Insee Conjoncture Guadeloupe ·
Juillet 2021 · n° 14
Bilan économique 2020 - Guadeloupe
En 2020, l’économie de la Guadeloupe est marquée comme les autres régions françaises par les impacts de la pandémie mondiale L’effet du confinement du printemps 2020 lié à la Covid 19 aurait impacté négativement le PIB à hauteur de -3 %. Pour autant, la structure de l’économie de l’archipel particulièrement marquée par le poids important du secteur non marchand et des administrations publiques ainsi que les dispositifs d’aides utilisés par les entreprises ont permis d’amortir les effets de la pandémie. Ainsi, l’emploi ne recule que légèrement tandis que la création d’entreprises demeure à un niveau élevé. Néanmoins, l’agriculture et le tourisme, deux secteurs porteurs de l’économie, connaissent des difficultés majeures. L’épargne des ménages comme celle des entreprises est en forte croissance, corollaire de la consommation des ménages qui a fortement baissé durant les semaines de confinement.
Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2020 publiés par
l'Insee.
Retrouvez les bilans des autres régions ici.
Emploi - L’emploi salarié peu impacté par la crise sanitaire Bilan économique 2020
Nora Eliot (Insee)
Sur l’ensemble de l’année 2020, le marché du travail en Guadeloupe est légèrement impacté par le ralentissement de l’activité économique. En un an, le nombre de salariés régresse en moyenne de 0,5 %, soit une perte de 600 emplois par rapport à 2019. Cette baisse provient principalement du tertiaire marchand hors intérim et de l’industrie. La construction confirme sa bonne orientation amorcée au deuxième trimestre, tandis que dans le tertiaire non marchand et dans l’intérim, l’emploi retrouve son niveau d’avant-crise.
L'introduction de la déclaration sociale nominative (DSN) peut entraîner des révisions accrues sur les données, durant la phase de montée en charge du dispositif.
À partir des résultats du premier trimestre 2018, le champ des estimations trimestrielles d'emploi (ETE) localisées, réalisées en partenariat avec l'Acoss et les Urssaf (champ hors intérim) ainsi que la Dares (sur l'intérim), s’est étendu. En 2017, les ETE publiées au niveau localisé (région et département) portaient seulement sur les salariés du secteur marchand - hors agriculture et activité des particuliers employeurs - en France métropolitaine. Depuis 2018, le champ des ETE localisées comprend les départements d’outre-mer (hors Mayotte) et l’ensemble de l’emploi salarié, donc y compris les salariés de la fonction publique, de l’agriculture et de l’ensemble des particuliers employeurs.
De plus, une distinction des emplois « privé » et « public », établie à partir de la catégorie juridique des employeurs, est disponible au niveau régional. Les niveaux de l’emploi « privé » publiés par les Urssaf et par l’Insee diffèrent du fait d’écarts de champ et de concept, et de légères différences peuvent exister sur les taux d’évolution.
Parallèlement, l'introduction de la déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut entraîner des révisions accrues sur les données, en particulier durant la phase de montée en charge de la DSN.
Fin 2020, la Guadeloupe compte 116 100 emplois salariés, soit 600 de moins qu’en 2019.
L’emploi salarié recule ainsi de 0,5 % après avoir augmenté en 2019 (+ 3,1 %). En France (hors Mayotte), il baisse également de 1,1 %.
La construction poursuit son dynamisme, l’industrie marque le pas
En 2020, les effectifs de la construction en Guadeloupe progressent à nouveau (+ 6,3 % après + 6,6 % en 2019) (figure 3). Le secteur crée ainsi 350 emplois supplémentaires malgré les pertes enregistrées au deuxième trimestre durant le confinement (- 71 emplois). En France (hors Mayotte), les effectifs salariés progressent également dans le secteur de la construction (+ 2,2 %).
Dans l’industrie, après trois années de hausse continue, le nombre d’emplois salariés baisse de 2,6 % en 2020, soit 220 emplois de moins par rapport à 2019. C’est particulièrement le cas dans l’industrie agroalimentaire (−2,6 %), dans le secteur de la cokéfaction du raffinage, de l’énergie,l’eau et la gestion des déchets (−3,3 %) et dans la fabrication d’autres produits industriels (−2,1 %).
