L'essentiel sur… la Corse

L’essentiel sur… se compose de données clés, d'un jeu de questions-réponses apportant des éclairages plus spécifiques, des précisions méthodologiques et des liens vers des publications de l'Insee ou d'autres organismes pour aller plus loin.

Chiffres-clés
Paru le : Paru le 31/01/2023
 No 01 - Janvier 2023

Démographie

Au 1er janvier 2020, 343 700 personnes habitent en Corse. Entre 2014 et 2020, la population augmente en moyenne de 1,0 % par an, soit la croissance la plus dynamique des régions métropolitaines (+ 0,3 % en moyenne nationale). Cette évolution est due exclusivement au solde migratoire, le solde naturel étant très légèrement négatif sur l’île entre 2014 et 2020. En Corse, la fécondité est la plus faible de France et la population est la plus vieillissante (114 personnes de 65 ans ou plus pour 100 jeunes de moins de 20 ans).

Entre 2014 et 2020, la population augmente presque trois fois plus vite en Corse qu’en France (hors Mayotte) Évolution annuelle moyenne de population entre 2014 et 2020

Entre 2014 et 2020, la population augmente presque trois fois plus vite en Corse qu’en France (hors Mayotte)
Population 2020 Évolution annuelle moyenne de la population entre 2014 et 2020 (en %)
France* 67 162 154 0,3
Martinique 361 225 -1,0
Guadeloupe 383 559 -0,7
Bourgogne-Franche-Comté 2 801 695 -0,1
Normandie 3 325 522 -0,1
Centre-Val de Loire 2 574 863 0,0
Hauts-de-France 5 997 734 0,0
Grand Est 5 562 651 0,0
Île-de-France 12 271 794 0,3
La Réunion 863 083 0,4
Nouvelle-Aquitaine 6 033 952 0,4
Provence-Alpes-Côte d'Azur 5 098 666 0,4
Bretagne 3 373 835 0,5
Auvergne-Rhône-Alpes 8 078 652 0,5
Pays de la Loire 3 832 120 0,6
Occitanie 5 973 969 0,7
Corse 343 701 1,0
Guyane 285 133 2,1
Mayotte** 256 518 3,8
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • ** Mayotte : données 2017 et évolution 2012-2017
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  • Source : Insee, recensements de la population.

Entre 2014 et 2020, la population augmente presque trois fois plus vite en Corse qu’en France (hors Mayotte) Évolution annuelle moyenne de population entre 2014 et 2020

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • ** Mayotte : données 2017 et évolution 2012-2017
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  • Source : Insee, recensements de la population.

Niveau de vie médian et pauvreté

En 2019 en Corse, 18 % des ménages vivent sous le seuil de pauvreté, soit le taux le plus élevé des régions de métropole. Comme au niveau national, les familles monoparentales et les jeunes de moins de 30 ans sont particulièrement touchés par la pauvreté. Spécifiquement sur l’île, les personnes de plus de 75 ans le sont aussi. La moitié de la population a un niveau de vie annuel inférieur à 20 950 euros en Corse, contre 21 860 euros au niveau national.

En Corse, le niveau de vie est parmi les plus faibles de France Niveau de vie annuel médian en 2019

(en euros)
En Corse, le niveau de vie est parmi les plus faibles de France ((en euros))
Revenu médian
France* 21 860
Île-de-France 24 060
Auvergne-Rhône-Alpes 22 610
Bretagne 21 990
Pays de la Loire 21 850
Grand Est 21 800
Centre-Val de Loire 21 710
Bourgogne-Franche-Comté 21 640
Provence-Alpes-Côte d'Azur 21 590
Nouvelle-Aquitaine 21 540
Normandie 21 380
Occitanie 20 980
Corse 20 950
Hauts-de-France 20 360
Martinique 18 570
La Réunion 15 890
Guadeloupe** 15 770
Guyane** 10 990
Mayotte** 3 140
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France métropolitaine plus la Martinique et la Réunion
  • ** Données issues de l'enquête Budget de famille 2017
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  • Définition :
  • Sources : Insee, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi), enquête Budget de famille 2017.

En Corse, le niveau de vie est parmi les plus faibles de France Niveau de vie annuel médian en 2019

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France métropolitaine plus la Martinique et la Réunion
  • ** Données issues de l'enquête Budget de famille 2017
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  • Définition :
  • Sources : Insee, Fichier localisé social et fiscal (Filosofi), enquête Budget de famille 2017.

