En progression de presque 5,4 milliards d’euros sur l’année 2017, l’encours global des financements, accordés par les établissements de crédit présents dans la Région, a atteint 95,5 milliards d’euros. Le poids de la Bretagne dans le total des encours nationaux augmente très légèrement à 4,8 % et elle occupe toujours la neuvième position entre les Pays de la Loire (5,2 %) et la Normandie (3,7 %).

Les « crédits à l’habitat », en progression de 6,4 % sur un an, représentent en Bretagne 59,7 % du total des encours, soit 4,5 points de plus qu’au niveau national (figure 1). En Bretagne, le poids des « crédits à l’équipement », dont la part dans l’encours global a reculé de 2,2 % à 29,1 %, demeurent conséquents au regard de la situation qui prévaut au niveau national (+ 5,2 % à 23,9 %). A contrario, avec 10,8 % de l’encours global, la part des crédits « court terme » en région progresse (+ 0,4 %), tout en se situant toujours largement en deçà du pourcentage national (19,8 %).

En 2017, la croissance de 6,0 % des encours globaux (figure 2) a été, comme les années précédentes, en majeure partie imputable, du fait de leur poids, à l’augmentation des crédits à l’habitat (+ 6,4 % après + 4,8 % en 2016). Il convient également de relever la progression de crédits de trésorerie (+ 12,5 %) et un rebond des crédits « à l’équipement » (+ 3,8 % après – 2,9 % en 2016). Au niveau national, ces différentes composantes ont évolué différemment de celles de la Bretagne : c’est ainsi que l’on note une progression des crédits à l’habitat très légèrement supérieure (+ 6,6 %), un développement plus important des crédits « à l’équipement » (+ 4,8 %) et surtout une hausse beaucoup moins marquée des crédits de trésorerie (+ 2,8 %). Enfin, sans changement, les crédits à l’exportation sont restés marginaux (moins de 0,03 % du total des encours régionaux).

L’encours de crédit « aux sociétés non financières et aux entreprises individuelles » en Bretagne s’est nettement accru en 2017 : + 5,1 % (rappels : + 1,0 % en 2016 et + 3,9 % en 2015).

Sans changement par rapport à 2016, le département d’Ille-et-Vilaine porte 37,0 % des encours totaux de la région. Viennent ensuite le Finistère qui a vu sa part s’apprécier (+ 0,2 point à 26,5 %), le Morbihan stable à 20,8 % et les Côtes-d’Armor en très léger repli à 15,7 % (– 0,1 point). Comme précédemment, cette répartition reste étroitement corrélée à la fois à la démographie ainsi qu’à l’évolution de l’activité économique de chacun de ces territoires.