Le tertiaire marchand hors intérim est en repli
Dans le tertiaire marchand hors intérim, les effectifs salariés baissent de 1,4 % en 2020 (soit 700 emplois de moins) après une hausse de 5,2 % en 2019. Ils continuent de progresser dans le secteur des services aux ménages (+ 4,6 %) qui crée 300 nouveaux postes. Ils se stabilisent pour les activités financières ainsi que dans le commerce, la réparation d'automobiles et de motocycles .
Ces gains ne permettent cependant pas de compenser les pertes subies par les secteurs de l’hébergement et la restauration (−10,9 %), le transport et l’entreposage (- 5,3 %) ainsi que les services aux entreprises où la baisse est plus modérée (−1,2 %) .
L’emploi dans l’intérim ne progresse plus en 2020, après une hausse de 5,7 % en 2019. Les hausses successives des trois derniers trimestres permettent tout juste de compenser la forte chute (−37 %) en fin de premier trimestre 2020. L’intérim regroupe 2200 salariés soit un niveau équivalent à celui avant la crise. En France (hors Mayotte), l’emploi dans l’intérim recule de 5,3 % (figure 1).
tableauFigure 1 – Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire
Guadeloupe | France hors Mayotte | |
---|---|---|
4ᵉ trim. 2007 | 109,5 | |
1ᵉʳ trim. 2008 | 115,4 | |
2ᵉ trim. 2008 | 106,7 | |
3ᵉ trim. 2008 | 101,1 | |
4ᵉ trim. 2008 | 87 | |
1ᵉʳ trim. 2009 | 75,7 | |
2ᵉ trim. 2009 | 76 | |
3ᵉ trim. 2009 | 79,8 | |
4ᵉ trim. 2009 | 84 | |
1ᵉʳ trim. 2010 | 88,1 | |
2ᵉ trim. 2010 | 91,7 | |
3ᵉ trim. 2010 | 95,6 | |
4ᵉ trim. 2010 | 100 | 100 |
1ᵉʳ trim. 2011 | 69,8 | 101,1 |
2ᵉ trim. 2011 | 114,8 | 101,5 |
3ᵉ trim. 2011 | 92,4 | 100,1 |
4ᵉ trim. 2011 | 103,6 | 99,4 |
1ᵉʳ trim. 2012 | 70,9 | 95 |
2ᵉ trim. 2012 | 96,9 | 92 |
3ᵉ trim. 2012 | 98,4 | 88 |
4ᵉ trim. 2012 | 86 | 85,4 |
1ᵉʳ trim. 2013 | 111,2 | 88,2 |
2ᵉ trim. 2013 | 97,9 | 87,2 |
3ᵉ trim. 2013 | 115,2 | 89,8 |
4ᵉ trim. 2013 | 100,2 | 90,3 |
1ᵉʳ trim. 2014 | 103,3 | 89,3 |
2ᵉ trim. 2014 | 87,4 | 91,2 |
3ᵉ trim. 2014 | 104,8 | 88,9 |
4ᵉ trim. 2014 | 104,7 | 90,1 |
1ᵉʳ trim. 2015 | 102,4 | 89,8 |
2ᵉ trim. 2015 | 105,1 | 93,4 |
3ᵉ trim. 2015 | 110,1 | 97 |
4ᵉ trim. 2015 | 123,8 | 99,6 |
1ᵉʳ trim. 2016 | 147,5 | 99,3 |
2ᵉ trim. 2016 | 128,6 | 102,2 |
3ᵉ trim. 2016 | 141,6 | 105,5 |
4ᵉ trim. 2016 | 135,4 | 110,8 |
1ᵉʳ trim. 2017 | 136 | 115,4 |
2ᵉ trim. 2017 | 149 | 120,3 |
3ᵉ trim. 2017 | 141,7 | 124,3 |
4ᵉ trim. 2017 | 175,2 | 130,8 |
1ᵉʳ trim. 2018 | 176,3 | 129,6 |
2ᵉ trim. 2018 | 167,9 | 127,8 |
3ᵉ trim. 2018 | 198,5 | 127,8 |
4ᵉ trim. 2018 | 189,3 | 126,5 |
1ᵉʳ trim. 2019 | 182,4 | 127,4 |
2ᵉ trim. 2019 | 210,5 | 126,9 |
3ᵉ trim. 2019 | 192,8 | 126,5 |
4ᵉ trim. 2019 | 200 | 126 |
1ᵉʳ trim. 2020 | 126,8 | 75,2 |
2ᵉ trim. 2020 | 151,2 | 92,5 |
