Bilan économique 2015 - Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine
L'emploi salarié des secteurs principalement marchands se dégrade à nouveau en 2015 en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine. Malgré un rythme moins soutenu que l'année précédente (- 0,3 % après - 1,1 %) et en dépit d'une évolution positive au quatrième trimestre, la région est la plus affectée de métropole, où l'emploi progresse de 0,5 %. L'emploi industriel reste en difficulté (- 2,0 %), comme dans la construction (- 3,2 %). L'emploi tertiaire, deux tiers du total, est dynamisé par le regain de l'intérim, surtout en fin d'année.
L’intérim, moteur de la création d’emplois
Nicolas Deboudt, Insee
En Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, l’emploi salarié des secteurs principalement marchands se dégrade de nouveau en 2015. Malgré un rythme moins soutenu qu’en 2014 (- 0,3 % après - 1,1 %), ACAL est la région la plus affectée de France métropolitaine. L’emploi intérimaire augmente fortement (+ 11,2 %), particulièrement au cours du quatrième trimestre (+ 7,8 %). Il dynamise l’emploi régional dans le secteur tertiaire, dans lequel il est comptabilisé. La baisse des effectifs se poursuit dans la construction (- 3,2 %) et s’intensifie un peu plus dans l’industrie (- 2,0 %). Parmi les départements du Grand Est, le Bas-Rhin est le seul à créer des emplois en 2015.
Insee Conjoncture Grand Est
Paru le :31/05/2016
En 2015, le bilan de l’emploi salarié des secteurs principalement marchands reste mal orienté en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine. La région compte 1 192 000 salariés, soit 3 700 de moins qu’en 2014. La situation se dégrade, mais à un rythme moins soutenu (- 0,3 % après - 1,1 %), alors qu’en France métropolitaine elle s’améliore (+ 0,5 %). Au cours du premier semestre de l’année, plus de 4 400 emplois ont été supprimés en ACAL (- 0,4 %). L'emploi recule ensuite plus modérément au cours du troisième trimestre (- 0,1 %) pour passer en positif au quatrième trimestre (+ 0,1 % soit + 1 400 emplois). L’emploi intérimaire contribue fortement à cette embellie du dernier trimestre avec des effectifs en hausse de 7,8 %. En effet, hors intérim, l’emploi salarié recule de 0,8 % en un an, à l’inverse du niveau national, qui lui progresse de 0,2 %.
Parmi les départements du Grand Est, seuls ceux de la plaine alsacienne ne voient pas diminuer l’emploi salarié total. Le Bas-Rhin, qui rassemble un quart des effectifs salariés régionaux, gagne 0,4 % des emplois marchands, soit 1 150 emplois de plus. Dans le reste de la région, le repli est généralisé mais plus sensiblement dans l’Aube (- 1,3 %), dans les Vosges (- 0,9 %) et en Meurthe-et-Moselle (- 0,8 %). Ce dernier comptabilise le plus grand nombre d’emplois perdus (- 1 140).
Forte hausse de l’emploi intérimaire au quatrième trimestre
Fin 2015, les entreprises régionales emploient 54 500 intérimaires, soit un taux de recours à l’intérim, part des emplois intérimaires dans l’emploi salarié marchand, de 4,6 %, plus élevé qu’au niveau national (3,7 %). En un an, l’intérim totalise 5 500 emplois supplémentaires (+ 11,2 %). Le quatrième trimestre a été dynamique avec une augmentation de 7,8 %, la plus forte progression trimestrielle enregistrée depuis 2010. Grâce à cet élan, l’intérim préserve partiellement l’emploi salarié de la région : il gagne 1 400 emplois au quatrième trimestre alors qu’il en perd 2 560 hors intérim.