Produit intérieur brut

En 2020, le produit intérieur brut (PIB) de la Corse s’élève à 8,8 milliards d’euros. Le PIB par habitant (25 600 euros) est inférieur de 12 % à la moyenne des régions de métropole hors Île‑de‑France. Après une forte réduction de l’écart en quatorze ans, celui-ci se creuse à nouveau, l’économie insulaire ayant été très impactée par la crise sanitaire. Le PIB par emploi (66 600 euros) est le plus faible des régions métropolitaines.

Le PIB de la Corse s’élève à 8,8 milliards d’eurosProduit intérieur brut en 2020

(en millions d’euros)
Le PIB de la Corse s’élève à 8,8 milliards d’euros ((en millions d’euros))
PIB
Île-de-France 710 128
Auvergne-Rhône-Alpes 268 891
Nouvelle-Aquitaine 172 111
Occitanie 168 744
Hauts-de-France 161 638
Provence-Alpes-Côte d'Azur 161 299
Grand Est 152 797
Pays de la Loire 116 159
Bretagne 99 659
Normandie 90 103
Bourgogne-Franche-Comté 75 561
Centre-Val de Loire 71 576
La Réunion 19 151
Martinique 8 856
Corse 8 825
Guadeloupe 8 801
Guyane 4 351
Mayotte 2 757
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  • Définition :
  • Source : Insee, comptes régionaux (données semi-définitives).

Le PIB de la Corse s’élève à 8,8 milliards d’eurosProduit intérieur brut en 2020

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  • Définition :
  • Source : Insee, comptes régionaux (données semi-définitives).

Niveau d'éducation

En 2019 en Corse, parmi la population âgée de 15 ans ou plus et non scolarisée, 31 % ont quitté l’école sans diplôme, soit une part plus élevée qu’au niveau national (27 %) et la seconde des régions métropolitaines derrière les hauts-de-France (32 %). Les diplômés des filières professionnelles (CAP ou BEP) sont sous-représentés tandis que 22 % des individus se sont arrêtés au baccalauréat, soit la part la plus forte de France. Enfin, un quart possède un diplôme de l’enseignement supérieur, une part inférieure à la moyenne nationale.

Une part importante de peu ou non diplômés en CorseDiplôme le plus élevé des 15 ans ou plus non scolarisés en 2019

(en %)
Une part importante de peu ou non diplômés en Corse ((en %))
Enseignement supérieur Bac CAP ou BEP Pas ou peu diplômés*
Île-de-France 43,6 16,3 16,6 23,6
Auvergne-Rhône-Alpes 31,8 17,3 25,1 25,9
Provence-Alpes-Côte d'Azur 31,1 18,1 23,2 27,7
Occitanie 31,0 18,2 24,2 26,6
Bretagne 30,0 18,6 27,2 24,2
Pays de la Loire 28,0 17,2 28,7 26,2
Nouvelle-Aquitaine 27,7 17,7 27,8 26,8
Grand Est 26,3 16,6 29,3 27,8
Corse 26,0 22,2 20,8 31,0
Centre-Val de Loire 25,4 16,6 28,7 29,3
Hauts-de-France 25,1 16,9 26,2 31,8
Bourgogne-Franche-Comté 24,6 16,8 29,2 29,4
Normandie 24,0 16,4 28,8 30,8
Martinique 23,2 17,1 20,8 39,0
Guadeloupe 21,6 17,6 20,8 40,1
La Réunion 20,2 16,3 20,2 43,3
Guyane 17,6 13,2 16,7 52,5
France** 30,7 17,2 24,7 27,2
Mayotte*** 12,3 10,8 8,4 68,5
  • * sans diplôme ou détenant au plus le brevet des collèges
  • ** Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • *** Pour Mayotte, données du Recensement de la Population de 2017
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  • Définition :
  • Champ : personnes de 15 ans ou plus.
  • Source : Insee, recensement de la population.

Une part importante de peu ou non diplômés en CorseDiplôme le plus élevé des 15 ans ou plus non scolarisés en 2019

  • * sans diplôme ou détenant au plus le brevet des collèges
  • ** Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • *** Pour Mayotte, données du Recensement de la Population de 2017
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  • Définition :
  • Champ : personnes de 15 ans ou plus.
  • Source : Insee, recensement de la population.

Marché du travail

Emploi total

Au cours de l’année 2020, l’emploi progresse de 0,8 % en Corse pour atteindre 135 800 emplois en fin d’année. L’île est la seule région métropolitaine où l’évolution est positive. Le secteur tertiaire, principal employeur de l’île, représente 79 % des emplois avec une prédominance de l’hébergement et la restauration. La construction constitue un autre pilier de l’économie avec une part des emplois salariés deux fois plus importante qu’à l’échelle nationale, il est le secteur qui a le moins souffert de la crise. En revanche, l’industrie est peu développée sur l’île.