3ᵉ trim. 2020 | 181,1 | 113,5 |
4ᵉ trim. 2020 | 200 | 119,3 |
- Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi intérimaire en fin de trimestre.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 1 – Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire

- Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi intérimaire en fin de trimestre.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
L’emploi stagne dans le tertiaire non marchand
Les effectifs salariés dans le tertiaire non marchand stagne en 2020 après une hausse de 0,4 % en 2019. Au deuxième trimestre, le nombre d’emplois est à son plus bas niveau depuis 2011. Il repart à la hausse pour les trimestres suivants et atteint en fin d’année 2020 son niveau d’avant-crise (51 200 emplois). Les effectifs progressent dans les activités pour la santé humaine (+ 2,4 %). À l’inverse, ils ralentissent dans l’action sociale sans hébergement et l’hébergement médico-social (− 2,4 %), qui dépendent beaucoup des services aux particuliers.
L’emploi salarié progresse plus rapidement en Guyane
S’ils diminuent en Guadeloupe comme en Martinique (−0,4%), les effectifs salariés progressent de 1,5 % en Guyane (figure 5). Aux Antilles, la baisse est portée principalement par le privé (respectivement − 0,3 % et + 0,4 % pour le public et − 0,6 % et − 0,8 % pour le privé). En Guyane, en revanche, c’est le secteur public qui porte l’essentiel de la hausse (+ 2,8 % pour le public contre + 0,4 % pour le privé).
L’intérim booste la croissance de l’emploi en Guyane et en Martinique (respectivement + 3,9 % + 7 %).
tableauFigure 2 – Emploi salarié total par secteur d'activité - Guadeloupe
Secteur d'activité | Emploi au 31/12/2020 (milliers) | Glissement annuel | Glissement annuel moyen 2019/2014 ¹ | ||
---|---|---|---|---|---|
Guadeloupe | Guadeloupe | France hors Mayotte | Guadeloupe | France hors Mayotte | |
Agriculture | 1,5 | -0,2 | 0,1 | -2,6 | 1,6 |
Industrie | 8,3 | -2,6 | -1,8 | 1,0 | -0,2 |
Industrie agro-alimentaire | 2,9 | -2,6 | -0,3 | 2,1 | 1,0 |
Énergie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage | 2,3 | -3,3 | -0,3 | 2,5 | -0,1 |
Biens d'équipement | 0,2 | -4,7 | -2,6 | -3,4 | -0,7 |
Matériels de transport | 0,0 | 14,7 | -2,9 | 6,3 | -0,5 |
Autres branches industrielles | 2,8 | -2,1 | -2,3 | -0,9 | -0,6 |
Construction | 5,9 | 6,3 | 2,2 | 0,5 | 0,8 |
Tertiaire marchand | 49,3 | -1,4 | -2,6 | 1,0 | 1,7 |
Commerce | 15,0 | 0,2 | -1,0 | 0,8 | 0,8 |
Transports | 5,3 | -5,3 | -0,8 | 1,1 | 0,9 |
Hébergement - restauration | 4,5 | -10,9 | -11,2 | 2,5 | 2,6 |
Information - communication | 2,0 | -1,4 | -0,5 | -0,4 | 2,5 |
Services financiers | 3,1 | 0,1 | -1,1 | -0,7 | 0,6 |
Services immobiliers | 0,6 | 1,8 | -1,8 | -0,4 | 1,2 |