Dans tous les départements de la région, le nombre d’intérimaires s’est accru, particulièrement dans le Haut-Rhin (+ 21,4 %), en Moselle (+ 10,8 %) et dans le Bas-Rhin (+ 9,8 %). La hausse est moindre dans l’Aube (+ 3,8 %) et en Meurthe-et-Moselle (+ 2,5 %).
tableauFigure 3 – Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire
Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine | France métropolitaine | |
---|---|---|
1er trim. 2005 | 100 | 100 |
2e trim. 2005 | 99,66 | 99,86 |
3e trim. 2005 | 100,2 | 101,93 |
4e trim. 2005 | 99,89 | 102,6 |
1er trim. 2006 | 99,7 | 101,7 |
2e trim. 2006 | 104,77 | 107,36 |
3e trim. 2006 | 106,49 | 107,31 |
4e trim. 2006 | 103,35 | 105,31 |
1er trim. 2007 | 114,75 | 114,93 |
2e trim. 2007 | 112,46 | 112,47 |
3e trim. 2007 | 107,42 | 110,87 |
4e trim. 2007 | 106,94 | 109,72 |
1er trim. 2008 | 111,76 | 114,33 |
2e trim. 2008 | 105,21 | 106,28 |
3e trim. 2008 | 94,98 | 99,93 |
4e trim. 2008 | 77,82 | 86,9 |
1er trim. 2009 | 62,59 | 73,86 |
2e trim. 2009 | 62,48 | 75,59 |
3e trim. 2009 | 69,95 | 79,59 |
4e trim. 2009 | 77,35 | 84,27 |
1er trim. 2010 | 83,27 | 88,79 |
2e trim. 2010 | 85,06 | 93,33 |
3e trim. 2010 | 92,29 | 97,12 |
4e trim. 2010 | 98,9 | 100,8 |
1er trim. 2011 | 101,44 | 101,29 |
2e trim. 2011 | 101,81 | 101,53 |
3e trim. 2011 | 99,04 | 100,53 |
4e trim. 2011 | 94,99 | 96,39 |
1er trim. 2012 | 92,97 | 95,18 |
2e trim. 2012 | 88,14 | 91,84 |
3e trim. 2012 | 82,6 | 88,16 |
4e trim. 2012 | 80,03 | 85,68 |
1er trim. 2013 | 81,92 | 88,46 |
2e trim. 2013 | 82,9 | 87,24 |
3e trim. 2013 | 85,98 | 89,11 |
4e trim. 2013 | 86,45 | 91,04 |
1er trim. 2014 | 86,66 | 89,19 |
2e trim. 2014 | 88,97 | 91,42 |
3e trim. 2014 | 84,82 | 87,85 |
4e trim. 2014 | 88,57 | 90,86 |
1er trim. 2015 | 87,08 | 89,89 |
2e trim. 2015 | 89,08 | 93,28 |
3e trim. 2015 | 91,36 | 96,23 |
4e trim. 2015 | 98,51 | 99,44 |
- Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi intérimaire en fin de trimestre.
- Source : Insee, estimations d'emploi.
graphiqueFigure 3 – Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire

- Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi intérimaire en fin de trimestre.
- Source : Insee, estimations d'emploi.
L’emploi industriel toujours en difficulté
Le secteur industriel emploie 322 700 personnes dans la région, soit 27,1 % de l’emploi salarié des secteurs principalement marchands, contre 19,6 % en France métropolitaine. En un an, le niveau d’emploi de l’industrie régionale se dégrade un peu plus et perd 6 700 emplois (- 2,0 %) après en avoir perdu 5 600 (- 1,7 %) en 2014.