Une progression de 0,8 % de l’emploi en Corse en 2020Emploi total en 2020 et évolution entre 2019 et 2020

Une progression de 0,8 % de l’emploi en Corse en 2020
Emploi total en 2020 (en milliers) Évolution entre 2019 et 2020 (en %)
France* 27 841,9 -0,9
Île-de-France 6 455,7 -1,5
Auvergne-Rhône-Alpes 3 453,8 -1,5
Nouvelle-Aquitaine 2 468,0 -0,3
Occitanie 2 363,9 -0,8
Hauts-de-France 2 246,0 -0,4
Provence-Alpes-Côte d'Azur 2 148,9 -0,6
Grand Est 2 131,6 -1,0
Pays de la Loire 1 643,7 -0,3
Bretagne 1 392,0 -0,1
Normandie 1 311,5 -0,7
Bourgogne-Franche-Comté 1 085,4 -1,1
Centre-Val de Loire 1 005,7 -0,9
La Réunion 302,9 1,3
Martinique 136,7 -1,0
Guadeloupe 136,0 -0,7
Corse 135,8 0,8
Guyane 71,5 1,9
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • L'emploi non salarié agricole des DOM est sous-estimé. Il ne tient pas compte des affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA).
  • Champ : personnes de 15 ans ou plus, emploi salarié ou non salarié.
  • Source : Insee, estimations d’emploi.

Une progression de 0,8 % de l’emploi en Corse en 2020Emploi total en 2020 et évolution entre 2019 et 2020

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • L'emploi non salarié agricole des DOM est sous-estimé. Il ne tient pas compte des affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA).
  • Champ : personnes de 15 ans ou plus, emploi salarié ou non salarié.
  • Source : Insee, estimations d’emploi.

Activité et chômage

En 2019 en Corse, 71,9 % des personnes âgées de 15 à 64 ans sont actives, qu’elles aient un emploi (63,3 %) ou soient au chômage. En 2021, le taux de chômage régional recule et atteint un seuil historiquement bas avec 6,9 % de la population active. Il passe en dessous de la moyenne nationale (7,9 %).

Le taux d’activité de la Corse s’établit à 71,9 % en 2019Population de 15 à 64 ans par statut d'activité et chômeurs au sens du recensement de la population en 2019

(en %)
Le taux d’activité de la Corse s’établit à 71,9 % en 2019 ((en %))
Personnes en emploi Chômeurs au sens du recensement Retraités Élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés Autres inactifs
Corse 63,3 8,6 6,0 8,4 13,7
France* 64,2 9,9 6,4 10,6 8,8
  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • Définition :
  • Champ : personnes de 15 à 64 ans.
  • Source : Insee, recensement de la population exploitation principale.

Le taux d’activité de la Corse s’établit à 71,9 % en 2019Population de 15 à 64 ans par statut d'activité et chômeurs au sens du recensement de la population en 2019

  • * Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France hors Mayotte
  • Définition :
  • Champ : personnes de 15 à 64 ans.
  • Source : Insee, recensement de la population exploitation principale.

Définitions

Le solde naturel est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d'une période.

On parle d'accroissement naturel ou d'excédent naturel lorsque le nombre de naissances est supérieur à celui des décès.

Le solde apparent des entrées sorties approche la différence entre le nombre de personnes entrées sur un territoire donné et le nombre de personnes qui en sont sorties, au cours de la période considérée. Il est obtenu par différence entre la variation totale de la population au cours de la période considérée et le solde naturel.

L'indicateur conjoncturel de fécondité, ou somme des naissances réduites, mesure le nombre d'enfants qu'aurait une femme tout au long de sa vie, si les taux de fécondité observés l'année considérée à chaque âge demeuraient inchangés.

Remarque :

Il ne faut pas perdre de vue que les taux utilisés dans le calcul sont ceux observés au cours d'une année donnée dans l'ensemble de la population féminine (composée de plusieurs générations) et ne représentent donc pas les taux d'une génération réelle de femmes. Il est probable qu'aucune génération réelle n'aura à chaque âge les taux observés. L'indicateur conjoncturel de fécondité sert donc uniquement à caractériser d'une façon synthétique la situation démographique au cours d'une année donnée, sans qu'on puisse en tirer des conclusions certaines sur l'avenir de la population.

L'indice de vieillissement de la population est le nombre de personnes âgées de 65 ans ou plus pour 100 personnes âgées de moins de 20 ans. Il permet de mesurer le degré de vieillissement de la population. Plus l'indice est élevé, plus le vieillissement est important.