Services aux entreprises hors intérim | 10,3 | -1,2 | -1,1 | 2,1 | 2,5 |
Intérim | 2,2 | 0,0 | -5,3 | 13,8 | 6,9 |
Services aux ménages | 6,3 | 4,6 | -4,9 | -3,1 | -0,2 |
Tertiaire non marchand | 51,2 | -0,0 | 0,8 | -0,5 | 0,1 |
Total | 116,1 | -0,5 | -1,1 | 0,2 | 0,9 |
- Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- ¹ : glissement annuel qu'aurait connu l'emploi salarié total du secteur, si l'évolution avait été la même pour chaque année de la période considérée.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
tableauFigure 3 – Évolution de l'emploi salarié
Emploi salarié total - Guadeloupe | Emploi salarié total - France hors Mayotte | Emploi salarié privé - Guadeloupe | Emploi salarié privé - France hors Mayotte | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2010 | 100 | 100 | 100 | 100 |
1ᵉʳ trim. 2011 | 100,1 | 100,2 | 99,6 | 100,3 |
2ᵉ trim. 2011 | 100,4 | 100,3 | 100,2 | 100,4 |
3ᵉ trim. 2011 | 100,8 | 100,2 | 100,7 | 100,4 |
4ᵉ trim. 2011 | 99,7 | 100,3 | 99,5 | 100,4 |
1ᵉʳ trim. 2012 | 99,4 | 100,3 | 98,9 | 100,4 |
2ᵉ trim. 2012 | 100,4 | 100,3 | 100,3 | 100,3 |
3ᵉ trim. 2012 | 98,6 | 100,1 | 97,6 | 100,1 |
4ᵉ trim. 2012 | 99 | 100 | 97,8 | 99,9 |
1ᵉʳ trim. 2013 | 100 | 100 | 99,3 | 99,9 |
2ᵉ trim. 2013 | 100 | 99,9 | 98,9 | 99,7 |
3ᵉ trim. 2013 | 97,7 | 100,1 | 95,6 | 99,8 |
4ᵉ trim. 2013 | 98,1 | 100,4 | 95,3 | 99,9 |
1ᵉʳ trim. 2014 | 98,7 | 100,4 | 95,6 | 99,9 |
2ᵉ trim. 2014 | 98 | 100,4 | 95 | 99,9 |
3ᵉ trim. 2014 | 97,2 | 100,3 | 93,9 | 99,8 |
4ᵉ trim. 2014 | 97,8 | 100,4 | 94,3 | 99,8 |
1ᵉʳ trim. 2015 | 97,6 | 100,4 | 94,5 | 99,8 |
2ᵉ trim. 2015 | 97,3 | 100,6 | 93,7 | 100 |
3ᵉ trim. 2015 | 98,3 | 100,7 | 94,8 | 100,1 |
4ᵉ trim. 2015 | 98,6 | 100,9 | 94,8 | 100,3 |
1ᵉʳ trim. 2016 | 99,5 | 101,1 | 96,2 | 100,5 |
2ᵉ trim. 2016 | 98,7 | 101,3 | 95,4 | 100,8 |
3ᵉ trim. 2016 | 98,3 | 101,6 | 94,9 | 101,2 |
4ᵉ trim. 2016 | 98 | 101,7 | 94,6 | 101,3 |
1ᵉʳ trim. 2017 | 97,6 | 102,1 | 93,8 | 101,8 |
2ᵉ trim. 2017 | 97,9 | 102,4 | 94,4 | 102,2 |
3ᵉ trim. 2017 | 96,7 | 102,7 | 92,7 | 102,6 |
4ᵉ trim. 2017 | 96,7 | 103,1 | 93,4 | 103,2 |
1ᵉʳ trim. 2018 | 97,2 | 103,2 | 93,8 | 103,3 |
2ᵉ trim. 2018 | 96,4 | 103,3 | 93 | 103,5 |
3ᵉ trim. 2018 | 95,9 | 103,4 | 93 | 103,7 |
4ᵉ trim. 2018 | 95,9 | 103,7 | 92,9 | 104,1 |
1ᵉʳ trim. 2019 | 96,8 | 104,1 | 93,8 | 104,6 |
2ᵉ trim. 2019 | 97,3 | 104,3 | 94,5 | 104,8 |
3ᵉ trim. 2019 | 97,9 | 104,5 | 95,9 | 105 |
4ᵉ trim. 2019 | 99 | 104,9 | 97,1 | 105,5 |
1ᵉʳ trim. 2020 | 97,2 | 102,9 | 94,5 | 102,9 |
2ᵉ trim. 2020 | 95,7 | 102 | 92,8 | 102,2 |
3ᵉ trim. 2020 | 98,1 | 103,8 | 96 | 104 |
4ᵉ trim. 2020 | 98,5 | 103,7 | 96,5 | 103,8 |
- Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 3 – Évolution de l'emploi salarié

- Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
tableauFigure 4 – Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Guadeloupe
Construction | Industrie | Tertiaire marchand hors intérim | Tertiaire non marchand | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2010 | 100 | 100 | 100 | 100 |
1ᵉʳ trim. 2011 | 101,6 | 103 | 99,6 | 100,6 |
2ᵉ trim. 2011 | 99,2 | 102,9 | 99,8 | 100,2 |
3ᵉ trim. 2011 | 100,6 | 101,9 | 100,4 | 101 |
4ᵉ trim. 2011 | 99,4 | 100,5 | 98,7 | 100,4 |
1ᵉʳ trim. 2012 | 100 | 102,5 | 98,3 | 100,3 |
2ᵉ trim. 2012 | 99,1 | 104,7 | 99,7 | 100,5 |
3ᵉ trim. 2012 | 95,6 | 99,8 | 97,5 | 99,8 |
4ᵉ trim. 2012 | 95,3 | 100,4 | 97,5 | 100,7 |
1ᵉʳ trim. 2013 | 98,2 | 106,4 | 98,3 | 100,4 |
2ᵉ trim. 2013 | 100,7 | 104,1 | 98,2 | 101 |
3ᵉ trim. 2013 | 90,7 | 98,9 | 94,9 | 100,7 |
4ᵉ trim. 2013 | 90,4 | 98,1 | 94,6 | 102,1 |
1ᵉʳ trim. 2014 | 91 | 99,6 | 95 | 102,7 |
2ᵉ trim. 2014 | 88,6 | 99,9 | 94,6 | 102,2 |
3ᵉ trim. 2014 | 85,3 | 97,8 | 93,6 | 101,8 |
4ᵉ trim. 2014 | 84 | 97,6 | 93,9 | 103 |
1ᵉʳ trim. 2015 | 84 | 101,4 | 94 | 102,2 |
2ᵉ trim. 2015 | 83,5 | 101,1 | 92,8 | 102,4 |
3ᵉ trim. 2015 | 83,8 | 97,9 | 94,6 | 103,3 |
4ᵉ trim. 2015 | 83,1 | 98,1 | 94,6 | 104 |
1ᵉʳ trim. 2016 | 83 | 102,4 | 95,3 | 104 |
2ᵉ trim. 2016 | 83,9 | 100,5 | 94,4 | 103,8 |
3ᵉ trim. 2016 | 80,9 | 97 | 94 | 103,7 |
4ᵉ trim. 2016 | 79,6 | 96 | 94,2 | 103,3 |
1ᵉʳ trim. 2017 | 75,3 | 94,2 | 93,9 | 103,5 |
2ᵉ trim. 2017 | 76,4 | 95,2 | 94,3 | 103,4 |
3ᵉ trim. 2017 | 76 | 93,4 | 92,7 | 102,7 |
4ᵉ trim. 2017 | 79,5 | 94,8 | 92,8 | 101,5 |
1ᵉʳ trim. 2018 | 81,8 | 95,3 | 93,1 | 101,9 |
2ᵉ trim. 2018 | 82,1 | 94,5 | 92,3 | 101,3 |
3ᵉ trim. 2018 | 81,5 | 95,6 | 91,6 | 100,1 |
4ᵉ trim. 2018 | 80,8 | 97,1 | 91,7 | 100,2 |
1ᵉʳ trim. 2019 | 82,6 | 98,2 | 93,4 | 100,4 |
2ᵉ trim. 2019 | 84,9 | 98,9 | 93,7 | 100,3 |
3ᵉ trim. 2019 | 87 | 100,9 | 95,4 | 99,8 |
4ᵉ trim. 2019 | 86,2 | 102,6 | 96,5 | 100,6 |
1ᵉʳ trim. 2020 | 87,1 | 101,6 | 94,8 | 100 |
2ᵉ trim. 2020 | 86,1 | 101,1 | 92 | 98,8 |
3ᵉ trim. 2020 | 90,4 | 100,6 | 94,9 | 100,4 |
4ᵉ trim. 2020 | 91,6 | 99,9 | 95,1 | 100,6 |
- Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 4 – Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Guadeloupe

- Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
tableauFigure 5 – Évolution régionale de l'emploi salarié totalFrance hors Mayotte : - 1,1 %
Zonage | Valeur |
---|---|
Île-de-France | -1,7 |
Centre - Val de Loire | -1,3 |
Bourgogne-Franche-Comté | -1,5 |
Normandie | -1,0 |
Hauts-de-France | -0,6 |
Grand Est | -1,2 |
Pays de la Loire | -0,6 |
Bretagne | -0,3 |
Nouvelle-Aquitaine | -0,6 |
Occitanie | -1,0 |
Auvergne-Rhône-Alpes | -1,7 |
Provence-Alpes-Côte d'Azur | -0,8 |