Tous les départements reproduisent ce scénario, mais trois d’entre eux regroupent plus de la moitié des pertes : la Moselle avec 1 270 emplois (- 2,3 %), le Haut-Rhin avec 1 120 (- 2,2 %) et les Vosges, dont un tiers de l’emploi salarié est industriel, avec une baisse de 4,6 %, soit 1 200 emplois. Seul le Bas-Rhin enregistre une diminution modérée de ses emplois industriels (- 0,5 %). L’agroalimentaire (- 0,3 %) et le secteur de l’énergie, de l’eau, des déchets, de la cokéfaction et du raffinage (- 0,1 %), ont des niveaux d’emploi proches de ceux de l’année précédente. Dans la fabrication des matériels de transport, l’emploi se replie sensiblement, à un rythme identique à 2014, avec la suppression de 970 emplois (- 3,2 % après - 3,1 %). L’orientation de l’emploi dans le secteur des biens d’équipement est semblable : - 2,5 %, soit 1 250 emplois de moins. Les pertes les plus importantes touchent les autres branches de l’industrie. Elles regroupent 48,2 % de l’emploi industriel régional et comptent 4 280 emplois de moins (- 2,7 %).
Au niveau national, la dégradation de l’emploi industriel se poursuit également (- 1,2 % après - 1,3 %), représentant 37 800 emplois de moins. Un seul grand secteur crée de l’emploi : l’industrie agroalimentaire avec une hausse modeste des effectifs de 0,3 %.
Pas d’amélioration dans la construction
En 2015, dans le secteur de la construction, l’emploi poursuit son repli (- 3,2 % après - 4,4 %) en supprimant 3 520 emplois. Au niveau national, la baisse de l’emploi est aussi sensible cette année (- 2,6 % après - 3,4 %).
En ACAL, les suppressions d’emplois ont diminué au cours de l’année 2015, en passant de - 1,0 % au premier trimestre à - 0,6 % au quatrième.
Les effectifs se réduisent dans tous les départements, notamment dans l’Aube (- 6,2 %), en Haute-Marne (- 5,2 %), en Meurthe-et-Moselle (- 5,0 %) et dans la Meuse (- 5,0 %). Dans le Bas-Rhin, le volume des pertes est le plus important avec 740 emplois de moins (- 3,0 %).
tableauFigure 1 – Emploi salarié des secteurs principalement marchands
Secteur d'activité - NAF rév. 2, 2008 | 2015 T4 (en milliers) | Glissement annuel | Glissement annuel moyen 2014/2009 (1) | ||
---|---|---|---|---|---|
Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine | Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine | France métropolitaine | Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine | France métropolitaine | |
Industrie | 322,7 | -2,0 | -1,2 | -2,0 | -1,2 |
Industrie agro-alimentaire | 55,0 | -0,3 | 0,3 | -0,8 | -0,2 |
Energie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage | 33,5 | -0,1 | -0,2 | -0,1 | 0,3 |
Biens d'équipement | 49,1 | -2,5 | -1,9 | -1,2 | -1,6 |
Matériels de transport | 29,4 | -3,2 | -1,6 | -4,0 | -1,3 |
Autres branches industrielles | 155,7 | -2,7 | -1,7 | -2,6 | -1,8 |
Construction | 106,6 | -3,2 | -2,6 | -2,2 | -1,6 |
Tertiaire marchand | 762,7 | 0,9 | 1,4 | 0,0 | 0,4 |
Commerce | 245,3 | -0,0 | 0,8 | -0,5 | -0,0 |
Transports | 98,7 | -1,3 | 0,2 | -0,8 | -0,0 |
Hébergement - restauration | 69,5 | 1,4 | 2,0 | 0,9 | 1,1 |
Information - communication | 24,5 | 1,4 | 0,7 | -0,7 | 0,6 |
Services financiers | 50,4 | -0,0 | 1,1 | 0,0 | 0,6 |
Services immobiliers | 13,8 | -0,7 | 0,9 | -0,9 | -0,1 |
Services aux entreprises | 148,8 | 0,6 | 3,0 | 0,6 | 1,3 |
Services aux ménages | 57,1 | 0,5 | 0,3 | -0,5 | -0,6 |
Intérim | 54,5 | 11,2 | 9,4 | 2,7 | 1,5 |
Total | 1 192,0 | -0,3 | 0,5 | -0,8 | -0,1 |
- Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- (1) : glissement annuel qu'aurait connu l'emploi salarié du secteur, si l'évolution avait été la même pour chaque année de la période considérée.
- Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
- Source : Insee, estimations d'emploi.
tableauFigure 2 – Emploi salarié par département et par secteur
2015T4 (en milliers) | Glissement annuel | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Industrie | Construction | Tertiaire marchand | dont Commerce | dont Intérim | Total | ||
Ardennes | 48,7 | -2,1 | -3,2 | 1,4 | 0,2 | 11,9 | -0,4 |
Aube | 62,9 | -2,8 | -6,2 | 0,2 | 1,7 | 3,8 | -1,3 |
Marne | 127,7 | -1,8 | -2,0 | -0,0 | 0,3 | 12,1 | -0,6 |
Haute-Marne | 37,4 | -2,3 | -5,2 | 1,2 | -1,1 | 7,6 | -0,6 |
Meurthe-et-Moselle | 137,2 | -2,4 | -5,0 | 0,2 | 0,1 | 2,5 | -0,8 |
Meuse | 29,1 | -2,9 | -5,0 | 1,3 | 0,5 | 11,7 | -0,8 |
Moselle | 208,5 | -2,3 | -2,1 | 0,6 | -1,3 | 10,8 | -0,4 |
Bas-Rhin | 297,2 | -0,5 | -3,0 | 1,2 | -0,4 | 9,8 | 0,4 |
Haut-Rhin | 169,5 | -2,2 | -1,7 | 1,4 | 0,9 | 21,4 | 0,0 |
Vosges | 73,8 | -4,6 | -4,4 | 2,2 | 0,2 | 15,9 | -0,9 |
Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine | 1 192,0 | -2,0 | -3,2 | 0,9 | -0,0 | 11,2 | -0,3 |
- Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
- Source : Insee, estimations d'emploi.
L’emploi tertiaire dynamisé par l’intérim
Le secteur tertiaire d’ACAL concentre 64 % de l’emploi salarié régional des secteurs principalement marchands. Entre 2009 et 2014, l’évolution des effectifs du secteur a marqué le pas. Fin 2015, 763 000 personnes sont salariées dans ce secteur, soit une augmentation de 0,9 % en un an. Ces chiffres s’expliquent par la nette hausse de l’emploi intérimaire au cours du quatrième trimestre. Hors intérim, les effectifs augmentent également mais dans une moindre mesure (+ 0,1 %).
Les départements alsaciens rassemblent 57 % des créations d’emplois régionales dans le tertiaire, essentiellement soutenues par l’intérim (sept emplois créés sur dix) : le Bas-Rhin avec + 1,2 %, soit + 2 300 emplois et le Haut-Rhin avec + 1,4 %, soit + 1 420 emplois. Les Vosges enregistrent la plus forte progression (+ 2,2 %), et la Marne une relative stabilité avec la perte d’une quarantaine d’emplois.
Dans le commerce, les effectifs conservent les niveaux atteints en 2014, mais depuis 2009 l’orientation du secteur est à la baisse (- 0,5 % en glissement annuel moyen). Des emplois se créent notamment dans l’Aube (+ 1,7 %) et dans le Haut-Rhin (+ 0,9 %). Ils se contractent particulièrement en Moselle (- 1,3 %) et en Haute-Marne (- 1,1 %).
Fin 2015, le secteur des transports emploie toujours moins de personnes (- 1,3 % après - 2,1 %). Après une pause en début d’année, les pertes se sont concentrées sur le second semestre (- 1,4 % après + 0,1 % au premier semestre).
Le secteur des services aux entreprises est la deuxième composante du tertiaire marchand en ACAL après le commerce. Le nombre de salariés progresse de 0,6 %, soit un gain de 940 emplois. Dans le même temps, les effectifs des services aux ménages évoluent favorablement avec la création d’un peu plus de 300 emplois (+ 0,5 %). Néanmoins, dans ces deux secteurs, les pertes d'emplois ont été plus marquées au quatrième trimestre, notamment pour les services aux ménages (320 emplois de moins).