Le niveau de vie est égal au revenu disponible du ménage divisé par le nombre d'unités de consommation (UC). Le niveau de vie est donc le même pour tous les individus d'un même ménage.

Le niveau de vie correspond à ce qu’Eurostat nomme « revenu disponible équivalent ».

Les unités de consommation sont généralement calculées selon l'échelle d'équivalence dite de l'OCDE modifiée qui attribue 1 UC au premier adulte du ménage, 0,5 UC aux autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 UC aux enfants de moins de 14 ans.

Si on ordonne une distribution, la médiane partage cette distribution en deux parties d’effectifs égaux.

Ainsi, pour une distribution de salaires, 50 % des salaires se situent sous la médiane et 50 % au-dessus.

Remarque :

De nombreuses grandeurs économiques sont limitées vers le bas et non vers le haut. Par exemple, le salaire horaire est limité vers le bas par le SMIC alors que certains salaires peuvent être très élevés. La moyenne est tirée vers le haut par les salaires élevés, même s'ils sont peu nombreux, et elle est pour cette raison généralement supérieure à la médiane.

Par ailleurs, l'incertitude qui affecte les valeurs extrêmes, en particulier les valeurs élevées, se reporte sur la moyenne mais n'affecte pas la médiane. Celle-ci est de ce point de vue un indicateur plus fiable.

Un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre lorsqu'il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. En France et en Europe, le seuil est le plus souvent fixé à 60 % du niveau de vie médian.

L'Insee, comme Eurostat et les autres pays européens, mesure en effet la pauvreté monétaire de manière relative alors que d'autres pays (comme les États-Unis ou le Canada) ont une approche absolue.

Dans l'approche en termes relatifs, le seuil de pauvreté est déterminé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l'ensemble de la population. Eurostat et les pays européens utilisent en général un seuil à 60 % de la médiane des niveaux de vie. La France privilégie également ce seuil, mais publie des taux de pauvreté selon d'autres seuils (40 %, 50 % ou 70 %), conformément aux recommandations du rapport du Cnis sur la mesure des inégalités.

Le produit intérieur brut aux prix du marché vise à mesurer la richesse créée par tous les agents, privés et publics, sur un territoire national pendant une période donnée. Agrégat clé de la comptabilité nationale, il repré­sente le résultat final de l’activité de production des unités productrices résidentes.

Le PIB aux prix du marché peut être mesuré de trois façons :

  • selon l’optique de la production, en faisant la somme des valeurs ajoutées de toutes les acti­vités de production de biens et de services et en y ajoutant les impôts moins les subventions sur les produits ;
  • selon l’optique des dépenses, en faisant la somme de toutes les dépenses finales (consacrées à la consommation ou à l’accroissement de la richesse) en y ajoutant les exportations moins les importations de biens et services ;
  • selon l’optique du revenu, en faisant la somme de tous les revenus obtenus dans le processus de production de biens et de services (revenus salariaux, excédent brut d’exploitation et revenu mixte) et en y ajou­tant les impôts sur la production et les importa­tions moins les subventions.

Le PIB par habitant est calculé en rapportant le PIB de la région à la population résidant dans la région. Les différences régionales de PIB par habitant peuvent s’éclairer en prenant en compte deux indicateurs, le PIB par emploi et le taux d’emploi. En effet : PIB/habitant = PIB/emploi * Taux d’emploi

Le taux d’emploi est défini comme le rapport du nombre d’emplois de la région rapporté à la population. Ce taux d’emploi dépend de plusieurs paramètres : le poids des jeunes et des retraités, le chômage et le taux d’activité féminin, le poids relatif des personnes résidentes allant travailler dans une autre région et des personnes venant travailler d’une autre région.

Le PIB par emploi est calculé en rapportant le PIB de la région à l’emploi régional défini par l’ensemble des actifs travaillant dans la région qu’ils y résident ou non. Cet indicateur est aussi appelé productivité apparente du travail.

