même si certains d’entre eux concernent également les entreprises.
Les services rendus aux entreprises regroupent globalement les activités scientifiques et techniques et les services administratifs et de soutien.
Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.
Cessation d'entreprise
Il s'agit de l'arrêt total de l'activité économique de l'entreprise.
Il ne faut pas confondre la notion de défaillance avec la notion plus large de cessation. Les liquidations qui font suite à une défaillance ne représentent qu'une partie, variable avec le temps et le secteur d'activité, de l'ensemble des cessations.
Nomenclature d'activités française / NAF rév. 2, 2008
La nomenclature des activités économiques en vigueur en France depuis le 1er janvier 2008 est la nomenclature d'activités française (NAF rév. 2). La NAF a la même structure que de la nomenclature d'activités de la Communauté européenne (NACE rév. 2) mais elle comporte un niveau supplémentaire, spécifique à la France, celui des sous-classes.
La NAF rév. 2 comporte cinq niveaux comprenant respectivement : 21, 88, 272, 615 et 732 postes.
La NAF rév. 2 s'est substituée à la NAF rév. 1 datant de 2003 (entrée en vigueur au 1er janvier 2003). La NAF rév. 1 comporte cinq niveaux ayant respectivement 17, 31, 62, 224, et 712 postes .
La NAF rév. 1 avait succédé à la NAF qui était en vigueur depuis le 1er janvier 1993.
Nomenclature agrégée - NA, 2008
Avec le passage à la NAF rév. 2 (nomenclature d'activités française révisée au 1er janvier 2008), la nomenclature économique de synthèse (NES) associée à la NAF rév. 1 disparaît en tant que telle. En effet, cette nomenclature strictement française ne permettait pas de comparaisons internationales car elle ne s'emboîtait pas dans l'arborescence de la CITI et de la NACE.
La NAF rév. 2 contient deux niveaux agrégés « standard » : les sections et divisions en, respectivement, 21 et 88 postes. Ces niveaux sont communs à la nomenclature internationale d'activités CITI rév. 4, à la nomenclature européenne d'activités NACE rév. 2 et à la NAF rév. 2.
Il était toutefois nécessaire de disposer de niveaux de regroupements supplémentaires pour répondre aux besoins de l'analyse économique et de la diffusion en matière de données de synthèse.
Sept niveaux d'agrégation sont ainsi associés à la NAF rév. 2, dénommés « A xx » où xx représente le nombre de postes du niveau. Ils constituent la nomenclature agrégée (NA) :
· A 10 : niveau international, regroupement de sections ;
· A 17 : niveau français intermédiaire entre les niveaux A 10 et A 38.
Au niveau des sections (A 21), l'industrie manufacturière est détaillée en cinq postes et, inversement, certaines activités de services sont regroupées.
· A 21 : sections, niveau standard de l'arborescence de la NAF rév. 2 ;
· A 38 : niveau international, intermédiaire entre sections et divisions ;
· A 64 : niveau européen, intermédiaire entre les niveaux A 38 et divisions (A 88), provisoire ;
· A 88 : divisions, niveau standard de l'arborescence de la NAF rév. 2 ;
· A 129 : niveau français intermédiaire entre les niveaux divisions (A 88) et groupes.
Établissement
L'établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services : ce peut être une usine, une boulangerie, un magasin de vêtements, un des hôtels d'une chaîne hôtelière, la « boutique » d'un réparateur de matériel informatique...
Pour en savoir plus
Hofstetter É. (Insee), « Essor des créations de sociétés et de micro-entrepreneurs en 2021 », Insee Première, n° 1892 (2022, fév.)
Banque de France, « Ouvrir dans un nouvel ongletLes défaillances d’entreprises - France - Décembre 2021 », Stat Info (2022, janv.)