L’hébergement et la restauration gagnent des emplois à un rythme identique à celui de 2014 (+ 1,4 %).
En France métropolitaine, l’emploi tertiaire marchand progresse de 1,4 % par rapport à l’année précédente. D’une manière générale, la tendance est mieux orientée qu’en région notamment dans les services aux entreprises (+ 3,0 %), les services financiers (+ 1,1 %) et le commerce (+ 0,8 %).
tableauFigure 4 – Évolution trimestrielle de l'emploi salarié des secteurs principalement marchands dans la région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine
Industrie | Construction | Tertiaire principalement marchand hors intérim | dont Commerce | Emploi hors intérim Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine | Emploi hors intérim France métropolitaine | |
---|---|---|---|---|---|---|
1er trim. 2005 | 100 | 100 | 100 | 100 | 100 | 100 |
2e trim. 2005 | 99,3 | 100,67 | 100,15 | 100,16 | 99,91 | 100,1 |
3e trim. 2005 | 98,68 | 101,34 | 100,02 | 99,98 | 99,68 | 100,17 |
4e trim. 2005 | 97,97 | 102,02 | 100,1 | 99,95 | 99,55 | 100,33 |
1er trim. 2006 | 97,36 | 102,49 | 100,27 | 99,79 | 99,48 | 100,51 |
2e trim. 2006 | 96,8 | 103,82 | 100,67 | 99,77 | 99,64 | 100,9 |
3e trim. 2006 | 96,15 | 104,8 | 101,09 | 100,1 | 99,75 | 101,31 |
4e trim. 2006 | 95,32 | 105,88 | 100,9 | 99,99 | 99,46 | 101,5 |
1er trim. 2007 | 94,99 | 106,57 | 101,37 | 100,56 | 99,67 | 101,98 |
2e trim. 2007 | 94,39 | 106,94 | 101,76 | 100,99 | 99,72 | 102,34 |
3e trim. 2007 | 93,94 | 107,79 | 102,55 | 101,78 | 100,09 | 102,82 |
4e trim. 2007 | 93,54 | 108,72 | 102,59 | 101,72 | 100,06 | 103,09 |
1er trim. 2008 | 92,94 | 109,7 | 103,02 | 102,09 | 100,19 | 103,19 |
2e trim. 2008 | 92,5 | 110,02 | 103,06 | 102,06 | 100,09 | 103,06 |
3e trim. 2008 | 91,58 | 110,27 | 103 | 101,88 | 99,76 | 102,98 |
4e trim. 2008 | 90,68 | 109,28 | 103,13 | 101,8 | 99,43 | 102,76 |
1er trim. 2009 | 89,18 | 107,64 | 102,41 | 101,12 | 98,37 | 102,2 |
2e trim. 2009 | 87,68 | 106,68 | 102,12 | 100,63 | 97,59 | 101,65 |
3e trim. 2009 | 86,49 | 105,69 | 102,02 | 100,02 | 97,04 | 101,24 |
4e trim. 2009 | 85,41 | 104,99 | 102,16 | 100,01 | 96,68 | 101,15 |
1er trim. 2010 | 84,36 | 104,62 | 102,14 | 99,7 | 96,27 | 100,9 |
2e trim. 2010 | 83,61 | 104,15 | 101,99 | 99,47 | 95,88 | 100,78 |
3e trim. 2010 | 82,88 | 103,72 | 102,4 | 99,38 | 95,82 | 100,83 |
4e trim. 2010 | 82,52 | 103,7 | 102,59 | 99,49 | 95,8 | 100,89 |
1er trim. 2011 | 82,31 | 103,64 | 102,88 | 99,65 | 95,89 | 101,15 |
2e trim. 2011 | 82,28 | 103,09 | 103,22 | 99,76 | 96,02 | 101,39 |
3e trim. 2011 | 81,94 | 102,43 | 103,06 | 99,7 | 95,75 | 101,33 |
4e trim. 2011 | 81,7 | 102,1 | 103,25 | 99,8 | 95,74 | 101,44 |
1er trim. 2012 | 81,27 | 102,52 | 103,17 | 99,8 | 95,59 | 101,5 |
2e trim. 2012 | 81,08 | 102,17 | 102,8 | 99,82 | 95,28 | 101,46 |
3e trim. 2012 | 80,92 | 101,63 | 102,79 | 99,89 | 95,18 | 101,35 |
4e trim. 2012 | 80,58 | 100,71 | 102,45 | 99,32 | 94,78 | 101,14 |
1er trim. 2013 | 79,96 | 99,64 | 102,44 | 99,2 | 94,46 | 100,9 |
2e trim. 2013 | 79,39 | 99,17 | 102,08 | 98,67 | 94,01 | 100,62 |