Le niveau de diplôme fait référence au diplôme le plus élevé déclaré par l'individu. Les catégories de diplôme utilisées sont les suivantes :

  • aucun diplôme dont :
    • pas de scolarité ou scolarité achevée avant la fin de l'école primaire ;
    • scolarité suivie jusqu'à la fin de l'école primaire ou achevée avant la fin du collège ;
    • scolarité jusqu'à la fin du collège ou au-delà ;
  • certificat d'études primaires (CEP) ;
  • BEPC, brevet élémentaire, brevet des collèges, DNB ;
  • CAP, BEP ou diplôme de niveau équivalent ;
  • baccalauréat, brevet professionnel dont :
    • baccalauréat général ou technologique, brevet supérieur, capacité en droit, DAEU, ESEU ;
    • baccalauréat professionnel, brevet professionnel, de technicien ou d'enseignement, diplôme équivalent ;
  • BTS, DUT, Deug, Deust, diplôme de la santé ou du social de niveau bac+2, diplôme équivalent ;
  • licence, licence professionnelle, maîtrise, diplôme équivalent de niveau bac+3 ou bac+4 ;
  • Master, DEA, DESS, diplôme de grande école de niveau bac+5, doctorat de santé ;
  • Doctorat de recherche (hors santé).

La population active regroupe la population active occupée (appelée aussi « population active ayant un emploi ») et les chômeurs.

La mesure de la population active diffère selon l'observation statistique qui en est faite. On peut actuellement distinguer trois approches principales : au sens du BIT, au sens du recensement de la population, au sens de la Comptabilité nationale.

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Comment est répartie la population de la région ?
Comment est répartie la population de la région ?

En Corse, seulement 43 % de la population vit dans l’espace rural qui regroupe 98 % des communes insulaires. Les jeunes vivent moins souvent que les plus âgés en territoire rural. En 2018, parmi les 75 500 insulaires âgés de 3 à 24 ans, 41 % y résident. Les jeunes corses vivent plus souvent dans les « espaces ruraux autonomes » que dans les autres régions de province, au détriment des « espaces périphériques des villes ». Entre 18 et 24 ans, le départ pour les études supérieures fait baisser la part des jeunes insulaires résidant dans une commune rurale de 6 points par rapport aux 11-17 ans.
L’environnement familial, les déplacements et les conditions de logement diffèrent selon le type de territoire : dans le rural, les familles sont moins souvent monoparentales et plus souvent nombreuses, notamment dans le rural autonome (7 % des jeunes vivent dans une famille d’au moins 4 enfants, contre 5 % en ville). Les jeunes ruraux sont confrontés à des temps de trajet scolaires importants : plus de 18 minutes pour la moitié d’entre eux, soit 6 minutes de plus que les jeunes citadins. En revanche, ils vivent plus souvent en maison et dans des logements plus grands, ayant un peu plus souvent une chambre individuelle (72 % contre 69 %).

Pour en savoir plus : Quatre jeunes sur dix vivent dans l’espace rural en Corse

Répartition des jeunes en Corse par tranche d’âge selon le type d’espace en 2018

Répartition des jeunes en Corse par tranche d’âge selon le type d’espace en 2018
3-10 ans 11-17 ans 18-24 ans Ensemble des 3-24 ans
Nombre de jeunes 28 929 24 557 21 987 75 472
Rural (%) 42,1 43,8 38,0 41,5
Dont rural autonome (%) 23,4 24,1 21,7 23,1
Dont rural sous influence d’un pôle (%) 18,7 19,7 16,3 18,4
Urbain (%) 57,9 56,2 62,0 58,5
Ensemble 100,0 100,0 100,0 100,0
  • Source : Recensement de la Population 2018, exploitation complémentaire
Qui sont les habitants de la région et comment vivent-ils ?
Qui sont les habitants de la région et comment vivent-ils ?

Maisons de retraite, internats, établissements militaires… en 2019, 6 900 personnes vivent au sein des 184 communautés de Corse. Avec 2,0 % de la population régionale, cette proportion est moins importante qu’en moyenne de France métropolitaine (2,4 %) et la plus faible des régions de province.
Deux grandes étapes de la vie, celles des études et de la dépendance, sont particulièrement concernées par la résidence en communauté. Ainsi, 2 300 jeunes âgés de 15 à 24 ans et 2 000 seniors de 75 ans ou plus vivent en collectivité en Corse, soit respectivement 7,1 % et 5,2 % de ces tranches d’âges.
Au 1ᵉʳ janvier 2019, les maisons de retraites ou Ehpad accueillent 1 800 personnes en Corse, soit 26 % de la population des communautés. Cependant cette proportion reste nettement inférieure à celle de France métropolitaine (36 %). En effet, la part de personnes de 75 ans ou plus en EHPAD est deux fois moins importante en Corse qu’en moyenne nationale grâce notamment à une entraide familiale forte.
À l’inverse, les résidents en établissements militaires ou en cités universitaires sont plus fréquents en Corse avec la présence de la légion de Calvi et la localisation de l’université de Corse en dehors des deux pôles urbains insulaires qui amène la majorité des étudiants à quitter le logement familial.