Corse | 1,1 |
Guadeloupe | -0,5 |
Martinique | -0,4 |
Guyane | 1,5 |
La Réunion | 2,0 |
- Notes : données CVS en fin de trimestre (données provisoires pour le dernier trimestre).
- Champ : emploi salarié total.
- Source : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 5 – Évolution régionale de l'emploi salarié totalFrance hors Mayotte : - 1,1 %

- Notes : données CVS en fin de trimestre (données provisoires pour le dernier trimestre).
- Champ : emploi salarié total.
- Source : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
Avertissement
Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.
Pour comprendre
Les emplois intérimaires sont comptabilisés du point de vue de l’établissement de travail temporaire dont dépend le salarié, et non du point de vue de l’établissement utilisateur. Par conséquent, l’intérim est comptabilisé dans le secteur tertiaire marchand, quel que soit le secteur d’activité de l’établissement utilisateur.
Définitions
Emploi salarié / Emploi non salarié
Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.
Estimations d'emploi localisées / ESTEL
Le concept central d'Estel est une synthèse ascendante des sources administratives utilisées avec prise en compte de la multi-activité. Estel mesure l'emploi selon un concept « BIT répertorié ».
Intérim / Travail intérimaire / Travail temporaire
L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.
Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation
La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l’effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.
Nomenclature d'activités française / NAF
La nomenclature des activités économiques en vigueur en France depuis le 1er janvier 2008 est la nomenclature d'activités française (NAF rév. 2). La NAF a la même structure que de la nomenclature d'activités de la Communauté européenne (NACE rév. 2) mais elle comporte un niveau supplémentaire, spécifique à la France, celui des sous-classes.
La NAF rév. 2 comporte cinq niveaux comprenant respectivement : 21, 88, 272, 615 et 732 postes.
La NAF rév. 2 s'est substituée à la NAF rév. 1 datant de 2003 (entrée en vigueur au 1er janvier 2003). La NAF rév. 1 comporte cinq niveaux ayant respectivement 17, 31, 62, 224, et 712 postes .
La NAF rév. 1 avait succédé à la NAF qui était en vigueur depuis le 1er janvier 1993.
Chômage partiel
Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.
Actifs occupés
Une personne en emploi au sens du Bureau International du Travail (BIT) est une personne de 15 ans ou plus ayant effectué au moins une heure de travail rémunéré au cours d’une semaine donnée ou absente de son emploi sous certaines conditions de motif (congés annuels, maladie, maternité,etc.) et de durée.