3e trim. 2013 | 78,9 | 99,14 | 101,88 | 98,26 | 93,74 | 100,75 |
4e trim. 2013 | 78,6 | 98,44 | 101,89 | 98,11 | 93,57 | 100,78 |
1er trim. 2014 | 78,4 | 97,56 | 101,83 | 97,8 | 93,38 | 100,73 |
2e trim. 2014 | 78,07 | 96,62 | 101,66 | 97,65 | 93,08 | 100,63 |
3e trim. 2014 | 77,58 | 94,93 | 101,5 | 97,41 | 92,67 | 100,43 |
4e trim. 2014 | 77,28 | 94,08 | 101,27 | 97,3 | 92,36 | 100,37 |
1er trim. 2015 | 76,93 | 93,18 | 101,33 | 97,25 | 92,19 | 100,41 |
2e trim. 2015 | 76,49 | 92,28 | 101,38 | 97,18 | 91,98 | 100,53 |
3e trim. 2015 | 76,09 | 91,65 | 101,46 | 97,24 | 91,82 | 100,5 |
4e trim. 2015 | 75,71 | 91,07 | 101,42 | 97,25 | 91,62 | 100,58 |
- Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
- Source : Insee, estimations d'emploi.
graphiqueFigure 4 – Évolution trimestrielle de l'emploi salarié des secteurs principalement marchands dans la région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine

- Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
- Source : Insee, estimations d'emploi.
Sources
Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.
Définitions
Emploi salarié
Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.
Estimations d'emploi localisées
A partir de 2009, les estimations d'emploi annuelles sont calculées à partir du dispositif Estel (Estimations d'emploi localisées), qui se fondent sur l'utilisation des sources administratives en niveau.
Pour les salariés, il s'agit des Déclarations Annuelles de Données Sociales (DADS « grand format ») contenant, en plus des DADS stricto sensu, les données du fichier de paye des agents de l'État et celles des particuliers employeurs).
Pour les non salariés agricoles, les sources mobilisées sont les fichiers de la Mutualité Sociale Agricole (MSA) et pour les non salariés non agricoles, les fichiers de l'Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale (ACOSS) qui est la Caisse Nationale des Unions de Recouvrement des Cotisations de Sécurité Sociale et d'Allocations Familiales (URSSAF).
Le concept central d'Estel est une synthèse ascendante des sources administratives utilisées avec prise en compte de la multi-activité. Estel mesure l'emploi selon un concept « BIT répertorié » : l'emploi est mesuré sur la dernière semaine de l'année et tout emploi déclaré est comptabilisé.
Le passage à Estel permet la production des estimations d'emploi annuelles à un niveau géographique et sectoriel plus fin que l'ancien système (celui de la zone d'emploi croisée avec le niveau A38 de la nouvelle nomenclature d'activités au lieu du niveau départemental) ; de plus on disposera chaque année de la double localisation au lieu de résidence et au lieu de travail pour les salariés et d'informations sur le sexe et la tranche d'âge quinquennale des travailleurs salariés et non salariés.
Intérim
L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.
L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).
Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.
Correction des variations saisonnières / CVS
La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.
Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.