Pour en savoir plus : La population réside moins souvent en communauté en Corse qu’en France métropolitaine

Répartition de la population des communautés par type d’habitat

en %
Répartition de la population des communautés par type d’habitat (en %)
Répartition de la population des communautés Corse France métropolitaine
Maison de retraite, EHPAD 26 36
Établissement sanitaire ou social hors maison de retraite 22 25
Établissement militaire 17 3
Internat hors cité universitaire 15 24
Cité universitaire 12 5
Autres formes de communauté* 8 6
  • * établissement pénitentiaire, établissement social de court séjour, communauté religieuse, ou tout autre forme de communauté.
  • Source : Insee, recensement de la population de 2019.

Répartition de la population des communautés par type d’habitat

  • * établissement pénitentiaire, établissement social de court séjour, communauté religieuse, ou tout autre forme de communauté.
  • Source : Insee, recensement de la population de 2019.
Comment évolue la population de la région ?
Comment évolue la population de la région ?

Au 1ᵉʳ janvier 2019, la Corse compte 340 440 habitants. Avec 20 230 personnes supplémentaires depuis 2013, la population de l’île augmente de 6,3 % en six ans, soit une hausse de 1,0 % en moyenne annuelle. L’île est la région de France métropolitaine où la population croît le plus fortement. Avec un taux de croissance identique, ses deux départements font également partie des territoires les plus dynamiques de métropole. Contrairement au niveau national, cette croissance est portée exclusivement par les migrations. La Corse se place d’ailleurs en tête des régions métropolitaines avec le solde migratoire le plus élevé (+ 1,1 % en moyenne annuelle).
Sur l’île, 53 % de la population vit dans l’espace urbain. La population y augmente rapidement mais c’est dans les espaces péri-urbains qu’elle croît le plus. En effet, entre 2013 et 2019, la croissance de la population est la plus forte dans les communes rurales sous forte influence d’un pôle (+ 1,9 % en moyenne annuelle). Le solde migratoire y est également le plus élevé (+ 2,0 % contre + 1,1 % en moyenne régionale). Ces communes attirent des personnes extérieures à l’île et des habitants des pôles urbains en quête d’une autre qualité de vie.
Dans les espaces ruraux éloignés des villes, la population croît plus faiblement qu’en moyenne régionale (+ 0,7 %). Dans ces communes, le solde naturel est fortement négatif (- 0,6 % contre - 0,1 % en moyenne régionale).

Pour en savoir plus : Entre villes et campagnes, 340 440 habitants en Corse au 1ᵉʳ janvier 2019

Évolution de la population dans les départements entre 2013 et 2019

en %
Évolution de la population dans les départements entre 2013 et 2019 (en %)
Code département Département Variation annuelle moyenne entre 2013 et 2019
33 Gironde 1,3
31 Haute-Garonne 1,3
34 Hérault 1,2
44 Loire-Atlantique 1,2
74 Haute-Savoie 1,2
93 Seine-Saint-Denis 1,0
35 Ille-et-Vilaine 1,0
2A Corse-du-Sud 1,0
2B Haute-Corse 1,0
01 Ain 0,9
69 Rhône 0,9
95 Val-d'Oise 0,8
83 Var 0,8
77 Seine-et-Marne 0,7
85 Vendée 0,7
40 Landes 0,7
82 Tarn-et-Garonne 0,7
26 Drôme 0,7
91 Essonne 0,6
94 Val-de-Marne 0,6
66 Pyrénées-Orientales 0,6
67 Bas-Rhin 0,5
56 Morbihan 0,5
17 Charente-Maritime 0,5
64 Pyrénées-Atlantiques 0,5
38 Isère 0,5
63 Puy-de-Dôme 0,5
73 Savoie 0,5
45 Loiret 0,4
49 Maine-et-Loire 0,4
11 Aude 0,4
07 Ardèche 0,4
13 Bouches-du-Rhône 0,4
78 Yvelines 0,3
92 Hauts-de-Seine 0,3
37 Indre-et-Loire 0,3
25 Doubs 0,3
60 Oise 0,3
86 Vienne 0,3
30 Gard 0,3
81 Tarn 0,3
84 Vaucluse 0,3
10 Aube 0,2
68 Haut-Rhin 0,2
29 Finistère 0,2
42 Loire 0,2
04 Alpes-de-Haute-Provence 0,2
05 Hautes-Alpes 0,2
06 Alpes-Maritimes 0,2
21 Côte-d'Or 0,1
14 Calvados 0,1
27 Eure 0,1
59 Nord 0,1
54 Meurthe-et-Moselle 0,1
22 Côtes-d'Armor 0,1
79 Deux-Sèvres 0,1
09 Ariège 0,1
12 Aveyron 0,1
32 Gers 0,1
65 Hautes-Pyrénées 0,1
43 Haute-Loire 0,1
76 Seine-Maritime 0,0
62 Pas-de-Calais 0,0
80 Somme 0,0
57 Moselle 0,0
53 Mayenne 0,0
19 Corrèze 0,0
46 Lot 0,0
48 Lozère 0,0
28 Eure-et-Loir -0,1
41 Loir-et-Cher -0,1
39 Jura -0,1
71 Saône-et-Loire -0,1
51 Marne -0,1
72 Sarthe -0,1
16 Charente -0,1
24 Dordogne -0,1
47 Lot-et-Garonne -0,1
50 Manche -0,2
87 Haute-Vienne -0,2
70 Haute-Saône -0,3
89 Yonne -0,3
02 Aisne -0,3
15 Cantal -0,3
90 Territoire de Belfort -0,3
03 Allier -0,4
75 Paris -0,5
18 Cher -0,5
61 Orne -0,5
88 Vosges -0,5
08 Ardennes -0,6
23 Creuse -0,6
36 Indre -0,7
55 Meuse -0,7
52 Haute-Marne -0,8
58 Nièvre -0,9
  • Source : Insee, recensements de la population de 2013 et 2019.

Évolution de la population dans les départements entre 2013 et 2019

  • Source : Insee, recensements de la population de 2013 et 2019.
Quelles disparités économiques et sociales existent dans la région ?
Quelles disparités économiques et sociales existent dans la région ?

En Corse, 67 % des femmes de 15 à 64 ans sont actives soit 70 400 femmes en emploi ou au chômage en 2018. Ce taux d’activité est nettement inférieur à la moyenne de province (71 %) et l’île reste la région métropolitaine où il est le plus faible.
En emploi, les femmes occupent une palette de métiers plus restreinte que celle des hommes. Ainsi, elles s’orientent fortement vers les métiers des services aux particuliers, mais également vers certaines fonctions du secteur de la santé ou du commerce. Inversement, les femmes sont encore sous-représentées parmi les ingénieurs et les médecins. Dans le secteur privé insulaire, une femme gagne en moyenne un salaire net annuel de 13 600 € contre 17 700 € pour un homme (- 23 %). Le premier facteur de disparité de salaire est le temps de travail dans l’année. Cependant d’autres caractéristiques entrent en jeu comme l’âge et les spécificités des postes occupés telles que le secteur d’activité, la branche professionnelle, le type de contrat de travail ou encore la taille de l’entreprise. Une fois ces effets de structure écartés, la différence de salaires entre femmes et hommes reste de - 6,3 % sur l’île.
Enfin, en 2018, 10,3 % des femmes actives sont au chômage sur l’île contre 9,0 % en province. Les taux de chômage féminins et masculins convergent depuis dix ans, mais en Corse celui des femmes reste supérieur à celui des hommes (8,4 %).

Pour en savoir plus : L’activité des femmes progresse mais reste en retrait

Décomposition de l’écart salarial entre les hommes et les femmes

Décomposition de l’écart salarial entre les hommes et les femmes
Hommes Femmes Écart
Différence salaires nets
17 692 13 583 -23,2%
Effet temps de travail : -9,9 pts
Différence salaire net horaire
13,83 11,99 -13,3%
Inégalités interprofessionnelles : -1,4 pts
Inégalités intraprofessionnelles : -11,9%
dont : Expliquées : -5,6 pts
Inexpliquées : -6,3%
  • Source : Insee, base tous salariés 2018, champs privé au lieu de résidence.

Décomposition de l’écart salarial entre les hommes et les femmes

  • Source : Insee, base tous salariés 2018, champs privé au lieu de résidence.
Quelles sont les spécificités économiques de la région ?
Quelles sont les spécificités économiques de la région ?

En 2018, le Produit Intérieur Brut régional (PIB) s’élève à 9,39 milliards d’euros, soit 0,4 % de la richesse nationale, une part équivalente à celle de la région dans la population ou l’emploi.
En Corse, l’administration publique (32,2 % de la valeur ajoutée régionale), la construction et les activités immobilières (21,4 %) constituent les principaux secteurs de l’économie régionale. Ils sont suivis du commerce (11,3 %) et de l’hébergement-restauration (8,4 %).
De 2000 à 2018, le PIB régional augmente en volume de 2,5 % en moyenne annuelle, soit la plus forte croissance des régions de province (+ 1,1 %). Les secteurs des services aux entreprises, de l’industrie, avec notamment ses segments agroalimentaires et de l’énergie, et l’hébergement-restauration sont les plus dynamiques depuis 2009.
Malgré cette vitalité économique, le PIB par habitant reste en retrait (27 660 € en 2018), notamment en raison d’un poids élevé de secteurs à la productivité apparente du travail peu importante (hébergement-restauration, administration, commerce…). L’écart avec la province s’est toutefois réduit de moitié en vingt ans grâce à un rattrapage lors de la crise économique de 2008. Enfin, la croissance du PIB par habitant ralentit sur la période récente sous l’effet de la décélération des gains de productivité et des taux d’activité mais aussi en raison du vieillissement de la population.

Pour en savoir plus : En Corse, une croissance toujours soutenue du PIB jusqu’en 2018

Évolution du PIB par habitant en Corse et en province, de 2000 à 2018

en euros par habitant
Évolution du PIB par habitant en Corse et en province, de 2000 à 2018 (en euros par habitant)
Années PIB par habitant Corse PIB par habitant Province écart Corse / province
2000 17 738 21 248 -17%
2001 18 524 21 978 -16%
2002 18 746 22 475 -17%
2003 19 276 22 977 -16%
2004 19 937 23 935 -17%
2005 20 822 24 557 -15%
2006 21 940 25 574 -14%
2007 22 162 26 554 -17%
2008 23 909 26 987 -11%
2009 24 331 26 118 -7%
2010 24 317 26 468 -8%
2011 25 319 27 343 -7%
2012 25 426 27 486 -7%
2013 25 503 27 615 -8%
2014 25 612 27 914 -8%
2015 26 203 28 410 -8%
2016 26 260 28 716 -9%
2017 26 898 29 453 -9%
2018 27 661 30 119 -8%
  • Source : Insee, comptes régionaux base 2014, estimations de populations.

Évolution du PIB par habitant en Corse et en province, de 2000 à 2018

  • Source : Insee, comptes régionaux base 2014, estimations de populations.
Quel est l’impact du tourisme dans l’économie Corse ?
Quel est l’impact du tourisme dans l’économie Corse ?

Le tourisme tient une place majeure dans l’économie insulaire : la consommation touristique intérieure représente 39 % du PIB régional en 2017, soit cinq fois plus qu’au niveau national.
En 2018, 14 500 emplois sont directement liés à la présence de touristes en Corse. Ils représentent 12 % de l’emploi régional, une part trois fois plus élevée qu’en France métropolitaine.
Le tourisme insulaire étant essentiellement estival, il entraîne une forte saisonnalité de l’activité et de l’emploi qui croissent progressivement à partir de mi-avril pour atteindre un plateau maximal en juillet-août, puis chutent rapidement en septembre-octobre.
En 2019, 27 700 emplois sont saisonniers en Corse, soit 19 % de l’emploi salarié régional non agricole. Cette part, six fois plus importante qu’au niveau national, place l’île en tête des régions françaises. Les secteurs de la restauration, de l’hébergement et du commerce de détail concentrent 80 % de ces emplois.
Six emplois saisonniers sur dix ont une durée inférieure ou égale à 4 mois. Les salaires horaires nets sont 20 % inférieurs à ceux des non-saisonniers et les disparités salariales plus faibles.
La moitié des saisonniers occupe au moins un autre emploi dans l’année mais leur revenu annuel d’activité reste principalement assuré par leurs contrats saisonniers. La fidélisation à l’entreprise reste modérée : trois saisonniers sur dix travaillaient déjà dans le même établissement l’année précédente.

Pour en savoir plus : En Corse, un emploi sur cinq est saisonnier

Courbes journalières du nombre d’emplois dans les six principaux secteurs employeurs

  • Champ : emplois salariés privés hors agriculture.
  • Source : base tous salariés 2019.

Les principales sources pour analyser les territoires

(*) En raison du report de l’enquête annuelle 2021 lié à la situation sanitaire de la Covid-19, les résultats du millésime 2019 du recensement doivent exceptionnellement être comparés avec ceux de millésimes antérieurs distants d’au moins 6 ans (au lieu de 5 ans habituellement).

Les zonages pour les études territoriales

Les zonages d’études s’appuient sur des méthodologies harmonisées au niveau européen, facilitant ainsi les comparaisons.

L'Insee présent dans les territoires

Les directions régionales de l’Insee réalisent des études pour éclairer les enjeux et spécificités locales. Souvent menées en partenariat avec les acteurs publics locaux, ces études sont diffusées sur insee.fr. Par ailleurs, l’Insee accompagne les acteurs locaux pour qu’ils puissent utiliser et interpréter les données.